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H

 

HABACUC. Cantique de ce prophète expliqué, I. 398. Il se dit à l'office du vendredi, ibid.

HABITS. La nécessité et la pudeur on! fait les premiers habits, IX, 495 ; XII, 369. Et pour orner ce corps mortel et cette boue colorée, presque toute la nature travaille, presque tous les métiers suent, presque tout le temps se consume et toutes les richesses s'épuisent, IX, 495. 496 et suiv.; XI, 440.

HABITUDES. Suite funeste de la mauvaise habitude, IX, 62 et suiv. En

 

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quoi elle consiste, IX, 444. Habitudes vicieuses : leur force VIII 374 et suiv. Voy. Péché.

HAINE Quel est son principe, rx, 399, 400, 417, Haine de la vérité; ses effets sur les Juifs, IX, 401. Naturel de la haine, IX, 402, 418. Funestes divisions qu'elle cause, X, 386. Elle efface le souvenir des bienfaits, X, 29, 30.

HAMMOND (Henri ), protestant anglais; est du nombre de ceux qui croient l'Apocalypse accomplie, il, 317, 318. Il ne veut pas que le Pape soit l'Antéchrist, II, 333; III, 10.

HARLAY (François de), archevêque de Paris veut faire changer un mot dans le sermon de Bossuet sur l’Unité de l'Eglise, et y renonce ensuite, XXVI, 290. Fait enfermer madame Guyon dans un monastère et est content de sa soumission, XX, 90; XXVIII, 535, 563. Bossuet s'embarrasse peu de lui dans l'affaire du quiétisme, XXVIII, 643, 644.

HARPHIUS, auteur mystique; ses exagérations, XVIII, 384 et suiv .; XIX, 688.

HARTUVIN, de la secte des manichéens, permettait le mariage parmi eux à un jeune garçon qui épousait une jeune fille, et il voulait qu'on fût vierge de part et d'autre, XIV, 473.

HAVRE DE GRACE (le) livré aux Anglais par les protestants révoltés, XV, 526.

HÉLÈNE, mère de Constantin, découvre la vraie croix dans les ruines de l'ancienne Jérusalem, XXIV, 340.

HÉLIOGABALD, empereur : ses infamies, XXIV, 331.

HENRI I, roi de France, est forcé par ses frères de se réfugier en Normandie, XXV, 46. Il soumet ses ennemis et règne assez paisiblement, XXV, 47. Sa mort, ibid.

HENRI II, roi de France. Intrigues de cour qui signalent le commencement de son règne, XXV, 444. Il en vient aux extrémités pour s'opposer aux progrès de la secte de Luther, XXV, 448 et suiv. Révolte de la Guyenne et des provinces voisines, ibid. Il soutient l'Ecosse contre les Anglais, et procure également les avantages de la France et ceux de ses alliés, XXV, 451. Il s'engage à la guerre contre l'empereur, XXV, 452. Ses conquêtes coûtent cher à la France, XXV, 455 et suiv. Il poursuit ses projets en Italie, XXV, 466, 467. Dans le pressant danger qui le menace, ce prince éprouve que rien ne peut égaler le zèle des François pour leur roi et pour leur patrie, XXV, 471, 474. Il prend deux grandes résolutions, XXV, 476. Le royaume n'ayant rien à craindre au dehors, il songe à prévenir les partis qui pouvaient se former au dedans, XXV, 477. Son premier acte de sévérité contre les protestants, ibid. Il ordonne à ses ambassadeurs au concile de Trente, de veiller au maintien des libertés de l'Eglise gallicane, XXII, 39S. Ce prince veut expressément que les nouveaux

 

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convertis pratiquent comme ses autres sujets les exercices de l'Eglise, XXVII, 119,120. Sa mort malheureuse remue toute la Cour et la remplit de sourdes pratiques, XXV, 477, 478. Jugement sur le règne et les qualités de ce prince, XXV, 479.

HENRI III, roi de France. Etant encore duc d'Anjou, il gagne tous les cœurs, XXV, 564. Cause de vives alarmes au parti protestant par son intrépidité, ibid. Ses discours obligeants et ses exemples soutiennent les soldats, XXV, 586. Il bat le prince de Condé à Jarnac, XXV, 589. Joie que cause cette victoire, ibid. Défait les Huguenots à Montcontour, XXV, 598. Fruits de cette victoire rendus inutiles, XXV, 600. Il croit avoir conquis assez de gloire, et ne songe plus qu'aux plaisirs, XXV, 609. Il est élu roi de Pologne, XXV, 633. Raisons qui lui font différer d'aller prendre possession de son royaume, XXV, 635. Son départ delà France enfle le courage des huguenots, XXV, 636. Il gagne le cœur de ses sujets, XXV, 638. Il perd insensiblement l'estime des grands seigneurs du royaume, XXV, 639. Charles IX avait souvent dit que quand il serait en place, le faible de ce prince paraîtrait, et qu'on verrait évanouir sa gloire, XXV, 463.

