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Table chronologique

 

C

 

CADALOUS, évêque de Parme, fait antipape par l'empereur Henri IV. Il est abandonné par ses partisans, XXI, 346 et note.

CAFFARO (le Père), Théatin. Lettre de Bossuet à ce religieux, sur une dissertation touchant la comédie, publiée sous son nom, XXVII, 1 et suiv. Il s'excuse auprès du prélat, lui fait connaître comment cette lettre lui a été attribuée, et la malignité de ceux qui s'étaient prévalus d'un écrit qui n'était pas destiné à voir le jour, XXVII, 17, 18.

 

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Pour l'édification du public et pour l'amour de la vérité, il s'offre de faire une lettre dans laquelle il explique: ses sentiments sur cette matière, XXVII, 18, 10. Voy. Comédie.

CAILLY (Pierre), curé du diocèse de Bayeux. Jugement que Bossuet porte de son livre sur l'Eucharistie; il en écrit à son évêque, de concert avec le cardinal de Noailles, XXVII, 206.

CAÏN fait voir au monde la première action tragique. Sa punition, XXIV, 264.

CAJETAN ou THOMAS DE VIO, cardinal. Son livre de la Comparaison du Pape et du concile, réfuté par ordre de la Faculté de Paris, XXI, 740. Il croit que le Pape peut être schismatique en trois manières, XXI, 32, 33. Il soutient l'infaillibilité du pape, XXII, 538 et suiv. ; Et sa supériorité sur le concile, XIII, 577 et suiv.

CALIXTE (George), célèbre luthérien, met dans la communion de l'Eglise universelle, toutes les sectes, sans en excepter l'Eglise romaine, XV, 88, 89. CALIXTINS, secte d'hérétiques de Bohème, qui reconnaissent Jean Hus pour leur auteur, XIV, 550, 551. Voy. Roquesane . On les appelle calixtins, parce qu'ils croient le calice absolument nécessaire, XIV, 551. Le concile de Bâle leur accorde quatre articles. Ils sont disposés à reconnaître le Pape; l'ambition de Roquesane les en empêche, XIV, 552, 553. Les protestants ne peuvent s'autoriser de la condescendance du concile de Bâle envers eux, XVIII, 158. Voy. Bohémiens.

CALOMNIES contre l'Eglise, dans la Confession d'Augsbourg, sur la justification gratuite et le mérite des œuvres, XIV, 108, 109. La Confession, ainsi que son Apologie, avoue, comme l'Eglise, que les bonnes œuvres sont méritoires, XIV, 111, 112. Autres calomnies sur l'accomplissement de la loi, avouée dans l'Apologie au même sens que dans l'Eglise, XIV, 114, 115. On lui impute faussement de croire que les bonnes œuvres méritent par elles-mêmes la rémission des péchés, et de ne pas croire la médiation de Jésus-Christ nécessaire, XIV, 115, 116. Autres calomnies sur les images et l'invocation des saints, XIV, 134, 135. Le décret du synode de Charenton convainc les calvinistes d'avoir calomnié les catholiques comme mangeurs de chaire humaine, XV, 45, 46.

CALVAIRE ( le ) est l'école de la conduite que nous avons à tenir au milieu de nos souffrances, IX, 597. Diversité terrible dans les trois hommes que nous y voyons, X, 452. Voy. Croix. CALVIN (Jean), second chef de la Réforme, publie son livre de l'Institution, XXV, 398. Portrait de cet hérésiarque, ibid. Il s'élève au-dessus de Luther, et donne un nouveau tour à la doctrine réformée. Son esprit, XIX 356. Sa secte fait de grands progrès en France, XXV, 448. Il rend Genève aussi célèbre que Vitemberg. Son orgueil

 

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insupportable, XIV, 387. Parallèle de Luther et de Calvin, XIV, 389. Calvin réfute solidement la consubstantiation luthérienne et montre que les transsubstantiateurs entendent mieux le sens littéral, XIV 8t. Il accuse Luther d'avoir élevé l'idolâtrie dans le temple de Dieu, pour avoir appelé l'Eucharistie le Sacrement adorable, XIV, 229. Il désapprouve les équivoques en matière de foi, et condamne les formules de foi très-ambiguës de Mélanchthon et de Bucer, XIV, 160. Cependant il fait avec les calvinistes divers personnages au sujet de la Confession d'Augsbourg, dont il parle avec respect en public, et avec mépris avec ses amis, XIV, 405, 406. Il ne peut s'accorder avec Mélanchthon sur les deux articles de la prédestination et de l'Eucharistie, XIV, 341.11 reproche aux luthériens du synode d'Iène, de faire plus valoir l'Eglise que les papistes mêmes, XIV, 343,344. Il connive à la conjuration d'Amboise, dont il se justifie mollement après le coup manqué, XIV, 426, 427. Il autorise les guerres civiles et les révoltes entre les catholiques et les calvinistes, XV, 319, 520; XXV, 516, 517. Ces derniers commettent des désordres inouïs, XXV, 522. Calvin détruit le libre arbitre, et fait Dieu auteur du péché, XV, 396. Voy. Libre arbitre, Péché. Sa doctrine sur la certitude du salut, XIV, 336, 357. Voy. Salut. Sur l'inamissibilité de la justice et la non-nécessité du baptême pour être sauvé, XIV, 357, 358. Voy. Baptême, Justice imputative. Il prétend que tous les pécheurs sont séparés du sacré troupeau et de la communion de l'Eglise, X, 375. Il raisonne mieux que Luther, et s'égare davantage, XIV, 359. Il s'élève, sur l'Eucharistie, contre ce chef de la Réforme et contre Zuingle. Sa doctrine, XIV, 360. Sa mort, XIV, 447.

CALVINISTES. Ils mettent les vaudois et les albigeois au nombre de leurs prédécesseurs, XIV, 459. Voy. Vaudois. Ils ne peuvent autoriser leur doctrine de celle des vaudois, qui ne pensaient pas comme eux sur l'Eucharistie, ni produire aucun auteur qui parle des erreurs vaudoises, comme ayant quelque rapport à la doctrine calvinienne, XIV, 447, 448. A l'exemple des anabaptistes, ils nient la nécessité du baptême et l'amissibilité de la justice, XIV, 118,119. Les calvinistes haïs des autres protestants, comme fiers, inquiets et séditieux. Leurs progrès en France, XV, 160, 161. Ils veulent contraindre les papistes, par taxes et autres violences, à embrasser la Réforme, XV, 383. Les calvinistes et les luthériens, dans leurs nouveaux dogmes, n'ont pas plus de succession et d'antiquité que les sociniens, XV, 527, 528. Ils sont contraints d'avouer que l'Eglise romaine est vraie Eglise, et qu'on peut s'y sauver, XV, 443. Ils sont convaincus par les luthériens, de faire Dieu auteur du péché, XV, 248. Ils tolèrent dans les luthériens l'erreur qui nie la nécessité d'aimer Dieu, XV, 270, 271. Ils ne peuvent dire que les erreurs luthériennes ne les regardent pas. Elles

 

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les regardent en ce qu'ils les tolèrent toutes, sans en excepter les plus monstrueuses, XV, 68. Ils approuvent les confessions de foi des luthériens, comme n'ayant rien de contraire aux points fondamentaux, XIV, 5, 6. Ils s'unissent avec les luthériens, quoiqu'ils ne tiennent pas la même doctrine sur l'Eucharistie, xim 376. Conséquence qu'en tire Bossuet, XIII, 377 et suiv. Ils se sont établis en se séparant des autres églises, sans s'unir à aucune, XIII, 550, 531, 593, 632. Ils se condamnent eux-mêmes, lorsqu'en niant dans la spéculation l'infaillibilité de l'Eglise, ils sont forcés de l'admettre dans la pratique, XIII, 533, 564 et suiv. Ils se condamnent, lorsque forcés par les conséquences de leur doctrine, ils sont forcés d'avouer qu'un particulier ignorant peut mieux entendre l'Ecriture que l'Eglise, XIII, 550, 579. Ils se condamnent en laissant leurs propres enfants dans les incertitudes d'une foi humaine, XIII, 578, 587. Ils se condamnent en avouant que, pour s'établir, ils ont rompu avec toutes les Eglises, XIII, 551, 593. Ils se condamnent enfin en se voyant forcés à reconnaître la visibilité de l'Eglise, et en admettant néanmoins une corruption générale dans le ministère, XIII, 612 et suiv. Voy. Eglise, Protestants, Réformés.

CAMBYSE, roi de Perse, fils de Cyrus, s'empare de l'Egypte, XXIV, 294, 595. Conseils que lui donne le roi d'Ethiopie; son armée périt par sa folie, XXIV, 579. Il corrompt les mœurs des Perses, XXIV, 601. Sachez, Cambyse, disait Cyrus mourant à Cambyse son fils, sachez que ce n'est point ce sceptre d'or qui vous conservera le royaume, mais que des amis fidèles sont le vrai sceptre d'un roi, XXVI, 33.

CAMÉRARIUS (Joachim), ami de Mélanchthon, qui lui écrit pour excuser Luther sur son mariage, XIV, 61, 62. Il écrit l'histoire des Frères de Bohème, et dit qu'ils désavouoient ceux qui les appelaient vaudois. Il fait tout ce qu'il peut pour excuser leur ignorance, XIV, 539 et suiv.

CAMERON (Jean), célèbre ministre écossois, enseigne une grâce universelle. Toute l'Académie de Saumur adopte sa doctrine, XV, 5), 52.

CAMILLE prend Véies. Sa générosité lui gagne les Falisques. Il rétablit les affaires de Rome, XXIV, 303.

CAMPIONI (François-Marie), examinateur du clergé à Rome, traduit en italien l'Instruction sur les Etats d'oraison, XXIX, 580. Compose une dissertation sur la nécessité d'un amour de Dieu commencé pour les sacrements des morts, XXIX, 581. Attaques livrées à cette dissertation, XXX, 40. Approbation qu'y donne Bossuet, XXX, 372. Lettres de ce Père au prélat pour le féliciter du jugement du saint Siège en sa faveur dans l'affaire du quiétisme, XXX, 321, 372.

 

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CAMUS (Pierre), évêque de Belley, auteur confus, suivant Bossuet, et dont la théologie est peu précise, XXX, 38.

CAMUS ( Etienne le) évêque de Grenoble et cardinal. Estime que Bossuet faisait de ses lumières, XXVI, 153. Il est adjoint à Bossuet pour l'examen du livre de la Perpétuité de la foi, ibid. Il contribue à affermir Madame de la Vallière dans sa résolution de quitter le monde, XXVI, 162. Mécontentement que certaines gens témoignaient de sa promotion au cardinalat, XXVI, 381. Sa lettre sur la conduite de Madame Guyon dans son diocèse, XXVIII, 636. Il improuve le livre de Fénelon, XXIX, 72. Félicite Bossuet de sa nomination à la place de conseiller d'Etat, et lui témoigne l'estime qu'il faisait de son livre sur les Etats d'oraison, XXIX, 98. Il fait l'éloge de son zèle contre les nouveautés, et de ses ouvrages contre le quiétisme, XXIX, 231. Extrait d'une lettre de ce prélat sur la conduite de Madame Guyon, XXVIII, 636.

CANA. Noces de Cana; leurs circonstances mystérieuses, VIII, 396. Vin des noces de Cana : de quoi il était la figure, VIII, 398.

CANON (le) des Ecritures était différent dans les différentes Eglises, aux premiers siècles, sans qu'il y eût schisme, XXII, 566, 567. Voy. Ecriture.

CANONS des conciles généraux, confirmés ou infirmés par le saint Siège, XXII, 121 et suiv. Les canons sont observés religieusement dans l'Eglise romaine, XI, 626; XXII, 362. Cette Eglise gardienne des canons comme de son propre bien, XXII, 384. Origine des canons, XXIII, 385.

CANTIQUES. Les Hébreux célèbrent par des cantiques les merveilles de Dieu à leur égard, I, 13. Leur exécution, I, 272. Les cantiques ont le même but que les psaumes, I, 378.

Cantiques de l'Ancien Testament : ceux de Moïse, I, 378. 380, 381. Celui de Debbora, I, 384, 385. Cantique d'Anne, mère de Samuel, I, 388. Ceux d'Isaïe, I, 389, 390. Celui d'Ezéchias, I, 393. Celui des trois enfants de Babylone, I, 394. Celui de Jonas, 1, 397. Celui d'Habacuc, I, 398. Celui de Judith, I, 400.

Cantiques du Nouveau Testament : celui de Marie, I, 403 et suiv. Celui de Zacharie, I, 405. Celui de Siméon, I, 407. Quel est le but de ces trois cantiques, I, 408.

CANTIQUE des cantiques. L'union de Jésus-Christ avec l'Eglise et avec les âmes saintes, figurée dans ce livre sous l'emblème de l'amour conjugal, I, 569, 570, 577. Ce livre est une églogue ou un drame, divisé en sept jours; personnages qui y sont introduits, I, 572, 573. Par qui et dans quelle disposition ce Cantique doit être lu, I, 574, 575. Qui sont ceux qui l'ont interprété, I, 575. Ce livre ne respire qu'un amour céleste; et cependant, parce qu'il y est représenté sous

 

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la figure d'un amour humain, on en défendait la lecture à la jeunesse, XXVII, 15, 49.

CANUS (Melchior), évêque des Canaries. Règles qu'il donne pour accepter les décrets des Papes, XXI, 389. Quelle est selon lui la force des qualifications théologiques, XXII, 560 et suiv. Ce qu'il pense de l'autorité des Scolastiques, XXr, 524; XXII, 559.

CAPET (Hugues) est appelé au trône de France, XXV, 43. Il défait Charles, duc de Lorraine, et le fait prisonnier à Laon, XXV, 45. Voy. Hugues Capet.

CAPITON (Wolfang), collègue de Bucer dans le ministère de Strasbourg, reconnaît la licence effrénée des peuples dans la Réforme, et le tort qu'a fait à l'Eglise la véhémence inconsidérée avec laquelle on a rejeté le Pape, XIV, 178, 179.

CARACALLA, empereur. Sa cruauté, XXIV, 331.

CARACCIOLI (le cardinal), archevêque de Naples, a le premier découvert les quiétistes, XVIII, 609. Sa lettre à Innocent XI, 393.

CARÊME. Son institution : comment il faut le passer, V, 161; X, 987. L'intention de l'Eglise en l'établissant, X, 106. L'abbé Dupin affaiblit la tradition sur cette pratique, XX, 526.

CARLOMAN, fils de Charles-Martel. Ses victoires sur différents peuples. Dégoûté du monde, il se retire dans un monastère, XXV, 17.

CARLOMAN, fils de Louis II, roi de Neustrie, réunit sous sa domination la France entière, par la mort de son frère, XXV, 36. Sa mort, ibid.

CARLOSTAD (André-Rodolphe). Luther l'appelait son vénérable précepteur, malgré son caractère brutal. Il attaque Luther et la réalité, XIV, 60, 61. Il soutient que Jésus-Christ, en disant : Ceci est mon corps, ne voulait que se montrer lui-même assis à table, XIV, 60, 61. Il renverse les images à Vitemberg, de sa propre autorité; ôte l'élévation du saint Sacrement et les messes basses, et rétablit la communion sous les deux espèces, XIX, 60 et suiv.

CARMÉLITES. Exhortation aux Carmélites pour se renouveler tous les jours, et attendre en elles le règne de Jésus-Christ, X, 161. Leur vie pénitente, XI, 386, 387; XII, 19.

CARNAVAL. Licence effrénée de ce temps, VIII, 463, 489. Quelle doit être la conduite des vrais chrétiens pendant ces jours, V, 160.

CAROLINS (les livres). Ce que c'était, XXII, 79.

CARROUGE (Jean), se bat en duel contre Jacques le Gris, XXV, 139. Le sujet de ce combat est remarquable, ibid.

CARTHAGE. Sa fondation, XXIV, 277. Sa puissance lors de la première guerre Punique, XXIV, 309. Elle est obligée de payer tribut aux Romains, XXIV, 310. Elle leur est assujettie; neuvième époque de l'histoire ancienne, XXIV, 314. Sa destruction, 84, XXIV, 317.

 

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CARUS, empereur, réprime les Barbares et fait trembler l'Orient. Il meurt d'un coup de foudre, XXIV, 336.

CASANATE (Jérôme), cardinal, approuve l’Instruction pastorale de M. de Noailles sur la grâce, XXIX, 32, 42. Sa conduite dans l'affaire du quiétisme, XXIX, 419, 490, 513, 543, 570; XXX, 116, 123,136, 137, 189, 195. Il n'est pas content de la censure des docteurs de Sorbonne sur le livre des Maximes, XXX, 226. Manière dont il devoit tourner son vœu, XXX, 244. On veut l'exclure de la rédaction du Bref, XXX, 277. 283. Il est un des rédacteurs, XXX, 278,282. Il est charmé qu'on soit content en France de la décision, XXX, 392. Il propose une nouvelle rédaction du Bref adressé à Fénelon après sa soumission, XXX, 432. Il est mécontent des termes qu'avoient employés les évêques dans leur acceptation, XXX, 392. Voy. Fénelon.

CASSEL (Conférence de), où les luthériens de Rintel s'accordent avec les calvinistes de Marpourg, en restant chacun dans leur sentiment sur la fraction du pain de l'Eucharistie. Ils pourraient faire un semblable accord avec les catholiques sur la communion sous une seule espèce, XV, 50.

CASSIEN n'a pas connu l'acte perpétuel des quiétistes, XVIII, 507, 508. Renseigne la demande du salut, XVIII, 505, 506.

