LEON II

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LE XXVIII JUIN. SAINT LEON II, PAPE ET CONFESSEUR.

 

Il convenait qu'en ce jour de Vigile, l'attention ne fût pas détournée de l'auguste objet que l'Eglise se prépare à exalter dans ses chants. Mais le triomphe de Pierre éclatera d'autant mieux, que son témoignage au Fils de l'homme apparaîtra maintenu plus fidèlement, dans la série des siècles, par les Pontifes héritiers de sa primauté. Longtemps le 28 juin fut consacré à honorer la mémoire de saint Léon le Grand ; c'était le jour que Sergius Ier avait choisi pour célébrer la translation de l'insigne Docteur, et certes on ne pouvait désirer plus magnifique introducteur à la solennité du lendemain. Jamais comme par lui, Rome n'entendit relever en de sublimes discours la grandeur des deux princes des Apôtres et sa propre gloire ; jamais, depuis l'incomparable scène de Césarée de Philippe, le mystère de l'Homme-Dieu ne s'était vu affirmé d'une façon si grandiose qu'au jour où l'Eglise, frappant à Chalcédoine l'impie Eutychès, recevait de Léon l'immortelle formule du dogme chrétien. Pierre, de nouveau, avait parlé par la bouche de Léon ; cependant la cause était loin d'être finie : il y fallait deux siècles encore ; et ce fut un autre Léon, celui-là même que nous fêtons maintenant en ce jour, qui eut l'honneur de la terminer au sixième concile.

Tout en veillant au développement de la

 

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Liturgie sacrée, l'Esprit de Dieu n'avait donc point voulu que rien changeât, en cette journée, le cours des pensées du peuple fidèle. Mais lorsque saint Léon Ier reprit, vers le commencement du XIVe siècle, la place qu'il occupait primitivement sur le Cycle au 11 avril, saint Léon II, dont le 28 juin marquait l'anniversaire de la mort, et qui n'avait eu jusque-là qu'une simple mémoire, se leva pour rappeler à son tour les glorieuses luttes de son prédécesseur, et les siennes, dans l’ordre de la confession apostolique.

Comment l'exposition si complète et si claire de Léon le Grand, comment les anathèmes de Chalcédoine, n'avaient-ils point eu raison de l'hérésie qui déniait son plus beau titre de noblesse à notre nature, et lui refusait d'avoir été prise en son intégrité par le Verbe divin ? C'est que, pour assurer le triomphe de la vérité, il ne suffit pas de convaincre un jour l'erreur de mensonge. Plus d'une fois, hélas! l'histoire nous montre les plus solennels anathèmes aboutir seulement à endormir la vigilance des gardiens de la cité sainte. La lutte paraît finie, le besoin de repos se fait sentir aux combattants, mille autres soins réclament l'attention des chefs ; et, sourdement, feignant la déférence la plus entière, se montrant, s'il le faut, toute de flammes pour les nouvelles préoccupations du moment, l'erreur profite du silence qui a suivi sa défaite. Alors son progrès devient d'autant plus redoutable, qu'elle passe et s'efforce elle-même de passer pour avoir disparu sans laisser trace aucune.

Grâce cependant au divin Chef qui ne cesse point de veiller sur son œuvre,l'épreuve atteint rarement la profondeur douloureuse où saint Léon II dut pénétrer,  avec le fer  et le feu,  pour sauver

 

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l'Eglise. Une seule fois le monde terrifié a vu l'anathème frapper au sommet de la montagne sainte. Honorius, placé au faîte de l'Eglise, « ne l'avait point fait resplendir de la doctrine apostolique, mais par une trahison profane, avait laissé la foi qui doit être sans tache exposée à la subversion (1) ; » Léon II lançant la foudre, avec l'Eglise assemblée, sur les nouveaux Eutychiens et leurs complices, n'épargna pas son prédécesseur. Et cependant, de l'aveu de tous, Honorius avait été par ailleurs un Pape irréprochable ; et, dans la circonstance même, il était loin d'avoir professé l'hérésie ou enseigné l'erreur : quelle était donc sa faute ?