HENRI IV, roi de Navarre, puis de France, n'étant encore que prince de Navarre, sa vivacité donne beaucoup d'espérance, XXV, 548. Il est déclaré chef de l'armée protestante, XXV, 591. Il épouse la princesse Marguerite, XXV, 618, Il abjure la religion protestante, par crainte de la mort, XXV, 625. Roi de France il fait afficher à Rome son acte d'appel de la bulle de Sixte-Quint qui le déclarait déchu, XXI, 470. Il est absous des censures sans qu'il soit fait mention de réhabilitation, XXI, 474. Il est médiateur entre le Pape et les Vénitiens, XXI, 509. Ce prince, par sa bonté, avait trouvé le (moyen de rendre ses peuples heureux, et de leur faire sentir et avouer leur bonheur, XXVI, 185. Amour des François pour sa mémoire. Leurs regrets de sa mort, ibid. S'il avait ôté de sa vie la tache de l'impureté, sa gloire serait parfaite, et il serait le modèle des bons rois, XXVI, 186.

HENRI IV, empereur d'Allemagne, déposé et excommunié par Grégoire VII, XXI, 163 et suiv. Ses partisans taxés de schisme et d'hérésie, XXI, 403. Ce prince est toujours reconnu comme empereur, XXI, 405 et suiv. Il engage l'archevêque de Mayence à lever des dîmes, à condition d'en partager le produit, et fait confirmer cette exaction dans un concile, XXI, 348, 393. Il meurt à Liège ; on l'enterre dans un monastère, d'où Paschal II le fait exhumer, XXI, 414.

HENRI V, fils du précédent, se révolte contre son père, et le fait prisonnier; suites de cette affaire, XXI, 411 et suiv. Ce prince renouvelle la querelle des investitures : il les obtient par violence du

 

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pape Paschal II, XXI, 424. Il est excommunié dans plusieurs conciles, et déposé par Calixte II, ibid.

HENRI VI fait arrêter Richard, roi d'Angleterre; il est excommunié, et non déposé par Célestin III, XXI, 440,447.

HENRI II, roi d'Angleterre, attaque les droits de l'Eglise, XII, 43. Fait prisonnier saint Thomas de Cantorbéry, XII, 47. Honore son tombeau, XII, 54.

HENRI V, roi d'Angleterre, fait demande a Charles VI de toutes les terres que les Anglais avoient possédées en France, XXV, 163. Gagne contre les François la bataille d'Azincourt, ibid. Poursuit ses succès, est fait régent du royaume de France, et reconnu successeur de Charles VI, XXV, 169. Sa mort, XXV, 170.

HENRI VI se fait couronner roi de France, XXV, 177. Guerre malheureuse qu'il est obligé de soutenir contre le duc d'Yorck, XXV, 186.11 se retire en Ecosse, d'où il est ramené prisonnier pour la seconde fois, XXV, 196.

HENRI VIII, roi d'Angleterre, réfute le livre de la Captivité de Luther, qui lui répond avec emportement. Il veut se raccommoder avec ce prince, qui lui reproche la légèreté de son esprit, ses erreurs, et la honte de son mariage. Nouveaux emportements de Luther contre lui, XIV, 53, 54. Henri épouse Catherine d'Aragon, veuve de son frère, sur la dispense de Jules II, et ne doute point pendant vingt ans de la validité de son mariage. Son amour pour Anne de Boulen devient le prétexte de son doute, XIV, 285. Il tente de faire dissoudre son mariage avec Catherine d'Aragon, XXV, 380. Les sujets de plaintes qu'il croit avoir contre le Pape lui rendent les luthériens moins odieux, XXV, 386. On attaque la dispense par des moyens de droit et de fait. Bucer et les protestants d'Allemagne croient la dispense légitime : Calvin et Zuingle la croient illégitime, XIV, 285. Henri gagne, par argent, quelques docteurs catholiques, dont la consultation, rapportée par Burnet, n'est pourtant pas certaine, XIV, 289. La décision du pape Clément VIII, contraire au divorce, est appuyée sur un fondement solide, XIV, 291. Conclusion que l'on prétend avoir été donnée par la Sorbonne, touchant le mariage de Henri VIII, XXX, 519, 520. Enfin il fait déclarer nul son mariage avec Catherine, XXV, 392. Ce prince, égaré par ses passions, ébranle l'autorité de l'Eglise, et met tout en péril, XII, 446.11 se déclare chef de l'église anglicane en haine du Pape, qui condamne son divorce avec Catherine d'Aragon et son mariage avec Anne de Boulen, XIX, 258. Il se sépare de l'Eglise catholique, XXV, 394, 393.  Il fait souscrire, par tous les évêques, et mettre en pratique ce que Burnet appelle nos plus extravagantes corruptions, XIV, 258. Il épouse Anne de Boulen avant que son premier mariage ait été