CASTELNAU ( Michel de), dans ses mémoires, fait les protestants de France auteurs de la conjuration d'Amboise, et dément partout Bas-nage, XV, 511.

CASTRO (Alphonse de), franciscain, défend la doctrine gallicane, XXI, 36; XXII, 491.

CATARES ( les) ou Purs, parmi les manichéens, étaient les plus parfaits d'entre eux, ils les distinguoient des simples croyans dont la perfection était beaucoup moindre et le nombre presque infini, XIV 533. Voy. Croyans.

CATÉCHISME du diocèse de Meaux, V, 6 et suiv. Avertissement aux curés et aux fidèles, V, 3 et suiv. Catéchisme pour ceux qui commencent, V, I. Catéchisme qui se doit faire dans l'Eglise et dans l'école, V, 16. Catéchisme pour ceux qui sont plus avancés, V, 32 et suiv. Pour ceux que l'on prépare à la première communion. Doctrine chrétienne, V, 43 et suiv. Sur les commandements de Dieu et de l'Eglise, V, 89 et suiv. Catéchisme des fêtes et observances de l'Eglise, V, 139 et suiv.

CATÉCHISME de Paul Ferry. Voy. ce nom.

CATEGORIES. Les dix catégories ou prédicaments d'Aristote, XXIII 314 et suiv.

CATHERINE (Sainte). Panégyrique de cette sainte, XII, 406 et suiv. Sa science, XII,  407, 412. Mépris qu'elle fait de son rang et de sa noblesse pour se couvrir tout entière des opprobres de Jésus-Christ,

 

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XII, 416. Elle confond les raisonnements de la philosophie, XII, 422

CATHERINE (Sainte) de Gênes; ses vertus, XXVII, 190. Tout est admirable en elle, mais non pas imitable, XXVII, 600. Sa vie est pleine de choses extraordinaires, XXVIII, 264. Goût de Dieu qu'elle trouve mauvais, XXVIII, 269. Sa doctrine sur ce que Dieu opère dans l’âme, XXVII, 614, 615. Cette sainte est un exemple des excès de l'amour par les suppositions impossibles, XVIII, 583, 586.

CATHERINE D'ARAGON, veuve d'Artus, frère aîné de Henri VIII, roi d'Angleterre, épouse ce prince en secondes noces. Son mariage déclaré nul par Cranmer, XIV, 265. Voy. Cranher. Divorce. Sa mort et ses vertus, XIV, 269.

CATHOLIQUES. Sentiments que doit leur donner la lecture de l'Histoire des Variations, XIV, 75, 76. La même démonstration et les mêmes principes qui font chrétien rendent catholique. La différence entre le catholique et l'hérétique est que le premier n'a point d'opinion, et suit avec une pleine confiance le sentiment de l'Eglise, au lieu que l'hérétique se plaît à avoir des opinions particulières, XVII, 105,106, 112. Les zuingliens prouvent à Luther que les catholiques entendent mieux que lui le sens littéral de l'institution de l'Eucharistie, XIV, 80, 81. Tout un synode établit la même vérité en Pologne, XIV, 82. Le sens catholique est visiblement le plus naturel, et qui présente une doctrine plus suivie, XIV, 84, 85. Les divisions des protestants sur cet article important justifient la croyance catholique, XIV, 158, 159. On pose l'état de la question sur ces paroles: Ceci est mon corps, et sur celles-ci : Faites ceci en mémoire de moi, expressions vagues, XIV. 372.

La foi des nouvelles Catholiques les expose à la pauvreté, X, 470, 471. Exhortation à la charité en leur faveur, X, 471. Les mauvais catholiques comparés avec les hérétiques, IX, 289, 367.

CAUSES qui, selon saint Augustin, peuvent être finies sans concile, et Causes qui demandent un concile, XXII, 165 et suiv.

CÉCILIEN. Voy. Melchiade.

CÉLESTIN (S.), pape, prononce contre Nestorius son jugement soumis au concile des apôtres comme le modèle des autres, XXII, 434.

CÉLESTIN III. Sa décrétale pour annuler un mariage, rejetée par deux Papes, XXII, 243, 246.

CÉLESTIUS. Voy. Pelage.

CÉLIBAT (le) méprisé par Luther et les autres réformateurs, XIV, 60, 61, De seize mille ecclésiastiques dont le clergé d'Angteterre était composé sous Edouard VI, les trois quarts renoncent au célibat, XIV, 309. Les prêtres des frères de Bohème retiennent le célibat, XIV, 562, 363. Passage de saint Paul sur cette matière, dénaturé par Richard Simon, III, 562.

 

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CELLOT (Louis), jésuite. Son livre de la Hiérarchie ecclésiastique, censuré par la faculté de Paris, XXI, 749.

CELSE, quoique ennemi des chrétiens, n'a pas nié les miracles de Jésus-Christ, XXIV, 526, 527. Pourquoi il se raillait des chrétiens, XII, 91.

CÈNE. Méditations sur ce qui se passa dans le Cénacle, VI, 318 et suiv. Voy. Eucharistie.

Dans le colloque de Poissy, Bèze fait frémir tous les assistants par son discours impie sur la Cène, XIX, 398, 399. Explication des calvinistes, à Poissy, sur la Cène, XIX, 399. La Cène des Suisses et des zuingliens sans substance, Jésus-Christ n'y étant présent qu'en vertu, XIV, 452. Les zuingliens de Pologne reprochent aux sociniens d'avoir une cène vide, quoique la leur ne soit pas mieux remplie, XIV, 555. Plusieurs églises de France veulent changer l'article de la Cène dans la Confession de foi, XIV, 574.

CENSURE de l'assemblée du clergé de France de 17C0, sur la foi et les mœurs, XXII, 740 et suiv.

CENTENIER de l'Evangile, image de la préparation à l'Eucharistie, VIII, 412.

CÉRÉMONIES de l'Eglise. Elles sont toutes conservées en Angleterre sous Henri VIII, XIV, 403. Disputes des luthériens au sujet des cérémonies qu'ils appellent indifférentes. Mélanchthon veut qu'on les retienne, et d'autres qu'on les abroge, XIV, 330. Calvin les abolit et prétend par là s'attacher plus purement à la doctrine do l'Ecriture, XIV, 387. Les vaudois rejettent avec mépris les plus anciennes cérémonies du baptême, XIV, 514. Injustes reproches des protestants au sujet des cérémonies de l'Eglise, et sur le service en langue latine, XVII, 260 et suiv.

CERVEAU. A quoi il est destiné, XXIII, 87. L’âme s'en sert par le besoin qu'elle a des images sensibles, XXIII, 158,139. Comment alfecté dans la folie, etc., XXIII, 164 et suiv. Voy. Attention, Imagination.

CÉSAIRE (S.), frère de saint Grégoire de Naziance, est médecin de Julien l'Apostat sans communiquer à son impiété, XXI. 240, 241.

CÉSAR (Jules) dompte les Gaules, défait Pompée à Pharsale et est reconnu maître à Rome, XXIV, 323, 646. Il est tué, XXIV, 323. Maximes tirées des Commentaires de César, XXVI, 42.

Le Sauveur consulté par les Juifs si on doit payer le tribut à César, VI, 153, 154. Sa réponse, VI, 155,156. Pourquoi les Césars ne pouvaient être chrétiens, XI, 605.

CEVOLI (Nicolas) ou Sarelto, auteur d'un livre contre la Déclaration, soutient le pouvoir indirect du Pape sur le temporel, XIII, 133. Ses injures contre les évêques de France,

CHAIR. Le péché cause de son altération, VIII, 158. Elle changera de

 

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nature, et deviendra un je ne sais quoi, qui n'a plus de nom dans aucune langue, VIII, 80; IX, 363; XII, 483. Elle doit être détruite pour être renouvelée, XI, 315. Voy. Corps.

CHAIRE de saint Pierre. Elle est le dépôt inviolable de la foi, et la source primitive et invariable des traditions chrétiennes, 152, XXIX, 373. Ce qu'on entend par les décisions, XXIX, 374.

CHALCÉDOINE (concile de), quatrième général. Dioscore, patriarche d'Alexandrie, y est déposé, XXII, 35. La lettre de saint Léon à Flavien examinée et approuvée, XXI, 80, 81 ; XXII, 37 et suiv. Troubles qui suivirent ce concile, XXII, 184 et suiv. Ce concile veut que les canons prévalent sur les décrets de l'empereur qui y étaient contraires, XXIV, 73. L'autorité que le concile de Chalcédoine reconnaît dans le Pape, méconnue par l'abbé Dupin, XX, 550, 551. Irrévérence de cet auteur envers ce concile, XXI, 578.  Voy. Conciles.

CHALDÉENS (les) furent les premiers observateurs des astres, XXIV, 267.

CHANANÉENS. Dieu ordonne aux Israélites de leur faire la guerre pour punir leur impiété qu'il avait supportée avec une longue patience, XXIV, 129 et suiv.

CHANDIEU (Antoine), ministre de Paris, nommé depuis Sadael, trame avec la Renaudie la conjuration d'Amboise, XV, 515.

CHANSONS d'amour. On doit les bannir de l'éducation des filles, XXVIII, 257, 387.

CHANT. L'Eglise d'Alexandrie y souffrait à peine de faibles inflexions, de peur d'afToiblir la vigueur de l’âme par la douceur du chant, XXVII, 16, 49. La musique introduite bien tard dans le chant de l'Eglise, XXVI. 49. Le chant latin est conservé dans la messe luthérienne, XIV, 129, 130. Voy. Augustin (saint).

CHANTAL (la B. mère de). Ses désirs, jusqu'où approuvés, XVIII, 563. Quelle était son oraison, XVIII, 563, 564, 565.

CHANTERAC (G. de la Cropte de), vicaire général de Cambray, XIX, 373. Sa lettre à Madame de Ponchat, où il fait l'éloge du livre et de la personne de Fénelon, XXIX, 140. Jugement que Bossuet porte de cette lettre, XIX, 137; 189.  L'abbé de Chanterac est envoyé à Rome par Fénelon pour son affaire, XXIX, 127, 150. L'abbé Bossuet promet de lui donner un espion, XXIX, 147. Son arrivée à Rome : compte que l'abbé Bossuet rend de ses discours et de ses démarches, XXIX, 156 et suiv. , 168, 169, 170, 171, 173, 194, 216, 228, 239, 212, 273, 278, 308, 361, 381, 383, 405, 453, 470, 511, 521, 544, 548, 571 ; XXX, 118, 156, 335, 427.

 

1 c'est ainsi qu'il faut lire partout : ronthac, qu'on a rois quelquefois, est une erreur.

 

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CHAPELET. Ce que c'est, comment on doit le dire, V, 17, 18.

CHAPELLES, n'y pas entrer sans rendre à Dieu, à genoux, une adoration sérieuse, XI, 75 note.

CHAPITRES (les trois): ce que c'est : leur condamnation, XX, 46 et suiv.

CHARENTON ( synode de ), où l'on reçoit les luthériens à la communion. Différence de ce qu'on fit alors, et de ce qu'on voulait faire à Francfort et à Sainte-Foi, pour unir les deux sectes dans une même confession de foi, XIV, 587, 588. Les calvinistes montrent partout un esprit d'instabilité, XIV, 588, 589. Ce synode ne trouve aucune idolâtrie dans le culte des luthériens, quoiqu'ils admettent la présence réelle, XV, 44. Ce décret met un grand changement dans les controverses, convainc les calvinistes de calomnies contre l'Eglise romaine, et rend vain le principal sujet de leur rupture, XV, 45. Les calvinistes tournent la haine des peuples contre la transsubstantiation, et soutiennent, contre Calvin, que Jésus-Christ n'est pas adorable partout où il est, XV, 46. Le décret tolère, dans les luthériens, l'adoration intérieure, et condamne l'extérieure. Frivole réponse des calvinistes, XV. 47, 48. Les disputes vives des calvinistes avec les luthériens, sur la prédestination, cessent, par le décret de Charenton, d'être de l'essence de la religion, XV, 48, 49. Ce synode approuve celui de Dordrecht, et regarde la certitude du salut, comme le point principal de sa doctrine, XV, 37, 38.

CHARGES. Conditions nécessaires pour les désirer légitimement, dans quel cas ce désir n'est pas permis, IX, 310.

CHARITÉ. Ce que c'est, XII, 243. Son excellence, X, 307. Couvre la multitude des péchés, IX, 85. A quoi elle nous oblige, X, 393. Quel en est l'esprit et quels en doivent être les effets, IX, 551 ; X, 604. Erreur d'attribuer à la cupidité tout ce qui ne vient pas de la charité, XIX, 215. La charité désintéressée, également commandée à tous, XIX, 243, 244. Beau caractère de la charité parfaite, XIX, 246, 247, 263 et suiv. En quel sens l'amour ne tire point ses forces de l'espérance, XIX, 268. Erreur d'admettre une charité naturelle contre la surnaturelle, XIX, 346 et suiv. Différence de la charité d'avec l'espérance, XIX, 561, 700 et suiv. Motifs de la charité proposés dans l'Evangile, XIX, 563, 564. Et vraiment inséparables, XIX, 564, 565. La béatitude est sa fin dernière, XIX, 673 et suiv. Objection de M. de Cambray, XIX, 675. Autorité de saint Thomas éludée, XIX, 677. Autorité de saint Bonaventure, XIX, 678, 679. Réponse de M. de Cambray, réfutée par le même saint Bonaventure, XIX, 680. La charité et le désir de l'union avec Dieu ou de la béatitude sont inséparables, XIX, 676. La vraie charité préfère-t-elle Dieu à soi-même, XIX, 681, 709 et suiv. Quel et l'objet de la charité, XIX, 684 et suiv. Définition de la charité d'après saint Augustin, XIX, 696 et suiv. De la jouissance de Dieu d'après le

 

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même Père, XIX, 897. La charité est-elle mercenaire comme l'espérance, XIX, 701. L'amour de charité distingué de l'amour de gratitude, XIX, 703. L'amour d'amitié entre Dieu et l'homme, XIX, 710, 711, 763. Que penser de cette question : Aimerait-on autant Dieu, si notre amour ne pouvait lui être connu? XIX, 722. Combien la vision intuitive augmente l'amour; XIX, 733. Explication radicale de la définition de la charité, XIX, 741, 742. Question particulière sur les actes commandés par la charité, XIX, 772 et suiv. La charité renferme toutes les vertus, XXVIII, 289, 290. Les motifs de la charité sont répandus partout dans les Psaumes, I, 21 et suiv. Charité immense de Dieu le Père envers nous, IX, 537. Manière dont la charité influe sur les bonnes œuvres pour les rendre méritoires, XXVI, 440. Combien la charité pour les malades est agréable à Dieu, XXVII, 601. Voy. Amour.

Charité fraternelle. Son étendue, VI, 31, 32; VII, 574. Comment Bieu punit les haines ou les paroles injurieuses envers le prochain, XI, 23, 24. Obligation de se réconcilier, VI, 26 et suiv. La charité du prochain, est le second commandement de la loi, VI, 168, 169. Belles réflexions sur ce précepte, VI, 179, 180. Nouvelle intimation de ce commandement par Jésus-Christ après la Cène, X, 486. La croix nous apprend à aimer nos frères, VI, 562, 563. Nouveaux motifs de cet amour fraternel, VI, 563. Jésus-Christ l'a demandé pour nous à son Père après la Cène, VI, 622, 623, 640, 641, 645. Cette charité est le caractère du christianisme, VI, 646. C'est l'orgueil qui l'éteint dans nos cœurs, VI, 648. La charité fraternelle est une dette que nous nous devons les uns aux autres, VIII, 514. Comment Jésus-Christ l'établit, IX, 236, 237. Combien sont coupables ceux qui en rompent les liens sacrés, X, 368. Nécessité de la charité envers le prochain, XXII, 699, 700. L'assemblée du clergé de 1700 censure plusieurs propositions relatives à cette vertu, XXII, 778.

CHARLAS, prêtre français, réfugié à Rome à cause des affaires de la Régale, cité sous le nom d'Anonyme, auteur du Traité des libertés de l'Eglise gallicane. On le réfute, XXI, 41, 42, 88, 89, 104, 108, 147, 472, 526 et suiv. , 552; XXII, 139, 143 et suiv. 406 et suiv. 440, 568. Il tronque un texte d'Innocent III, XXII, 281, 282. Bossuet engage son neveu à se servir de lui dans l'affaire du quiélisme, XXIX, 151 et note. Sa mort, XXIX, 382.

CHARLES I dit CHARLEMAGNE, réunit à son domaine le royaume de Carloman, son frère; ses victoires, XXV, 20. Il soutient avec autant de courage que de piété la qualité de protecteur de l'Eglise romaine, XXIV, 360, 361. Il est déclaré patrice de Rome, roi des François et des Lombards, puis peu après empereur d'Occident, XXV, 21. Il est sacré en cette qualité par le Pape Léon III, XXI, 370; XXIV, 364, 649. L'Eglise romaine lui doit ses richesses, mais il ne fit point payer le

 

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denier de saint Pierre, XXI, 270. Il consulte Adrien I, au sujet de l'hérésie d'Elipand, XXII, 198 et suiv. Sa conduite respectueuse dans cette affaire, XXIV, 72, 73. Voy. Carolins. Charlemagne tâche d'assurer la couronne à ses enfants, en les faisant couronner de son vivant, XXV, 21. Sa conduite généreuse envers les Papes, XXV, 22, 23. Il déclare la guerre aux Saxons, dans le dessein d'établir la religion parmi eux, XXV, 24. Sa sévérité à leur égard, XXV, 23. Considération que lui attirent de la part des princes infidèles, ses hauts exploits, XXV, 26. Des malheurs et des chagrins domestiques troublent une longue suite de prospérités, XXV, 27. Ses admirables qualités, ibid.

