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Table chronologique

 

J

 

JACOB est béni par son père : il reçoit le nom d'Israël : est père des douze patriarches, XXIV, 269, 388. Il s'établit en Egypte, XXIV, 270. Sa prophétie touchant le Messie, ibid. et 387,388. Elle s'accomplit de point en point, XXIV, 398.

JACOBATIUS (Christophe et Dominique), cardinaux : leurs sentiments sur l'infaillibilité du Pape et la supériorité du concile, XXI, 48; XXII, 540.

JACQUERIE (la) . Faction de paysans qui désolent la France. Ils sont dissipés, XXV, 111 et suiv.

JACQUES (S.) le Majeur, apôtre. Sa demande ambitieuse à Jésus-Christ, VI, 72 et suiv. Précis d'un panégyrique de cet apôtre. Ses désirs ambitieux et ceux de saint Jean. Comment Jésus-Christ corrige leur erreur, XII, 275 et suiv.

JACQUES (S.) le Mineur, apôtre. Son Epitre rejetée par Luther, sans aucun témoignage de l'antiquité, XIV, 128.

JACQUES I, roi d'Angleterre et d'Ecosse, regarde les calvinistes, ou puritains, comme les plus grands ennemis de la royauté, XIV, 387.

JACQUES II, roi d'Angleterre. Eloge que fait Bossuet de sa foi, de sa pénitence, et de sa résignation, XXVII, 282. Ce prince consulte Bossuet et la Sorbonne, sur la protection qu'il pouvait accorder à l'Eglise anglicane, au cas qu'il fût rétabli sur le trône; et sur une déclaration qu'il avait donnée à ce sujet, XXVI, 471 et suiv.

JAHEL, femme de Haber, perça de part en part les tempes de Sisara avec un clou, XXIV, 162.

JALOUSIE. Caractère de cette passion, XII, 145 et suiv. Elle fait voir la

 

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malignité du cœur humain, XXIII, 486. C'est un motif injuste de faire la guerre, XXIV, 139. JANSÉNISME (le) imputé à tort au clergé de France, à cause de sa Déclaration, XX, 17. Ce clergé a accepté toutes les bulles des papes contre le jansénisme, XXI, 101 ; XXII, 301 et suiv., 450. Ces constitutions sont exécutées avec vigueur ; et on n'écouteroit pas les jansénistes, quand ils appelleraient à mille conciles, XXI, 102. Censure du clergé de France sur l'inobservation des constitutions d'Innocent X et d'Alexandre VII, contre les cinq propositions, XXII, 744 et suiv. Voy. Jansénius.

JANSÉNIUS (Corneille), évêque d'Ipres. Ses propositions, déjà condamnées par le concile de Trente, sont condamnées par le saint Siège, à la demande du clergé de France, V, 464 et suiv. Bossuet donne au maréchal de Bellefonds des avis sur la manière dont il doit se conduire à l'égard de son confesseur, relativement aux propositions de Jansénius, XXVI, 208. Il lui déclare son sentiment sur le fond, XXVI, 209. On ne peut tirer aucun préjugé de sa personne contre son livre, ni rien conclure de son livre contre sa personne, XXVI, 222. En condamnant Jansénius, on ne porte aucun préjudice à la doctrine de saint Augustin, XXVI, 242. Dans ses notes sur l'Ecriture, Bossuet se propose d'imiter Jansénius sur les Evangiles, dont la brièveté lui a toujours plu, XXVI, 469. Voy. Eglise, Jansénisme, Port-Royal.

JANSON (Toussaint de Forbin, cardinal de), évêque de Beauvais, ambassadeur à Rome, témoigne toutes sortes de bontés à l'abbé Bossuet, XXIX, 4 et suiv. Reconnaissance que lui en a l'évêque de Meaux, XXIX, 28, 59, 60, 94. Il revient en France, XIX, 142. Estime qu'on lui portait à Rome, XXIX, 376 ; XXX, 237. Voy. La Chaise. Lettre de Bossuet au cardinal de Janson. Réponse à une consultation de Jacques II, roi d'Angleterre, XXVI, 471 et suiv.

JEAN-BAPTISTE (S.) tressaille dans le sein de sa mère, VII, 241. Il prépare les esprits à la venue du Sauveur, VII, 190, 214. D'abord par sa conception, VII, 191,192. Qui est annoncée comme celle de Jésus-Christ par l'ange Gabriel, VII, 193. Ensuite par les circonstances de sa nativité, VII, 248. Par sa vie étonnante dans le désert, VII, 257. Par sa prédication, VII, 349. Il appelle les pécheurs à la pénitence, VII, 351. Au baptême, VII, 354. Et leur montre Jésus-Christ, VII, 356, 357, 358 et suiv. Humilité de saint Jean, VII, 377. Il appelle Jésus l'Agneau de Dieu, VII, 378, 379. Ses disciples le quittent pour suivre Jésus, VII, 382. Nouveau témoignage qu'il rend à Jésus, en l'appelant l'Epoux, VII, 386. Il sacrifie sa gloire à celle de Jésus, VII, 388. Il découvre un autre caractère du Messie : l'aveuglement des Juifs et des chrétiens infidèles, VII, 389. Il explique l’amour de Dieu pour son Fils, VII, 391. La peine de ceux qui ne croient pas à Jésus-

 

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Christ, VII, 391, 392. Il est mis en prison par Hérode, VII, 393. Combien u lui était doux dans sa prison de penser à Jésus-Christ, VIII, 273. Comment il prêche la pénitence, VIII, 288. Il était destiné à faire désirer Jésus-Christ aux hommes, et à leur montrer la lumière, XI, 203, §28. Il est le point de réunion qui joint la Synagogue à l'Eglise, XI, 240. Instruction sur la fête de saint Jean-Baptiste, V, 192.

JEAN (S.), apôtre. Pourquoi fut-il conduit au pied de la croix, IX, 42. Il est la figure des fidèles persévérants, XI, 81 et suiv. Toute la société de l'Eglise recommandée à Marie dans la personne de S. Jean, XI, 348, 349. Panégyrique de cet apôtre : combien il était aimé de Jésus-Christ, XII, 19, 20, 21. Pourquoi le Sauveur l'aimoit si particulièrement, XII, 33, 34. Tous ses écrits ne tendent qu'à expliquer le cœur de Jésus, ibid. Comment il réfuta l'hérésiarque Cérinthe, XII, 563- Sublimité de sa théologie dans le premier chapitre de son Evangile, VII, 206, 207.

