CHRISTINE

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LE XXIV  JUILLET. SAINTE CHRISTINE, VIERGE ET MARTYRE.

 

Christine, dont le nom seul embaume l'Eglise des parfums de l'Epoux, prélude dans sa grâce à la fête de l'aîné des fils du tonnerre. L'antique Vulsinies, assise près de son lac aux rives de basalte, aux calmes et claires eaux, la vit à dix ans mépriser les idoles des nations. Elle triompha du paganisme étrusque là même où Constantin signale en ses édits (1) le lieu de la solennelle réunion qui se faisait chaque année des faux prêtres ombriens et toscans. La découverte du tombeau de Christine est venue confirmer dans nos temps jusqu'à cette particularité de l'âge de la martyre donné par ses Actes, auxquels la science des derniers âges avait voulu dénier toute valeur. Nouvelle leçon, reçue après bien d'autres, et qui devrait amener une critique trop infatuée à reporter quelque peu sur elle-même les défiances dont elle se fait un honneur. Lorsque du rivage qui reçut après ses combats la dépouille de l'héroïque enfant, on contemple l'île où périt tragiquement deux siècles plus tard la noble fille de Théodoric le Grand, Amalasonte, le néant des grandeurs qui n'ont  que cette terre

 

1. Orelli-Henze. n. 5580.

 

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pour piédestal saisit l'âme plus éloquemment que ne ferait tout discours. Au XIII° siècle, l'Epoux, continuant d'exalter la martyre au-dessus des plus illustres reines (1), voulut l'associer à son triomphe au Sacrement d'amour : ce fut l'église de Christine qu'il choisit pour théâtre du miracle fameux de Bolsena, qui précéda de quelques mois seulement l'institution de la solennité du Corps du Seigneur.

 

Unissons nos louanges et nos prières à celles de l'Eglise, pour honorer la glorieuse Vierge Martyre.

 

 

Ant. Venez, Epouse du Christ; recevez la couronne que le Seigneur vous a préparée pour l'éternité.

V/. Dans votre éclat et votre beauté,

R/. Avancez, marchez à la victoire, et régnez.

 

ORAISON.

 

Faites, Seigneur, que nous obtenions votre miséricorde par l'intercession de la bienheureuse Christine, Vierge et Martyre, qui vous a toujours été agréable par le mérite de la chasteté, et par la profession qu'elle a faite de la vertu dont vous êtes la source. Par Jésus-Christ.

 

1. Cant. VI, 7.

 

 

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