CHARLES BORROMÉE (S.), archevêque de Milan, a travaillé à rétablir l'esprit ecclésiastique, XII, 76. On allègue ce saint comme ayant eu dessein de corriger la comédie; il ne cesse d'en inspirer le dégoût, en l'appelant un reste de la gentilité, XXVII, 76, 77. Ce saint archevêque montre que les derniers siècles avoient des évêques comparables à ceux des premiers temps, XXV, 500.

CHARLES-MARTEL est fait prince d'Austrasie, succède à son père Pépin Héristel, se faisant élire maire du palais en Neustrie, XXIV, 316; XXV, 12, 141. Il va réduire les Saxons après avoir pacifié la France dont il s'est rendu maître absolu, XXIV, 357; XXV, 14. Il assiste le pape Grégoire II, XXIV, 357, 358. Il est invité par Grégoire III à secourir Rome contre les Lombards, XXI, 324. Charles-Martel défait les Sarrasins devant Tours. Il est fait duc des François. Sa mort, XXV, 17.

CHARLES II dit le CHAUVE, s'unit à son frère Louis, roi de Germanie, contre Lothaire, et bientôt après à Lothaire contre Louis, XXV, 31 et suiv. Il est élu empereur par les Romains, XXI, 374, 375; XXV, 33. La dignité impériale lui est confirmée au concile de Rome, XXI, 415, 416. Son attention à profiter des circonstances pour agrandir ses Etats, XXV, 33. Sa mort. Jugement sur son règne, XXV, 34. Objection tirée d'un rescrit de Charles le Chauve contre l'archevêque de Sens, en faveur du droit sur le temporel, XXI, 382, 383.

CHARLES III dit le GROS. Des actions honteuses ternissent l'éclat de ses bonnes dispositions. Son royaume lui est ôté par les seigneurs, et il meurt dans la plus affreuse misère, XXV, 26, 27.

CHARLES IV, dit le SIMPLE, éprouve la révolte de ses sujets. Chassé du trône, il le recouvre bientôt après; il meurt misérablement, victime de la fourberie de ses ennemis, XXV, 38.

CHARLES IV, dit le BEL, gouverne son royaume avec beaucoup de prudence et de vertu, XXV, 96, 97. Reproches qu'il semble mériter, ibid.

CHARLES V, dit le SAGE, est régent du royaume pendant la captivité

 

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du roi Jean, XXV, 110. Il balance à recevoir les conditions imposées pour la liberté du roi, XXV, 112. Il prend les plus sages mesures pour recouvrer les provinces cédées aux Anglais ; leur déclare la guerre; ses moyens pour en assurer le succès, XXV, 117 et suiv. Il fixe la majorité des rois de France à quatorze ans, XXV, 121. Il poursuit avec vigueur ses projets, XXV, 122. Instruit de sa prochaine mort, il met ordre aux affaires de sa conscience et de son Etat, XXV, 127. Regrets que sa mort cause aux François. Grands biens que la France reçoit de son administration, XXV, 127, 128. Il obtient de ses ennemis cet éloge, que jamais roi n'avait fait de si grandes choses, XXV, 120.

CHARLES VI. Troubles arrivés dans plusieurs royaumes sous son règne; quelles en furent les différentes causes, XXV, 130. Il donne du secours au comte de Flandre contre ses sujets révoltés, XXV, 132. Châtiments qu'il exerce contre ses sujets qui s'étaient soulevés, XXV, 136. Il épouse la fille du roi de Bavière, XXV, 138. Veut porter la guerre en Angleterre; ses préparatifs deviennent inutiles, XXV, 138. Il s'occupe du soulagement des maux qui pèsent sur le peuple, XXV, 144, Reçoit l'hommage du comté de Foix, ibid. Triste accident qui lui fait perdre la raison, XXV, 147,148. Sa santé étant rétablie, il envoie des secours en Hongrie contre les Turcs; s'occupe de mettre fin au schisme qui désole l'Eglise, XXV, 152. La faiblesse de sa raison livre le royaume au déchirement des factions, XXV, 133 et suie. Il déshérite son fils, et déclare le roi d'Angleterre régent du royaume, XXV, 153 et suiv. Mort de ce prince. Cris douloureux que les bons François entendent à. ses funérailles, XXV, 172.

CHARLES VII. N'étant encore que Dauphin, il est déclaré par son père déchu du droit à la couronne de France, XXV, 170. Il monte sur le trône; triste état de la France dans ces conjonctures, XXV, 172. Devenu roi de France, il est médiateur de la paix entre le concile de Bâle et le pape Nicolas V, XXI, 708. Moyens presque miraculeux par lesquels il relève ses affaires, XXV, 174 et suiv. Il fait la paix avec le duc de Bourgogne; se rend maître de Paris, XXV, 179. Son autorité, rétablie par le succès de ses armes, est presque ruinée par les divisions domestiques, ibid. Il impose la taille, XXV, 180. Continue avec succès la guerre contre les Anglais, ibid. et suiv. Réflexions sur la rapidité de ses conquêtes et sur ses causes, XXV, 183. Chagrins que lui donne la conduite de son fils. Sa mort, XXV, 194.

CHARLES VIII. Division des princes au commencement de son règne, XXV, 243. Elles donnent lieu à quelques petites guerres, XXV, 244 et suiv. Il consulte la Faculté de théologie de Paris sur les moyens d'assembler le concile général, XXI, 739. Il épouse Anne de Bretagne, XXV, 250. S'occupe de la conquête de Naples, XXV, 251. Etat de l'Italie

 

 

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en ce temps-là, XXV, 252. Crainte que la nouvelle de son expédition répand dans les esprits sages, XXV, 255. Embarras où il se trouve, XXV, 256. Ses succès lui attirent de nouveaux ennemis, XXV, 258, 263 et suiv. Ses revers, XXV, 269. 270. Il repasse en France, où il reçoit la nouvelle de la défection des principales villes d'Italie, XXV, 271. Le mauvais état des affaires se fait sentir de plus en plus, XXV, 273. Il perd tout ce qu'il avait acquis par les armes en Italie, XXV, 274. Il s'occupe d'y porter de nouveau la guerre. Il meurt pendant les préparatifs, XXV, 275.

CHARLES IX. Intrigues causées par sa minorité, XXV, 500, 501, Le besoin de remédier aux maux du royaume lui fait assembler les Etats généraux, XXV, 502. Il est déclaré majeur avant l'âge requis par les lois, XXV, 547. Le commencement de son règne décèle sa dissimulation et sa rigidité, XXV, 548 et suiv. Diverses mesures qu'il prend pour détruire la religion protestante, XXV, 554, 555. Triste état des affaires du royaume, XXV, 584. Il est obligé de fuir de Meaux à Paris, avec toute sa Cour, pour se sauver de la fureur des protestants révoltés, XV, 526, 527. Son mariage avec Isabelle, seconde fille de l'empereur Maximilien, XXV, 609. Il forme le projet de la Saint-Barthélemy, XXV, 613. Tout cruel qu'il était, il entre avec regret dans ce dessein. On lui en cache l'étendue et l'atrocité, XXV, 619. Profonde dissimulation de ce prince dans l'accomplissement de ses projets, XXV, 621. Les remords qu'il éprouve au moment de l'exécution sont étouffés par les remontrances de sa mère, XXV, 623. Il tire lui-même sur les protestants, par les fenêtres du Louvre, XXV, 625. Il déclare au parlement les motifs qui l'avoient engagé au massacre de ses sujets, XXV, 626. Horreur qu'il inspire à tous les gens de bien, XXV, 627. La guerre se continue plus furieuse que jamais, XXV, 629. Il s'assure des étrangers, ibid. Il tombe malade, XXV, 637. Soupçons qu'il a été empoisonné, ibid. Le gouvernement s'affaiblit avec sa santé, XXV, 641. Extrême embarras qu'il éprouve, ibid. Il déclare sa mère régente du royaume, XXV, 645. Mort horrible de ce prince, ibid.

CHARLES-QUINT, empereur. Il entre en guerre avec François Ier, roi de France, contre lequel il soutient ses droits à l'empire, XXV, 321. Il l'emporte sur son compétiteur, ibid. Ses ménagements pour Luther mettent en feu toute l'Allemagne, XXV, 323. Il convoque la diète d'Augsbourg en 1530, où les confessions de foi lui sont présentées, XIV, 93,94. Il fait réfuter la Confession luthérienne, dite d'Augsbourg, XIV, 95. Il établit une espèce de ligue défensive avec tous les Etats catholiques contre la nouvelle religion, XIX, 141, 142. Maître de la personne de François Ier il lui propose, pour recouvrer sa liberté, des conditions tyranniques, que son prisonnier refuse avec hauteur,

 

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XXV, 358. Sa conduite pleine de dissimulation et de fausseté, XXV, 372.11 entreprend de purger les mers des pirates turcs, et il attaque le corsaire Barberousse, XXV, 398. Il amuse François Ier par de belles paroles, tandis qu'il fait des préparatifs pour la guerre, XXV, 400. Sa téméraire confiance de réduire la France, XXV, 409. Il est obligé de sortir de ce royaume, n'emportant que la honte d'avoir fait bien du bruit, sans réussir en rien, XXV, 414. Embarras qu'il éprouve dans sa retraite, XXV, 417. Il obtient le passage de ses armées par la France pour aller soumettre les Gantois, XXV, 422. Il prend les armes pour mettre à la raison les rebelles de la ligue de Smalcalde, XIV, 324. Il remporte la victoire et fait prisonniers l'électeur de Saxe et le landgrave de Hesse, XIV, 324. Il fait en sorte de rompre l'alliance de François Ier avec divers Etats, XXV, 423. Il élude les promesses qu'il a faites, XXV, 424. Il échoue dans son entreprise contre Alger, XXV, 427. Il fait avec le roi d'Angleterre un traité par lequel ils dévoient se partager la France, XXV, 436. Il songe à réduire les protestants, XXV, 441. Malgré quelques revers, sa prudence, sa bonne fortune, ses grandes forces, sa milice si aguerrie, semblent lui promettre un heureux succès, XXV, 443, 445. Il donne à l'univers un grand spectacle en abdiquant les couronnes impériale et royale, XXV, 464. Son intérim. Voy. ce mot. Il meurt dans sa retraite de Saint-lust, après y avoir passé deux ans en grande tranquillité, occupé de la mort et de son salut, XXV, 474.

CHARLES Ier, roi d'Angleterre; son caractère, XII, 449, 450. II est mis à mort par ses sujets, ibid.

CHARLES II, roi d'Angleterre, rétabli sur le trône, par quels moyens, XII, 464.

CHARLES-GUSTAVE, roi de Suède. Ses succès et sa fin, XII, 544, 545.

CHASTETÉ. Ses avantages, XII, 62. Combien elle est délicate, VI, 27; XI, 384, 383. Elle est la gardienne de nos corps, temples du Saint-Esprit, X, 133, 134, 155, 156. Ornement immortel, céleste préservatif contre la corruption, VIII, 80. L'Assemblée de 1700 censure quelques propositions sur cette matière, XXII, 752. Voy. Pureté.

CHATILLON (le cardinal de) suit les opinions de Calvin. Il fait la Cène à la mode des calvinistes, XXV, 508. Il se marie, et retient son évèché de Beauvais, XXV, 539. Il est cité à Rome pour y répondre sur le crime de l'hérésie et de son mariage. Il passe en Angleterre, avec la commission d'y ménager l'alliance de la reine Elisabeth avec les protestants, XXV, 612. Il meurt empoisonné, ibid.

CHÉREBERT, roi de Paris, laisse par sa mort son royaume à Chilpéric, XXV, 7.

CHEVREUSE (le duc de). Voy. Bossuet, Fénelon, Guyon.

CHICANE (la) est ennemie de la justice, XXIV, 127.

 

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CHIGI (Sigismond), cardinal, approuve le livre de l'Exposition, XIII, 35. Il a le dessein de le faire traduire en italien, XXVI, 150, 155.

CMLDEBERT 1er, fils de Clovis, obtient Paris pour son partage, XXV, 6. Il consent au meurtre de ses neveux, dont il partage la succession avec Clotaire son frère, leur meurtrier, ibid.

CHILDEBEIVT II, roi d'Austrasie, laisse deux fils, Thêodebert, roi d'Au-strasie. et Théodoric, roi de Bourgogne, XXV, 8.

CMLDEBERT III, succède à Clovis III son frère, XXV, 12.

CHILDERIC I, roi de France, pousse ses conquêtes dans les Gaules. Il est chassé parles François et rétabli par les soins de Guyeman, son confident. Ses qualités et ses vices, XXV, 3.

CHILDERIC II. Loi qu'il porte touchant les maires du palais, rendue inutile. Il meurt assassiné, XXV, 8.

CHILDERIC III, le dernier des rois Fainéans, est mis sur le trône par les fils de Charles-Martel, et abandonné de ses sujets, XXV, 17. Il est déposé, dit-on, par le pape Zacharie, XXI, 154. Voy. Zacharie.

CHILLINGWORTH (Guillaume), célèbre protestant anglois, prêche l'indifférence des religions, et met au nombre des chrétiens tous ceux qui croient implicitement les vérités, même les Mahométans, les Juifs, les déistes et les athées, XVI, 216, 217. Il démontre qu'il faut être ou catholique, ou indifférent, XVI, 219. Il réduit les articles fondamentaux qui suffisent au salut, à croire l'Ecriture et à tacher de la croire en son vrai sens, XVI, 220, 221. Son livre est applaudi par les théologiens d'Oxford, XVI, 222, 223.

CHILPERIC I, roi de Soissons, épouse Frédégonde. Ses démêlés avec Sigebert. Il est tué en revenant de la chasse, XXV, fl, 7.

CHILPERIC II est mis sur le trône par Reinfroi. Vaincu par Charles-Martel, il s'enfuit en Aquitaine, d'où Charles le rappelle pour lui donner le royaume de Neustrie, XXV, 13. Sa mort, ibid.

CHOEUR. Obligations pour les religieuses d'y assister, XXVIII, 385, 386. 418. On peut en sortir pour des affaires sans recommencer l'office, XXVIII, 406.

CHRÉTIEN . Son caractère tracé dans les huit béatitudes, VI, 477 478. Le chrétien est un homme renouvelé qui ne peut exister sans la charité, VIII, 408. Il se conduit par l'autorité de la foi, IX, 90, 91. Combien il méprise la vie et tout ce qui la concerne, IX, 296. Quel est l'état d'un chrétien : d'où part-il et où doit-il arriver? X, 248. Comment un chrétien doit sanctifier sa journée, V, 44, 45 et suiv. Tout tourne à bien au chrétien, s'il se tourne à Dieu, XXVI, 160.Vrai caractère d'un chrétien, XII, 599. Les chrétiens sont nés des blessures de Jésus-Christ, IX, 604. Sont de pauvres bannis, relégués de leur patrie, VIII, 414. Sont les vrais habitants de Jérusalem et les héritiers des promesses faites à la Synagogue, VIII, 161. Combien les premiers

 

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chrétiens méprisaient les biens du monde, X, 326. Ils sont toujours persécutés depuis Domitien sans faire jamais la moindre sédition, XXIV, 429. Marc-Aurèle écrit au sénat en leur faveur, XXIV, 332. La persécution recommence, XXIV, 332. Ils sont persécutés plus violemment que jamais sous Dioclétien, XXIV, 338. Ils lassent les persécuteurs par leur patience, XXIV, 339, 340. Ils sortent de Jérusalem avant qu'elle fût assiégée, XXIV, 495. Leur soumission et leur respect pour les princes persécuteurs, XXIV, 13,16, 522. Leur fidélité envers la patrie, XXIII, 511, 512. Les calomnies des païens pour les rendre odieux,

XXIV, 523. On les condamne sans aucune formalité de justice, XII, 268, 312, 322. Crimes qu'on leur reprochait, XII, 311, 321. Les institutions des chrétiens recherchées à leur source, prouvent la vérité de la religion, XII, 348,

CHRÉTIEN INTÉRIEUR. Voy. Berbères.

CHRISTIANISME. Son esprit dont nous devons être revêtus, IX, 194; X, 318. Il a réformé le genre humain par la pureté de sa morale; preuve de sa divinité, VIII, 186. Son extravagance plus forte que la plus sublime philosophie, X, 440.

CHRONOLOGIE. Son utilité, XXIV, 261. Il ne faut point entrer dans ses minuties, XXIV, 364. La supputation de l'hébreu et celle des Septante indifférentes en elles-mêmes, XXIV, 365.

CHRYSOSTOME (S. Jean) est travesti en nestorien par Richard Simon, IV, 128. En protecteur de Mopsueste et de Nestorius, IV, 130, 131. Combien il ôtait éloigné de ces sentiments, IV, 131 et suiv. Il n'a jamais admis deux personnes  en Jésus-Christ, IV,  133, 134. Richard Simon a choisi à dessein une leçon fautive, IV, 136. Et en effet, si le saint docteur eût ainsi pensé, les nestoriens se seraient appuyés de son autorité, IV, 137. Mais la leçon même que choisit Richard Simon ne s'accorde pas avec le langage de Nestorius, IV, 139 et suiv. Rabaissé par Richard Simon, et loué ensuite en haine de saint Augustin, IV, 150, 151. Mis par le même Richard Simon au nombre des pélagiens, IV, 171, 172. Il a cru le dogme du péché originel, IV, 287, 288. Il fut même un des principaux canaux de la tradition de ce dogme dans l'Eglise grecque, IV, 290, 291. Passage de ce saint docteur objecté à saint Augustin, IV, 322. Vrai sens de ce passage découvert, IV, 323, 324. Pourquoi saint Chrysostome n'a point parlé ici du péché originel, IV, 325, 326. Il en parle clairement ailleurs, IV, 328 et suiv. Il s'embarrasse un peu dans cette question, IV, 329 et suiv. Pourquoi il ne donnait le nom de péché qu'au péché actuel, IV, 331, 332. Il n'a rien de commun avec les pélagiens, IV, 333. Et n'a point dit qu'on puisse être puni sans être coupable, IV, 334, 335. Pourquoi sa doctrine n'est pas aussi liée que celle de saint Augustin, quoique la même dans le fond, IV, 338 et suiv.