JEAN I (S.), pape, est contraint par Théodoric d'aller demander à l'empereur Justin de rendre les églises aux Ariens d'Orient. Ce pape, emprisonné par Théodoric, meurt de langueur, XXI, 294, 293.

JEAN II approuve la proposition des moines de Scythie, condamnée par son prédécesseur, XXII, 193.

JEAN VII, par pusillanimité, ne corrige pas le concile in Trullo, quoique l'empereur l'en priât, XXII, 233.

JEAN VIII, par complaisance pour l'empereur Basile, rétablit Photius, XXI, 339, 340 et note. Il tient le second concile de Troyes, et y établit la nécessité du consentement commun, XXII, 200 et suiv.

JEAN XI et JEAN XII, papes intrus et scandaleux, dans le dixième siècle, XXII, 219. Ce dernier déposé dans un concile de l'empereur Othon I, XXII, 223. Moyens de défense employés par Jean XII dans ce concile, XXII, 363 et suiv.

JEAN XVII est accusé de violer l'ordre canonique, par les évêques français, à l'occasion de la consécration d'une église, XXII, 368.

JEAN XXII. Ses différends avec l'empereur Louis de Bavière, XXI, 466 et suiv. Ce pape reconnaît que les papes peuvent errer, XXI, 63 ; XXII, 248 et suiv. Ce qui se passa dans la dispute sur la pauvreté, entre Jean XXII et les Franciscains, XXII, 249. Profession de foi de ce pape au lit de la mort, XXII, 214 et suiv. Son erreur sur la vision béatifique : ce qui arriva à ce sujet, XXII, 233 et suiv.

JEAN XXIII convoque le concile de Constance ; assiste à son ouverture, et Promet d'abdiquer s'il est nécessaire ; après cela, il s'enfuit secrètement, XXI, 588 et suiv. Il ratifie la déposition prononcée contre lui, XXI, 610 et suiv.

JEAN (S.), de Damas. Sa définition de la prière, XVIII, 456.

JEAN (S.) de la Croix. Sa doctrine sur l'oraison passive, XVIII, 524 et

 

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suiv. 639. Sur la suspension des puissances intellectuelles, XVIII, 333 et suiv. Son oraison de quiétude, et ses hautes contemplations, XIX, 389 et suiv. Belle doctrine de ce saint sur la suspension des puissances dans l'oraison, XIX, 592. L'humanité de Jésus-Christ toujours présente à lui dans l'oraison, XIX, 635. Beaux passages de ce saint sur le pur amour, XIX, 646.

JEAN d'Antioche. Comment se fit la réunion de son parti avec l'Eglise, XVII, 487, 488, 594. Sa lettre à Nestorius, XX, 545. Pourquoi le concile d'Ephèse n'attendit pas son arrivée, XX, 570 et suiv. Cet évêque justifié et préconisé par l'abbé Dupin, XX, 611 et suiv.

JEAN DE JÉSUS-MARIA (le P.), carme. Son témoignage sur les dons extraordinaires d'oraison, XIX, 598.

JEAN, dit le Jeûneur, patriarche de Constantinople, prend le titre de Patriarche œcuménique. Les papes s'y opposent, XXII, 443.

JEAN HYRCAN soutient le siège de Jérusalem contre Antiochus, XXIV, 319, 438. Il le suit dans son expédition contre les Parthes ; signale sa valeur, et fait respecter la religion judaïque, XXIV, 319, 320. Il renverse de fond en comble le temple de Garizim, XXIV, 320, 321. Il prend Samarie et meurt, ibid.

JEAN I, fils posthume de Louis X, roi de France, est reconnu roi par les pairs et les seigneurs et meurt après huit jours de règne, XXV, 95.

JEAN II, fils aîné de Philippe VI, roi de France, perd, par une téméraire confiance, la bataille de Poitiers, XXV, 108. Il est fait prisonnier, XXV, 109. Il achète sa liberté par la cession de plusieurs provinces, XXV, 113. Il repasse et meurt en Angleterre, XXV, 114. Parole admirable de ce prince, XXV, 115.

JEAN, dit Sans-Peur, duc de Bourgogne. Son caractère, XXV, 155. Il s'oppose au duc d'Orléans, XXV, 156. Le fait assassiner et veut justifier son attentat, XXV, 157 et suiv. Son accommodement, XXV, 158. Il est poursuivi de nouveau, XXV, 162. On lui fait la guerre, XXV, 163. Il veut se rendre maître des affaires, XXV, 166. Il entre à Paris, où il est assassiné, XXV, 169, 170.

JEAN-SANS-TERRE, roi d'Angleterre, déposé par Innocent III, se rend tributaire du saint Siège, XXI, 447.

JEANNE D'ALBRET, reine de Navarre, exerce d'horribles cruautés sur les prêtres et les religieux, XIV, 439.

JEPHTÉ ensanglante sa victoire par un sacrifice, XXIV, 273.

JÉREMIE. Figure de Jésus-Christ. Prédictions de ce prophète, VI, 286 et suiv. Ses souffrances, VI, 290, 291. Ses persécutions, ibid. On le met dans un cachot ténébreux, VI, 292. Sa patience, VI, 293, 294, 296. Il prie pour son peuple qui l'outrage, VI, 299, 301. Les Juifs même le reconnaissent pour leur intercesseur, VI, 302. Ses regrets

 

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de n'être au monde que pour annoncer des malheurs, VI, 305. Il prédit à son peuple sa délivrance, VI, 308 et suiv. Ce prophète déplore la mort du roi Sédécias, son persécuteur, XXIV, 5. Avec quel respect il parlait de ce prince, XXIV, 14. Jérémie nous donne, en sa personne, un exemple des motions du Saint-Esprit, XVIII, 522. JÉROBOAM, roi d'Israël, établit l'idolâtrie dans ses états, XXIV, 276. La source de son crime a été le schisme, et l'idolâtrie en a été la suite, XVII, 199.