 

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déclaré nul, XIV, 264 et suiv.; XXV, 392. Son schisme et ses cruautés pour le maintenir, brouillent tout son royaume, XXV, 417. Il se joint avec l'empereur contre la France, XXV, 442. Il fait mourir Thomas Morus et Fischer, pour n'avoir pas reconnu sa primauté ecclésiastique. Il devient sanguinaire, et tombe dans tous les excès des tyrans, depuis son divorce, XIV, 265, 266. Il aime Jeanne Seymour, et fait casser son mariage avec Anne de Boulen qui meurt sur un échafaud. Henri épouse sa maîtresse, XIV, 269, 270. En qualité de chef de l'église anglicane, il fait des décisions de foi conformes à la doctrine catholique et contraires à celle des protestants, XIV, 272 et suiv. Il épouse Anne de Clèves et devient amoureux de Catherine Howard, XIV, 276. Il fait mourir les catholiques qui nient sa suprématie, et les luthériens et les zuingliens qui s'opposent à ses six articles, XIV, 295. Sa mort, XXV, 442. On ignore si avant de mourir, il eut des remords de ses excès, XIV. 297. Jugement sur ce prince, XXV, 442. Voy. Cranmer.

HENRI, disciple de Bruys. Voy. Albigeois.

HENRIETTE de France, reine d'Angleterre. Notice sur sa vie, XII, 398. Son oraison funèbre, XII, 400 et suiv. Son courage au milieu des adversités, XII, 441, 462. Son éloge, XII, 442. Son caractère, XII, 442, 443. Attachement invincible de cette princesse à la religion de ses pèfes, ibid. Ses aumônes abondantes, XII, 447. Histoire de ses malheurs, XII, 457 et suiv. Voy. Discours.

HENRIETTE-ANNE d'Angleterre, fille de la précédente. Notice sur sa vie, XII, 472 et suiv. Son oraison funèbre, XII, 474. Cette princesse est une leçon frappante que tout n'est que vanité dans le monde, XII, 475 et suiv. Ses belles qualités, XII, 477. Ses talents, XII, 478, 480. Désolation que sa mort jeta dans les cœurs, XII, 483. Sa résignation à la volonté de Dieu, XII, 493, 494.

HÉRACLIUS, empereur d'Orient, favorise les monothélites, XXIV, 354. HÉRÉSIARQUES. Ils ne sont pas toujours sans religion, mais ils prennent toujours la religion de travers, XIV, 174.

HÉRÉSIE. Son caractère et celui de ses docteurs, selon saint Paul, est de se condamner par son propre jugement, et de mettre absurdités sur absurdités, XV, 181,182. Elle varie perpétuellement dans ses Confessions de foi, XIV, 2; XV, 182, 183. Les hérésies ont un principe d'instabilité, parce qu'elles sont une production de l'esprit humain, XIV, 3. L'hérésie est une opinion particulière du petit nombre contre le grand, XV, 221. Les hérésies profitent à l'Eglise, qu'elles mettent dans la nécessité d'expliquer l'Ecriture avec plus de soin et d'exactitude, et d'éclaircir davantage les dogmes, XV, 223, 224; XVII, 119. La méthode de confondre les hérétiques par leur nouveauté et leur petit nombre, est ancienne et apostolique. Jurieu ne la suit pas

 

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contre les Sociniens, parce qu'elle l'aurait confondu lui-même, XV, 225 et suiv. Les hérésies et les schismes sont nécessaires pour qu'il ne manque rien aux épreuves où Jésus-Christ veut mettre les fidèles, XVII, 92, 93. Les hérésies toujours condamnées par les successeurs des apôtres, en vertu des promesses, XVII, 171. Dénombrement et description des hérésies dont il est parlé dans l'Histoire des Variations et dans les Avertissements aux Protestants, XVI, 242 et suiv.

