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FABLES. Bossuet ne les aimait pas; il trouvait un grand creux dans ces fictions de l'esprit humain, et dans ces productions de sa vanité, XXVI, 456.

FABLE latine pour le Dauphin, in locutuleios, XXVI, 44. Note de l'abbé Ledieu sur cette fable, ibid.

FACULTÉ de Théologie de Paris. Son éloge, XII, 671. Cette faculté ne recevait personne qui n'eût juré de tenir ses décrets, et nommément la doctrine de l'immaculée Conception, XXVII, 262. Son intention n'est pas cependant d'obliger personne à la prêcher et à l'enseigner positivement, XXVII, 265. Sa censure de Sanctarelli, XXI, 142, 143. Ses articles sur l'indépendance de la puissance royale, XXI, 145; XXII, 599 et suiv. Autres censures touchant l'Eglise et le Pape, XXI, 731 et suiv. Ses articles contre Luther, XXII, 464, 465.

FACUNDUS. Voy. Hormisdas.

FAGET, ministre de la Rochelle, chassé par les habitants, XV, 539.

FALCONI (le P. Jean). Ses erreurs au sujet de l'oraison, etc., XVIII, 394, 596. Il est condamné à Rome, XVIII, 701, 702. Voy. Quiétisme.

FANATISME. La passiveté et l'inspiration des nouveaux mystiques est un pur fanatisme, XIX, 164, 476, 477. Donner pour règle d'agir l'instinct et la grâce actuelle, c'est introduire le fanatisme, XIX, 220,330, 331 et suiv. , 626; XX, 62, 64 et suiv.

FAIŒL. Voy. Bêze.

FARMOUTIERS. Eloge de ce monastère, XII, 542. Lettre de Bossuet aux religieuses de cette abbaye. Il fait l'éloge de leur abbesse, les exhorte à la paix, à l'obéissance, XXVIII, 427 et suiv. Il les console de la mort de leur abbesse, XXVIII, 434, 433. Ses diverses affaires dans cette maison, XXVIII, 443, 452, 453, 502 et suiv. , 535, 536 et suiv.

FAUTES. Combien il est difficile d'en éviter toutes les occasions, XXVII, 624. S'humilier de celles qu'il n'est pas nécessaire de confesser, XXVIII, 113. Elles ne doivent pas faire perdre courage, XXVIII, 326, 327. Comment en profiter pour avancer dans la vertu, XXVIII, 323.

FAYDIT (Pierre), après avoir composé des ouvrages licencieux, écrit contre la Trinité; on l'enferme à Saint-Lazare, XXVI, 510, 511.

FÉCIAUX, établis chez les Romains : beauté de cette institution, XXIV, 635,

FÉCONDITÉ. Deux sortes de fécondité ; celle de la nature, et celle de la charité, XI, 169,3'il,

FÉLICITÉ. Tout le monde y aspire, VIII, 52. Où elle se trouve véritablement, VIII, 53. La félicité des enfants du siècle est un commencement

 

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de supplice et de vengeance, X, 231. Erreur du monde sur la félicité, X, 234.

FEMMES. Pourquoi on les exclut des sciences, XII, 419. Avantage pour l'Etat de les exclure de la succession au trône, XXIII, 528. Les femmes, dans le peuple de Dieu, ont excellé en courage, et ont fait des actes étonnants; témoins Jahel, Debbora, Judith, XXIV, 161. Belle peinture de la femme forte, 519. Extravagance des femmes dans leurs habillements, IX, 309. Leur passion dominante, XII, 418. Il se faut, disait Cyrus, approcher des belles femmes avec plus de crainte que du feu. Car le feu ne brûle que ceux qui le touchent, au lieu qu'elles brûlent même ceux qui ne font que les regarder, XXVI, 33. Ceux qui regardent et conversent familièrement avec les belles personnes, sont plus hardis que ceux qui se jettent dans les périls ou au milieu des précipices, XXVI, 34. Les femmes ne montaient pas sur le théâtre chez les anciens, XXVII, 30, 31.

FÉNELON (François Salignac de la Mothe), archevêque de Cambrai. Joie que Bossuet ressent de sa nomination à la place de précepteur du duc de Bourgogne, XXX, 588. Fait des observations à Bossuet sur le mémoire de ce prélat contre Dupin, XXX, 537, 538. Lui témoigne le désir de le voir à Versailles, XXX, 540. Lui parle des affaires de Jouarre, XXX, 540, 541.

Fénelon lié avec Madame Guyon, XX, 100 et suiv. Il soumet ses écrits sur l'oraison au jugement de MM. Bossuet, de Noailles et Tronson, XX, 102. Sa soumission et son obéissance pour eux, XX, 104. Il déclare à Bossuet qu'il ne veut se régler, touchant la spiritualité, que d'après lui, et se soumet aveuglément à ses décisions, XXVIII, 624, 625,626, 627,630. Il le prie de retrancher d'un des Articles d'Issy, une assertion qu'il ne croit pas pouvoir souscrire, XXVIII, 632. Lui parle de quelques passages des mystiques dont il s'autorisait, et de l'excitation qu'il excluait dans l'état de quiétude, XXVIII, 633. Il est nommé archevêque de Cambray, XX, 108. Admis aux conférences d'Issy, il signe les trente-quatre articles, XX, 109. Il écrit à Bossuet au sujet de son affaire avec l'archevêque de Reims, et de ses démarches pour obtenir ses bulles pour Cambray, XXVIII, 634, 635. Il choisit Bossuet pour son consécrateur : protestations qu'il lui fit avant son sacre, XX, 110; XXVIII, 558, 568. Il continue à soutenir Madame Guyon et sa doctrine, XX, 112, 113. Comment il s'en excuse, XX, 115. Son attachement aux livres et à la doctrine de cette dame, XX, 135 et suiv., 212, 295. Ses entrevues avec elle, XX, 221,231. Il connaissait ses visions, XX, 223. Comment il l'excusait, XX, 224. Il fait dépendre sa réputation de celle de cette dame, XX, 245, 246. Sa lettre à Bossuet au sujet d'un sermon qu'il avait prêché aux Carmélites, et dans lequel on l'accusait d'avoir avancé des propositions téméraires,

 