JÉRÔME (S.) explique et traduit l'Ecriture sainte, XXIV, 344. Sa version des Psaumes, I, 46. Son commentaire, I, 54, 55. Sa préface sur les Psaumes, I, 63. Sa version des Proverbes, I, 453. Sa préface sur les livres de Salomon, I, 454. Passage remarquable de ce Père sur le dernier chapitre de l'Ecclésiaste, et la tradition des Juifs à ce sujet, I, 520, 521. Trois versions de l’Ecclésiaste faites par ce Père, dont l'une est notre Vulgate, I, 525. Quelle méthode il suivait dans ses traductions, ibid. Son commentaire sur ce livre, I, 526. Sa préface sur le même livre, I, 527. Sa version faite pour sainte Paule, jointe à la Vulgate, I, 528 et suiv. Son estime pour le commentaire d'Origène sur le Cantique des cantiques, I, 575. Ce qu'il pense de l'auteur du livre de la Sagesse, II, 1, 2. Il n'a point traduit ce livre, ni celui de l'Ecclésiastique, II, 50. Traduction du Psaume XXI, d'après la version de saint Jérôme, II, 269, 274 et suiv. Ce père pense que la Babylone de l'Apocalypse désigne Rome, II, 309 et suiv. Il déplore éloquemment la ruine de cette ville, III, 210. Autorité de ce grand homme sur les questions delà foi, IV, 302 et suiv. Son sentiment sur les plaisanteries et les discours qui font rire, XXVII, 69, 70. Il est l'objet de la critique de l'abbé Dupin, XX, 539.

JÉRUSALEM est prise par Josué, XXIV, 405. David y établit le siège de la royauté et de la religion, XXIV, 406. Elle est assiégée par Sennachérib, XXIV, 282. Prise par Nabuchodonosor, XXIV, 284. Rétablie par Néhémias, XXIV, 297, 298. Épargnée par Alexandre, XXIV, 306. Prise par Ptolémée, fils de Lagus, XXIV, 434. Assiégée par Antiochus Sidétès, et délivrée, XXIV, 319, 438.

Entrée triomphante de Jésus-Christ dans cette ville, VI, 91, 97 et suiv. Dernier séjour qu'y fit Jésus-Christ, X, 400, 401, 403, 404; XXIV, 359. Il pleure sur cette ville infortunée, XXIV, 481, 482. Il prédit ses malheurs, XXIV, 500. Sa tendre compassion pour elle, X, 401, 404. Deux sièges de Jérusalem prédits par Notre-Seigneur, VI, 229 et suiv. Réflexions sur les maux extrêmes de ces deux sièges, VI, 230, 231. Séduction qui devait précéder, VI, 247. Autres maux et circonstances de cette terrible catastrophe, VI, 249, 251, 253 et suiv. Signes effrayants qui se manifestent contre Jérusalem après la mort de Jésus-Christ, XXIV, 481. Elle est prise et brûlée par les Romains,

 

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XXIV, 329,484. Ruine de la ville et du temple, VI, 222; X, 116 et suiv. Marques particulières de cette ruine et de la fin du monde, VI, 225, 226. Déchirée par des factions horribles, cette ville offre une image de l'enfer, XXIV, 486. Sa ruine justifie de point en point l'accomplissement des prophéties de Jésus-Christ, X, 419; XXIV, 489. Combien Tite fut étonné des marques de la vengeance divine qu'il avait reconnues dans la ruine de cette ville, X, 418. Voy. Tite.

Adrien rebâtit Jérusalem et en bannit les Juifs, XXIV, 330. Elle est prise par les Sarrasins, XXIV, 355.

Jérusalem, séjour des enfants de Dieu, opposée à Babylone où résident les méchants, X, 208. Elle est la figure de l’âme livrée au péché, VI, 99.

Le concile de Jérusalem, tenu par les apôtres, est le modèle des conciles futurs, XXII, 9,10. JÉSUITES. Leurs démêlés avec l'Université sont soumis au Parlement. Cette compagnie est reçue en France, comme ont coutume les établissements extraordinaires, avec beaucoup de zèle d'un côté et beaucoup de contradiction de l'autre, XXV, 557. Éloge de leur société, VIII, 360.

JÉSUS, fils de Sirach, auteur de l'Ecclésiastique. Voy. ce mot.

JÉSUS. Excellence de ce nom, VIII, 299, 384, 388. Sa signification, VIII, 328. Jésus compagnon des pauvres, VIII, 166. Il se trouve dans tout l'Ancien Testament, VIII, 400, 403. Sa conduite, ses mœurs, VIII, 166 et suiv. Voy. Sauveur, Verbe.

JÉSUS-CHRIST, figuré avant sa venue par Adam, VII, 140, par Abel, VII, 141. Par Moise, VII, 160. Par le serpent d'airain, VII, 168. Promis à Adam et aux patriarches, VII, 121, 147 et suiv. Indiqué par les prophéties, VII, 177 et suiv. Son règne, sa divinité, sa sainteté, annoncés par l'ange, VII, 200, 202. Son éternité décrite par saint Jean, VII, 206, 207, 219 et suiv. Il est la vie et la lumière de tous, VII, 211, 215. Il fait enfants de Dieu ceux qui le reçoivent, VII, 216, 217 et suiv. Son onction, VII, 223 et suiv. Sa généalogie royale, VII, 226 et suiv. Son sacerdoce, VII, 228. Il est le véritable Emmanuel, VII, 266. Sa nativité, VII, 260. Sa circoncision, VII, 279. Sa présentation au temple, VII, 295. Commencement de ses persécutions, VII, 326. Retour d'Egypte, VII, 332. Sa vie cachée, VII, 334. Son avancement, modèle du nôtre, VII, 345. Son baptême, V, 134; VII, 362, 363. Manifestation de sa divinité et de la sainte Trinité, VII, 367,368. Son jeûne et sa tentation, VI, 365. Il se fait connaître aux noces de Cana, V, 155; VII, 385. Il baptise en même temps que saint Jean, VII, 386. Sa sagesse règle les lieux de sa prédication, VII, 393. Son sermon sur la montagne, VII, 1 et suiv. Il prédit sa Passion à ses apôtres, VI, 69. Il ressuscite Lazare, VI, 74. Il est oint trois fois par de pieuses femmes, VI, 87.

 

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Son entrée triomphante à Jérusalem, V, 162; VI, 91. Raisons de ce triomphe, VI, 94. Toutes les circonstances en avoient été prédites, VI, 96. Caractère d'autorité dans ce triomphe, VI, 97. Caractère d'humiliation; jalousie des Pharisiens, VI, 103, 106, 107. Caractère de mort dans ce triomphe, VI, 107, 108. Son trouble au milieu même de son triomphe, VI, 112. Voix du ciel qui lui rend témoignage dans son triomphe, VI, 114. Il refuse de répondre aux Juifs superbes et incrédules, et répond aux esprits humbles et dociles, VI, 131. Il confond les docteurs de la loi par plusieurs paraboles, VI, 134,133 ; les Pharisiens par sa réponse à la consultation sur le tribut dû à César, VI, 153, 154; les Sadducéens, par la solution de la question sur la femme qui a eu sept maris, VI, 163. Il prouve aux Juifs sa divinité et son sacerdoce par le Psaume cix, VI, 193 et suiv. Sa Passion figurée par les persécutions des anciens Juifs contre Jérémie, VI, 286 et suiv. Sa sépulture et sa résurrection figurées par Jonas dans le ventre de la baleine, VI, 310. Il est vrai Dieu et vrai homme, VI, 326. Dieu de Dieu, VI, 328. Sorti de Dieu, et devant retourner à Dieu, VI, 330, 331. Cependant il lave les pieds de ses disciples, VI, 332; et de Judas même, VI, 337. Le crime de ce traître jette son âme dans le trouble, X, 59. Quel était ce trouble? X, 61. Il était volontaire, X, 64. Et causé par l'horreur du péché, X, 62. Jésus désire de manger la Pâque avec nous, X, 67, 70. Il institue l'Eucharistie comme un mémorial de sa mort, X, 72, 73, 82. Il essaie de toucher Judas, X, 76.