 

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Ce saint docteur distingue dans les rois la puissance de l'abus qu'ils en font, XXI, 191. Sa doctrine sur la soumission aux puissances séculières, XXI, 543, 546. Il apprend aux peuples, dans ses homélies, à n'opposer que la prière aux persécutions les plus injustes, XV, 436, 437. Passages de ce saint objectés à tort par Charlas, XXII, 143, 144. Il est déposé par Théophile d'Alexandrie au conciliabule du Chêne. Il appelle au Pape, XXII, 191 et suiv.

CHYTRÉ (David), ubiquitaire, cherche à se défaire de Mélanchthon, XIX, 341,343.

CIBO (Alderan), cardinal. Bossuet le remercie de l'approbation qu'il a donnée à son Exposition ; loue son zèle et ses utiles travaux pour la gloire de l'Eglise, XXVI, 253. Ce cardinal l'instruit de la bienveillance et de l'estime qu'avait pour lui le souverain Pontife, XXVI, 259. Il présente au pape Innocent XI la lettre dans laquelle Bossuet rend compte à ce pontife de l'éducation du Dauphin, XXVI, 263. Témoigne au prélat avec quel plaisir Sa Sainteté avait lu cette lettre, et quel fruit le Pontife se promettait de ses ouvrages en faveur de la religion, XXVI, 264. Son désir d'obliger Bossuet, ibid. Ce cardinal dénonce aux évêques, par une lettre circulaire, les erreurs des quiétistes, XVIII, 251, 676, 677.

CICÉRON ruine par son éloquence le parti de Catilina, XXIV, 323.

CIEL. Séjour de la miséricorde, VIII, 62. On ne peut y entrer que par un pur effet de la grâce et de la bonté de Dieu, VIII, 62, 63. Jésus-Christ y est monté, nous y entrerons par lui, X, 264 et suiv. Voy. Paradis, Saints.

CIRCONCISION (la) est donnée à Abraham. Ce qu'elle représentait, VII, 150,151. Circoncision du Sauveur, VI, 279. Explication de ce mystère, V, 152, 153. Sa grandeur, VIII, 298, 299 et suiv. Sermons pour la fête de la Circoncision, VII, 298 et suiv. En quoi consiste la circoncision du cœur, XXVII, 599, 600.

CITÉ de Dieu. Sa politique directement opposée à celle du siècle: pourquoi, VIII, 425. Deux cités diverses, mêlées de corps et séparées de cœur ; quels en sont les citoyens, X, 204 ; XII, 61. Cité mystique. Voy. Marie d'Agreda.

CLAIRVAUX. Respect dont étaient saisis ceux qui alloient dans cette maison, en voyant la vie édifiante des religieux sous saint Bernard, XII, 300.

CLAUDE (Jean). Conférence de Bossuet avec ce ministre, sur la matière de l'Eglise, XIII, 499. Il accepte la conférence, puis il refuse de s'y rendre, XIII, 521,522. Honnêtetés qui précédent la conférence, XIII, 527. Embarras où il se trouve pour expliquer l'autorité des synodes, dont les protestants ne reconnaissent pas l’infaillibilité, XIII, 528. Pour prouver que l'autorité de l'Eglise n'est pas infaillible, il objecte le concile de

 

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Rimini, et la Synagogue qui condamna Jésus-Christ, XIII, 535. Réponse à ces objections, XIII, 536. Il est forcé d'avouer qu'un particulier peut mieux entendre l'Ecriture que l'Eglise, XIII, 533, 564. Il convient qu'un chrétien se trouve dans un moment où il est obligé de douter si l'Ecriture est inspirée, XIII, 550, 579.11 répond par un petit écrit a la relation de Bossuet, XIII, 563 et suiv. Réflexions de Bossuet sur cet écrit, XIII, 564. Vaine subtilité qu'il emploie pour montrer qu'il ne reconnaît ni dans la spéculation, ni dans la pratique l'autorité infaillible de l'Eglise, XIII, 565.

Ce ministre excuse mal tout ce qui se fit à Francfort et à Sainte-Foi, pour réunir les calvinistes aux luthériens, en se servant d'expressions équivoques, XIV, 587 11 désapprouve l'église de Genève d'avoir ajouté deux articles à la confession de foi, XV, 56, 57. Il élude la difficulté qu'on lui fait sur l'embarras des synodes de Gap et de la Rochelle, à trouver l'Eglise invisible, XV, 75, 7G. Il avoue sa visibilité, sans recourir, comme les autres, aux vaudois, albigeois, etc., mais il se jette inévitablement dans des contradictions, XV, 79, 80. Il ne veut pas avouer, quoique ce soit une conséquence de ses principes, que, par rapport au salut, tout est en son entier dans l'Eglise romaine. Différences frivoles qu'il met entre nous et nos pères, XV, 82, 11 soutient qu'on pouvait être dans la communion romaine, sans communiquer à ses dogmes et à ses pratiques, XV, 83, 84. Il varie sur ce qu'il avait dit de la visibilité de l'Eglise, et revient à l'Eglise invisible, XV, 86, 87. Il ne sauve dans l'Eglise romaine, avant la Réforme, que les hypocrites qui demeuraient dans son sein, sans y croire, XV, 295.

CLÉLIE. Les Romains vantent Clélie et ses compagnes, dont la hardiesse à traverser le fleuve étonna et intimida le camp de Porsenna, XXIV, 163, 295.

CLÉMENCE (la) compagne de la justice, est la joie du genre humain, XXIV, 120. Elle est la gloire d'un règne, XXIV, 121. Elle doit accompagner la victoire, ibid. Dans les actions de clémence, il est souvent convenable de laisser quelque reste de punition, XXIV, 123.

CLÉMENT (S.) d'Alexandrie. Sur les attributs divins, XVIII, 413. Son Gnostique ou Chrétien parfait et ses demandes, XVIII, 491 ; XIX, 2. Sa doctrine sur l'oraison perpétuelle, XVIII, 513. Ses suppositions impossibles pour exprimer l'excès de l'amour, XVIII, 579. De sa sagesse, XIX, 1, 2, 3. Excès qu'on lui attribue, XIX, 4, 5. Examen des passages de cet auteur dont ont voulu profiter les nouveaux mystiques, XIX, 12, 17 jusqu'à 139. Sa Gnose est-elle l'état passif des mystiques, XIX, 71 et suiv. Voy. Gnose. Ce saint confond les novateurs par la date de leur origine, et prouve que leur doctrine est inconstante et variable, parce qu'ils quittent la source de la vérité

 

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qui est l'Eglise, XVII, 110, 111. Il est mis par Jurieu au nombre de ceux qui enseignaient la double nativité du Verbe. On le réfute par les propres paroles de ce Père, XVI, 77, 78.

CLÉMENT V, pape, prétend avoir le droit d'établir en Italie des vicaires de l'Empire, XXI, 391, 466. Il annuité ce qui avait été fait par Boniface VIII contre Philippe le Bel, XXI, 452, 4b3. Il confirme la décrétale de Nicolas III sur la pauvreté de Jésus-Christ, XXII, 248.

CLÉMENT VII, pape, fait servir à la polique et à ses intérêts les affaires de la religion, XXV, 380, 381. Il exhorte Henri VIII, roi d'Angleterre, à reprendre sa femme légitime, Catherine d'Aragon : il l'excommunie, XIV, 2ô5; XXII, 223. Sa précipitation cause la séparation de l'Angleterre de l'Eglise romaine, XXV, 394. Les protestants d'Allemagne approuvent la dispense de Jules II et la sentence de Clément VII, XIV, 288. Raisons de la décision de Clément VII, XIV, 290. Ce pape croit le concile général nécessaire pour détruire l'hérésie de Luther, XIV, 293. Clément VII meurt au milieu de ses desseins ambitieux, XXV, 396.

CLÉMENT VIII, pape, absout des censures Henri IV, roi de France, sans parler de le réhabiliter à la couronne, XXI, 473 et suiv.

CLÉMENT IX, pape, auparavant cardinal Albani. Il est membre de la congrégation chargée de prononcer sur le livre des Maximes. L'abbé Bossuet le dénigre tant qu'il peut, XXIX, 299, 300, 3/5. Craintes qu'inspire à Bossuet et à son neveu l'attachement du cardinal pour Fénelon, XXX, 168, 193, 218, 225, 331, 332, 415. Son vœu sur le livre, XXX, 147. Avis qu'il donne à l'abbé Bossuet pour faire accélérer la conclusion, 127. On n'aurait pas voulu qu'il fût chargé de la rédaction du Bref, XXX, 226, 237, 242. Elle lui est confiée, XXX, 277. il rédige le Bref adressé à Fénelon après sa soumission, XXX, 432.

CLÉMENT XI. Bossuet le félicite sur son élévation au pontificat, XXII, 199, 201. Réponse du Pape, XXVII, 203. Lettres de Bossuet à ce Pontife, pour lui retracer les vertus de saint Vincent de Paul, et demanda sa canonisation, XXVII, 275.

CLÉMENTINES : ce que c'était que ces lettres; le concile de Bâle les abolit, XXI, 680 et note.

CLERGÉ (le) est établi pour la lumière du monde, pourquoi il a des privilèges et un certain éclat, XII, 55, 56. Le clergé de France, assemblé en 1633, oblige lo P. Bagot à reconnaître que les évêques tiennent immédiatement de Jésus-Christ leur juridiction, XXII, 136, 137.

Bossuet voyoit dans l'assemblée de 16S2 certaines dispositions qui le faisaient bien espérer de cette assemblée, XXVI, 321. Lettres des évêques au pape Innocent XI, en lui rendant compte de leurs opérations, XXII, 631 et suiv. Réponses du Papé, XXII, 643. Lettre circulaire

 

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de l'Assemblée, pour se justifier contre le Bref d'Innocent XI, XXII, 649e£ suiv. Seconde lettre à tous les évêques de France, XXII, 671. Décret de morale projeté dans cette assemblée, dont la première partie renferme plusieurs propositions à condamner, XXII, 675 et suivantes. Et la seconde contient la saine doctrine, XXII, 692 et suiv.

Assemblée de 1700. Extraits des procès-verbaux, XXII, 721 et suiv. Censure de plusieurs propositions contraires à la foi et aux mœurs, XXII, 740 et suiv. Lettre du clergé en envoyant cette censure à tous les évêques de France, XXII, 675 et suiv. Lettres et règlements de cette assemblée touchant les réguliers, XXII, 779. Voy. Bossuet.

CLÈVES (Anne de), quatrième femme de Henri VIII, roi d'Angleterre, est décapitée pour ses infamies, bientôt après son mariage, XIV, 277, XXV, 2.

CLOCHE (Antonin), général des dominicains, est un des examinateurs du livre de Sfondrate, XXIX, 82. Il félicite Bossuet sur les services qu'il avait rendus à l'Eglise dans l'affaire du quiétisme, XXX, 422. Il avait été toujours contraire au livre de Fénelon, ibid.

CL1SSON (Olivier) est désigné connétable par Charles V, XXV, 127. Il est fait prisonnier du duc de Bretagne par trahison, XXV, 141. Itendu à la liberté, il demande au roi la réparation de cet outrage. En butte à la jalousie il est banni du royaume, et privé de sa charge, XXV, 147 et suiv. Il va au secours de la Hongrie menacée par Bajazet, est fait prisonnier avec les principaux Seigneurs de sa suite. Sa mort, XXV, 151.

CLODION le Chevelu. Ses conquêtes. Sa mort, XXV, 2. Actius avait défendu les Gaules contre Pharamond et Clodion le Chevelu, XXIV, 347.

CLODOMIR, fils de Clovis et roi d'Orléans est tué à la guerre contre les Bourguignons. Mort malheureuse de ses enfants, XXV, 6.

CLOTAIRE I. Fils de Clovis, et roi de Soissons, égorge les enfants de son frère Clodomir, dont il envahit le royaume, XXV, 5, 6. Il soumet par la force son fils, qui s'était révolté contre lui, et il le fait brûler avec sa femme et ses enfants, XXV, 6. Sa pénitence et sa mort, ibid.

CLOTA1RE II, fils de Chilpéric, recueille la succession de tous ses parents, et règne ainsi sur toute la France. Sa cruauté envers les enfants de Childebert, XXV, 7, 8. Il gouverne son royaume mieux qu'il ne l'avait acquis, ibid.

CLOTAIRE III, fils de Clovis II, meurt sans laisser de postérité. Sa mort donne lieu à quelques différends, XXV, 10.

CLOTILDE (sainte) Ses précieuses qualités. Elle épouse Clovis, roi des François. Ses efforts pour attirer son époux à la religion catholique, XXV, 4, 5.

CLOTURE. Combien une religieuse doit l'aimer, XXVIII, 373, 374. Raisons qui en dispensent, XXVIII, 582.

 

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CLOVIS I, roi de France. Quels furent les exercices de sa jeunesse, XXV, 3. Il défie à une bataille Syagrius. Celui-ci est défait et livré à Clovis qui le fait mourir. Conquêtes de Clovis, XXV, 4. Il recherche et obtient la main de Clotilde. Avantages qui doivent résulter de ce mariage pour le roi et pour la nation, XXV, 4, 5. Il fait vœu d'embrasser le christianisme, s'il sort victorieux d'un combat qu'il allait livrer, XXV, 5. il gagne cette bataille à Tolbiac : il est baptisé à Reims avec ses François, par saint Remi le jour de Noël, XXIV, 349; XXV, 5. Clovis fait la guerre à Alaric, roi des Visigoths, et le tue de sa main, XXV, 5. Il établit à Paris le siège de son empire, XXV, 6. Le bruit de ses exploits engage l'empereur Anastase à le nommer consul, XXV, 5. Les revers qu'il essuya le rendirent barbare sur la lin de sa vie, XXV, 6.

CLOVIS II, fils de Dagobert, réunit l'Austrasie à la France, XXV, 9.

CLOVIS III, meurt après un règne de quatre ans, XXV, 12.

COEUR. C'est le cœur que Dieu demande, XXVI, 180. Quand on a engagé son cœur à la créature, il est malaisé de se retirer d'un si malheureux engagement, ibid. Malice profonde du cœur humain. Quel besoin nous avons que Dieu crée en nous un cœur pur, X, 353 et suiv. La dureté du cœur est la cause la plus juste de la damnation éternelle, IX, 84.

COLÈRE. Ce que c'est, VIII, 518, 519. Colère de Dieu tempérée sur la terre, à cause des gens de bien, VIII, 423, 424. La colère est une passion indigne d'un prince, ennemi de la justice, XXIV, 127.

COLIGNY (Gaspard de), amiral de France, n'aurait point approuvé la conjuration d'Amboise, qu'on eut soin de lui cacher, XIV, 427. Il forme le parti protestant et se met à la tête des rebelles dans les premières guerres civiles, XIV, 428, 429; XXV, 486. Il est soupçonné d'avoir eu part à l'assassinat du duc de Guise, XIV, 443. Ce qui le rendit extraordinairement odieux, XXV, 546. Ses ressources et son grand cœur relèvent le parti des protestants abattu par la mort de Condé, XXV, 591. Vives inquiétudes qu'il éprouve, XXV, 595. Tout autre y eût succombé, mais c'ôtoit dans ces rencontres que son courage se relevoit le plus, XXV, 596. Après la bataille de Moncontour, sa seule fermeté empêche le parti de se désespérer, et les restes de l'armée de se rendre au roi, XXV, 601. Sa fierté lui fait refuser les conditions avantageuses et la trêve que le roi demande, XXV, 605. Admiration que cause sa conduite, XXV, 606. La reine qui le croit invincible dans la guerre, ne trouve plus le moyen de le perdre que par la paix, ibid. Avantage que cette paix procure aux protestants, XXV, 607. Il est attiré à la cour par les propositions favorables de Charles IX, XXV, 614. Son entrevue avec ce prince, ibid. Assassiné

 

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par son ordre, il demande à lui révéler un secret important pour l'Etat, XXV, 620. Sa mort, XXV, 624.

COLIGNY (Odet de), cardinal de Chatillon. Son apostasie, et arrêt du parlement rendu contre lui, XXVI, 294, 295.

COLLECTES et Oraisons des dimanches et principales fêtes de l'année, traduites par Bossuet, V, 233 et suiv. Collectes des fêtes de la sainte Vierge et des principales fêtes des Saints, V, 244 et suiv.

COLLOQUE de Poissy, assemblé par la reine Catherine de Médicis entre les catholiques et les protestants, XIV, 395, 396 ; XXV, 511 et suiv. Son ouverture; circonstances qui l'accompagnèrent, XXV, 612. Calvin n'y vient pas, et y envoie Bèze. On y traite les points de l'Eglise et de la Cène, XIV, 395, 396. Le cardinal de Lorraine fait une harangue éloquente que Bèze s'offre de réfuter sur-le-champ. Ce dernier présente une Confession de foi ; il nie d'avoir dit que Jésus-Christ n'était pas plus dans la Cène que dans la boue, et le répète en termes équivalents, XIV, 398. Il explique d'une manière confuse l'article de la Cène ; les catholiques s'opposent à ses équivoques, XIV, 399, 400, Claude d'Espense ne peut leur persuader de réformer cet article, et les prélats expliquent nettement la doctrine catholique, XIV, 401, 402. Monduc, évêque de Valence, fait de vains discours sur la réformation des mœurs, XIV, 402, 403. Voy. Montluc. On propose aux calvinistes l'article de la Cène de la Confession d'Augsbourg, qu'ils refusent de signer. Ils reçoivent tout le reste de cette Confession, en quoi ils renoncent à beaucoup de points importants de leur doctrine, X, 403,404.