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XXVIII, 669, 670. Le remercie de sa réponse au sujet du sermon; lui témoigne sa révérence pour sa doctrine, et le félicite de ce qu'il a été nommé conservateur des privilèges de l'Université, XXVIII, 671. Ses raisons pour remettre à un antre temps l'examen de l'Instruction sur les états d’oraison, que Bossuet désirait qu'il approuvât, XXVIII, 674. Il refuse d'approuver ce livre, et charge le duc de Chevreuse d'en dire la raison à Bossuet, XXVIII, 559; XXIX, 13, 14. Il adresse à Madame de Maintenon un mémoire où il expose les raisons qui l'ont empêché de donner son approbation. Madame de Maintenon communique ce mémoire à l'évêque de Chartres, et Bossuet l'insère dans sa Relation sur le quiétisme, XX, 115. Fénelon tâche de rassurer Bossuet à son égard et de justifier son refus, XXIX, 33. Il reproche à un de ses anciens amis d'avoir pris parti contre lui et justifie ses sentiments et sa conduite, XXIX, 35, 43. Bossuet déclare que si Fénelon ne condamne pas Madame Guyon, il est réduit à écrire contre lui : sa lettre est envoyée à Fénelon, XXIX, 47.

Celui-ci cache à Bossuet son livre des Maximes des saints : pourquoi, XX, 248, 249, 296; XXVIII, 559, 569. Ce livre paraît, XX, 141; XXVIII, 560, 570. Soulèvement général contre sa nouvelle doctrine, XX, 142; XXVIII, 560, 570; XXIX, 54, 69. Jugement qu'en portent différentes personnes, XXIX, 72, 90, 115, 116, 182, 185. Explications nouvelles données tous les jours par Fénelon pour le justifier, XX, 151. Conférences amiables proposées à Fénelon, XX, 268. Conditions de ces conférences, XX, 271. Il les refuse, XX, 158 ; XXIX, 99, 100, 103,111. Efforts faits par Bossuet pour le ramener, XXVIII, 288, S89. Fénelon soumet son livre au Pape, XX, 488, 491 ; XXIX, 86. Bref en réponse à la lettre, XXIX, 102 et note. Conférences tenues entre MM. Bossuet, de Noailles, et Godet des Marais, sur le livre des Maximes, XXIX, 83, 84, 85, 88, 89. Nécessité pour, les trois évêques de le dénoncer, XXIX. 94, 95. Leur décision finale contre ce livre, XXIX, 96. Elle est parlée au roi, XXIX, 99.

Fénelon envoie à Bossuet vingt articles sur sa doctrine. Réponse de Bossuet, XXIX, 105. Louis XIV demande au Pape de prononcer sur le livre de Fénelon, XXIX, 117. Réponse de Sa Sainteté au roi, XXIX, 117, 118, 119. L'abbé Bossuet reçoit ordre de se retirer de son diocèse; en partant, il remet au nonce une protestation, XXIX, 123, 131. 142. Sa lettre à un ami (le duc de Beauvilliers) en quittant la Cour, XXIX, 127, 128. Ce que Bossuet pensait de cette lettre, XXIX,126. Il y fait une réponse, XIX, 149; XXIX, 130, 131. Les trois évêques publient leur Déclaration sur le livre des Maximes, XIX, 495, 508. Bossuet publie le Summa doctrinae, pour suppléer à la Déclaration, XIX, 453, 471 ; XXIX, 130, 131, 136. Justice et nécessité de ces deux pièces, XX, 156,160. Conséquences pernicieuses, selon Bossuet, qui suivent du

 

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livre des Maximes, XIX, 456,475. Effets que produisent à Rome la lettre du roi au Pape, la déclaration et la Lettre de Fénelon à un ami, XXIX, 146. Les trois évêques se portent comme témoins et appelés en garantie, non comme dénonciateurs, XXIX, 148. Ce que contient une seconde lettre de Fénelon, XXIX, 150, 240. Il accuse Bossuet de cabale, XXIX, 152. Examinateurs de son livre nommés à Home. Ce qu'en écrivent Bossuet, son neveu et l'abbé Phelippeaux, XXIX, 154, 160, 165, 175, 192, 210, 215, 220, 228, 236, 242, 259, 264, 280, 281, 286, 290, 292, 294, 303, 308, 323, 368, 421, 422; XXX, 110,  221, 222. On a le projet de mettre seulement le livre à l'Index, XXIX, 178. Détails sur ce qui s'est passé dans les assemblées des examinateurs, relativement à cette affaire, XXIX, 194,197, 253, 254, 238, 281, 299, 300, 330, 347, 348, 356, 360, 361, 384, 388, 390, 391, 399, 404, 405, 415, 425, 429, 437, 442, 452, 454, 468, 469, 489, 501, 509, 518, 552, 577, 583; XXX, 7, 8, 14,17. Fénelon publie une instruction pastorale pour expliquer sa doctrine. Ce qu'en pense Bossuet, XXIX, 598. Relation latine de l'affaire que ce dernier envoie à Rome, où il en raconte l'origine et le progrès, XXIX, 265, 590. Le Pape se le fait lire, 41, XXIX, 359. Le cardinal de Noailles publie son Instruction contre les faux mystiques, XXIX, 217. Bossuet montre qu'elle est dirigée contre Fénelon, XXIX, 223, 232.

Démarches de l'abbé Bossuet auprès du grand-duc de Toscane, pour empêcher que son agent à Rome ne favorisât le livre de Fénelon, XXIX, 162; XXX, 104. La traduction latine des Maximes des Saints paraît à Rome; ce qu'en écrit l'abbé Bossuet, XXIX, 243; 268, 272, 314. On nomme deux nouveaux examinateurs, XXIX, 269. Le Pape prépose deux cardinaux pour assister aux conférences : avantages qu'on espérait de cette mesure, XXIX, 297, 299, 318. Louis XIV donne un mémoire pour accélérer le jugement du livre de Fénelon, XXIX, 312. Effet qu'il produit à Rome, XXIX, 334, 333. Bossuet publie ses divers Écrits contre les Maximes des Saints, XIX, 157. Il y réduit la doctrine du livre à quatre points, XIX, 158, 159. Pourquoi il est forcé de s'élever contre, XIX, 352. Abrégé des principales difficultés qu'il y trouve, XIX, 355. Il donne sa Préface sur l'instruction pastorale de Fénelon, XIX, 179. Utilité qu'il espérait de ces ouvrages, XXIX, 336. Ce qu'on en mande de Rome, XXIX, 349, 352. Fénelon répond à la Déclaration des évêques, et à l'Instruction de M. de Noailles, etc., XXIX, 336, 338, 339, 348, 350. Variations des diverses éditions de ces écrits, XXIX, 381, 384, 388, 390, 402, 411. On presse l'affaire à Rome, XXIX, 356. Les protestants s'intéressent à Fénelon, XXIX, 385. Mémoire de Bossuet pour prouver qu'on ne devait pas se contenter d'une prohibition générale, mais qu'il fallait censurer les propositions, XXIX, 395. Il envoie à Rome copie du mémoire de Fénelon à Madame de