Naissance de Jésus-Christ, dixième époque de l'histoire, XXIV, 447. Une étoile l'annonce aux Gentils, XXIV, 325. Il meurt à la fin de la soixante-dixième semaine, ibid. Les historiens ont parlé de l'éclipsé arrivée à sa mort, XXIV, 327. Sa résurrection, XXIV, 328, 451, 452. Il monte aux cieux et envoie le Saint-Esprit, XXIV, 327. Il confirme, par ses miracles, les hauts mystères qu'il annonce, XXIV, 449. Il découvre l'hypocrisie des Pharisiens et des docteurs, XXIV, 450. Il dénonce à Jérusalem sa chute prochaine, XXIV, 451. Il est condamné parce qu'il se disait le Christ, ibid. Sa mission est infiniment relevée au-dessus de celle de Moïse, XXIV, 458. La rémission des péchés au nom du Sauveur est une marque de sa venue, XXIV, 509. Son innocence, sa sainteté et ses miracles, reconnus par les Juifs et par les Païens, XXIV, 524. Il établit la liaison de trois faits : la désolation des Juifs, la conversion des Gentils, et la prédication de l'Evangile, qui ont concouru ensemble, et dans les prédictions des prophètes, et dans leur accomplissement ; faits qui rendent sensible la vérité de la religion, XXIV, 562.

Jésus-Christ tire sa gloire de sa Passion même, VI, 485. Il est notre médiateur. Confiance que nous devons avoir en son intercession, VI,

 

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497. Il est notre assurance et notre repos, VI, 501,502. La voie, la vérité et la vie, VI, 503. Notre lumière, ibid. Nul ne vient à Dieu le Père que par lui, XI, 506, 507 et suiv. Dieu le Père est dans lui et lui dans le Père, VI, 510, 512. Jésus-Christ Verbe éternel, nous l'ait voir le Père, VI, 514. Et les œuvres du Père par ses miracles, VI, 517. Il rentre en sa gloire en retournant à son père, VI, 538. Il avait prédit tout ce qui lui devait arriver, VI, 541. Il se compare à la vigne, dont les fidèles sont les branches, et le Père céleste le vigneron, VI, 543, 546. La croix, mystère de son amour, VI, 559. Injuste haine du monde contre lui et contre ses disciples, VI, 567. Prière qu'il a adressée pour nous à son père après la Cène, VI, 599 et suiv. Son délaissement, VI, 596. Sa vie cachée, VII, 403, 404. Ferme foi en Jésus vrai Messie, VI, 664.

Preuves de la divinité de Jésus-Christ par le passage Antequam Abraham fieret, ego sum, III, 348, 349, 540, 541. Par le nom de Fils de Dieu que l'Ecriture lui donne, III, 406, 490. Objection réfutée par la doctrine des Pères, des cardinaux Tolet, Bellarmin et autres, III, 411. Le Fils de l'homme désigne Jésus-Christ dans l'Evangile, III, 453, 520. La tradition en offre une preuve incontestable, contre laquelle le sentiment de Tostat ne peut prévaloir, III, 456. Si Jésus-Christ est appelé Dieu dans l'Evangile, c'est une preuve qu'il l'est, III, 516. Comment il convient de traduire : In principio erat Verbum, III, 533. Jésus-Christ antérieur à saint Jean, III, 534, 535. Dieu de toute éternité, III, 535, 538. Le prophète par excellence, ibid. C'est une erreur de distinguer ce qu'il a fait comme Messie de ce qu'il a fait comme Dieu, III, 547. Ce qu'il faut entendre par ces mots de l'apôtre, il est le premier né de toute créature, III, 568. Sa génération éternelle, III, 571, 572. Richard Simon prétend que les Ariens, qui nient la divinité de Jésus-Christ, ne peuvent être convaincus par l'Ecriture, IV, 39. Faux raisonnement de cet auteur sur la prédestination de Jésus-Christ, IV, 74, 75 et suiv. Sa prédestination, modèle de la nôtre, IV, 451 et suiv. Marques auxquelles on peut reconnaître sa divinité, VIII, 178.

Beauté de Jésus-Christ dans tous ses états, I, 156. Son règne annoncé dans le Psaume XLIV, ibid. et suiv. Preuves de sa divinité, tirées des Psaumes, I, 415, 425, 432 et suiv. Sa résurrection prouvée par ces paroles du Psaume XV: Providebam Dominum, etc., I, 423 et suiv. Son délaissement exprimé dans le Psaume XXI, II, 277 et suiv. Sa résurrection y est annoncée, II, 285. Union de Jésus-Christ avec l'Eglise et avec les âmes saintes, figurée dans le Cantique des Cantiques, sous l'emblème de l'amour conjugal, I, 569 et suiv., 577 et suiv. Nous avons tout en lui, selon saint Ambroise, I, 608. Sa divinité prouvée par un texte de l'Ecclésiastique, II, 229 et suiv.

 

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Jésus-Christ apprend à ses disciples de tous les siècles, par ses discours et par ses exemples, ce qu'ils doivent à la puissance publique, XV, 397, 398. Il laisse prendre, dans le temps de sa Passion, des épées à deux de ses apôtres, non pour faire entendre, comme le prétend Jurieu, qu'on est en droit de se servir des armes contre la puissance légitime persécutrice, mais pour accomplir cette prophétie : Il a été compté au nombre des scélérats, XV, 417. Il a laissé la puissance des empereurs telle qu'elle était établie, XXI, 254. Il établit par sa doctrine et par son exemple, l'amour de la patrie, XII, 585; XXIII, 509 et suiv. Il décide qu'on doit le tribut au prince, XXIV, 10, 198, 199.