Hérésies judaïques contre la Trinité et l'Incarnation, détruites par saint Jean, II, 380. Renouvelées dans la suite par Praxéas, Noétus, Sabellius, Paul de Samosate, etc., II, 381 et suiv. Caractères des hérésies, II, 423 et suiv. ; III, 244 et suiv. Elles sont figurées par les sauterelles, II, 424 et suiv. ; III, 243. Passages de Tertullien et de saint Grégoire de Nazianze, II, 426, 427. Victoire de l'Eglise sur les hérésies, II, 426.

Sous combien de formes l'hérésie s'est montrée en Angleterre : ses funestes effets, XII, 453 et suiv. Ravages qu'a faits l'hérésie, X,480. La curiosité est le principe des hérésies, VIII, 538. Leur renversement, X, 181. Désordres visibles où sont tombés les pays où elles règnent, ibid. Louis XIV zélé pour les détruire, X, 147, 148; XII, 595 et suiv.

HÉRÉTIQUES. Leur succès vient de l'appât de la nouveauté, XXVI, 398. Ils prétendent toujours qu'on ne les entend pas, XXVI, 399. Ils déchirent cruellement les entrailles de l'Eglise, XI, 405, 406. Ils marchent dans les ténèbres, XI, 406, 415. Leurs contradictions sur l'Eglise dans leurs Confessions de foi, XI, 408 et suiv. On les compare avec les mauvais catholiques, IX, 289, 357, 358.

Les hérétiques, en se multipliant et en se perpétuant, n'en sont pas moins du nombre de ceux qu'on convainc en remontant à leur origine, XVII, 93. 94. Les sectes d'hérétiques n'ayant pas un point fixe d'union, se séparent aisément les unes des autres, et quand elles se réunissent, elles ne le font qu'en apparence, XV, 566. En contredisant l'Eglise, ils lui donnent lieu, non d'apprendre de nouvelles vérités, mais de connaître plus à fond ce qu'elle croyait déjà, XVII, 425. Les catholiques et les protestants s'accordent sur cette question : que la puissance publique a droit de punir les hérétiques. Luther et Calvin ont fait des livres pour le prouver, et Calvin en vint à la pratique contre Servet et Valentin Gentil, XV, 446. C'est à tort que, pour excuser leur séparation, les hérétiques disent que l'Eglise les persécute, XXVI, 371 et suiv. Les princes ont toujours porté des lois contre les hérétiques convertis, pour les obliger d'assister aux exercices de la religion, XXVII, 137 et suiv. Voy. Convertis (nouveaux), Protestants.

HÉRIBERT ou Etienne, chanoine d'Orléans et manichéen, condamné au feu sous le roi Robert, XIV, 470 et suiv.

 

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HERIMANN, évêque de Metz, consulte Grégoire VII, sur l'excommunication. Réponse du Pape, XXI, 151, 152, 409.

HÉRISSON (le), image du pécheur, qui s'enveloppe dans ses excuses, VIII, 122, 123.

HERMAN, archevêque de Cologne, établit, la Réforme dans son diocèse. Son ignorance prodigieuse, XIV, 323.

HERMAN de Lorraine ou plutôt de Luxembourg, XXI, 417.

HERMANN-CONTRACT, moine de Richenaw, XXI, 344 et note.

HERMANT (Godefroi), chanoine de Beauvais. Bossuet le consulte sur ses ouvrages, et loue sa capacité, XXVI, 371.

HÉRODE, Iduméen, s'empare du royaume de Judée, où les Romains le maintiennent, XXIV, 324, 446. Sa jalousie et son hypocrisie. Sa politique trompée, VII, 289, 327. Sa mort, VII, 332.

HÉRODOTE, historien judicieux, XXIV, 287. Il commence à écrire : pourquoi il n'a pas parlé des Juifs, XXIV, 299.

HÉRULES (les) sont chassés de Rome par Theodoric, roi des Ostrogoths, XXIV, 349.

HÉROS. Qualités qui les font, XII, 612,621. Héros sans humanité, n'ont pas les cœurs, XII, 620. Triste immortalité que nous leur donnons, XII, 638.