COLI.OREDO (Léandre), prêtre de l'Oratoire de saint Philippe de Néri, créé cardinal par le pape Innocent XI, puis nommé grand pénitencier, mort en 1707. Il avait refusé le chapeau de cardinal, mais il fut contraint de l'accepter, XXVI, 337.

COLOMB (Christophe) découvre le nouveau monde, et le soumet au roi d'Espagne, XXV, 250.

COMBEFIS (le Père), dominicain, réfute Baronius et Bellarmin du sujet de la falsification des actes du sixième concile, XXII, 67.

COMÉDIE. La dissertation pour la défendre, attribuée à un religieux, donne occasion à Bossuet d'écrire sur cette matière, XXVII, 20. A quoi on peut réduire la question, XXVII, 21. La comédie d'aujourd'hui est-elle aussi honnête qu'on le prétend, ibid. Son but de flatter les passions, XXVII, 3, 23. Combien la pudeur y est offensée, XXVII, 5, 36. Est-il vrai que la comédie purifie l'amour en le faisant aboutir au mariage, XXVII, 6, 27. Crimes publics et cachés dans la comédie ; la concupiscence y est répandue dans tous les sens, XXVII, 8, 30, 31. On doit craindre le scandale qu'on donne en allant à la comédie, XXVII, 35. Peut-on alléguer les

 

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lois en faveur de la comédie, XXVII, 10, IX, 37. Autorité des Pères sur cette matière, XXVII, 12, 38, 39. Peut-on excuser les laïques qui vont à la comédie, sous prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques, ibid. Sentiments des anciens philosophes sur le théâtre, XXVII, 13, 42, 43. Peut-on s'autoriser du silence de l'Ecriture, XXVII, 14,47, 48. Doctrine de saint Thomas sur ce sujet, XXVII, 50, 51. Abusqu'on en fait, XXVII, 60. Sentiment de saint Antonin, XXVII, 56, 57. Ce que prescrivent les jésuites sur les pièces de collège, XXVII, 74, 75. Il est impossible de réformer le théâtre ibid. Combien ce genre de plaisirs est improuvé par l'Eglise, XXVII, 77. Elle prive les comédiens de la sépulture et des sacrements, elle les regarde comme des pécheurs publics et des personnes infâmes, XXVII, 12,38. Voy. Caffaro.

COMINES (Philippe de). Témoignage que cet historien rend à saint François de Paule, XII, 188.

COMMANDEMENS de Dieu, V, 9 et suiv. , 89 et suiv. Ceux de l'Eglise, V, 14 et suiv. , 91 et sitiv. Les commandements de Dieu ne sont pas impossibles, III, 320 et suiv.

COMMANDER. Un homme né pour commander aux autres hommes, doit éviter, sur toutes choses, de ne savoir pas, c'est-à-dire d'être mal instruit, XXVI, 34.

COMMUNION. Ce qu'on y reçoit, et comment on doit la recevoir, V, 128 et suiv. Ce qu'il faut faire avant la communion, V, 131, 192, 333, 334, 340, 343. Dans la communion, V, 132, 336, 337. Après la communion, V, 133, 134, 338, 344, 345. Prières pour la communion, V, 340 et suiv. Quelle préparation elle requiert, VI, 148, 149. Quelle pureté est nécessaire, VI, 333 et suiv. Par la communion, le fidèle est consommé en un avec Jésus-Christ, VI, 366, 367. Jésus-Christ s'y fait notre nourriture aussi bien que notre victime, VI, 373, 374. Désir insatiable qu'il faut avoir de la communion, VI, 382, 383. Crime de la communion indigne, VI, 415, 416. Qui sont ceux qui communient indignement, VI, 418;  VII, 571. La communion est la préparation à la mort de Jésus-Christ, VI, 419, 420. Elle donne la persévérance, VI, 421. S'éprouver soi-même, VI, 422. La communion est la force de l’âme et du corps, VI, 427, 428. Elle suffit sous une seule espèce, VI, 436, 437. Il faut communier au moins en esprit, VI, 457, 458. De l'action de grâces, VI, 460, 461. La communion est l'action la plus sainte et la plus importante du christianisme, X, 91. Le soutien de l’âme au sein de la détresse, XI, 330. Nécessité d'une sainte épreuve pour s'en approcher dignement, X, 90, 91. Abus déplorable que les chrétiens de nos jours font de la communion, X, 118. Dispositions pour faire une sainte communion, XI, 301, 302. Avis divers sur la communion et la préparation qu'on doit y apporter, XXVII, 464, 510, 517, 527, 587,

 

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590, 595, 614, 615. Combien elle est utile dans les sécheresses, XXVII, 606, 607. Règles pour la fréquentation de ce sacrement, XXVIII, 117, 118, 279, 392, 395, 411, 412, 414, 416, 476, 486. Désir de la communion de tous les jours, XXVIII, 386. Goût de la communion, XXVIII, 96, 142. La fréquente communion soutien de l’âme, XXVIII, 322. Elle est le remède des tentations, XXVIII, 394. Il ne faut pas omettre légèrement la communion, XXVIII, 111, 151, 193, 286, 417. Cas où un confesseur peut priver les religieuses de la communion, XXVIII, 431, 476. Comment en souffrir la privation, XXVII, 626. Il faut faire communier souvent les enfants, suivant leurs progrès dans la vertu, XXVIII, 384. En quoi consiste la communion spirituelle, XXVII, 468, 512, 608.

Traité de la communion sous les deux espèces, XVI, 245 et suiv. Pratique et sentiments de l'Eglise dès les premiers siècles. L'institution de l'Eucharistie et l'autorité de saint Paul concourent à favoriser le sentiment qui soutient la communion valide sous une espèce, XVI, 246. Il est d'ailleurs appuyé sur quatre coutumes authentiques de l'Eglise, XVI, 247. D'abord la communion des malades, XVI, 247. L'exemple de Sérapion, XVI, 248, 249. De saint Ambroise, XVI, 249, 251. Autorité de plusieurs conciles et auteurs ecclésiastiques, XVI, 257. Vaines subtilités de plusieurs ministres pour les expliquer, XVI, 247, 251, 263. Seconde coutume, la communion des enfants : autorité de saint Cyprien, XVI, 266. Aveu d'un ministre, XVI, 272, 273. Autorité des Pères et des conciles, XVI, 274. Coutume de faire consumer à de petits enfants les restes du saint sacrifice, XVI, 276. Troisième exemple : la communion dans les maisons, XVI, 277. Tertullien et saint Cyprien parlent de la coutume d'emporter et de prendre chez soi le corps du Sauveur, XVI, 277, 278. Les exemples qu'apportent les protestants pour prouver le contraire, ou pour démontrer qu'on emportait les deux espèces, ne prouvent rien, XVI, 281, 282. Quatrième coutume, la communion publique. Autorité de saint Léon, de saint Gélase, XVI, 285. Les protestants ne peuvent y répondre, XVI, 286. La communion sous une seule espèce a toujours été reçue dans l’Eglise et ne divise pas le mystère, comme le prouve la messe du Vendredi saint et celle des Présanctifiés, XVI, 288, 289. La pratique de l'Eglise, dans la communion sous une seule espèce, est fondée sur la pratique ancienne, XVI, 298 ; et sur des principes que les protestants ne peuvent nier, XVI, 300. Voy. Sacrement. La communion sous une seule espèce s'est établie sans contradiction, XVI, 330. Elle est une suite nécessaire de notre croyance sur la présence réelle, XVI, 344, 345. Aveu de Jurieu, ibid.

La tradition défendue sur cette matière, XVI, 365 et suiv. Nécessité d'avoir recours à la tradition en pareille matière. Premier argument tiré du baptême, XVI, 382 et suiv. Second argument tiré de l'Eucharistie,

 

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où les protestants n'observent point tout ce que Jésus-Christ a fait, XVI, 388 et suiv. Absurdités des protestants qui rejettent la communion sous une espèce, XVI, 402 et suiv. Comment cette communion s'est établie dans l'Eglise sans contradiction, XVI, 418. Equité du décret du concile de Constance à ce sujet, XVI, 424. Vaines chicanes des défenseurs de la communion sous les deux espèces, XVI, 430. Combien Luther et les premiers réformateurs les méprisaient, XVI, 433. La communion sous une ou sous deux espèces reconnue indifférente dans la confession d'Augsbourg, XVI, 435 et suiv. Jugée égale dès la première antiquité, XVI, 438 et suiv. La communion se faisait sous la seule espèce du pain, par les particuliers dans leurs maisons, XVI, 443 et suiv. Par les solitaires dans leurs déserts, XVI, 445 et suiv. Par tous les fidèles dans les temps de persécution, XVI, 450, 451. Preuves tirées de Tertullien et de l'histoire de saint Satyre, XVI, 452-De saint Optât et de Jean Mosch, XVI, 454. Du Sacramentaire de Reims et du cardinal Humbert, XVI, 455. Des actes de saint Tharsice et des martyrs de Nicomédie, XVI, 456. De sainte Eudoxe, XVI, 458. La seule espèce du pain était réservée pour les malades, XVI, 458, 459, 474. Exemple de la communion de saint Ambroise mourant, XVI, 480 et suiv. Les passages qui nomment le corps seul, ne désignent point en même temps le sang, XVI, 486, 487. Antiquité de la réserve de l'Eucharistie sous l'espèce du pain, XVI, 489, 490. Preuve manifeste au neuvième siècle, XVI, 492, 493. Usage des colombes d'or et d'argent pour ce sujet, XVI, 495, 496. Examen d'un canon du deuxième concile de Tours sur cette matière, XVI, 502, 503. Opposition entre les premiers chrétiens et les protestants, XVI, 113, 514. Réponses aux objections des ministres contre la réserve de l'Eucharistie, XVI, 524, 525. Jamais on n'a réservé l'espèce du VIII, XVI, 528, 529. Réponses aux objections des adversaires, XVI, 538 et suiv. Examen des passages de Baronius qu'ils objectent, XVI, 540, 541. De quelques autres endroits, XVI, 545, 546. Des Sacramentaires du P. Ménard, XVI, 548, 549. D'un canon d'un concile de Tours, XVI, 553. Communion des enfants sous la seule espèce du vin; chicanes des ministres contre la vérité de ce fait, XVI, 561 et suiv. Contre l'autorité de Jobius, qui en atteste la certitude pour l'Eglise grecque, XVI, 571. Communion donnés sous la seule espèce du pain aux enfants plus âgés, XVI, 589. Sous une seule des deux espèces dans l'office public de l'Eglise, XVI, 596. Preuves tirées des décrets de saint Léon et de saint Gélase pour l'Eglise d'Occident, XVI, 597. De saint Chrysostome et de 1' usage de l'Eglise de Jérusalem pour l'Eglise d'Orient, XVI, 604, 605. Nouvelle preuve tirée de l'office des Présanctifiés, XVI, 609, 610, 627, 628. Divers passages des Pères, qui prouvent l'antiquité de la communion sous une espèce, et qu'on croyait y recevoir Jésus-Christ tout entier,

 

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XXVI, 373, 374. Extraits d'anciens Pontificaux touchant la communion sous une seule espèce, XXX, 502, 504, 506, 507.

On n'a toujours communié le Vendredi saint que sous une espèce, 604, 608 et suiv. La communion sous les deux espèces n'est pas nécessaire pour recevoir tout ce qui est essentiel à ce sacrement. En réduisant les fidèles à une seule espèce, l'Eglise a voulu empêcher les irrévérences ; les protestants eux-mêmes ont jugé que les deux espèces n'étaient pas essentielles à la communion, XIII, 94, 95. La communion sous les deux espèces rétablie par Carlostad. Voy. Carlostad. La communion sous une espèce ou deux espèces paroît indifférente à Luther, XIV, 57. Il excuse, ainsi que Mélanchthon, ceux qui ne reçoivent qu'une espèce, XIV, 137, 138. L'ancienne Eglise regardait comme indifférente la communion sous une ou sous deux espèces, XIV, 464. Jean Hus voulait la communion sous les deux espèces, ainsi que les calixtins, auxquels le concile de Bâle l'accorda, XIV, 547, 548, 549, 550, 551. On démontre que la communion sous une seule espèce est suffisante, XV, 50, 51 ; XVII, 270, 271. Elle avait été établie par la coutume, avant la décision du concile de Constance, XV, 148. Les protestants voudraient réduire aujourd'hui toute la controverse à la communion sous les deux espèces, XVII, 122, 123. Voy. Eucharistie. Raisons qu'ils allèguent pour communier sous les deux espèces, XVII, 396, 434, 435, 461. On les réfute, XVII, 516, 569; XVIII, 27.

COMMUNION DES SAINTS. Explication de ce dogme, V, 56 et suiv.

COMPACTUM. Ce mot, célèbre dans l'histoire de Bohème, signifie les quatre articles réglés par le concile de Bâle, dont les calixtins furent d'accord, XIV, 550.

COMPARAISONS. Il faut suppléer plusieurs choses à celles du livre des Proverbes, 1, 453. Comparaisons tirées des choses humaines, employées par les saints Pères sur la génération du Fils de Dieu, XVI, 44, 45. Les Pères, en faisant ces comparaisons, présupposaient que Dieu était un pur esprit, XVI, 48, 49. La comparaison du soleil et de de son rayon, pour marquer la génération du Fils, est de saint Paul qui établit expressément l'égalité des personnes divines, XVI, 52. Le caractère de comparaison qui se trouve dans les passages dont Jurieu abuse, ne lui permettait pas de les prendre au pied de la lettre, XVI, 82. Les comparaisons des Pères tirées des opérations de notre ame, par rapport à la génération du Verbe, montre qu'ils partaient dans un sens métaphorique, XVI, 83. Jurieu avoue qu'on ne peut les entendre sans avoir recours au sens figuré, comme toutes leurs locutions y déterminent, XVI, 86.

COMPASSION de la sainte Vierge. Deux sermons pour cette fête, IX, 499, 522. Voy. Marie.

 

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COMPENSATION d'erreurs proposée par Jurieu, entre les luthériens et les calvinistes, et la tolérance mutuelle, XV, 378, 379. Jurieu demande aux luthériens de passer aux calvinistes leur particularisme, à condition que ceux-ci toléreront toutes les erreurs reprochées aux luthériens, XV, 4, 5. Pour conclure l'accord, il propose de rendre les princes juges souverains des disputes, XV, 5.

COMPLIMENTS. Voy. Discours.

CONCEPTION de la sainte Vierge. La question de l'Immaculée Conception très-délicate, XI, 3, 20,21. N'est point comprise dans les articles de foi, XI, 13, 30. Objection tirée des paroles de l'Apôtre contre l'Immaculée Conception, XI, S, 21. Sentiments et conduite de la Faculté de théologie de Paris sur ce point, XI, 14; XXVII, 260, 261, 262, 263.

CONCILES. Pourquoi on assemble les conciles généraux, XXII, 7, 19, 153, 164. Ils sont infaillibles, XXII, 550. Ils examinent les décrets de Paris, XXI, 85; XXII, 84. Leur supériorité sur les papes, XXI, 572, 573, 640 et suivantes. Ils doivent être assemblés par l'autorité des Papes, XXX, 194. Ne peuvent le juger, XXII, 315, 316. Voy. Bâle, Constance, Eugène IV, Pape. Par qui les conciles étaient convoqués dans les premiers siècles, et manière dont on les-tenait, XXIV, 362. Objections tirées de saint Augustin contre leur infaillibilité, XVII, 525, 526; XVIII, 40. Passages de la tradition sur le même sujet, XVII, 528, 583 et suiv. Quand un concile est-il œcuménique ? XVII, 528. Si, en admettant l'autorité de l'Eglise, on peut sans hérésie rejeter certain concile en particulier, XVII, 538, 604. Ce que pensait Molanus de l'autorité des conciles œcuméniques, XVIII, 58,74, 75. On ne peut mettre en suspens l'autorité des anciens conciles jusqu'à ce qu'il en fût tenu un nouveau comme le voulaient les protestants, pour opérer plus facilement la réunion, XVII, 485, 593. On n'arriveroit à ce concile qu'en foulant aux pieds les précédents ; dès lors il n'au-roit pas plus d'autorité, XVII, 593 et suiv. Le corps des luthériens se soumet au jugement du concile général dans la Confession d'Augsbourg, XIV, 139. Autorité des conciles reconnue par les synodes de Dordrecht et de Delpht, XV, 34, 35. L'infaillibilité des conciles généraux est une suite de l'infaillibilité de l'Eglise universelle, XV, 123. Jurieu dit que le mystère de la Trinité était informe au concile de Nicée, et jusqu'à celui de Constantinople : que le mystère de l'Incarnation était informe aux conciles de Constantinople et d'Ephèse, et ne fut formé qu'à celui de Chalcédoine, XV, 205. Celui de Chalcédoine, celui d'Ephèse, et ainsi des autres, en remontant jusqu'à l'origine du christianisme, ne firent que confirmer la foi des précédents conciles, XV, 215, 216. La manière des conciles, pour prouver la nouveauté des hérétiques, est de se récrier contre leur doctrine,

 

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comme on fait contre des choses inouïes, et de dire qu'ils changent ce qu'on croyait avant eux, XV, 216, 217, 218.