Pourquoi Jésus-Christ est venu sur la terre, X, 152. Il est venu au monde sans éclat extérieur, VIII, 289,290. Pourquoi il a voulu naître de parents illustres, XII, 097. Il est roi par naissance, par droit de conquête, par élection, IX, 619. Jésus-Christ, dans sa Passion, X, 12, 14, 15, 22, 31. Il est notre agent dans la Jérusalem céleste, X, 214. Médiateur général, et pontife universel pour offrir les vœux de toutes les créatures, X, 266,277. Combien sa doctrine est admirable, VII, 578. Tout son Evangile renfermé dans ce mot : Dieu a tant aimé le monde, XII, 563. Tout nous vient par lui, VI, 595. Que devons-nous demander en son nom, VI, 594. La prière en son nom obtient tout, VI, 553; VII, 499. En quel esprit Jésus-Christ s'offre à son Père dans sa présentation au temple, XI, 245 et suiv. Manière de parler à Jésus enfant, XXVIII, 561. Comment il s'abaisse pour venir à nous, XXVII, 613, 614. Comment il est notre époux, XXVII, 574. Il est l'époux des vierges: ce qu'il demande d'elles, XI, 489 et suiv., 512, 513 et suiv. L'époux des âmes dans l'oraison, X, 568 et suiv. En combien de manières il est admirable, XXVII, 295, 296, 501, 536. Effets que produit dans l’âme l'admiration de ses beautés, XXVII, 297 et suiv. Seul objet de notre amour, XXVII, 303 et suiv. Sur sa Transfiguration, XXVIII, 250. Ses dispositions dans l'Eucharistie, XXVIII, 259. Comment on lui fait la cour devant le saint Sacrement, XXVII, 474. Comment on doit le considérer dans l'oraison, XXVII, 567, 568. Dans la contemplation, XXVIII, 330. Se cacher dans ses plaies, XXVII, 656. Indulgence de Jésus-Christ envers les pécheurs, V, 370. Excès de sa miséricorde envers eux, X, 406 et suiv. Punition exemplaire des Juifs qui l'avoient méprisée, X, 115,116. Jésus n'a rien dit à la croix qui ne regarde tous les fidèles ; c'est en la personne de saint Jean qu'il nous a tous légués à sa sainte Mère, XI, 363.

Il n'y eut dans Jésus-Christ aucun trouble involontaire, XIX, 216, 505, 521, 567. Foi explicite en Jésus-Christ nécessaire en tout état, XIX, 217, 218, 334. C'est le corps de la vie chrétienne, XIX, 221. C'en est le commencement et la fin, XIX, 222. Vue de Jésus-Christ soustraite

 

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par les nouveaux mystiques à l'oraison des âmes parfaites, XIX, 633. Vaines défaites, XIX, 113. Sentiment de sainte Thérèse et de saint Jean de la Croix, XIX, 114. Selon les nouveaux mystiques, l’âme parfaite perd de vue Jésus-Christ dans les épreuves, XX, 423, 424. Auteurs cités à faux sur cette matière, XX, 425, 426. Voy. JÉRUSALEM, SAUVEUR, VERBE.

JEU. Ses suites funestes, X, 91, 92. Dangers des jeux de hasard, XXVIII, 258.

JEUNE. Doctrine de l'Ecriture et de l'Eglise sur le jeûne, XXVII, 58. Le jeûne a un caractère particulier dans le Nouveau Testament; il est une expression de la douleur de l'Eglise dans le temps qu'elle aura perdu son Epoux, XXVII, 59 et suiv. Essence et perfection du jeûne, XXVII, 565. Il y faut éviter l'ostentation, VI, 46, 47. Efficace du jeûne contre l'attaque des démons, IX, 16, 17. Il fortifie et engraisse l’âme, ibid. Quel est le jeûne que Dieu demande à son peuple, IX, 554. Pourquoi l'Eglise le prescrit, XII, 527.

JOAS, roi de Juda, encore au berceau, est dérobé à la fureur d'Athalie, XXIV, 277, 278. Joïada le fait reconnaître, ibid. Cérémonie de son sacre, IX, 620. Il est rétabli sur le trône de Juda par la fidélité du grand-prêtre, et non en vertu du sacerdoce, XXI, 210. Joas fait lapider le pontife Zacharie, fils de Joïada. Sa punition, XXIV, 278.

JOB. Le livre qui porte son nom a été écrit par Moïse, XXIV, 403. Il enseigne à reconnaître le néant de l'homme, le suprême empire de Dieu et sa sagesse infinie, ibid.

Tendresse de Job pour les misérables, X, 109; XXIII, 542. Soin qu'il avait de tenir sa famille unie, XXIV, 240. Combien il craignait de déplaire à Dieu, XII, 561. Sa conduite dans les épreuves, XVIII, 621. Son amour poussé à l'excès, XVIII, 022 et suiv. Les nouveaux mystiques ne peuvent en autoriser leurs erreurs, XIX, 193, 194.

JOBIUS, auteur grec, atteste qu'on communiait les petits enfants sous la seule espèce du VIII, XVI, 571 et suiv.

JOHNSTON, bénédictin, traduit l'Exposition en anglais; ses lettres à Bossuet sur les calomnies des protestants contre cet ouvrage, XIII, 110,111.

JOIE. Caractère de la joie; sa source, X, 196. Joie de Dieu, X, 197. La véritable joie est retirée du monde depuis le péché, IX, 200, 201. Joie des sens, X, 199. Combien elle éloigne notre esprit de Dieu, IX, 204. Joie chrétienne, combien différente de celle du siècle, X, 107. Joie du monde, X, 253, 254. Joie raisonnable et juste, X, 220. Joie des élus, VIII, 356, 337. Joies trompeuses des mondains, VIII, 358, 359. Joies des bienheureux, VIII, 206 et suiv. Joie des bienheureux et celle des chrétiens, XXVIII, 20, 21. Joie du Saint-Esprit, XXVIII, 22.

 

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Celle qu'on doit avoir dans les humiliations, XXVIII, 156. Voy. Plaisirs.

JONAS dans le ventre de la baleine : figure de Jésus-Christ, VI, 310 et suiv. Prédication de Jonas à Ninive; instructions que nous devons en tirer, VI, 312. Le cantique de ce prophète expliqué, I, 396.