HESSE ( Philippe, landgrave de ) arme en faveur des luthériens, et désarme en se faisant payer de grosses sommes, XIV, 190. Il maintient, autant qu'il peut, la ligue de Vitemberg, XIV, 209, 210. Il oblige Luther à supprimer dans la messe l'élévation du saint Sacrement, XIV, 218. Il envoie Bucer à Luther pour lui demander la permission d'avoir deux femmes à la fois. Il promet les biens des monastères en cas qu'on la lui donne ; et menace en cas de refus, de s'adresser à l'empereur, et même au Pape, XIV, 211. Luther, Mélanchthon, Bucer et d'autres réformés, donnent cette dispense, XIV, 214. Pièces justificatives de l'histoire du second mariage du landgrave, XIV, 236 et suiv. Luther et les autres docteurs de ce prince ne veulent pas que le landgrave s'adresse à l'empereur, et demandent que le second mariage soit tenu secret. Ils ont recours aux équivoques pour cacher ce mariage, XIV, 215, 216. Les réformateurs donnent cette dispense contre leurs lumières et leur conscience, de l'aveu de Basnage, XV, 572. Il est faux qu'on leur ait arraché cette faute, qui montre l'étrange corruption des chefs de la Réforme. Rien ne la prouve mieux qu'un sermon scandaleux fait par Luther sur le mariage, où il permet la répudiation, XIV, 217 ; XV, 575, 576 et suiv. Basnage compare cette dispense pour la polygamie, à celle que Jules II accorda pour le mariage de Henri VIII avec la veuve de son frère, XV, 576.

 

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HESHUSIUS, ministre luthérien, maltraité grossièrement par Calvin , au sujet des pensées qu'il lui attribuait sur l'Eucharistie, XIX, 379.

HEUREUX. Ce qu'il faut pour l'être, VIII, 34. Deux choses rendent heureux : bien vouloir, et pouvoir ce qu'on veut, VIII, 488 ; IX, 319. Voy. Bonheur.

HILAIRE (S.), évêque de Poitiers, écrit contre l'empereur Constance; il déclare qu'on doit l'obéissance aux souverains, même impies, XXI, 278, 279. On l'accuse faussement d'avoir approuvé une des formules de Sirmium, XXII, 229.

HILAIRE, diacre, luciférien, a erré sur le sort des enfants morts sans baptême, IV, 165 et suiv. Sur le péché originel, IV, 408. Sur la grâce, IV, 169. C'était un très-faible auteur, IV, 172 et suiv.

HINCMAR, archevêque de Reims, écrit à Charles le Chauve que les pontifes ont droit de punir les attentats des rois contre la puissance sacerdotale, XXI, 214, 215. Il refuse d'obéir à Adrien II, qui lui défendait de communiquer avec Charles le Chauve, XXI, 243, 338. Dans le concile de Troyes, il promet obéissance au pape Jean VIII, suivant les canons, XXII, 202. Il réclame, dans le concile de Pontion, contre un ordre du même pape, contraire aux canons, XXII, 205.

HIPPOCRATE. C'est un beau mot d'Hippocrate, que la fortune es un nom qui, à vrai dire, ne signifie rien, XXIII, 371.

 HIPPOLYTE (S.), évêque et martyr, allégué par Jurieu comme enseignant deux nativités du Verbe. Discussion d'un passage qu'il objecte, qui sert de dénouement à tous les autres, XVII, G6, 67.

HISTOIRE (l’) conseillère des princes, XII, 479. Combien elle leur est utile, ibid. Il serait honteux à tout honnête homme de l'ignorer, XXIV, 261. Difficulté d'accorder l'histoire profane avec l'histoire sainte, XXIV, 286. L'histoire sainte s'accorde avec elle-même, XXIV, 287. Cause de l'obscurité des anciennes histoires, la confusion des noms, XXIV, 291. Comment on doit tourner une histoire, pour la rendre plus croyable, XXVIII, 101. Histoire des variations des églises protestantes, tom. XIV et XV. Méthode qu'a suivie Bossuet en écrivant cette histoire, XVIII, 142. — Défense de l'Histoire des variations contre la Réponse de M. Basnage, XV, 489. Histoire mêlée ou Miscella. Ce que c'est, et qui en est l'auteur, XXI, 321. Histoire sainte. Abrégé de cette histoire, pour les enfants, V, 32 et suiv.

HISTOIRE universelle (discours sur l'). Fruits qu'il en faut tirer, XXIII, 28.