L'empereur Héraclius, que ses victoires avaient porté au comble de la puissance, voyait avec tristesse la division persister entre les catholiques de son empire et les disciples attardés d'Eutychès. L'évêque de la cité impériale, le patriarche Sergius, entretenait ces pensées du maître ; fier de quelque habileté politique dont il se flattait, il prétendait se faire un nom en rétablissant à lui seul l'unité que le concile de Chalcédoine et Léon le Grand n'avaient pu obtenir. Les dissidents reconnaîtraient qu'il y avait en Jésus-Christ deux natures, et, pour répondre à leurs avances, on ferait le silence sur la question de savoir s'il y avait en lui deux volontés ou une seule. L'enthousiasme avec lequel ce compromis fut accueilli par les différentes sectes rebelles à l'autorité du quatrième concile, montrait assez qu'il conservait et consacrait à leurs yeux tout le venin de l'erreur ; et par le fait, nier, ou, ce qui pratiquement revenait au même, hésiter à dire qu'il y

 

1. Léon. II, Epist. confirm. Concil. Constantinop. III.

 

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eût en l'Homme-Dieu d'autre volonté que celle de la nature divine, c'était reconnaître qu'il n'avait pris qu'un semblant d'humanité, la nature humaine ne pouvant exister aucunement sans une volonté qui lui soit propre. Aussi les monophysites ou partisans d'une seule nature dans le Christ, ne firent-ils pas difficulté d'être appelés désormais monothélites ou partisans d'une seule volonté. Sergius, l'apôtre de la nouvelle unité, pouvait s'applaudir; Alexandrie, Antioche, Constantinople, célébraient d'une même voix le bienfait de la paix : n'était-ce pas tout l'Orient dans ses patriarcats ? Si Rome à son tour pouvait acquiescer, ce serait le triomphe ! Jérusalem, pourtant, faisait défaut dans l'étrange concert.

Témoin des angoisses de l'Homme-Dieu dans son humaine nature, Jérusalem l'avait entendu s'écrier au jardin de l'agonie : Père, s'il est possible, que ce calice s'éloigne de moi; cependant que VOTRE VOLONTÉ se fasse, et NON PAS LA MIENNE (1) ! Mieux que toute autre, la ville des douleurs savait à quoi s'en tenir sur les deux volontés mises ainsi en présence, et que l'héroïsme d'un incomparable amour avait pourtant maintenues en si pleine harmonie ; le temps était venu pour elle de rendre son témoignage. Le moine Sophrone, qu'elle s'était choisi pour évêque, fut, par la sainteté, le courage et la science, à la hauteur du rôle qu'il devait remplir. Mais, tandis que, dans la charité de son âme, il cherchait à ramener Sergius avant d'en appeler au Pontife romain, l'évêque de Constantinople prenait les devants ; il arrivait, dans une lettre hypocrite, à circonvenir Honorius, et obtenait de lui qu'il imposât silence au

 

1. LUC. XXII, 42.

 

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patriarche de Jérusalem. Lorsque saint Sophrone, à la tête des évêques de sa province réunis en concile, crut devoir se tourner vers Rome à son tour, ce ne fut que pour s'entendre confirmer la défense de troubler la paix. Méprise lamentable, qui n'engageait point directement, il est vrai, l'infaillible magistère; mesure exclusivement politique, qui n'en devait pas moins coûter des larmes et du sang à l'Eglise, pour aboutir, cinquante années plus tard, à la condamnation du malheureux Honorius.

L'Esprit-Saint, en effet, qui garantit l'infaillible pureté de la doctrine officiellement descendue de la chaire apostolique, n'est point tenu de protéger également contre toute défaillance la vertu, le jugement privé, l'administration même du Pontife souverain. Entrant dans les vues de cette solidarité merveilleuse que le Dieu créateur fait régner sur la terre et aux cieux, l'Homme-Dieu, quand il fonda sur l'authentique et immuable base de la foi de Pierre la société des saints, voulut laisser aux prières de tous la charge de compléter son œuvre, en obtenant au successeur de Pierre les grâces de préservation qui ne ressortent point par elles-mêmes de la divine constitution de l'Eglise.

Cependant Mahomet venait de lancer ses hordes sur le monde. Héraclius allait apprendre ce que valait la paix menteuse de son patriarche, et descendre plus bas dans la honte que ne l'avaient élevé en gloire ses victoires sur les Perses, au temps où il s'était montré le héros de la Croix La Palestine, la Syrie, l'Egypte, tombaient ensemble sous les coups des lieutenants du Prophète. Sophrone, placé au centre de l'invasion, grandissait avec l'épreuve. Abandonné de

 

