PANTALÉON

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LE XXVII JUILLET. SAINT PANTALÉON, MARTYR.

 

L'Orient célèbre aujourd'hui un de ses grands martyrs. Médecin des corps et conquérant des âmes, son nom qui indiquait la force du lion fut, au moment où il allait mourir, changé par le ciel en celui de Pantéléèmon ou tout miséricordieux : présage des biens que la gratuite libéralité du Seigneur se proposait de répandre par lui sur la terre. Les diverses translations et le partage de ses restes précieux dans notre Occident, y propagèrent son culte et sa renommée secourable, qui le fit ranger parmi les Saints auxiliateurs.

 

Pantaléon, noble médecin de Nicomédie, fut instruit par le prêtre Hermolaüs dans la foi de Jésus-Christ. Ayant reçu le baptême, il ne tarda pas de persuader à Eustorgius son père de se faire aussi chrétien. Puis il se mit à prêcher librement dans Nicomédie la doctrine du Seigneur , exhortant tout le monde à l'embrasser. C'était sous l'empire de Dioclétien. On le tortura sur le chevalet, on appliqua des lames ardentes sur son corps ; il supporta  toute la violence des tourments d'une âme forte et tranquille ; enfin il fut frappé du glaive, et conquit ainsi la couronne du martyre.

 

 

Qu'y a-t-il de plus fort que le lion, déplus doux que le miel (1) ? Plus grand que Samson, vous avez dans votre personne même, ô Martyr, posé et résolu l'énigme : du fort est sortie la douceur (2). O lion qui marchiez si intrépidement à la suite du Lion de Juda,vous sûtes aussi imiter sa mansuétude ineffable ; et, comme il mérita d'être appelé  l’Agneau à jamais, ainsi voulut-il que sa miséricorde resplendît dans le nom éternel par lequel, transformant votre nom de la terre, il vous appelait au festin des cieux. Pour l'honneur de celui qui en fit votre titre de gloire, justifiez-le toujours plus. Soyez propice à ceux qui vous implorent, aux malheureux qu'une triste consomption rapproche chaque jour des portes du tombeau, aux médecins qui comme vous se dépensent dans les soins donnés à leurs frères : aidez-les à soulager la souffrance physique, à guérir les corps ; montrez-leur à panser mieux encore les plaies morales, à conduire l'âme au salut.

 

1. Jud. XIV, 18. — 2. Ibid. 14.

 

 

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