JOSAPHAT, roi de Juda. Sous son règne fleurissent la piété, la justice et l'art militaire, XXIV, 269. Son habileté dans le gouvernement, XXIII, 607, 608. Son zèle pour instruire le peuple de la religion, XXIV, 47. Il distingue les droits du sacerdoce et du roi, XXIV, 71. Il remporte une victoire d'une manière miraculeuse, XXIV, 92. Il détruit l'idolâtrie dans ses Etats, XXIV, 242. Ce prince est le plus accompli des rois de Juda; comme il pratiqua parfaitement la divine leçon adressée à tous les rois de Juda, dans la cérémonie de leur sacre. Quels effets les prospérités produisirent sur son cœur, IX, 340 et suiv.

JOSEPH, fils de Jacob, est vendu par ses frères; son élévation, XXIV, 269, 270. Figure de Jésus-Christ, VIII, 402.

JOSEPH (S.) est rassuré en songe contre ses soupçons, VII, 260 et suiv. Il devait avoir part, avec Marie, aux persécutions de Jésus-Christ, VII, 329. Il prend soin de Marie et de l'enfant Jésus, VII, 267. Il est averti, par l'ange, de fuir en Egypte, VII, 327. Quel est le sens du mot juste dont l'Ecriture l'honore, III, 433 et suiv. Panégyriques de saint Joseph, XII, 108, 133. Trois dépôts confiés à sa garde, XII, 109 et suiv, Ses vertus, XII, 111,135. En quel sens il était le père de Jésus-Christ, XII, 122. Sa vie simple et cachée, XII, 143.

JOSIAS, roi de Juda. Son zèle pour la loi de Dieu, XXIV, 45, 47. Il est loué dans les livres saints, XXIV, 67. Il est tenté du désir de faire la guerre. Sa mort, XXIV, 140.

JOSUÉ. Sous sa conduite, la Terre-Sainte est conquise et partagée, XXIV, 272, 405. Il figure Jésus-Christ, VII, 176.

JOUARRE, abbaye de filles du diocèse de Meaux. Bossuet veut la remettre sous sa juridiction; détails sur cette affaire, XXVIII, 1,3, 4, 6, 7, 8, 9, 10,14, 18, 23,28, 30, 32, 33, 59, 65, 68, 70, 72, 73, 75, 76, 78, 83, 84, 85, 86, 107, 108, 111, 114, 117, 129, 148, 152, 155, 304, 325. Indécence de la conduite de la prieure dans les affaires de cette abbaye avec Bossuet; lettres qu'il lui écrit, XXVIII, 300. Ses avis aux religieuses qui lui avoient rendu obéissance, sur les moyens à prendre pour ramener leurs sœurs, XXVIII, 303.

Pièces concernant l'état de cette abbaye, V, 495 et suiv. Sa fondation, ibid. et suiv. Sa dépendance jusqu'à l'an 1216, V, 496, 497 et suiv. Vaines chicanes et prétentions des religieuses, V, 502 et suiv. Le cardinal romain autorise leur privilège sans pouvoir du Pape, ni confirmation du roi, V, 515 et suiv. Modération des exemptions par les conciles de Vienne et de Trente, V, 525 et suiv. Brefs apostoliques

 

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pour la visite du monastère de Jouarre, V, 530 et suiv. Mémoire de Bossuet contre l'abbesse, V, 535 et suiv. Contre la sentence arbitrale du cardinal romain, V, 550 et suiv. Procédure : deux raisons péremptoires, V, 565 et suiv. Arrêt du parlement qui déclare l'abbaye de Jouarre sujette à la juridiction épiscopale, V, 573. Procès-verbal de visite, V, 575 et suiv. Ordonnance de visite, V, 590 et suiv.

Difficultés au sujet de la réception des filles dans cette abbaye, XXVIII, 161, 165 et suiv.; 168, 169, 170, 174, 175, 181, 182, 185, 186, 187, 188, 189, 228, 270, 336, 337, 356, 358, 389. Lettre de Fénelon à ce sujet, XXX, 541. Lettres de Bossuet aux religieuses de cette maison, XXX, 383 et suiv.

JUBILÉ. Méditations pour ce saint temps, V, 359 et suiv. Instructions à ce sujet, V, 398 et suiv. Qu'est-ce que le jubilé? ibid. Que faut-il faire pour le gagner? V, 400. Quel en est le fruit? V, 402 et suiv. Grandeur de la grâce du jubilé, VIII, 494 et suiv. Quel en doit être le fruit, VIII, 512. Quelle est la peine et la douleur que relâche l'indulgence du jubilé; quelle est celle qu'elle augmente, X, 257. Grâce abondante du jubilé, qui tient lieu d'un second baptême à ceux qui sont disposés dans le degré que Dieu sait, VIII, 372. Comment s'y préparer, XXVIII, 651.

JUDA, fils de Jacob. Le Messie devait naître de sa race, XXIV, 269, 270, 389, 390. Le royaume de Juda demeure fidèle à la religion, XXIV, 276, 343. Voy. Idolâtrie, Israël.

JUDAS le Machabée; ses victoires, XXIV, 315, 316

JUDAS Iscariote. Son crime jette l’âme de Jésus-Christ dans le trouble, VI, 340 et suiv. Le Sauveur essaye de le toucher : ses paroles, VI, 357. Pacte et trahison de l'infidèle disciple, VI, 360 et suiv. Sa trahison découverte, VI, 462 et suiv. Malignité de l'intérêt montrée dans le crime de Judas, X, 64.

JUDE (S.), apôtre, trace le caractère de tous les hérétiques, qui se séparent eux-mêmes, XVII, 90.

JUDITH arrête, par la mort d'Holopherne, les victoires de Nabuchodonosor, XXIV, 283. Son cantique expliqué, I, 400, 401. Voy. Femmes.

JUGEMENT. Sa définition ; moyens de bien juger; causes des mauvais jugements, XXIII, 68 et suiv.

Qualités du jugement que nous devons exercer contre nous-mêmes, X, 895 et suiv. Règle que nous devons observer dans nos jugements, IX, 278; X, 610. Raison de se modérer dans ses jugements, IX, 280. Jugements de Dieu; il ne suffit pas de les craindre pour être justifié,

X, 261. Jugements humains, ne point s'y arrêter, X, 609 et suiv. Jugement sans miséricorde à celui qui ne fait point miséricorde, IX, 85.

Jugement dernier. Le Fils de Dieu en a connu le jour, VI, 238. En quel sens il a pu dire qu'il ne le connaissait pas, VI, 240, 241 et suiv.