 

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Maintenon, où il justifie ses liaisons avec Madame Guyon et son refus de condamner ses livres, XXIX, 410. Il publie ses traités latins: Mystici in tuto, etc., XXIX, 412. Raisons de ne pas abréger l'affaire avant la fin de l'examen, XXIX, 417. Bossuet donne sa Réponse aux quatre lettres de Fénelon, XIX, 524; XXIX, 422. Il publie presque en même temps Mystici in tuto, et Scola in tuto, qu'il avait envoyés à Rome d'avance, XIX, 583 et suiv. , 591; XXIX, 412, 424. Et peu après, le Quietismus redivivus, XX, 1 ; XXIX, 537. Dans ces ouvrages, Bossuet accuse Fénelon de contradictions, XIX, 524, 603; de s'écarter du sentiment des vrais mystiques, XIX, 604, 611 ; d'en faire des téméraires et des fanatiques, XIX, 600, 601 ; de défendre et d'imputer aux saints une hérésie, XIX, 619; XX, 17; d'erreur sur l'espérance et le désir du salut, XIX, 611, 612; de fausses imputations, XIX, 705. Autres erreurs capitales qu'il y découvre, XIX, 769. Les défenseurs du livre ne s'accordent pas avec l'auteur, XX, 3. Vaines raisons par lesquelles ils voudraient empêcher sa condamnation, XX, 5 et suiv. Rapprochement de la doctrine de ce livre avec celle de Molinos, sur le sacrifice du salut, XX, 15: Sur le sacrifice absolu et les actes réfléchis, XX, 22. Sur les vertus, XX, 28. Sur les divers amours, XIX, 716; XX, 30, 46. Sur la contemplation, XX, 53. Sur les actes directs et réfléchis, XX, 60. Quatre erreurs ajoutées au quiétisme par Fénelon, XX, 51. Bossuet publie la Relation sur le quiétisme, XX, 85; XXIX, 427, 445, 449, 465. Effet que produit cette Relation, XXIX, 481, 484, 503, 508, 509, 510, 513, 523. On renvoie plusieurs des amis de Fénelon attachés à l'éducation des princes, XXIX, 435, 439. On lui ôte la place de précepteur, XXIX, 445, 446; XXX, 210. Projet présenté aux consulteurs pour abréger l'examen du livre des Maximes, avec les propositions censurables, XXIX, 457 et suiv. Projet d'une défense générale du livre, XXIX, 505 et note. Divers faits relatifs aux ouvrages que Fénelon composait pour sa défense et sur la manière dont il les faisait imprimer et parvenir à Rome, XXIX, 529 et suiv. Bossuet fait traduire en italien sa Relation, XXIX, 531. Estime qu'on fait de cette traduction en Italie, XXX, 104. Fénelon répond à cet ouvrage, ibid. Il donne différentes éditions de sa Réponse; ce qu'en disait Bossuet, XXVIII, 294; XXIX, 550,562, 579; XXX, 15,16, 28. On la tient secrète à Rome, XXIX, 556. On la distribue ensuite, XXIX, 571. Bossuet publie ses Remarques sur cette Réponse, XXX, 37, 60. Fénelon accuse Bossuet d'avoir altéré son texte, violé le secret de la confession et des lettres missives, XX, 177, 179, 180, 297. Il veut tirer avantage de la condescendance de Bossuet envers lui, XX, 203. Il l'accuse d'ignorance dans les voies mystiques, XX, 228. Bossuet, dans ses Remarques, se justifie de ces accusations, ibid. Il reproche à Fénelon d'avoir fait de fausses imputations sur sa conduite après

 

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publication du livre des Maximes, XX, 263, la restriction qu'il oppose à sa soumission aux décrets de l'Eglise, XX, 281. Ses subtilités pour se justifier lui et Madame Guyon, XX, 279, 282 et suiv. Bossuet accusé de cabale, XX, 392 et suiv: Objecte à Fénelon ses contradictions et ses faux raisonnements, XX, 300. Son impuissance pour se justifier, XX, 302. Fénelon répond qu'il s'est servi d'un argument ad hominem, XX, 335, 336. Il publie une Réponse à l'archevêque de Paris, et la tient secrète, XXIX, 526, 534, 544, 555. Ce qu'en pense Bossuet, XXIX, 539. Ce qu'en dit M. de Noailles, XXIX, 541. Ordres donnés par le Pape pour accélérer; efforts du cardinal de Bouillon pour y mettre obstacle, XXIX, 517. Les cardinaux se déterminent à étudier la matière, pour faire cesser le partage des examinateurs, XXIX, 544. Ce qui se passe dans leurs congrégations, XXX, 19, 24, 32, 80, 99, 114, 123,124, 133, 145, 163, 174, 176, 191, 200, 202, 203, 214, 223, 224, 236,245, 254, 255, 266, 271, 272, 274, 282, 287, 298, 306.