HISTORIENS grecs (les), Théophane, Cédrenus et Zonare, accusent à tort Grégoire II de révolte, XXI, 308, 309 et suiv.

HOLOPHERNE, général des Assyriens, est mis à mort par Judith, XXIV,

 

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162. La tête de ce fier général était réservée à une femme dont il croyait s'être rendu le maître, XXIV, 163.

HOMÈRE et Hésiode. En quels temps ils florissaient. Ils nous représentent les mœurs antiques, XXXV, 277.

HOMICIDE. L'assemblée du clergé de 1700 censure plusieurs propositions relatives à ce crime, XXII, 749.

HOMME. Sa création, XXIV, 264. Dignité de sa nature, VII, 71. Merveilles de sa création, VII, 72, 74, 81 ; XXIV, 370. Son empire sur lui-même, VII, 76. C'est l'image de l'empire de Dieu sur l'univers, VII, 79. Noblesse de son âme, X, 36. Son immortalité, VII, 95. Première destination de l'homme, X, 145. Sa chute, XXIV, 374, 375. Changement funeste qu'elle opère en lui, XXIV, 375, 376. Il est condamné à la mort, ibid. L'homme avait reçu, dans la sainteté de son origine, l'innocence, la paix et l'immortalité, X, 120. Comment il a perdu ces trois dons, ibid. et 138.

L'homme est une énigme à lui-même. Il ne connaît jamais certainement sa foi et les dispositions de son cœur, XIV, 31. La misère de l'homme est extrême, XI, 381; XXVII, 636. L'homme prodige de misère et de grandeur, XII, 475. Son néant, IX, 362, 372. Insuffisance de la philosophie pour remédier à sa misère, XI, 18, 19. Quel est l'objet et la nature de l'homme, XII, 475, 488. Combien il est méprisable, si on le regarde des yeux du corps, XII, 487. Il n'est point tel que Dieu l'a fait, I, 552. L'homme est un abîme, un amas confus de choses contraires, X, 36. Un animal brut ou un ange céleste, selon qu'il tourne ses inclinations, XI, 531. Quel est la plus noble qualité de l'homme, IX, 254. En quoi consiste sa perfection, X, 624, 625 et suiv. Rien de plus sociable, rien de plus discordant que l'homme, VIII, 514. Rien de plus paisible, rien de plus farouche, IX, 236. L'homme honteux de sa petitesse, travaille à s'accroître : inutilité de ses efforts, IX, 139, 140, 315. Il est d'autant plus libre, qu'il est plus esclave de la justice, II, 74.

Rien de mieux ordonné dans tout l'univers que ce qui touche l'homme, X, 224. C'est un ouvrage d'un grand dessein et d'une sagesse profonde, XXIII, 103 et suiv. Ce qui distingue l'homme des animaux, XXIII, 49, 50, 204 et suiv. Comment il peut se bien connaître lui-même, XXIII, 165, 166. Combien la réflexion lui est nécessaire pour cela, XXIII, 168. La connaissance de lui-même doit l'élever à son auteur, XXIII, 187. Il voit en Dieu toutes les vérités et les règles des mœurs, XXIII, 189, 190. Il se condamne quand il s'en écarte, ibid. L'imperfection de son intelligence lui fait connaître qu'il y a ailleurs une intelligence parfaite, XXIII, 191. Comment il peut parvenir à la connaissance du péché originel, XXIII, 199, 200. Combien il doit estimer et cultiver son âme, XXIII, 203. Pourquoi les hommes

 

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veulent donner du raisonnement aux animaux, XXIII, 204. En quoi ils sont semblables à l'homme, XXIII, 209, 210. En quoi ils diffèrent de lui quant au langage, XXIII, 223. Extrême différence de l'homme et de la bête, XXIII, 224, 234, 235. L'homme dompte les animaux même les plus forts et les plus rusés, XXIII, 234. Sa raison l'oblige à croire sa liberté, et la prescience de Dieu, quoiqu'il ne trouve pas le moyen de les accorder ensemble, XXIII, 440.

Rapport intime de l'homme avec Dieu, XII, 486. L'homme devenu le temple de Dieu par le baptême : dignité de ce temple, X, 147. Doit se revêtir de Jésus-Christ, XI, 396. Différence entre le vieil homme et l'homme renouvelé, IX, 94. Entre l'homme animal et l'homme spirituel, VIII, 507. Homme sensuel, VIII, 95, Les hommes sont égaux par la nature, XI, 122; XII, 694 et suiv. Tous confondus dans le gouffre de la mort, XI, 123.