 

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Raisons profondes de la réserve mystérieuse du Sauveur, VI, 245 et suiv. Séduction générale, guerres, famines, pestes, tremblements de terre qui doivent le précéder, VI, 247, 249 et suiv. Réflexions sur les autres circonstances, VI, 251, 253, 253 et suiv. Instructions à recueillir de ces réflexions, VI, 257, 258. Peinture du jugement dernier, VI, 272 et suiv. Séparation des bons et des médians, VI, 273. Sentence du juge, VI, 273, 282, 284 et suiv. Pourquoi, dans les saintes Ecritures, le jugement dernier est-il toujours représenté par un acte de séparation, X, 227. Objet et nécessité du jugement universel, VIII, 119. Belle peinture du jugement d’un pécheur, XI, 600 et suiv. Jugement discrétif. Ce que c'est, XXII, 528.

Jugement téméraire. L'Evangile le défend, VI, 56 et suiv., 58. En quoi il consiste, IX, 277. Pour l'éviter, il faut se représenter la rigueur du jugement de Jésus-Christ, VII, 570, 571.

JUGES. Leurs devoirs; périls de leur charge, XII, 575et suiv.

JUIFS. Ils sont châtiés à diverses fois, pour leurs rébellions contre Dieu, et rétablis ensuite, XXIV, 273.Leurroyaume par l'union des Lévites avec Benjamin, subsiste sous le nom de royaume de Juda, XXIV, 414. Cyrus les rétablit à Jérusalem: huitième époque, XXIV, 293. Quand ont-ils changé leurs caractères d'écriture, XXIV, 300. Ils jouissent d'une longue paix, prédite par les prophètes, XXIV, 433, 434. Ils s'étendent parmi les Grecs, XXIV, 308. Sont persécutés par les rois de Syrie, XXIV, 316 et suiv., 433, 436 et suiv. Ils s'agrandissent par des conquêtes sous Jean Hyrcan, XXIV, 320, 439. Deviennent tributaires des Romains, XXIV, 446, 447. Leur royaume passe des Asmonéens à Hérode Iduméen, ibid.

Incrédulité des Juifs après la mort de Lazare, VI, 82 et suiv. Ils préfèrent le témoignage de saint Jean à celui de Jésus-Christ, VI, 133, Us sont confondus par le témoignage de saint Jean, VI, 134 et suiv. Aveuglement des Juifs de méconnaître le Christ, VI, 141. Leur injustice envers Jésus-Christ, VI, 156. Poussés par la vengeance divine, ils se révoltent contre les Romains qui les accablent, XXIV, 469. Les maux qu'ils endurent ne peuvent les empêcher de croire leurs faux prophètes, XXIV, 484. Leur châtiment est l'accomplissement des prédictions de Jésus-Christ, XXIV, 487. Ils se laissent séduire par les plus grossières impostures, XXIV, 499. Au changement de leur république, ils connaissent que le temps du Messie est arrivé, XXIV, 500. Ils sont prêts de renoncer à l'espérance du Messie, XXIV, 505. Ils sont la risée des peuples et l'objet de leur aversion, XXIV, 512. Leurs superstitions et leurs fausses doctrines, XXIV, 444. Ils connaissaient l'immortalité de l’âme, XXIV, 459. Ils se convertiront un jour, XXIV, 472 et suiv. En remontant à la source de leurs institutions, on trouve la vérité de la religion, XXIV, 554, Triste état des Juifs depuis la ruine

 

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de Jérusalem, II, 377 et suiv. Ils tâchent d'obscurcir les prophéties, II, 380, 413 et suiv. Leurs châtiments prédits dans l’Apocalypse, ni, 238 et suiv. Leur aveuglement; en quelle manière nous les imitons, X, 89 et suiv. Leur incrédulité, IX, 566. Pourquoi ils ont crucifié Jésus-Christ, IX, 570, 571. Leur punition exemplaire, X, 116 et suiv. Trop malheureusement exaucés dans le vœu qu'ils énoncèrent en disant : Que son sang soit sur nous, X, 15, 16. Leur fausse politique dans la mort de Jésus-Christ figure de la politique du siècle; VI, 84, 85. Souvenir de Dieu en faveur de leurs misérables restes, ibid. Vocation des Juifs et des Gentils dans le corps de l'Eglise, XI, 604. Quelle idée les Juifs avoient du Messie, XII, 353. Ils en espèrent un autre, VIII, 259. Leurs contradictions au sujet de Jésus-Christ, VIII, 227. Ils se trompent sur sa royauté, VIII, 304, 306. Caractère des docteurs juifs, VI, 207.

Les Juifs obéissaient à leurs rois, même devenus idolâtres, XXI, 203 et suiv. Soumis ensuite aux Perses, aux Grecs, etc., ils n'ont pas cru que leurs pontifes pussent déposer les rois, XXI, 234. Ils prennent légitiment les armes contre les rois de Syrie, XV, 420 et suiv. Ils n'emploient que les gémissements et les prières, et non les armes, contre les rois d'Egypte, et leurs rois impies et persécuteurs, XV, 427. Voy. Machabées.

Les Juifs connaissaient le mouvement de la terre, I, 529. Ils n'avaient point de théâtres : leurs seuls spectacles pour se réjouir, étaient leurs fêtes, leurs sacrifices, leurs saintes cérémonies : ce peuple simple et innocent trouvait son divertissement dans sa famille, XXVII, 49.

Les Juifs sont vivement persécutés sous le règne de Philippe V en France, XXV, 95, 96. Les Juifs qui Ont été la proie des anciennes nations si célèbres dans les histoires, leur ont survécu ; et Dieu en les conservant nous tient en attente de ce qu'il veut faire encore d'un peuple autrefois si favorisé, XXIV, 472. Leur endurcissement sert au salut des Gentils et leur donne cet avantage de trouver en des mains non suspectes les Ecritures qui ont prédit Jésus-Christ et ses mystères, ibid.

JULES II, pape, convoque le concile de Latran, XXII, 93, 99, par quel moyen Jules II obtient la papauté, XXV, 287. Sa conduite pour recouvrer quelques villes, XXV, 288, 292, 295 et suiv. Il prend lui-même les armes ; s'étant rendu maître d'une ville, il y entre par la brèche, XXV, 300. Chagrins qu'il éprouve, XXV, 302. Pressé par les François, il forme une ligue contre eux et s'occupe de rendre nul le projet de sa déposition, ibid. Sa conduite dans le concile de Latran, XXV, 306. Ses entreprises contre les droits temporels de la France, XXI, 505. Il y fait confirmer sa bulle contre ceux qui usurperaient

 

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le saint Siège par simonie, XXII, 109. Il défend l'appel du pape au concile, XXII, 332 et suiv. Ce pontife donne dispense à Henri VIII d'épouser la veuve de son frère. Ce prince attaque la dispense par des raisons de fait et de droit. Les protestants d'Allemagne sont favorables à cette dispense, XV, 179, 180. Il formait les plus vastes desseins quand la mort l'arrêta, XXV, 307.