Bossuet publie un nouvel écrit : De actibus a charitate imperatis, XIX, 772; XXIX, 579 ; XXX, 28. Ordre donné par Bossuet à son neveu, pour remettre au Pape et aux cardinaux ses Remarques sur la Réponse de Fénelon à sa Relation, XXX, 49. Il demande à M. de Noailles la Censure des docteurs de Sorbonne contre le livre des Maximes, XXX, 58. A quoi servait cette pièce, XXX, 57, 58, 59, 77, 120. Texte de la censure, XXX, 61. L'abbé Pirot en est l'auteur, XXX, 94,95. Impressions défavorables qu'on veut donner de celte pièce à Rome, XXX, 97. Effet qu'elle y produit, XXX, 109, 116, 129, 131. Liberté avec laquelle elle a été signée, XXX, 160, 210, 213, 214, 243. Pourquoi on ne l'a pas faite plus forte, XXX, 253. Mécontentement du Pape au sujet de Fénelon, XXX, 87, 88. Efforts de cet archevêque pour avoir quelque chose en sa faveur des Universités étrangères, XXX, 99, 261. Il répond avec célérité aux Remarques de Bossuet, XXX, 111. Nécessité de réfuter cette Réponse, suivant l'abbé Bossuet, et emportement auquel il se livre à cette occasion contre Fénelon, XXX, 112. Le roi ordonne au cardinal de Bouillon de veiller à ce qu'on n'insérât rien de contraire à nos maximes dans la Bulle contre Fénelon, XXX, 137. Lettre de ce prince au Pape pour se plaindre des retards apportés à la décision, XXX, 170. Il écrit pour le même sujet au cardinal de Bouillon, XXX, 171. Thèse soutenue à Douai en faveur de la doctrine de Fénelon, XXX, 186. Ce prélat publie de nouveaux écrits pour sa défense, XXX, 168, 169, 198, 203, 211, 241. On veut faire condamner Bossuet à Rome sur plusieurs points, XXX, 197. Il répond, sous le nom d'un théologien, à une lettre de Fénelon à l'évêque de Chartres, XX, 317; XXX, 211. Puis il donne sa Réponse aux Préjugés décisifs pour M. de Cambray, XX, 356, XXX, 223. Fénelon écrit au Pape, XXX, 226. Il publie deux lettres à Bossuet sur la

 

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censure des docteurs de Sorbonne, et l'accuse d'avoir extorqué les signatures, XX, 371 ; XXX, 249, 250. Bossuet fait paraître ses Passages éclaircis, avec un Avertissement sur les signatures des docteurs, XX, 371, 382; XXX, 230, 279, 292. Il adresse à son neveu un mémoire sur la récrimination, touchant les points sur lesquels on voulait le faire condamner à Rome, XXX, 231. Les cardinaux Albani, Ferrari et Noris sont chargés de rédiger la Bulle contre Fénelon, XXX, 277. On leur adjoint le cardinal Casanate, XXX, 278. Manière dont on espérait que ce décret serait tourné, XXX, 282. Le cardinal Casanate ayant été exclu momentanément de la rédaction, on fait des chan-gemens au décret, XXX, 286. Ce cardinal s'y oppose, ibid. Le Pape recommande de ménager la personne de Fénelon, XXX, 288. On propose un Projet de Canons dans lesquels on établiroit la saine doctrine sur la spiritualité, sans parler du livre des Maximes. L'abbé Bossuet parle au Pape contre cette mesure, XXX, 294. La congrégation des cardinaux rejette ce projet, XXX, 298. Détails sur cette affaire, XXX, 304, 305, 309, 310, 314, 315, 318, 349 et suiv.

Mémoire dressé par Bossuet, et envoyé à Rome par le roi, contre ce projet, XXX, 313, 319. La condamnation du livre est dressée et envoyée aux cardinaux ; ce qu'en apprend l'abbé Bossuet, XXX, 299, 302, 307. Texte du Bref qui condamne le livre des Maximes, XX, 472, 496. Circonstances qui ont accompagné et suivi ce jugement, et difficultés qu'il a fallu surmonter pour l'obtenir, XXX, 323, 341, 355. Effet que produit en France le Bref contre le livre de Fénelon, XXX, 336, 337, 347. Bossuet en témoigne sa satisfaction, XXX, 335, 346. Bref du Pape pour annoncer au roi le jugement de l'affaire, XX, 501, 502. Les ducs de Beauvilliers et de Chevreuse vont porter à l'archevêché leur exemplaire du livre des Maximes, XXX, 348. Lettre de Fénelon au Pape lorsqu'il eut appris la condamnation de son livre, XXX, 357. Cette lettre est lue à la congrégation des cardinaux, XXX, 399, 413. Ce que Bossuet pense de cette lettre, XXX, 434. L'abbé Bossuet met tout en œuvre pour faire supprimer le Bref que le Pape devait adresser à Fénelon, XXX, 413, 414,425. Lettre de Fénelon à l'évêque d'Arras, où il lui annonce sa soumission absolue, et la prochaine publication de son Mandement, XXX, 358. Mandement de l'archevêque de Cambray par lequel il se soumet à la condamnation prononcée par le saint Siège, XX, 400. Sa lettre au Pape en lui envoyant ce Mandement, XXX, 359. Bref d'Innocent XII en réponse aux lettres de Fénelon, XXX, 460. Démarches de l'abbé Bossuet au sujet de la seconde lettre de Fénelon, et du Bref en réponse, XXX, 432. Bossuet juge inutile de demander une Bulle au lieu de Bref, XXX, 361, 364, 374. On ne veut point faire non plus ce changement à Rome, XXX, 401, 402, 411. Ce que Bossuet pense de la soumission

 

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de Fénelon, XXX, 364, 363; 366, 371, 372, 386, 409, 424, 428, 429. De sa lettre à l'évêque d'Arras, XXX, 275. Et du Bref du Pape à Fénelon, XXX, 450, 451. Joie que témoigne le Pape de ce qu'on était content de son jugement, XXX, 449, 463. Mémoire présenté au roi au sujet des assemblées provinciales pour l'acceptation du Bref, XXX, 384. Manière dont on devait procéder dans cette affaire, XXX, 393, 402, 423. Lettre du roi aux archevêques à ce sujet, XX, 505, 506. Compte que l'abbé Bossuet en rend au Pape, XX, 531. Ce qui se passa dans l'assemblée provinciale de Cambray, XX, 545, 550. Quelques cardinaux approuvent d'abord ce qui se fait en France pour la réception du Bref, XX, 544, 547. On n'est pas content à Rome de la forme qu'on avait suivie, XX, 537. Ce qu'on y pense du procès-verbal de Cambray, XX, 562, 563. Efforts de l'abbé Bossuet pour faire condamner les explications et les écrits publiés par Fénelon pour sa défense, XX, 549. Mandement de Bossuet pour la publication du Bref qui condamne le livre des Maximes, XX, 472 et suiv. Il est approuvera Rome, XXX, 474. On y est très-mécontent du réquisitoire de M. d'Aguesseau pour l'enregistrement du Bref au Parlement, XXX, 474 et suiv. Texte de ce réquisitoire, XXX, 475. Relation des actes et délibérations concernant le Bref du Pape qui condamne le livre des Maximes, faite par Bossuet à l'assemblée du clergé de 1700, XX, 480 et suiv. Déclaration du roi qui ordonne l'exécution de cette constitution, XX, 510, 511. Mandement de Fénelon pour publier ce bref, XXX, 481.