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l'empereur sur le terrain de la défense de l'empire, désavoué par Rome sur celui de la fol, il traitait intrépidement avec Omar de puissance à puissance ; et, près de mourir, espérant contre toute espérance dans cette Rome même qui lui portait un coup plus sensible que les califes, il confiait à Etienne de Dora la mission suprême que ce dernier rapportait ainsi plus tard : « Fort comme le lion dans sa justice, méprisant calomnies et intrigues, le bienheureux Sophrone me prit avec lui, moi indigne, et me conduisit au lieu sacré du Calvaire. Là, il me lia d'indissolubles engagements par ces mots : « Tu rendras compte à celui qui, étant Dieu, a été crucifié volontairement selon  la chair, pour nous, en ce saint lieu, lorsqu'au jour de son terrible avènement il viendra juger avec gloire les vivants et les morts, si tu diffères et si tu négliges les intérêts de sa foi qui est en péril. Tu sais que je ne le puis faire de corps, étant empêché par l'incursion des Sarrasins que nos péchés nous ont méritée. Pars donc au  plus tôt, va des confins de la terre à son autre extrémité, jusqu'à ce que tu sois arrivé au Siège apostolique, là où sont les fondements des dogmes orthodoxes. Non pas une fois, ni deux fois, mais sans fin, retourne, fais savoir aux très saints personnages qui résident en ce lieu l'ébranlement de nos régions ; instamment, sans repos, demande et supplie, jusqu'à ce que la prudence apostolique détermine par son jugement régulier la victoire sur ces dogmes perfides (1). »

L'évêque de Dora fut fidèle au mandat de Sophrone. Lorsque, douze ans après, il faisait cet

 

1. Concil. Later. Actio seu Secret. II.

 

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émouvant récit au concile de Latran de 649, c'était la troisième fois qu'en dépit des embûches et de la difficulté des temps, il pouvait dire : « Nous avons pris les ailes de la colombe, comme parle David, et nous sommes venus déclarer la situation à ce Siège élevé à tous les regards, Siège souverain et principal, où se trouve le remède de la blessure qui a fondu sur nous (1). » Saint Martin Ier, qui recevait cet appel, était digne de l'entendre ; bientôt il rachetait par son martyre la faute qu'Honorius avait commise de se laisser tromper par un imposteur. Sa mort glorieuse, suivie des supplices endurés pour la vérité par le saint Abbé Maxime et ses compagnons, préparait la victoire que l'héroïque foi de Sophrone au Pontife romain avait annoncée. Admirable revanche de l'Eglise contre un silence odieux : on vit ses docteurs, la langue arrachée, continuer de proclamer par la vertu divine le dogme chrétien qui ne se peut enchaîner (2) ; la main coupée, trouver, dans leur indomptable zèle, le moyen de fixer encore à leur bras mutilé la plume dont les œuvres, deux fois glorieuses, continuaient de porter partout la réfutation du mensonge !

Mais il est temps d'arriver au dénouement de cette lutte immortelle. C'est lui que nous célébrons, en toute vérité, dans la fête de ce jour. Saint Agathon, sur la prière d'un autre Constantin, ennemi de l'hérésie et vainqueur de l'Islam, avait réuni à Constantinople le sixième concile général. La justice et la foi faisaient leur œuvre de concert ; et saint Léon II pouvait chanter enfin: « O sainte mère Eglise, quitte le manteau du deuil, et pare-toi des vêtements de ta joie. Tressaille

 

1. Concil. Later. Actio seu Secret. II. —2. II Tim. II, 9.

 

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maintenant d'une confiante allégresse : ta liberté n'a point sombré (1).  »

 

1.Epist. confirm. Concil. Constantinop. III.

 

La sainte Liturgie consacre les lignes suivantes à l'histoire de ce très court pontificat pourtant si rempli.

 

Le Souverain Pontife Léon II, Sicilien d'origine, était versé dans la science des Ecritures et des lettres profanes ; il possédait à fond les deux langues grecque et latine. Non moins habile dans le chant sacré, il perfectionna les mélodies des psaumes et des hymnes de l'Eglise. Alors se tenait à Constantinople le sixième concile, sous la présidence des légats du Siège apostolique; on y voyait l'empereur Constantin, les deux patriarches de Constantinople et d'Antioche, et cent soixante-dix évoques. Léon II confirma ses Actes, et les traduisit en latin.

 

Dans ce concile furent condamnés Cyrus, Sergius et Pyrrhus, qui enseignaient une seule volonté et une seule opération dans le Christ. Léon abattit l'orgueil des évoques de Ravenne, qui, forts de l'appui des Exarques , n'obéissaient point au Siège apostolique. C'est  pourquoi il décréta que l'élection du clergé de Ravenne serait nulle, si elle n'était approuvée par l'autorité du Pontife Romain.