Les conciles particuliers ne peuvent juger le Pape, XXII, 311, 312; XXII, 312 et suiv. Ils ne prétendent pas, comme l'église anglicane, avoir une autorité indépendante de l'Eglise universelle, dont au contraire leurs décrets tirent toute leur force, XIV, 293. Concile plénier. Voy. Arles, Nicée.

CONCOMITANCE (la), ou la présence de Jésus-Christ tout entier sous chacune des deux espèces, est établie par Henri VIII, roi d'Angleterre, et dans la Confession luthérienne de Virtemberg, XIV, 355.

CONCORDE (le livre de la) publié en 1579, est le dernier dans lequel les luthériens en corps aient fait des décisions sur la foi, XIV, 278, 332.

CONCUBINES. On appelait autrefois de ce nom les femmes légitimes, qu'on épousait avec moins de solennité. Basnage abuse de l'équivoque de ce mot, pour imposer aux premiers siècles de l'Eglise d'avoir approuvé l'usage des concubines, ou femmes de mauvaise vie, XV, 583.

CONCUPISCENCE. Ce que c'est, et combien on en distingue, V, 100, 101. Elle est regardée par les Pères comme le moyen par lequel se transmet le péché originel, IV, 304 et suiv. Comme une preuve et une suite de ce péché, IV, 311, 312. La connaître, c'est connaître le fond du péché originel, IV, 333, 336. Comment elle est expliquée par saint Chrysostome, IV, 337, 338. Sa malignité se répand dans l'homme tout entier, et pénètre jusqu'à la moelle des os, XXVII, 33. Combien le théâtre contribue à l'enflammer, XXVII, 34. Concupiscence de la chair; ce que c'est, VII, 414. Misères et passions dont elle est la source, VII, 415,416. Elle est répandue dans tous les sens, VII, 421, 422. Et notre chair est une chair de péché, VII, 422, 423. D'où vient en nous cette concupiscence, VII, 423, 424. Concupiscence des yeux, et d'abord la curiosité, VII, 427. En second lieu, l'amour des richesses et du luxe, VII, 430, 431. Troisième espèce de concupiscence, dite l'orgueil de la vie, VII, 435, 436. L'amour-propre en est la racine, VII, 436, 437. Voy. Amour-propre, Gloire, Orgueil. Naissance des trois concupiscences, dans la chute de nos premiers parents, VII, 463, 464. La vérité de cette histoire constante par se? effets, VII, 467, 468. Les trois concupiscences, principe de toute la corruption originelle, VII, 470, 471. Jésus-Christ leur oppose trois saints désirs, VII, 475, 476. Obligation qu'aie chrétien de combattre la concupiscence, X, 487. Ce combat est perpétuel, XVIII, 498, 504. Le motus primo-primus est-il un péché? XVII, 416, 445, 446, 471. La concupiscence, c'est-à-dire l'amour des plaisirs, est toujours changeante;

 

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parce que toute son ardeur languit et meurt dans la continuité, et que c'est le changement qui la fait revivre, IX, 206.

CONDÉ (Louis de Bourbon, prince de). Le mauvais état de ses affaires, et surtout sa jalousie contre la maison de Guise, font craindre qu'il ne se mette à la tête des protestants, XXV, 480. Il est attiré à la Cour, et retenu prisonnier, XXV, 497. A la veille d'être condamné, il ne montre pas la moindre crainte, XXV, 498. Il refuse de sortir de prison qu'il ne soit justifié, XXV, 510. Il se déclare ouvertement chef des huguenots et s'empare d'Orléans, XIV, 422 ; XXV, 520, 521. Il mande l'amiral de Coligny, et prend les armes, requis et supplié par les protestants, XIV, 433 et suiv. Il était complice de la conjuration d'Amboise, XV, 582, 583. Il veut assembler les Etats en son nom, XV, 513. Il entretient des pratiques avec Catherine de Médicis, XV, 524. Ses liaisons avec les huguenots, XV, 544. Raisons qu'il emploie pour fortifier son parti, XXV, 522. Proposition insidieuse qui lui est faite de sortir du royaume, XXV, 526. Il se met en campagne. Le pillage d'une seule ville fait régner la licence dans son armée, XXV, 527. Le Traité qu'il fait avec l'Angleterre, rend son parti odieux à tout le royaume, XXV, 531. Suite de revers qu'il éprouve, XXV, 531, 532. Il est fait prisonnier, XXV, 538.11 consent à un traité de paix, XXV, 545. Ses débauches peu convenables au chef du parti qui se disait réformé, XXV, 546. Sur l'appréhension des maux qui menacent son parti, il tente de se saisir de la personne du roi, XXV, 567. Il recommence la guerre, XXV, 568. Il se fortifie de l'alliance des princes allemands, XXV, 573. Il perd la bataille de Jarnac et la vie, XXV, 589. Réflexions sur sa conduite, XXV, 590.

CONDÉ (Henri, prince de) représente à Louis XIII le danger de la doctrine qui donne au Pape puissance sur le temporel, XXI, 140.

CONDÉ (Louis de Bourbon, dit le Grand Condé). Notice sur sa vie, XII, 603 et suiv. Son oraison funèbre, XII, 611 et suiv. Ne serait rien avec toute sa gloire, si la piété n'avait comme consacré ses autres vertus, XII, 612. Ses exploits, XII, 613, 614. Parallèle de ce prince avec le vicomte de Turenne, XII, 627. Avec quels sentiments de la plus vive piété il se prépare à la mort, XII, 634, 635. Derniers moments de sa vie, XII; 637. Voy. Discours. Bossuet recommande au Grand Condé un de ses parents qui avait un procès contre les principaux habitants de sa ville, XXVI, 311. Il lui envoie son livre intitulé Conférence avec M. Claude, XXVI, 312. Il le remercie d'un livre que ce prince lui avait envoyé, XXVI, 318. Le Grand Condé écrit à Bossuet qu'il est fort inquiet sur la maladie de M. de Cordemoy. Il partage la douleur de Bossuet causée par la mort de l'abbé de Vares et de l'abbé de Saint-Luc, XXVI, 330. Lettres d'Antoine Bossuet au Grand Condé, dans

 

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lesquelles il remercie le prince des bienfaits que sa famille en reçoit, XXVI, 331, 332.

CONDESCENDANCE chrétienne. Quels en sont les lois, IX, 435.

CONDREN (Charles de), général de l'Oratoire. Son éloge, XII, 650.

CONFÉRENCE avec M. Claude, ministre de Charenton, sur la matière de l'Eglise, XIII, 499 et suiv. La conversion de mademoiselle de Duras fut le motif de cette conférence. Bossuet s'est vu forcé de la publier. Mauvaise foi de M. Claude dans ce qu'il en a écrit. Défi que lui fait Bossuet, XIII, 504, 505. Il refusa d'abord de s'y rendre, XIII, 521, 522. Honnêtetés qui précédèrent la conférence, XIII, 527. Bossuet se proposa de faire avouer qu'un simple particulier entendait mieux la parole de Dieu que toute l'Eglise ensemble, et qu'il y avait un moment où un chrétien était obligé de douter si l'Ecriture est inspirée de Dieu, XIII, 522,533,550, 564,579, 580. Voy. Claude.

CONFÉRENCE du diable avec Luther, auquel il persuade d'abolir les messes privées, XIV, 153.

CONFESSEUR. Qualités d'un bon confesseur, XXVIII, 490. Il tient la place de Jésus-Christ, XXVIII, 432. C'est ainsi qu'on doit l'envisager, XXVII, 654. Comment il doit se conduire pour ménager les intérêts de Dieu, IX, 444. Quelle est la prudence que le concile de Trente recommande aux confesseurs, IX, 447. Un confesseur peut priver les religieuses de la communion, XXVIII, 477. Conduite qu'il doit tenir à l'égard des personnes dont il suspecte les dispositions, XXVIII, 11. Réserves dont on doit user, pour déclarer ses peines, à l'égard d'un confesseur qui ne connaîtrait pas à fond le pénitent, XXVII, 456, 459, 514.

CONFESSION (la) avec l'absolution sacramentale est conservée par les luthériens, XIV, 126, 127; XVII, 571 ; XVIII, 31. Les vaudois reconnaissaient la nécessité de la confession, XIV, 511. Règles pour se bien confesser, XXVII, 597, 605. Endroits de l'Ecriture pour se préparer à la confession, XXVIII, 297. La confession des péchés véniels est utile, XXVIII, 303. Quelle grâce on reçoit dans la confession lorsqu'on a la contrition parfaite, XXVIII, 382. Il ne faut pas s'inquiéter des péchés oubliés dans les confessions, XXVIII, 319 ; ne point revenir sur les confessions passées, XXVII, 529, 531, 532, 539 ; XXVIII, 35, 47, 125, 135, 327, 353, 356, 376, 381, 385. De l'omission de certains péchés dans la confession, XXVIII, 376. Ce doit être un exercice d'humilité et d'amour, XXVIII, 140. Que penser de ceux qui se confessent avec présomption, XXVIII, 401, 402. De la confession faite à des prêtres qui n'auroient pas les cas réservés, XXVIII, 46. A quel temps est déterminée la confession annuelle, XXVIII, 21. Divers cas touchant la confession, XXVII, 486, 487, 595, 609; XXVIII, 192, 214, 231, 277, 316, 319, 362, 363, 392, 397, 403, 404, 414, 415 ,

 

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419. L'assemblée du clergé de 1700 censure plusieurs propositions sur cette matière, 7-384.

CONFESSION DE SAINT PIERRE. On appelle ainsi le lieu où reposent les reliques de cet apôtre, XXII, 270.

CONFESSIONS DE FOI des protestants. On en imprime un recueil à Genève, XIV, S, 6. Celles des luthériens, XIV, 7, 8. Celles des calvinistes, XIV, 7, 8. Les protestants ont honte de la multitude de leurs confessions de foi. Vains prétextes dont ils se couvrent, XIV, 8, 9. Leurs variations dans celles qu'ils présentèrent à la diète d'Augsbourg. Mélanchthon dresse celle appelée d'Augsbourg, adoptée par tous les luthériens, XIV, 93, 94, 95. Changements que les protestants y ont faits, et comment ils s'en justifient, XXX, 192. Bucer en dresse une autre appelée de Strasbourg ou des quatre villes, où il soutient le sens figuré, XIV, 94, 93. La confession d'Augsbourg réfutée par les catholiques. Mélanchthon en fait l'apologie, que tous les luthériens adoptent dans l'assemblée de Smalcalde, XIV, 95, 96. L'article de la Cène couché en quatre façons différentes dans quatre éditions authentiques de la confession. Une de ces façons pourrait être souscrite par les catholiques, XIV, 96, 97. Les luthériens, dans l'assemblée de Naûmbourg, ne peuvent convenir à laquelle de ces quatre éditions ils doivent se tenir, XIV, 343. L'électeur Palatin embrasse la doctrine zuinglienne qu'il croit voir dans la confession d'Augsbourg, XIV, 340. Cinquième façon d'expliquer la Cône dans l'Apologie, XIV, 98. Les sacramentaires ne varient pas moins que les luthériens dans leurs confessions de foi, XIV, 100. Ambiguïtés de celle de Strasbourg, que les catholiques et les luthériens peuvent expliquer dans leur sens, XIV, 100, 101. Celle de Zuingle ou de Zurich est nette et précise contre la présence réelle, ainsi qu'une autre de Zuingle adressée à François Ier, XIV, 103, 104. La Confession d'Augsbourg rétracte ce que Luther avait dit sur la justification, le libre arbitre, et la volonté de Dieu, qu'il faisait auteur du péché, XIV,107. Les luthériens varient, dans le livre de la Concorde, sur ce qu'ils avoient dit dans la Confession d'Augsbourg, touchant le mérite des bonnes œuvres, XIV, 113, 114. Première Confession de Bâle, où l'on admet la présence sacramentale par la foi, et non réelle, XIX, 152, 153. Seconde Confession de Bâle, où l'on adoucit la première, XIV, 155, 156. Trois ou quatre confessions de foi contradictoires, reçues par Bucer et ceux de Strasbourg, XIV, 326. Confessions de foi Saxonique et de Virtemberg, dressées à l'occasion de l'Intérim, l'une par Mélanchthon, l'autre par Brentius, XIV, 331,332. Contradiction de ces confessions entre elles, XIV, 532. Autre Confession de foi dressée à Francfort, où l'on varie encore sur l'article de l'Eucharistie, XIV, 340. Confessions de foi Helvétiques. On en compte cinq, depuis celle

 

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de Zuingle jusqu'à cell qui fut faite un peu après la mort de Calvin : quelle en est la doctrine, XIV, 445 et suiv. Confession de foi Polonaise, faite trois ans après avoir souscrit la cinquième helvétique. On y condamne les catholiques et les luthériens comme mangeurs de chair humaine. On y  établit l'ubiquité, XIX, 454, 455. Trois ou quatre Confessions de foi, et divers actes des calvinistes, contradictoires les uns aux autres, XIV, 391, 392. Ils avouent tous les articles de la confession d'Augsbourg, dont plusieurs sont contraires à leurs créances, XIV, 395. La confession de foi calvinienne exclut l'Eglise romaine du titre de vraie Eglise, parce que la pure vérité de Dieu en est bannie et les sacrements y sont corrompus, XV, 95. Jurieu adoucit cette assertion en notre faveur. Voy. Jurieu. La Confession de foi n'a plus d'autorité parmi les ministres, qui changent le langage et les idées anciennes de la Réforme, XV, 96. Toutes ces diverses confessions de foi des protestants marquent la désunion du parti, XIV, 581.

CONFIANCE (la) en Jésus-Christ, fondement du salut. Admise aujourd'hui par les catholiques comme autrefois par leurs pères, XIII, 382, 383, 390,391. Exposition de la doctrine catholique sur cette matière, XIII, 452. La confiance doit être unie avec l'amour, XXVIII, 27. Elle est une source de paix, XXVIII, 35, 36. Passages de l'Ecriture sur la confiance, XXVIII, 57. C'est un moyen de vaincre les tentations à l'heure de la mort, XXVIII, 65. L'avoir à chaque moment pour la trouver à la mort, XXVIII, 71. Quelle doit être celle du chrétien à la mort, X, 610 ; XXVII, 6.49. Que faire pour l'avoir alors, XXVII, 659. Voy. Abandon, Peines.

CONFIRMATION (la) pratiquée par les apôtres, retenue dans toutes les Eglises, n'a pu être rejetée sous prétexte que le Saint-Esprit ne descend pas visiblement, XIII, 72. Elle est un sacrement, quoi qu'en disent les protestants, XVII, 268,269. Quel en est ministre, XXVIII, 83. La confirmation, sous la réforme anglicane, n'a plus été qu'un catéchisme pour faire renouveler les promesses du Baptême. On en ôte le Saint-Chrême, XIV, 305. Les vaudois admettaient ce sacrement, XIV, 513. En quoi consiste ce sacrement, V, 22, 23. La meilleure disposition pour le recevoir, XXVIII, 266. Elle doit être reçue avant la communion, XXVIII, 381.

CONFIRMATION des conciles; en quel sens on doit entendre que les Papes confirment les conciles généraux, XXI, 627.

CONFORMITÉ (la) à la volonté de Dieu est le meilleur remède à nos maux, XXVIII, 534, 236. Voy. ABANDON.

CONJURATION d'Amboise. Voy. AMBOISE.

CONNAISSANCE  (de la) de Dieu et de soi-même. Ouvrage composé pour l'éducation du Dauphin, XXIII, 33 et suiv. La connaissance de Dieu

 

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est la plus certaine de celles que nous avons par raisonnement, XXIII, 448. La connaissance de soi-même est la science la plus nécessaire, IX, 244; XI. 483.

CONQUÉRANTS. Dieu les fait, et pourquoi, XII. 613, 629. Leur caractère, XII, 618. Vanités de leurs pensées, XII, 481. Dieu les confond en leur donnant la gloire des hommes, XII, 630. Caractère des conquérants ambitieux tracé par le Saint-Esprit, XXIV, 136. Leur châtiment rigoureux, XXIV, 138. Sanglante dérision des conquérants par le prophète Isaïe, XXIV, 143.

CONQUETE. Origine de ce droit, XXIII, 521. Son ancienneté attestée par l'Ecriture, XXIII, 529. Pour rendre ce droit incontestable, la possession paisible doit y être jointe, XXIII. 531. Les conquêtes ambitieuses sont un injuste motif de faire la guerre, XXIV, 155. Elles produisent plus de larmes qu'elles ne font naître de lauriers, VIII, 312. Les conquêtes de Jésus comparées avec celles des Alexandre et des Césars, ibid.

CONSCIENCE (la) témoin véritable, ami fidèle et incorruptible, VIII, 231. Il n'est jamais permis d'agir contre sa conscience, ne fût-elle que probable, sans être certaine, XXXI, 14 et suiv. Cette maxime : Que le magistrat ne peut rien sur la conscience, souvent répétée par Basnage et Jurieu, est combattue par la pratique dans les Etats réformés, XV, 493.

CONSÉCRATION. Elle a toujours consisté dans les paroles, et non point dans le mélange du vin avec le sacré corps, XVI, 650, 651. Témoignage d'Amalarius et de l'abbé Rupert, XVI, C53. Absurdités d'un ministre protestant qui fait consister la consécration du vin dans le Pater et autres prières de l'office du Vendredi saint, XVI, 661, 665. La consécration du calice, comme celle du pain, se fait par les paroles de Jésus-Christ, XVI, 671. Vertu de ces paroles, XVII, 29. Force de cette parole : Faites ceci en mémoire de moi, XVII, 35 et suiv. Les liturgies grecques et latines conviennent même aujourd'hui sur l'essentiel de la consécration, XVII, 70, 71. Explication du langage de l'Eglise dans les sacrements, XVII, 73, 74.75. Application de cette doctrine à la liturgie des Grecs, XVII, 76, 77. Preuve que la consécration se consomme par le récit des paroles de Notre-Seigneur, XVII, 77, 78. Nouvelles preuves de quelques liturgies de l'Eglise latine, XVII, 79, 80. Voy. Eucharistie.