Réflexions de Fénelon sur le chapitre ix de l'Apocalypse, XXX, 530. Sentiment de Bossuet sur le Télémaque, XXX, 429. Voy. Bossuet, Bouillon, Casanate, Clément XI, Guyon, La Combe, Tronson, etc.

FERDINAND I, empereur, chasse de la Saxe les Bohémiens révoltés, XIV, 563.

FERDINAND, dit le Catholique, roi d'Espagne, s'empare de la Navarre, en vertu d'un décret du pape; Charles-Quint et Philippe II en ont du scrupule, XXI, 469.

FERMETÉ. Elle est essentielle au prince, XXII, 570, 571. Il y a une fausse fermeté; ses suites funestes, XXIII, 575. La véritable fermeté est le fruit de la sagesse, XXIII, 583. Elle est nécessaire à la justice contre l'iniquité qui domine dans le monde, XXIV, 61.

FERRAND, diacre. voy. Hormisdas.

FERRARE (concile de), assemblé par Eugène IV, se dit une continuation de celui de Bâle. Sa translation à Florence, XXI, 687 et suiv.

FERRIER (Arnaud du), ambassadeur de France au concile de Trente, y déclare la doctrine de France, de la supériorité du concile sur le Pape, XXII, 467.

FERRY (Paul), ministre protestant. Bossuet lui demande une

 

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conférence, XVII, 307. Il traite avec lui du projet de réunion des deux Eglises, XVII, 307 et suiv. , 314, 315. Ferry répond à Bossuet, XVII, 330 ; et à Théodore Maimbourg sur le même sujet, XVII, 334. Il fait le récit de ce qui s'était passé au sujet du projet de réunion, XVII, 347, et de différents faits qui y ont rapport, XVII, 350.

Ce ministre publie un Catéchisme. Sa mauvaise foi ou son ignorance, d'attribuer aux catholiques de donner des adjoints à Jésus-Christ en la rédemption, de reconnaître le Pape pour époux de l'Eglise, secluso Christo, d'introduire tous les ans de nouvelles religions, de ne pas croire de bonne foi que Jésus-Christ soit mort pour eux, XIII, 358 et suiv. Voy. Eglise romaine, Réfutation.

FERTÉ-SOUS-JOUARRE (la), communauté établie dans cette ville. Lettres de Bossuet à ce sujet, XXVIII, 439 et suiv. Etablissement de madame de Beauveau pour supérieure, XXVIII, 480 et suiv. Sur l'union de cette communauté avec celle de madame de Miramion, XXVIII, 498 et suiv.

FÊTES. Instruction familière sur les fêtes de l'Eglise, V, 149 et suiv. Sur les fêtes des saints, V, 181 et suiv. Ordonnance de Bossuet touchant la sanctification des fêtes, V, 461 et suiv. Les fêtes, et même celles des saints, sont admises dans la réforme anglicane, XIV, 306. Les frères de Bohême conservent des fêtes abolies par les luthériens, XIV, 562. Voy. Dimanche.

FIDÈLES. Les premiers fidèles estimaient moins que de la fange toutes les pompes du monde, VIII, 30 Tous les fidèles représentés dans saint Jean l'Evangéliste, IX, 526 ; XI, 360. Les fidèles doivent seconder le zèle de leurs pasteurs à combattre les hérésies, par de douces insinuations auprès des errants, par la prière, et par de bons exemples, XVII, 136.

FIGUIER stérile de l'Evangile : de quoi il est la figure, VI, 124; VII, 576; VIII, 219.

FIGURES : de l'Eglise en la personne d'Eve, VII, 139. De Jésus-Christ et de Marie dans Adam et Eve, IV, 140. De Jésus-Christ dans Abel, IV, 141. De l'Eucharistie dans le sacrifice de Melchisédech, IV, 152. Du ciel dans la terre promise, IV, 154. Des persécutions de l'Eglise dans la captivité d'Egypte, IV, 158. De Jésus-Christ dans Moïse, IV, 160. La mer Rouge, la manne, l'eau du rocher, la colonne de nuée, le serpent d'airain, l'arche d'alliance, les sacrifices, autant de figures des choses à venir, IV, 164, 166, 170, 171, 172, 173. Figures de Jésus-Christ dans Jérémie, VI, 286 et suiv. Dans Jonas, VI, 310 et suiv.

FIGURÉ. Voy. Sens.

FILLES. Ce qu'on doit leur faire apprendre, XXVIII, 257. L'infirmité de leur sexe les a consacrées à la modestie, et demande la retraite d'une maison bien réglée, XXVII, 9, 10, 31. Quelle mère, tant soit peu honnête,

 

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n'aimerait pas mieux voir sa fille dans le tombeau que sur le théâtre? ibid.

FILS de Dieu. Lorsque nous trouvons dans la vie ou dans la conduite du Fils de Dieu quelque contrariété apparente, le Saint-Esprit nous avertit qu'il cache quelque grand secret sous celte obscurité mystérieuse, et il nous invite de le rechercher sous sa conduite, IX, 336. Voy. Jésus-Christ.

FIN DU MONDE. Réflexions sur les circonstances qui l'accompagneront, VI, 235, 236 et suiv. , 247, 249, 250, 251, 253 et suiv. Rien de plus certain ; le jour en est inconnu, VI, 237, 238. Instructions à recueillir de ces réflexions, VI, 257, 258, 259. Voy. Jugement dernier.

FINESSES. Le prince doit éviter les mauvaises, XXIII, 630. Modèle de la finesse dans la conduite de Saül avec David, XXIII, 631 et suiv.

FIRMILIEN (S.), évêque de Césarée en Cappadoce, est favorable à la rebaptisation; il s'oppose au décret du pape saint Etienne, XXI, 492.

FISCHER (Jean), évêque de Rochester, l'un des plus grands hommes d'Angleterre, mis à mort pour n'avoir pas voulu reconnaître la primauté ecclésiastique du roi, XIV, 265, 266.