 

Il fut vraiment le père des pauvres ; car il soulageait la misère et le délaissement de ceux qui étaient dans le besoin, des veuves, des orphelins, ne les aidant pas seulement de son argent, mais leur consacrant ses soins, ses fatigues, ses conseils. D'exemple et de parole il portait tout le monde à une pieuse et sainte vie. Il s'endormit dans le Seigneur le quatre des calendes de juillet, après un pontificat de dix mois et dix-sept jours, et fut enseveli dans la basilique de Saint-Pierre. Dans une ordination au mois de juin, il créa neuf prêtres, trois diacres, et vingt-trois évêques pour divers lieux.

 

Pontife glorieux, vous avez eu le privilège de compléter la confession apostolique, en donnant son développement dernier au témoignage rendu par Pierre à ce fils du Dieu vivant, qui était en même temps fils de l'homme. Vous étiez digne d'achever l'œuvre des Silvestre, des Célestin, et de cet autre Léon, pontife aimé de la terre et du ciel. Convoquant, inspirant, confirmant les illustres conciles de Nicée, d'Ephôse, de Chalcé-doine, ils avaient vengé dans notre Emmanuel, et sa divinité consubstantielle au Père, et l'unité de personne qui faisait de Marie sa vraie mère, et

 

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cette dualité des natures sans laquelle il n'eût point été notre frère. Or Satan, qui sur les deux premiers points s'était plus facilement laissé battre, défendait le troisième avec rage : c'est qu'au jour du grand combat qui le chassa des deux, sa révolte avait été le refus d'adorer Dieu sous des traits humains; forcé par l'Eglise de plier le genou comme tout l'enfer, sa jalousie voudrait du moins que ce Dieu n'eût pris de l'homme qu'une nature tronquée. Que le Verbe soit chair, mais qu'il n'ait en cette chair d'autre impulsion, d'autres énergies que celles de la divinité même : et cette nature inerte, découronnée de la volonté, ne sera plus l'humanité, dût-elle en garder tout le reste ; et Lucifer, dans son orgueil, n'aura point à rugir autant. Car l'homme, objet de son infernale envie, n'aura plus de commun avec le Verbe divin qu'une vaine apparence. Merci à vous, ô Léon II, merci au nom de l'humanité tout entière! Par vous, devant le ciel, la terre et l'enfer, est promulgué authentiquement l'incomparable titre qui établit, sans restriction, notre nature à la droite du Père, au plus haut des cieux ; par vous, Notre-Dame consomme l'écrasement de la tête de l'odieux serpent.

Mais quelle habileté en cette campagne de Satan, prolongée plus de deux siècles dans l'ombre, pour arriver plus sûrement au triomphe! Quels applaudissements dans l'abîme, quand, un jour, le représentant de Celui qui est la lumière parut de complicité avec les puissances des ténèbres pour amener la nuit ! Un nuage avait semblé s'interposer entre le ciel et les monts où Dieu réside en son vicaire ; sans doute, l'apport social de l'intercession n'avait point été ce qu'il devait être. Prévenez, ô Léon, le retour de situations à ce point

 

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douloureuses. Soutenez le pasteur au-dessus de la région des brouillards perfides qui s'élèvent de la terre ; entretenez dans le troupeau cette prière qui sans cesse doit monter à Dieu pour lui de l’Eglise (1) : et Pierre, fût-il enseveli au fond des plus obscurs cachots, ne cessera point de contempler le pur éclat du Soleil de justice ; et le corps entier de la sainte Eglise sera dans la lumière. Car, dit Jésus, le corps est éclairé par l'œil : si l'œil est simple, le corps entier resplendit (2).

Instruits par vous sur le prix du bienfait que le Seigneur a conféré au monde, quand il l'affermit sur l'infaillible enseignement des successeurs de Pierre, nous serons mieux préparés pour célébrer demain la solennité qui s'annonce. Nous connaissons maintenant la force du roc qui porte l'Eglise ; nous savons que les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle (3). Car jamais l'effort de ces puissances de l'abîme n'alla plus loin que dans la triste crise à laquelle vous avez mis un terme ; or leur succès, si douloureux qu'il fût, n'était point à rencontre des promesses divines : ce n'est point au silence de Pierre, mais à son enseignement, qu'est promise l'immanquable assistance de l'Esprit de vérité. Très pieux Pontife, obtenez-nous, avec cette rectitude de la foi, le céleste enthousiasme qui convient pour chanter Pierre et l'Homme-Dieu dans l'unité que Jésus même a établie entre eux. La sainte Liturgie vous fut grandement redevable: faites-nous goûter toujours plus la manne cachée qu'elle renferme ; puissent nos cœurs et nos voix interpréter dignement les mélodies sacrées !

 

1. Act. XII, 5. — 2. MATTH. VI, 22. — 3. Ibid. XVI,  18.

 

 

 

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