CONSEILLER. Celui du prince doit avoir passé par beaucoup d'épreuves, XXIV, 209. Les bons succès souvent dus à un sage conseiller, XXIV, 214. Sa première qualité est d'être homme de bien, XXIV, 217. Voy. Ministre.

CONSEILS. Combien nécessaire aux princes, XXIV, 614. Ils doivent être réduits à peu de personnes, XXIV, 617. Le secret en est l’âme, XXIV,

 

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605, 618. Conseils des rois de Perse, par qui dirigés, XXIV, 206. Le conseil doit être choisi avec discrétion, XXIV, 208. Le prince, après l'avoir choisi et éprouvé avec soin, ne doit pas s'y livrer, XXIV, 208, 209. Suite funeste des conseils des jeunes gens qui ne sont pas rompus aux affaires, XXIV, 210. Le fort du conseil est de s'attacher à déconcerter l'ennemi, XXIV, 234. Conseil de religion auprès des anciens rois, XXIV, 236.

CONSTANCE. Sa nécessité dans la vie religieuse, XXVII, 640. En quoi elle consiste, XXVII, 655.

CONSTANCE ( concile de). Motifs de sa convocation, ce qui s'y passa dans les premières sessions, XXI, 587 et suiv. Il prend dès son ouverture le titre de concile œcuménique, XXI, 50 et suiv. Il fut reconnu tel par les catholiques dès son ouverture, XXI, 131. Décrets des quatrième et cinquième sessions, XXI. 550. 551, Difficultés de Schelstrate sur plusieurs sessions de ce concile, XXI, 558 et suiv. , 570 et suiv. Ce concile n'a point calomnié Wiclef, en lui imputant cette proposition : Dieu est obligé au diable, XIV, 543, 544. Il décida pour la communion sous une espèce, parce qu'il en trouva la coutume établie depuis plusieurs siècles, sans contradiction, XV, 148. Voy. Grégoire XII, Hus, Jean XXIII, Martin V, Wiclef.

CONSTANCE, empereur, fils de Constantin, se livre aux ariens, XXIV. 341. Il défait les Sarmates et les Perses, et meurt, XXIV, 341, 342. Ses violences contre les catholiques. On ne lui refuse pas l'obéissance, XXI, 278 et suiv. S'est-il converti à la mort? XXI, 285.

CONSTANT, empereur d'Orient, publie un édit en faveur des monothélites ; fait périr le pape saint Martin, qui l'avait condamné, XXIV, 355. Il pille Rome et l'Italie. Sa mort, ibid.

CONSTANTIN, fils de Constantius-Chlorus, s'échappe des mains de Galérius, qui était jaloux de sa gloire, XXIV; 337.11 succède à son père, XXIV, 338. Il fait mourir Maximien, et marche à Rome, ibid. Il défait Maxence et embrasse le christianisme ( onzième époque), XXIV, 339. Il est choisi de Dieu pour donner la paix à l'Eglise et la faire triompher, II, 385. il assemble le concile de Nicée, XXIV, 339, 340. Il bâtit Constantinople, ibid. Sa mort, XXIV, 340, 341.

CONSTANTIN Copronyme, empereur d'Orient, remplit Constantinople de supplices, XXIV, 338,359. Il fait la guerre aux images, et persécute les catholiques, XXIV, 359, 360.

CONSTANTIN Pogonat, empereur d'Orient, fait tenir le sixième concile général, XXIV. 353.

CONSTANTINOPLE bâtie par Constantin qui y établit le siège de l'empire, XXIV, 340. Premier concile de Constantinople, second œcuménique, son objet, XXII, 16. Comment son œcuménicité fut reconnue, XXII, 112. Second concile, cinquième général. Voy. Chapitres, Vigile. Le

 

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troisième concile, sixième général, approuve les lettres du pape Agathon après les avoir examinées, XXI, 82; XXII, 58, 59. En quel sens il demande la confirmation au Pape, XXII, 17, Voy. Baronius, Honorius. Le quatrième concile, huitième général, examine les lettres du pape Adrien II, XXII, 82, 83. Il lui demande de confirmer ses décrets, en quel sens, XXII, 118. Voy. Photius.

CONSTANTIN0PLE. Translation de l'empire de Constantinople entre les mains des François, XXV,62 et suiv. Cette ville tombeau pouvoir des Turcs. Voy. Mahomet II.

CONSTANTIUS-CHLORUS, empereur, rend les Gaules heureuses, XXIV. Il est un des sept empereurs au nom desquels s'exerça la dernière persécution, n, 470, 471.

CONSUBSTANTIATION (la) de Luther est bien réfutée par Bèze, Calvin, et tout un synode de Zuingliens, XIV, 81, 82.

CONSULS. Ils sont établis à Rome, XXIV, 295. Le sénat veut rétablir leur puissance à la mort de Caligula; les soldats l'en empêchent, XXIV, 647.

CONTEMPLATIFS. Les plus parfaits, selon Cassien, font avec David de continuelles demandes, XVIII, 505.

CONTEMPLATION. Les attributs divins proposés comme son objet, XVIII, 415. Si celui de la présence de Dieu est plus utile que les autres à la contemplation, XVIII, 418 419. Etat de l’âme dans la pure contemplation, XVIII, 471, 472. Elle ne peut être perpétuelle, XVIII, 509, 510. De la contemplation par négation du simple regard amoureux et de l'exclusion des attributs, XIX, 22, 23. Voy. Gnose. Habitude de la contemplation éternelle et inaltérable, XIX, 27, 28. Erreur de dire qu'elle exclut les mystères et la vue de Jésus-Christ, XIX, 361, 362, 363. Contradictions sur la vocation à la contemplation, XIX, 495, 504, 508, 519. Foi explicite en Jésus-Christ toujours nécessaire, XIX, 217. Erreurs sur la contemplation parfaite et imparfaite, XIX, 221, 222, 334, 335. La contemplation changée en fanatisme par les nouveaux mystiques, XIX, 628. De la contemplation de Jésus-Christ et des perfections divines, XIX, 630, 633 ; XX, 55. Vaines défaites de M. de Cambray, XIX, 634. Sentiment de sainte Thérèse et de saint Jean-de-la-Croix, XIX, 635, 636. De Molinos et de Madame Guyon, XX, 53, 54.11 ne faut pas séparer Jésus-Christ dans l'exercice de la contemplation, XXVIII, 328.

CONTERANUS (le cardinal), légat du Pape à la conférence de Ratisbonne, dit, sur l’interim de Charles V, que cette affaire doit être renvoyée au Pape, XIV, 325.

CONTI (la princesse de). Anne Marie Martinozzi, nièce du cardinal Mazarin. Son oraison funèbre prononcée à Saint-André des Arts par M. de Roquette évêque d'Autun, XXVI, 157, 158. note. Bossuet écrit

 

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que cette oraison funèbre est une pièce pleine de piété et d'éloquence, estimée et approuvée à la Cour, ibid.

CONTINENCE (la) perpétuelle est jugée impossible par Luther, XIV, 46, 128, 129. Voy. Chasteté.

CONTRADICTION des Juifs contre Jésus-Christ, VII, 310, 311. Des chrétiens même contre sa personne sacrée, VII, 314. Sur le mystère de la grâce, VII, 316. D'où naissent ces contradictions, VII, 312. L'autorité de l'Eglise en donne la solution, VII, 317. L'humilité résout les difficultés, VII, 318, 319. Contradictions dans l'Eglise par les péchés des fidèles, VII, 319, 320. Ces contradictions découvrent le secret des cœurs, VII, 321 et suiv.

CONTRITION. Sa nature et ses qualités, V, 108, 109. De l'attrition, V, 110, 111. Conditions que demande l'acte de contrition nécessaire au sacrement de pénitence, etc., XXVIII, 54. Les quiétistes, par leurs maximes, éteignent la contrition ainsi que la componction, XVIII, 449, 450. Voy. Amour, Pénitence.

CONTROVERSE. Fragments sur diverses matières de controverse, en réponse aux écrits contre le livre de l'Exposition, XIII, 121 et suiv. Etat présent des controverses sur la grâce entre les luthériens et les calvinistes, XV, 47, 48. La controverse se réduit, pour les simples, à bien connaître l'Eglise ; ce qu'ils peuvent faire en comprenant six lignes de l'Evangile, qui renferment toutes les promesses faites à l'Eglise, XVII, 141. Utilité des écrits dans les controverses qui s'élèvent dans l'Eglise, XIX, 157 et suiv.

CONVERSATIONS. De celles qui ont pour objet les défauts du prochain, XXVIII, 270.

CONVERSION. Combien il est dangereux de la différer, VIII, 102; IX, 68, 178, 179; X, 216, 594, 595. Motifs d'une prompte conversion, 591, XII, 497, 660. Grâce extraordinaire qu'il faut pour opérer la conversion à la mort, IX, 185, 186. Qualités de la conversion des mourans; quelle en est souvent la cause, IX, 186, 187. Pourquoi l'Apôtre ne parle-t-il que de mort et de sépulture, quand il veut dépeindre la conversion du pécheur, X, 97. Marques d'une vraie conversion, X, 150, 151, 594, 595. Gloire qui revient à Dieu de la conversion des pécheurs, X, 370. Voy. Pénitence.

CONVERTIS (protestants nouveaux.) Il fallait les mettre sur le pied de s'instruire et d'écouter la parole de Dieu ; sans quoi ils n'auroient jamais été bons catholiques, XXVII, 110. Les voies d'exhortation et de douceur faisant souvent plus d'effet que tous les autres moyens, Louis XIV voulait qu'on les employât préférablement, XXVII, 114. Conduite de l'Eglise à leur égard dès les premiers temps, XXVII, 119, 120. Pour bien connaître ce qu'il y avait à faire à l'égard des nouveaux convertis, il fallait commencer par avoir une idée exacte des

 

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dispositions où ils se trouvaient, XXVII, 123. Les uns étaient éloignés par leurs inclinations de suivre notre religion; les autres demandaient à y être déterminés par quelque espèce de contrainte, qui les mit à couvert contre une fausse honte qui les retenait, XXVII, 124. Mesures qu'il était convenable de prendre pour les attirer tous également, XXVII, 125 et suiv. Si on ne leur demandait rien, ils demeureraient abandonnés à eux-mêmes, dans une espèce de langueur, sans culte, sans religion, XXVII, 138. Un grand nombre d'entre eux étaient fatigués de vivre sans religion ; mais ils étaient arrêtés par une mauvaise honte, par le mauvais exemple de quelque esprit malin, XXVII, 139. L'expérience faisait voir qu'ils profitaient plus à un sermon, qui se faisait tous les dimanches à la messe, qu'à des exhortations vaines et ennuyeuses; et que tout cet appareil de religion qu'on y voyait, les désabusait plus que tout ce qu'on pouvait leur représenter, XXVII, 152. Ils sortaient de leur erreur comme le Lazare sortit du tombeau, encore liés des impressions qui leur restent de leurs premiers préjugés, ne voyant la lumière du jour qu'à demi, et n'étant capables de rien par eux-mêmes, XXVII, 174. Ils appartenaient tous à l'Eglise par leur abjuration ou par leur baptême; elle ne les regarde pas comme des ennemis déclarés, mais comme des enfants indisciplinés qu'elle est en droit de revendiquer, XXVII, 187, 188. Conduite que le roi désirait que les évêques tinssent à leur égard, XXVII, 114. Comment doit-on agir à l'égard de ceux qui ne reviennent pas sincèrement à l'Eglise, par rapport à la messe et aux sacrements, XXVI, 392. Par rapport aux parrains et marraines, et à la sépulture, XXVI, 393, 394.

CONVOITISE. Elle est toujours en guerre avec la charité, X, 488. Elle ne détruit pas la sainteté dans les justes, XIII, 357, 426. Belle doctrine de l'Apôtre, expliquée par saint Augustin sur cette matière, XIII, 427.

CORCELLES (Thomas de), député au concile de Bâle, XXI, 559. Chargé par Charles VII de travailler à la réconciliation du concile avec le pape Nicolas V, XXI, 709. Il établit l'indépendance de l'autorité royale, en même temps que la supériorité du concile sur le Pape, XXI, 758 et suiv.

CORDEMOY (l'abbé de). Giraud de Cordemoy, placé par Bossuet auprès du Dauphin en qualité de lecteur et qui fut de l'Académie fran-çoise, XXVI, 330, note. Lettre de Condé à Bossuet par laquelle le prince lui exprime ses vives inquiétudes sur la maladie de M. de Cordemoy, ibid. Lettre d'Antoine Bossuet touchant la maladie et la mort de M. l'abbé de Cordemoy, XXVI, 331, 332,333. Lettre de l'abbé Fleury à Bossuet, sur sa mort et sur ses ouvrages, XXX, 490. CORIOLAN réduit Rome à l'extrémité, XXIV, 296, 626.

 

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CORNET (Nicolas), grand maître du collège de Navarre ; notice sur sa vie, XII, 661. Son oraison funèbre, XII, 666 et suiv. Innocence de sa vie, XII, 673. Service très-important qu'il a rendu à l'église, dans le temps de nos dissensions, XII, 674, 676. Son mépris pour les dignités, XII, 677 et suiv.

CORNUAU (Marie-Dumoutier, veuve). Elle envoie au cardinal de Noailles une copie des lettres de Bossuet, qui l'avait conduite pendant vingt-quatre ans, XXVII, 417 et suiv. Ses sentiments d'humilité, XXVII, 417 422. Soin qu'elle prit de copier ces lettres correctement, XXVII, 418, 424. Elle fait connaître la manière dont Bossuet conduisait les âmes, XXVII, 423, 424. Lettres de Bossuet à cette dame, XXVII, 440 et suiv. Elle entre à Jouarre, XXVII, 510. Pratiques de piété que lui enseigne Bossuet pour remercier Dieu de cette grâce, ibid. Il la félicite de la réception qu'on lui a faite, XXVII, 542. Et lui donne des avis pour sa conduite, XXVII, 516, 523. Il l'engage à retourner à son ancienne communauté et l'anime à la confiance, XXVII, 513. Elle rend compte à Bossuet d'une vision qu'elle avait eue, XXVII, 540 et suiv. Elle lui expose ses peines, XXVII, 555.11 lui donne des avis pour son fils, XXVII, 592, 610, 617. Son union avec Madame d'Albert, XXVII, 612, 613. Elle entre àTorcy, XXVII, 617. Combien Bossuet lui était affectionné, XXVII, 620, 626, 628, 630, 631, 648. Il combat ses désirs d'embrasser une règle plus austère, XXVII, 628, 650, 654. Avis pour sa retraite avant sa profession, XXVII, 631, 632. Précis du sermon qu'il avait prêché à sa profession, XXVII, 635. Il lui envoie l'épitaphe qu'il a faite pour Madame d'Albert, XXVIII, 299.

CORPS. Ses organes, ses mouvemens, XXIII, 78. Sa formation, XXIII, 102. Description de ses parties extérieures, XXIII, 78 et suiv. Ses parties intérieures, et premièrement celles qui sont enfermées dans la poitrine, XXIII, 81. Les parties qui sont au-dessous de la poitrine, XXIII, 84. Les passages qui conduisent à ces parties, XXIII, 86. Le cerveau et les organes des sens, XXIII, 87. Les os, XXIII, 90. Les artères, les veines et les nerfs, XXIII, 91. Le sang et les esprits, XXIII, 93. Le sommeil, la veille et la nourriture, XXIII, 98. Le cœur et le cerveau sont les maîtresses parties, XXIII, 102. La santé, la maladie, la mort et les passions par rapport au corps, XXIII, 104. Correspondance de toutes les parties du corps, XXIII, 108, 109. Leurs propriétés, XXIII, 110. Secours mutuel qu'elles se prêtent, XXIII, 111. Union de l’âme et du corps; effets de cette union, XXIII, 112. Les mouvements du corps produisent les sensations, XXIII, 113. De quels objets viennent ces mouvements, XXIII, 116. Les nerfs ébranlés causent les sensations, XXIn, 117. Les sensations instruisent l’âme de ce qu'elle doit rechercher ou fuir pour la conservation du corps, XXIII, 123. Le corps est assujetti à l’âme, dans les opérations intellectuelles, XXIII,

 

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145 et suiv. Il est l'instrument de l’âme, XXIII, 167, 186.11 nous est moins connu que notre âme, XXIII, 171, 186. C'est un ouvrage d'un dessein profond et admirable, XXIII, 179. Dieu rendra à l’âme son corps immortel, XXIII, 248. Voy. ENTENDEMENT, IMAGINATION, PASSIONS, VOLONTÉ.

Providence singulière de Dieu dans 4'anatomie du corps humain, îx, 301, 302. Le corps ne laissera à la terre que sa mortalité, VIII, 80. Corps de Jésus-Christ, modèle de notre résurrection, VIII, 79. Comment Dieu entre dès ici-bas en possession de nos corps, X, 114. Conséquences en faveur de la résurrection des corps, X, 115. Comment nos corps deviennent les temples du Saint-Esprit, X, 130, 131. De quelle sorte l'Esprit-Saint remplit nos corps, X, 131, 132. Nos corps masse de boue, parée d'un léger ornement à cause de l’âme qui y demeure, X, 630; XII, 298. Comme notre corps est l'ouvrage de Dieu, il se charge de l'entretenir comme un édifice qu'il a bâti IX, 297. En flattant nos corps, nous accroissons la proie de la mort, nous lui engraissons sa victime, X, 630, 531; XII, 657. Voy. CHAIR.