FISCHER (Jean), ou le Pécheur, connu sous le nom de Piscator, soutient que la justice de Jésus-Christ, qui nous est imputée, n'est pas celle qu'il avait pratiquée pendant sa vie, mais celle qu'il avait subie par sa mort. Sa doctrine détestée et condamnée dans quatre synodes, XIV, 588 et suiv.

FLANDRE. Celte province est déchirée par des factions. Quelle en fut la cause, XXV, 124 et suiv. , 129 et suiv. , 138, 363 et suiv.

FLATTERIE. Combien la flatterie de la Cour est délicate et dangereuse, IX, 413.

FLATTEURS. Combien ils sont à craindre et difficiles à éviter, IX, 247. Les flatteurs sont incapables d'être amis; ils veulent être ou maîtres ou esclaves, XXVI, 35. Nos passions, notre amour-propre, flatteurs intérieurs qui autorisent les autres, IX, 247, 248, 413. Remède, IX, 414. Les princes ont des ennemis contre lesquels ils n'ont jamais tiré l'épée : ce sont les flatteurs, X, 622. Voy. Prince.

FLAV1EN (S.), patriarche de Constantinople, condamne Eutychès et envoie la procédure à saint Léon, XXII, 32 et suiv. , 165.

FLÉCHIER (Esprit), évêque de Nîmes. Ses réflexions sur un écrit de Bossuet, touchant la conduite à tenir envers les nouveaux convertis, XXVII, 167.

FLEURY (André-Hercule de), évêque de Fréjus. M. d'Aquin, son prédécesseur, qui s'était démis, s'oppose à son sacre. Bossuet, consulté par Louis XIV, déclare qu'on peut passer outre, XXVII, 86 et suiv. Il remercie Bossuet de son Instruction contre Richard Simon, dont il fait l'éloge, XXX, 578.

 

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FLEURY (l'abbé Claude) traduit avec beaucoup de soin le livre de l'Exposition, XXVI, 201. Ses lettres à Bossuet sur la mort de deux amis du prélat, XXX, 486, 490. Il est reçu à l'Académie française à la place de La Bruyère, XXIX, 9. Il est conservé dans sa place de sous-précepteur des princes, lorsqu'on renvoya les amis de Fénelon, parce que Bossuet répondit de lui, XXIX, 444, 466.

FLORENCE (concile de). Eugène IV y annulle ce qui a été fait à Bâle depuis la translation, XXI, 689 et suiv. Les Grecs y disent que l'union ne peut être faite que dans le concile général; que l'Eglise assemblée ne peut errer, XXI, 693; XXII, 93. Son décret sur l'autorité du Pape; ce concile a-t-il annulé par là les décrets de celui de Constance? XXI, 214 et suiv. ; XXII,. 428, 470 et suiv.

FOETUS ou embryon; sa formation, XXIII, 103.

FOI. Sa définition, X, 471; XII, 517. Ses diverses espèces; leur définition, XXIII, 64, 65. Nécessité de la foi, V, 51, 33; XXII, 694. La foi ne varie jamais, XVII, 384, 416 et suiv. Combien il est dangereux de prétendre qu'on puisse changer les décrets de l'Eglise sur la foi, XVIII, 272. Objections contre l'immobilité de la foi, XVIII, 273. Le consentement unanime et perpétuel de l'Eglise forme la règle des vérités de foi, XVII, 458. La foi est fondée sur la parole de Dieu, et non sur le raisonnement humain, IV, 68, 69, 70. Elle est toujours la même, IV, 203, 217. C'est un recueil des vérités saintes qui surpassent notre intelligence, et qui nous fait unir ce que notre intelligence ne peut unir, XV, 253. Notre foi est affermie par les miracles de Jésus-Christ, et par l'accomplissement visible et perpétuel de ses prédictions et de ses promesses, XVII, 105, 106. La foi a été soutenue par les miracles et par les martyrs, X, 471. Elle est le fondement de l'édifice de la vie spirituelle, IX, 100 et suiv. Elle exige des œuvres, ibid. La raison lui est subordonnée, IX, 102. Heureux effets de la foi en Jésus-Christ, VIII, 475. Transportée de l'Orient au Nord, et du Nord en d'autres climats, X, 180,181. Dépôt, trésor, fondement de l'Eglise, IX, 612, 613. Le dépôt de la foi est le plus précieux qu'un roi ait reçu de ses ancêtres, IX, 628. Comment la foi ne connaît point de nécessités, X, 331.

Effets de la foi, XXVIII, 211, 212. Elle doit nous soutenir dans nos maux, XXVIII, 16. C'est la voie la plus sûre, XXVIII, 120. En quoi consiste la foi nue, XXVIII, 137, 141, 197, 205. Elle doit être notre guide ici-bas, XXVII, 527. Elle est le fondement de l'oraison, XXVII, 566. Toute espèce d'oraison doit être fondée sur la foi, XXVIII, 208, 209, 359. Le don de foi n'est pas donné à tous, III, 344 et suiv. Les princes ne sont pas juges de la foi, III, 505, 506. Entre les articles de foi, les uns sont nécessaires au salut, les autres ne le sont pas, XVII, 471.

 

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L'assemblée de 1700 censure plusieurs propositions relatives à la foi, XXII, 746 et suiv.

La foi trouve dans les Psaumes un ferme appui, I, 12, 18. Elle donne l'intelligence de ces saints cantiques, I, 54. Il faut plonger toutes ses lumières dans l'obscurité de la foi, XXVIII, 207, 208. Combien sont honorables à l'Eglise les souffrances endurées pour la foi, X, 473. La foi de l'Eglise induit nécessairement l'esprit de sainteté dans sa communion, X, 434. Voy. Eglise. Déplorable état d'une âme qui a perdu la foi, XII, 552, 553 et suiv. Exercice pour faire en esprit de foi toutes ses actions, VII, 509, 510 et suiv. Si la foi seule justifie, XVII, 413, 443, 444, 464, 473, 474, 505. Certitude de la foi justifiante, XVII, 506; XVIII, 17. Efficace de cette foi, XVII, 355; XVIII, 16. La foi justifiante inamissible de Calvin est habituelle, suivant ses disciples, et reste dans l'homme, quoique plongé dans le crime, XV, 27. Voy. Salut.

Faire voyager la foi, c'est faire régner Dieu; faire régner un homme sans loi, c'est faire régner une bête farouche, XXVI, 36.

Foi solide, inventée par Bucer, dans une seconde Confession de foi, où il confirme que les indignes reçoivent réellement le corps du Seigneur ; ce que c'est que cette foi, XIV, 222.