L'homme invente ou perfectionne les arts, et s'assujettit toute la nature, XXIV, 267, 268. Affaiblissement de la constitution humaine après le déluge, XXIV, 379. Dispersion des hommes à Babel, XXIV, 380. Corruption du genre humain au temps de la vocation d'Abraham, XXIV, 384.

Les hommes sont faits pour vivre en société : pourquoi? XXIII, 479 et suiv. Leur amour pour la terre qui les a vus naître, XXIII, 489. Tout tend à la division parmi eux, à moins qu'ils n'aient un gouvernement, XXIII, 490, 491. Biens que leur procure le bon gouvernement, XXIII, 492. La division en peuples et en nations ne doit point altérer la société du genre humain, XXIII, 503. Les hommes sont les vraies richesses d'un royaume, XXIV, 200. Qui sont ceux qui doivent être éloignés des emplois publics, XXIV, 230. Caractère d'un homme d'Etat, XXIV, 235. Différence d'un homme d'esprit et d'un homme d'imagination, XXIV, 58. Homme de mémoire, XXIV, 59. L'homme de bien n'a rien à perdre à la mort, tandis qu'elle est pleine d'amertume pour le mondain, VIII, 86. L'homme de bien peu considéré, par la raison qu'il ne peut se faire des amis que par sa vertu, X, 622. Voy. Ame, Corps, Raison. Il ne faut pas s'imaginer que les hommes naissent fidèles, il les faut faire tels, et cela ne se fait point par la force, mais par la bonté, XXVI, 34.

HONGRIE. Les Etats de ce royaume, en 1548, demandent un concile général pour remédier aux maux de l'Eglise, XXII, 101 et suiv.

HONNEUR. Sa définition, son objet, ses abus, VIII, 224; IX, 151 et suiv. Sa tyrannie nous rend les captifs de ceux dont nous voulons être honorés ; danger de se laisser trop entraîner aux considérations de l'honneur, IX, 135. Il est difficile de définir l'estime qu'on en doit faire, IX, 136. En quoi il consiste, IX, 137. Tristes effets de l'honneur que nous mettons dans des choses vaines, ibid. L'honneur pare les

 

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vices des ornements de la vertu, IX, 143. Il est changé en ignominie, IX, 145. Trois espèces d'honneur fondées sur l'erreur, IX, 152. En quel sens l'honneur peut être vrai ou faux, en même temps, IX, 152, 153 et suiv. En quel sens l'honneur qu'on nous rend par erreur, pour de bonnes qualités que nous n'avons pas, est un avantage pour nous, IX, 153, 154 et suiv. L'honneur du monde autorise le vice, IX, 583. Il est représenté dans la grande statue de Nabuchodonosor, IX, 570. Ses trois crimes capitaux, IX, 570, 571 et suiv. Ses effets sur le pécheur, IX, 586 et suiv. Brièveté de son règne, IX, 588. Quel est le plus grand attentat de l'honneur du monde, ibid. et suiv. l'exemple de Jésus-Christ, combien propre à détromper les idolâtres de l'honneur du monde, IX, 593. Comment il est permis d'aspirer aux honneurs du monde, VIII, 419.

HONORIUS, Pape, trompé par les artifices des monothélites, consent à un dangereux silence, XXIV, 354. Il  ne peut être excusé d'erreur, XXI, 75 et suiv. Il approuve les écrits des monothélithes : sa condamnation par le sixième concile, XXI, 51, 52 et suiv.; XXII, 236; XXIV, 355, 356.

HONTE (la), juste peine du pécheur, VIII, 118; IX, 487 et suiv. Première des passions de notre premier père : lui décèle la conspiration de toutes les autres, X, 98. Combien elle presse les consciences, et est utile au salut du pécheur, IX, 346 et suiv.

HOPITAL (Michel de l’) est fait chancelier de France, XXV, 490. Détourne Catherine de Médicis de consentir à l'arrêt de mort contre le roi de Navarre et le prince de Condé, XXV, 498. Il veut qu'on use de douceur envers les protestants, XXV, 503. Sagesse de l'Hôpital; sa probité, son grand savoir sont nécessaires au roi, et servent à affermir son crédit, XXV, 547. Il s'occupe à faire des règlements utiles au bien du royaume, XXV, 550. Desservi dans l'esprit du roi, il se retire des affaires. Sa mort, XXV, 580.