CORRECTION fraternelle (la) est un devoir, IX, 503, 504. Manière de la faire, XXVIII. 371. Elle doit être quelquefois sévère, suivant les paroles de l'Apôtre : Increpa illos duré, IX, 432.

CORRUPTION. Elle est un obstacle à la justice, XXIV, 123.

COUET (l'abbé), soupçonné d'être l'auteur du Cas de conscience, signe une rétractation, XXX, 589.

COULEAU (M.) ; docteur de Sorbonne, auteur de l'ouvrage intitulé : Judicium unius, etc., XXVII, 221. Ce livre était fait pour appuyer l'indifférence des religions, XXVII, 222. Il autorisait ce sentiment en faisant les hommes, de quelque religion qu'ils soient, capables du salut, ibid. Il s'attache particulièrement à justifier les anciens Perses, comme ayant connu le vrai Dieu, et même le Messie. Preuve qu'il en apporte, XXVIII, 222, 223. Il était nécessaire de s'opposer à ces nouveautés, si l'on ne voulait donner cours à l'indifférence des religions, XXVI, 226. On ne devoit pas se flatter sur l'impertinence de l'auteur, parce que, tout ignorant qu'il était, il se donnait un air de savoir, qui éblouissait tous les esprits médiocres, ibid. Utilités que Bossuet se promettait d'une réfutation de cet ouvrage, XXVII, 238.

COUPE (la) est accordée aux calixtins par le concile de Bâle, XIV, 550.

COUR (la), partie la plus dangereuse du monde, XII, 62, 63. Séjour de trouble et de confusion, VIII, 165, 166. Peinture de la Cour, XII, 181, 206, 545. Vie de la Cour, IX, 382,383. Combien la flatterie de la Cour est délicate et dangereuse, IX, 413. Si la conversion est possible à la cour, et si l'on y peut goûter les douceurs célestes, question

 

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embarrassante, IX, 464. Faveurs trompeuses et amitiés inconstantes de la Cour, X, 65.

COUTUMES. Elles tiennent lieu de lois, XXIV, 111. Les coutumes ecclésiastiques ont force de canons, si elles sont reçues par l'Eglise universelle, XXII, 387. Ce que le clergé de France entend par ce mot, XXII, 388.

CRAINTE (la), passion servile, X, 577. Comment la définit le concile de Trente, X, 302. Il faut craindre les jugements de Dieu avant d'être porté à la confiance, VIII, 132. La crainte de l'enfer ou du jugement est bonne, et prépare l’âme à la charité, ni, 353, et suiv. L'amour parfait bannit la crainte, III, 574. La crainte de Dieu, dans un prince, est le vrai contre-poids de la puissance, XXIII, 578.

CRAMAUD (Simon de), patriarche d'Alexandrie, archevêque de Reims, et cardinal, préside l'assemblée du clergé, pour travailler à l'extinction du grand schisme, XXI, 570. Rainaldi l'accuse de wicléfisme, XXI, 571, 582.

CRANMER (Thomas), archevêque de Cantorbéry, le héros du ministre Burnet, suit pendant la vie de Henri VIII la doctrine de l'Eglise romaine, XIV, 259. Il se lie avec Anne de Boulen, et favorise en secret le luthéranisme, XIV, 261. Le roi l'envoie à Rome solliciter son divorce. Il est fait prisonnier du Pape, revient par l'Allemagne, où, quoique prêtre, il épouse la sœur d'Osiandre, et tient son mariage caché, dans la crainte de Henri, XIV, 262.11 est fait archevêque de Cantorbéry, reçoit des bulles, fait serment au Pape, contre lequel il proteste en secret ; dit la messe pendant trente ans sans y croire, et fait des prêtres, XIV, 262, 263. Il procède à l'affaire du divorce, déclare nul le mariage du roi, XIV, 264. Il fait la visite de sa province, avec la permission du roi, XIV, 268. Il casse son mariage avec Anne de Boulen, XIV, 269.11 souscrit plusieurs fois les décisions de foi conformes à la doctrine de l'Eglise catholique, dressées par le roi, XIV, 274, 275. Il casse le mariage du roi avec Anne de Clèves, XIX, 276. Son hypocrisie, ses souplesses. Il fait un écrit pour établir tout le ministère ecclésiastique sur une simple délégation du roi. Sa doctrine honteuse sur l'autorité de l'Eglise durant les persécutions, XIV, 280, 281. L'autorité ecclésiastique du roi est le seul dogme de Henri VIII, que Cranmer conserve dans la Réforme sous Edouard VI, et sur lequel lui et l'Eglise anglicane n'ont point varié, XIV, 282. Il supprime dans le culte ce qui lui déplaît, avant que d'examiner la doctrine, XIV, 306. Voy. Eucharistie. Il signe, quoique évêque, l'arrêt de mort du duc de Sommerset, condamné sans avoir été entendu, XIV, 310, 311. Il signe la disposition d'Edouard VI, pour changer l'ordre de la succession à la couronne, et inspire la révolte contre la reine Marie, ibid. Il est mis dans la tour de Londres

 

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pour crime d'Etat, et déposé pour hérésie par l'autorité de la reine, déclaré hérétique après l'aveu des faits qu'on lui imputait; condamné à mort pour ses hérésies, comme lui-même en avait condamné plusieurs, XIV, 312, 313. Il abjure deux fois la Réforme avant son supplice ; sa mort honteuse, ibid.

CROSSET (Jean), jésuite. Les protestants opposaient son livre sur la dévotion à la sainte Vierge, à celui de l'Exposition, XVI, 283. M. de Castorie souhaitait que la Sorbonne censurât cet ouvrage, afin de lui ôter toute autorilé, XXVI, 286.

CRASSUS entreprend la guerre contre les Parthes ; elle est funeste à lui et à sa patrie, XXIV, 322.

CRÉATION (la ) de l'univers n'ajoute rien à la grandeur ni à la félicité de Dieu, VII, 45, 46. Dieu dans la création n'a eu besoin ni de matière préexistante, ni de lieu, ni de temps, vit, 47, 48, 49. Efficacité et liberté du commandement divin, VII, 51. Les six jours, VII, 53. Actes de foi et d'amour sur toutes ces choses, VII, 54, 55. Ordre des ouvrages de Dieu, VII, 56, 57. Assistance de la sagesse divine, vir, 58, 59. Voy. Anges, Hommes. Jurieu abuse du terme de création, employé par quelques anciens Pères, en parlant du Verbe, pour exprimer sa manifestation à l'extérieur et par ses ouvrages, XVI, 72, 73.

CRÉATION (la) du monde; première époque de l'histoire ancienne, XXIV, 264, 370,

CRÉATURES. Toute créature a un instinct pour se conserver, VIII, 241. Chacune des créatures a ses caractères propres, avec ses qualités et ses excellences, IX, 4, 5. D'où les créatures sont plus ou moins parfaites, IX, 5, 6. Elles ont pour origine le néant, IX, 6, 7. Il faut louer Dieu dans toutes et pour toutes, en faisant un bon usage d'elles toutes, XXVII, 447, 448. Comment s'en détacher, XXVII, 570, 590, 608, 622, 644, 645. Les catholiques n'égalent aucune créature à Dieu, XIII, 121,122. Voy. Culte. Preuves de l'existence de Dieu par les créatures, XXV, 13.

CRÈCHE. Le Fils de Dieu dans la crèche nous montre, par son abaissement, qu'il n'est rien de plus méprisable que ce qui fait l'admiration des hommes, VIII, 258.

CRÉDULITÉ. Une foi pieuse efface la faute d'une téméraire crédulité et Marie répare, en croyant à Dieu, ce qu'Eve a gâté en croyant au diable, XXVI, 368.

CRELL1US (Jean), socinien, a corrompu le Nouveau Testament, m 385, 386. Loué par Kichard Simon, III, 392, 393. Son pélagianisme,' III, 443, 444. Il réduit la grâce à la faveur des hommes, m, 551. Autre erreur sur le Saint-Esprit, III, 553. Faux raisonnement de Crellius contre la divinité de Jésus-Christ, IV, 76. Loué par Richard

 

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Simon, IV, 81, 82. Ses interprétations recommandées par le même, IV, 88, 89.

CRIMES. Pourquoi les crimes les plus hardis sont ordinairement plus heureux que les vertus les plus renommées, X, 225. L'homme porte en lui le germe de tous les crimes, VIII, 333. Il faut condamner les crimes publics et scandaleux; bien loin qu'il nous soit défendu de les condamner, il nous est commandé de les reprendre et d'aller quelquefois en les reprenant jusqu'à la dureté et à la rigueur, IX, 278.

CROISADES (les) sont entreprises par les princes à la sollicitation des papes, XXI, 484 et suiv. Combien elles étaient justes, XXI, 514.

CROIX. Premier sermon pour le jour de l'Exaltation de la Sainte-Croix, X, 429. Second sermon pour le même jour, X,431. Précis d'un sermon pour la même fête, 466. Le mystère de la Croix prédit par Jésus-Christ et non compris par les apôtres. Combien on craint de suivre Jésus-Christ à la Croix, VI, 69. Vertu de la Croix, VI, 117, 118. L'amour nous apprend à la porter, VI, 556, 557. La Croix est le chef-d'œuvre de l'amour de Jésus, VI, 539, 560. La tristesse du chrétien se changera en joie, VI, 590, 591. Il faut soutrrir, se faire violence, VI, 591, 592. Combien la sagesse divine s'est montrée à découvert dans le mystère de la Croix à ceux à qui la foi a donné des yeux, X, 75. Adorer le mystère de la Croix pour le comprendre, ibid. Dégoût et mépris que la Croix de Jésus-Christ doit nous inspirer pour tous les plaisirs et toutes les vanités du monde, ix, 543. Combien il était difficile de rendre la Croix vénérable, X, 429 et suiv. Croix, supplice le plus effroyable, X, 430. L'exécration des hommes et la malédiction de Dieu jointes ensemble dans le supplice de la Croix, X, 431. Croix, gloire des chrétiens, x, 433. Conquêtes de la Croix, X, 440 et suiv. Sa vaste domination, X, 441, 442. Miracles opérés par la Croix, X, 443. Quel motif a porté le Sauveur à mourir pour nous sur la Croix, X, 445. Tous les attraits de la grâce renfermés dans la Croix, X, 466. Mystères des trois croix, IX, 598. Voy. Marie. Nous devons à la Croix un culte, même extérieur, XVII, 277. En quel sens on peut dire qu'on l'adore, XVII, 281. Temps et circonstances remarquables où fut découverte la Croix du Sauveur, VIII, 320. Voy. Souffrances.

Explication du signe de la Croix, V, 4, 5. Ce signe est retenu par la réforme anglicane dans le Baptême, la Confirmation et la consécration de l'Eucharistie; puis retranché de la Confirmation et de la consécration, XIV, 305. Résignation qu'on doit avoir dans les croix, XXVIII, 322, 323, 354,381. Manière de les porter, XXVIII, 171, 204, 205. Voy. Crucifix.

CROMWEL (Thomas), vice-gérant de Henri VIII au spirituel, quoique laïque, suit, pendant le règne de ce prince, la doctrine de l'Eglise

 

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romaine, XIV, 259. Il est le visiteur général de tous les couvens privilégiés. En qualité de vicaire général, il ordonne aux prêtres de dire tous les jours la messe, et aux moines d'observer leurs trois vœux, quoiqu'il fût zuinglien ou luthérien, XIV, 267. Il souscrit plusieurs fois à la doctrine catholique, décidée par le roi Henri VIII, XIV. 275. Il est condamné à mort par le Parlement, comme hérétique, et sans être entendu, XIV, 276.

CROMWEL (Olivier), tyran d'Angleterre; son portrait, XII, 455 et suiv.

CROMWELISME (le) rétabli par les maximes de Jurieu contre l'indépendance des rois, XV, 483, 484.

CROYANTS (les) des manichéens n'étaient pas admis à tous les mystères de la secte, XIV, 535.

CRUCIFIX (culte du) approuvé par Luther, comme un monument de piété, XIV, 137. Elisabeth, reine d'Angleterre, retient le crucifix dans sa chapelle, quoiqu'on l'ôte de toutes les églises, XIV, 409. Aversion des anciens et des nouveaux manichéens pour le crucifix, XIV, 466.

CULTE que nous devons à Dieu, IX, 254; X, 580, 581. Deux conditions pour rendre à Dieu un culte agréable, IX, 255. Quelle espèce de culte nous rendons ordinairement à Dieu dans nos prières, IX, 260 et suiv. L'Eglise catholique est le seul temple où l'on rende à Dieu un culte véritable, IX, 263. Comment cela, IX, 264 et suiv. Quelles dispositions doivent accompagner le culte que nous rendons à Dieu, IX, 265. Combien les nôtres sont défectueuses, X, 266 et suiv. Le culte religieux se termine à Dieu seul, XIII, 53, 54, 122. Le culte que les catholiques rendent à Dieu n'est pas le même que celui qu'ils rendent aux saints, XIII, 133. Culte intérieur et extérieur, XIII, 134, 135. Injustice des protestants dans les reproches qu'ils font aux catholiques au sujet du culte. Vaines objections sur le mot divus, sur les génuflexions, etc., VII, 142, 143. Sommaire de la doctrine catholique sur le culte dû à Dieu et aux saints, VII, 164, 165. Zèle et piété de David pour, tout ce qui appartenait au culte de Dieu, i, 27, 28. Soin que les grands princes en ont eu, XXIV, 62.

CUPIDITÉ. Ses pièges, ses remèdes, X, 615, 616. Voy. Avarice, Riches.

CURÉS. Leur juridiction est subordonnée à celle des évêques, XXII, 138.

CURIOSITÉ (la) sur son état dans cette vie, est dangereuse, XXVIII, 117. Voy. Concupiscence.

CUSA (Nicolas de), cardinal, rangé par Bellarmin au nombre des défenseurs de la doctrine des François, XXI, 34; XXII, 491.

CYNEAS, ambassadeur de Pyrrhus. Cet ancien admirateur de la vieille Rome s'étonnait d'avoir vu dans cette ville maîtresse autant de rois que de sénateurs, VIII, 312.

CYPRIEN (saint) assure qu'on ne donnait la communion aux enfants

 

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que sous une espèce, VI, 266, 267, 561 et suiv. Embarras des ministres pour expliquer le passage cité, XVI, 668. Dans le même livre il parle de la coutume d'emporter et de prendre dans les maisons le pain sacré, XVI, 675, 676... Ce saint docteur enseigne à demander la persévérance dans le Pater, XVIII, 489. Sa doctrine sur l'abandon, XVIII, 624. Beaux passages de saint Cyprien en faveur de l'unité de l'Eglise, XVII, 247, 248. Il ne croit pas le Pape infaillible. Sa dispute avec le pape saint Etienne, XXII, 169, 170. Voy. Rebaptisation. Ce saint est calomnié par Jurieu, comme n'entendant pas la doctrine de la satisfaction de Jésus-Christ, XV, 211. Ce saint prouve que tout schismatique et hérétique est nouveau, vient troubler l'Eglise dans sa possession, fait bande à part, se sépare de la tige, XVII, 106.

CYRILLE (saint), patriarche d'Alexandrie, s'oppose à Nestorius. Sa doctrine célébrée par toute la terre, XXIV, 346, 347. Il instruit le pape saint Célestin de l'hérésie de Nestorius ; exécute ses ordres au concile d'Ephèse, XXII, 14 et suiv. Ses Anathématismes condamnés par les Orientaux; l'affaire s'accommode, XXI, 626, 627. Erreurs de l'abbé Dupin sur sa présidence dans le concile d'Ephèse au nom du Pape, XX, 553 et suiv. Ce saint rend suspect, grièvement accusé et faiblement défendu par M. Dupin, XX, 563, 565, 566, 570. Erreur mal imputée, XX, 582. Ecrits contre Nestorius trouvés peu estimables et peu convaincants par M. Dupin, XX, 589, 590. Ce qu'il pense de ses douze Chapitres, XX, 595, 596. Subtilités et ambiguïtés qu'il leur objecte à tort, XX, 698, 699. Fausse imputation faite à saint Cyrille d'être convenu lui-même d'avoir excédé, XX, 600, 601. Ses douze Chapitres approuvés par le concile, XX, 601, 602. Ce qu'il faut penser de son expression : Unam naturam incarnatam, XX, 605 et suiv.

CVRUS, roi de Perse, ses exploits; il prend Babylone, XXIV, 285, 421, 600. Il joint le royaume des Perses à celui des Mèdes, XXIV, 285, 286, 600. Il ordonne de rétablir le temple de Jérusalem : huitième époque de l'histoire ancienne, XXIV, 293, 421. Sa mort racontée diversement par les historiens, XXIV, 286. Dieu s'était servi de ce prince pour faire en faveur de son peuple ce que les prophètes en avoient prédit, XXVII, 224. Il est croyable qu'il n'a jamais eu le véritable culte, ibid.

CYRUS (le jeune) se révolte contre Artaxerxe-Mnémon, son frère. Sa défaite et sa mort, XXIV, 303, 612. CYRUS, patriarche d'Alexandrie, enseigne le monothélisme ; condamné au sixième concile, XXII, 51, 52.

CZENGER, ville de Pologne, où les zuingliens tiennent un synode, dans lequel ils prouvent que la consubstantiation luthérienne est insoutenable et contraire au sens littéral, XIV, 82.

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