Foi spéciale. La confession d'Augsbourg ne lève pas les difficultés sur ce point, XIV, 120. Voy. Luther.

FAIBLESSE. Maux qu'elle cause quand le prince s'y laisse entraîner, XXIII, 567 et suiv. Comment remédier à nos faiblesses, XXVII, 615. Avantages à en tirer, XXVIII, 359, 361. Faiblesse d'une âme épuisée par l'attache à la créature, IX, 472. Ce qui fait tomber les royaumes héréditaires, c'est quand il y naît des princes faibles que les peuples méprisent XXVI, 36.

FOIX. Voy. Gaston.

FOLIE. En quoi elle consiste : sa différence d'avec le délire, XXIII, 164.

Combien elle est naturelle à l'orgueil, X, 353. FONDAMENTAUX. Voy. Articles.

FORMOSE, pape, transféré du siège de Porto. Procès fait à sa mémoire; ses ordinations annulées; troubles à ce sujet, XXII, 221 et suiv. , 365.

FORMULE (la) Regnante Jesu Christo, dont on s'est servi pour la date des actes, ne prouve pas que les rois étaient déposés, XXI, 423, 424. Les formules imprécatoires ne prouvent pas la puissance de l'Eglise sur le temporel, XXI, 304, 305. La formule par laquelle on publie les décrets des conciles au nom du Pape, avec l'approbation du saint concile, ne déroge pas à leur autorité, XXI, 634 et suiv.

Formule helvétique, où l'on décide que le texte hébreu est exempt de toute faute de copiste. Les savans du parti s'en moquent, XV, 53.

FORTUNE. Elle n'a aucune part dans le gouvernement des choses

 

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humaines, XXIV, 89. Quel est le présent le plus cher et le plus précieux de la fortune, IX, 318, 3 i 9. Combien elle est trompeuse, IX, 324,328. Exemples de [ses désordres, IX, 325. Loin de nous donner la puissance elle ne nous laisse pas même la liberté, ibid. Combien sont aveugles ceux qui courent après la fortune, XI, 214, 220. Malédictions des grandes fortunes, X, 477.

FOULQUES de Neuilly reçoit du pape Innocent II, l'ordre de prêcher la croisade, XV, 62. FOULQUES, archevêque de Reims. Sa lettre au roi Charles le Simple, qu'il menace d'excommunication, ne prouve pas le pouvoir de l'Eglise sur le temporel, XXI, 340.

FRACTION du pain de l'Eucharistie. Les calvinistes de Marpourg et les luthériens de Rintel se tolèrent mutuellement, dans la conférence de Cassel, quoique les uns croient la fraction essentielle à l'intégrité du sacrement, et les autres non essentielle, XV, 50.

FRANCE. Sa constitution monarchique est la meilleure et la plus conforme à celle que Dieu a établie, XXIII, 528. Antiquité de la maison de France, XII, 477, 509, 510. Pureté de la foi de ses rois, toujours enfants de l'Eglise, IX, 627, 628; XI, 622; XII, 444. Eloge donné par saint Grégoire à la couronne de France, IX, 627; XI, 612.

Les peuples voisins disent eux-mêmes qu'il n'est point de royaume où la religion soit plus florissante, le clergé plus savant, le sacerdoce plus saint, la discipline monastique plus chaste et plus sévère, sa doctrine et les mœurs plus pures, l'étude des Ecritures, et des antiquités plus animée de zèle et d'ardeur, XXII, 451.

FRANCFORT (concile de). Les évêques de France et d'Allemagne y rejettent, en présence des légats du Pape, le septième concile, XXII, 79 et suiv. On y condamne l'hérésie d'Elipand, XXII, 198 et suiv.

Assemblée de Francfort dans laquelle on dresse une nouvelle formule de foi sur l'Eucharistie, contraire à la Confession d'Augsbourg, XIV, 340. Autre assemblée de tout le parti du sens figuré, où l'on tache de convenir d'une Confession de foi commune, et d'y comprendre les luthériens. On se sert de termes qui exténuent la présence réelle, XIV, 581. Le synode de Sainte-Foi consent à la nouvelle Confession de foi, et donne pouvoir à quatre députés et à M. de Turenne, de régler sur la foi ce qui leur plairait, XIV, 585. Ces deux synodes ne peuvent s'accorder ni avec les luthériens, ni même entre eux. ibid.

FRANCISCAINS. Leurs disputes, au sujet de la règle de saint François, donnent lieu à plusieurs bulles contradictoires des Papes, XXI, 62, 63 et suiv. ; XXII, 246 et suiv.

FRANÇOIS I, roi de France, poursuit les projets de Louis XII contre l'Italie, XXV, 310. Ses négociations à cet effet, ibid. Le besoin d'argent

 

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l'engage à vendre les charges de judicature, XXV, 312. Il s'avance vers l'Italie, passe les Alpes, fait un accord avec les Suisses-leur infidélité à leurs promesses le rend inutile, XXV, 314. Gagné contre eux la bataille de Marignan, ibid. Fait son entrée dans Milan ; conclut le Concordat avec le Pape, XXV, 316 et suiv. Causes des longs démêlés qu'il devait avoir avec Charles-Quint, XXV, 320, 322. Il arme contre ce prince, XXV, 324. Ses affaires se dérangent en Italie, XXV, 326. Attaqué par cent endroits différents, il soutient la partie avec des succès mêlés de quelques revers, XXV, 327 et suiv. Embarras qu'il éprouve à la nouvelle de la défection du connétable de Bourbon, XXV, 341. Il fait passer une armée en Italie, et se trouve en grand péril dans plusieurs parties de la France, XXV, 344. Il se détermine à passer lui-même en Italie, XXV, 347. Sa confiance lui fait perdre la bataille de Pavie et la liberté, XXV, 354. Consternation que ce malheur répand en France; mesures qu'on prend pour garantir le royaume des dangers qui le menacent, XXV, 356. Rendu à la liberté, ce prince proteste contre les conditions injustes qui lui étaient imposées, et forme une nouvelle ligue contre l'empereur, XXV, 365, 372. De nouvelles tentatives en Italie, à la fin malheureuses, XXV, 378. Il est réduit, moins par le malheur de ses affaires que par le désir de revoir ses enfants laissés en otage à la cour d'Espagne, d'abandonner ses alliés, XXV, 381, 382. Il se joint au roi d'Angleterre et aux princes luthériens contre l'empereur, XXV, 386. S'oppose avec vigueur aux progrès de l'hérésie de Luther en France, XXV, 397. Il est engagé dans une nouvelle guerre contre l'empereur, XXV, 399 et suiv. Chagrin qu'il éprouve, XXV, 411. Sages mesures qu'il prend pour s'opposer aux entreprises de ses ennemis contre la France, XXV, 412. Il prend un parti qu'on n'aurait pas attendu de son courage, XXV, 418. Les plaintes qu'il porte contre l'empereur n'ayant pas été écoutées, il lui déclare la guerre. Il reprend le dessein d'exciter les Turcs contre ce prince, XXV, 430. Il soutient la guerre contre l'empereur, et le roi d'Angleterre, XXV, 436. La paix avec l'empereur lui fait tourner ses projets contre l'Angleterre, XXV, 439. Des nouvelles affligeantes altèrent sa santé, XXV, 443. Il meurt, après un règne de trente-trois ans. Jugement sur ce prince, ibid.