HOPITAL. Utilité d'un hôpital, IX, 553 et suiv. Spectacle de l'infirmité humaine qu'il nous présente. Ravage qu'y exerce la maladie, VIII, 80; XI, 83.

HORMISDAS (S.), Pape. Instructions qu'il donne à ses légats à Constantinople, sur la manière dont ils doivent se comporter avec les évêques séparés de la communion, XXI, 243. Consulté par l'empereur Justinien sur la proposition des moines de Scythie, Un de la Trinité a été crucifié : ce qui se passa en cette occasion, XXII, 188 et suiv., 235. Formulaire envoyé par ce Pape aux Eglises d'Orient au sujet de la condamnation d'Acace, XXII, 273. Comment, sous ce pontife, se fit la réconciliation des évêques orientaux avec le saint Siège, XVII, 488, 595.

HUET (Pierre-Daniel), évêque d'Avranches, et le Père Petau, vengés

 

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contre Jurieu, qui leur impute d'avoir fait arianiser les anciens Pères, XVI, 98, 99.

HUGUES le Grand reçoit en souveraineté le pays situé entre la Seine et la Loire, XXV, 37. Il fait et défait les rois à son gré. Sa puissance se soutient contre les efforts faits pour la détruire, XXV, 41, 42.

HUGUES (surnommé Capet), fils du précédent, surpasse son père en richesse et en puissance, XXV, 42. Sa victoire sur Othon, roi d'Allemagne, XXV, 43. Il est fait roi de France, à l'exclusion de Charles, frère de Lothaire, ibid. Observations sur l'élévation de Hugues Capet au trône, XXV, 44. Il soutient son autorité plutôt par adresse et par prudence, que par force et par empire, XXV, 4b. Il meurt après dix ans de règne, ibid.

HUGUES de Saint-Victor. Ce qu'il était; ce qu'il dit sur la puissance royale, XXI, 439 et suiv. Beau passage de cet auteur sur l'amour désintéressé, XVIII, 670, 671 et suiv.

HUISSEAU (d'), ministre de Saumur, prêche la tolérance de toutes les religions. Il est condamné par les synodes, XVI, 119.

HUMBERT, dauphin du Viennois, donne le Dauphiné au roi de France, XXV, 106.

HUMBERT (le cardinal). Sa dispute avec les Grecs au sujet de la communion sous une espèce, XVI, 455. Reproche qu'il faisait aux Grecs sur leur manière d'administrer l'Eucharistie, XVI, 607.

HUMEUR. Elle est la source de toutes les maladies de nos âmes, XXVII, 636. L'origine de cette humeur est le péché du premier père, ibid.

HUMILIATIONS. Moyen d'en profiter, XXVII, 684. Leur utilité, XXVII, 618.

HUMILITÉ. Son caractère, VIII, 226; X, 129, 158, 159; XII, 678, 679. Heureux effets de l'humilité, X, 195. Voie pour y parvenir, XXVIII, 543. Quel est le propre de l'humilité, XI, 317, 318 et suiv. Aucune grandeur véritable qui ne soit appuyée sur l'humilité, XI, 322. Combien Dieu aime l'humilité, et quel exemple il en donne en se faisant homme, XI, 182. Gomment Jésus-Christ a converti l'ambition des apôtres en humilité, VI, 464, 468 et suiv. Voy. Bossuet.

HUNS (les), peuples des Palus-Méolides, désolèrent tout l'univers avec une armée immense, sous la conduite d'Attila, leur roi, le plus affreux de tous les hommes, XXIV, 347.

HUS (Jean), disciple de Viclef, veut parvenir à la réformation par la rupture, XIV, 23. Il dit la messe, croit la transsubstantiation et tous les autres articles de l'Eglise romaine, excepté ceux de la communion sous les deux espèces, et de l'autorité du Pape, qu'il appelle l'Antéchrist. Il pense, comme les vaudois, que l'autorité ecclésiastique, et même séculière, se perd par le péché. Son principal mérite, chez les protestants, est d'avoir beaucoup crié contre le Pape et l'Eglise romaine, XIV, 547 et suiv. Ses erreurs et celles de Jérôme de

 

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Prague, condamnées au concile de Constance. Ils sont brûlés tous deux par sentence du juge laïque, et non du concile, XXI, 640, note.

HYMNE pour le jour de l'Ascension (poésie), XXVI, 102.

HYPOCRITES. Leur conduite, VIII, 121; X, 635. Elle sera révélée au grand jour, VIII, 122.

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