FRANÇOIS II. Tout ce qui fait appréhender de grands troubles dans un Etat, se trouve ensemble sous son règne, XXV, 479. Sa mort à l'âge de dix-huit ans, XXV, 499.

FRANÇOIS (d'Assise S.). Son panégyrique, XII, 353. Son esprit de mortification et de pauvreté, XII, 339, 361, 369. Son ardent désir pour le martyre, XII, 372. Ses prédications en Asie, en Afrique, ibid. Combien il était humble, XII, 373. Son institut approuvé par Innocent III, pour opposer de vrais pauvres aux faux pauvres de Lyon, XIV, 502.

 

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FRANÇOIS DE PAU LE (S.). Son panégyrique, XII, 197, 160. Sa vie austère, XII, 199 et suiv. Solitaire au milieu de la Cour, XII, 206, 182. Sa vie pénitente, XII, 176 et suiv. Combien il méprisait les honneurs, XII, 180. Parallèle de ce saint et de Louis XI, XII, 182 et suiv. Son ardent amour pour Dieu, XII, 185.

FRANÇOIS DE SALES (S.). Panégyrique de ce saint évêque, XII, 70 et suiv. La science, l'autorité, la conduite des âmes lui ont donné beaucoup d'éclat dans le monde, XII, 72 et suiv. Où il avait pris cette science lumineuse et tout à la fois ardente, avec laquelle il savait également persuader et convertir, XII, 74. Parallèle de saint François de Sales et de saint Charles Borromée, XII, 75, 76. Combien il méprisa le monde, XII, 81, 82. Sa douceur, XII, 83. Sa patience, XII, 84. Sa tendre compassion pour les pécheurs, ibid et 85. Sa miséricordieuse condescendance pour les ramener au bercail, XII, 86.

Ce saint combat les retours de l'amour-propre, XVIII, 463. Il approuve les réflexions dans l'oraison, XVIII, 464. Comment il explique la continuité des actes, XVIII, 516. Il appelle l'oraison passive, de simple remise en Dieu, XVIII, 519. Sa doctrine sur l'oraison est celle de tous les bons mystiques; on l'expose au long, XVIII, 542 et suiv. ; 664 et suiv. Moyen décisif pour bien entendre les livres de saint François de Sales sur l'amour de Dieu, XIX, 174 et suiv. Belle règle qu'il donne, XIX, 398. Jamais il ne fut dans une persuasion invincible de sa réprobation, XIX, 407, 411, 412. Combien cet état est contraire à sa doctrine, XIX, 408, 409. Il n'a point exclu les désirs du salut, XIX, 200. Diverses éditions de ses Entretiens; quelles sont les bonnes? XIX, 200, 301 et suiv. Son autorité sur le dogme poussée trop loin, XIX, 295 et suiv. Ses Opuscules, XIX, 303. Qu'était-ce que la résolution qu'on lui attribue et la réponse de mort empreinte en lui-même, XIX, 551, 552 et suiv. ; XX, 19, 20. Passage de ce saint mal interprété sur la résignation, XIX, 648 et suiv. Des mystiques ne peuvent s'autoriser de la pieuse exagération où le porta son amour, XX, 398 et suiv. Mot de ce saint sur la volonté de Dieu, XXVIII, 196, 197, 266.

FRANCS (les) élèvent Pharamond à la royauté et commencent la monarchie de France, XXIV, 345. Ils s'établissent solidement dans les Gaules, sous Mérovée, XXIV, 347.

FRA-PAOLO, protestant habillé en moine ; preuve tirée de Burnet, XIV, 317. Il travaille à introduire l'hérésie dans l'Etat de Venise, XXI, 509; XXII, 475 et note.

FRATRICELLES. Nom qu'on donnait aux Franciscains révoltés contre Jean XXII. Ils appellent au concile, XXII, 248 et suiv.

FRÉDÉGONDE épouse Chilpéric. Ses cruautés. Elle gouverne le royaume pendant la minorité de son fils, XXV, 6, 7. Cette reine ambitieuse

 

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met toute la France en combustion et ne cesse d'exciter des guerres cruelles entre les rois français, XXIV, 351.

FRÉDÉRIC I, empereur. Ses démêlés avec les Papes, XXI, 442 et suiv.

FRÉDÉRIC II confirme les décrets du concile de Latran, qui prononçaient des peines temporelles contre les hérétiques, XXI, 479. Ce prince est excommunié et déposé par Grégoire IX ; on le reconnaît toujours comme empereur, XX, 248; XXI, 488 et suiv.

FRÉDÉRIC, duc d'Autriche, usurpe les biens de l'évêché de Trente : Monitoire du concile de Constance à ce sujet, XXI, 500, 501. Il protège Jean XXIII après son évasion, XXI, 588.

FRONDE. Peinture des troubles de la fronde, XII, 546.

FULGENCE (saint). Combien son autorité a toujours été révérée, IV, 195.

FURSTEMBERG (Ferdinand de), évêque et prince de Paderborn. Portrait de ce prélat, XXVI, 173, 174. Lettre que Bossuet lui écrit au sujet de son livre des Monuments de Paderborn, ibid. Combien les poésies de ce prélat sont dignes de sa sagesse, en les consacrant à porter les esprits à la véritable piété, ibid.

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