JULIEN Cesarini, cardinal, est nommé président du concile de Baie : il en fait l'ouverture, XXI, 662. Il empêche le Pape de dissoudre le concile, et continue à le présider, XV, 230 et suiv. Il quitte Bâle, et se réunit au concile de Ferrare, XV, 376. Ce qu'il dit, dans le concile de Florence, sur l'autorité du Pape, XV, 533 et suiv. Ce cardinal représente à Eugène IV les désordres du clergé, surtout de celui d'Allemagne, et prédit que si on ne les corrige, il s'élèvera bientôt une hérésie pire que celle des Bohémiens, XIV, 19, 20.

JULIEN l'Apostat bat les Allemands : se révolte contre Constance, XXIV. 341. Son apostasie : nouveau genre de persécution qu'il fait souffrir à l'Eglise, II, 385 ; XXIV, 341. Il veut rétablir le temple de Jérusalem, le Ciel s'y oppose, XXIV, 496. Il met tout en œuvre pour détruire le christianisme, XXIV, 479. Il ne nie pas les miracles de Jésus-Christ, XXIV, 528. Sous lui l'idolâtrie ressuscite, III, 270 et suiv.; XXIV, 502, 510. Sa vanité, II, 478, 479. Il finit comme Antiochus, ibid. Il se fait adorer comme les anciens empereurs ; c'est ce que figurait la guérison de l'image de ia Bête, III, 273, 274 et suiv. Il fait revivre en lui Dioclétien, par ses lois et son impiété, ni, 275 et suiv. Julien, ainsi que d'autres persécuteurs, sont reconnus empereurs par les chrétiens, qui leur obéissent quant au civil, XXI, 240 et suiv.; 273 et suiv. Ce prince fut tué, selon Basnage, par un soldat chrétien, en haine des maux que ce prince persécuteur faisait souffrir à l'Eglise ; ce qui est démontré faux par les témoignages des historiens contemporains ecclésiastiques et païens, et par ceux des Pères, XV, 494.

JUREMENT. L'Evangile le défend, VI, 28, 29 et suiv.

JURIEU (Pierre), ministre protestant. Son égarement alloit jusqu'au prodige. Dieu ne le permettait pas en vain, et voulait qu'on le relevât, XXVI, 452. Il prétend que la fureur et la rage des protestants fortifient leur amour pour la vérité. Il justifie la conjuration d'Amboise et les guerres civiles des calvinistes, XIV, 430. Il se dédit d'avoir autrefois désapprouvé ces guerres, souffle l'esprit de révolte, et prophétise de nouvelles guerres, XV, 389 et suiv. Il avilit l'ancienne Eglise, dont il condamne les mœurs, et ajoute, après Buchanan, que si les chrétiens n'avoient pas pris les armes contre les persécuteurs, c'était par impuissance, et que l'obéissance n'était que de perfection et de conseil, XV, 397 et suiv. Buchanan et Jurieu y ajoutent que le précepte était accommodé au temps; ce qu'on détruit par un seul

 

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mot de saint Paul, XV, 401. Etranges maximes de Jurieu contre la puissance publique. Il donne non-seulement aux peuples, mais même aux particuliers, le droit de résister par les armes au souverain; soit pour la religion, soit pour toute autre cause, et pose pour principe, avec Viclef, qu'on ne doit rien aux princes qui ne rendent pas à Dieu ce qu'ils lui doivent, XV, 436, 437.

Jurieu abrège, autant qu'il peut, le temps de ses prétendues prophéties. Il avoue sa prévention dans la lecture des prophètes ; prend pour guide Joseph Mède, qu'il abandonne ensuite, XIV, 605. Ses calculs apocalyptiques ne cadrent pas. Il les change pour avancer la ruine de l'Antéchrist, XIX, 606. Il fait commencer l'antichristianisme à saint Léon, qu'il excuse, parce qu'il n'était qu'un Antéchrist commencé, XIV, 609. Il ne commence pas l'antichristianisme à saint Basile, parce que l'événement démentirait sa prophétie. Son calcul ridicule, XIV, 614. L'idolâtrie de saint Basile et des autres Pères du même temps, ne lui paraît pas antichrétienne pour des raisons absurdes, XIV, 615. Son système sur les sept rois de l'Apocalypse, confondu par les termes mêmes de la prophétie. Sa réponse frivole et son explication ridicule des dix autres rois, ibid. Il contredit Mède, qui prédit la ruine de l'empire du Turc. Jurieu prédit au contraire que le Turc va se joindre à la Réforme pour détruire l'empire papal, XIV, 620. Jurieu pose pour principe fondamental de la Réforme, que le Pape est l'Antéchrist, III, 3, 6; XIV, 602. Ses rêveries détruites par les savants Grotius et Hommond, qu'il appelle pour cela la honte de la Réforme et du nom chrétien. Exposition de sa doctrine sur ce point, XIV, 602, 613. Ses erreurs grossières sur les mille ans de l'Apocalypse, II, 574. Il anime les rois contre l'Eglise romaine, III, 3.

Jurieu convient de la visibilité de l'Eglise, et qu'au fond il n'y a nulle différence entre nos pères et nous, XV, 82. Pour venir au secours du ministre Claude, il établit qu'on se sauve dans toutes les communions, et même dans la romaine, XV, 87 et suiv. 278 et suiv. Toutes les sociétés chrétiennes, quoi qu'en schisme les unes avec les autres, sont, selon le ministre, du corps de l'Eglise. Il est contraint d'y mettre les Sociniens, XV, 89, 230 et suiv. Sa réponse illusoire, qu'il met les Sociniens dans l'Eglise, au même sens qu'il y met les Mahométans, ibid. Il sauve même les Ethiopiens, qui ajoutent la circoncision aux sacrements de l'Eglise, XV, 94. La confession de Jésus-Christ Messie et Rédempteur du genre humain, suffît pour être du corps de l'Eglise, et pour en avoir l’âme, il ne faut que retenir quelque chose de la bonne administration des sacrements, XV, 93. Ses idées sur l'excommunication, XV, 97. Voy. Excommunication.

Les Eglises, selon lui, ne sont liées que par des confédérations arbitraires : elles sont toutes indépendantes les unes des autres :

 

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leur autorité et leur subordination entre elles dépend des princes, XV, 98, 99. Ce système est, de son propre aveu, contraire à la foi de tous les siècles, XV, 101. Il définit l'Eglise, le corps de ceux qui croient en Jésus-Christ le véritable Messie ; corps divisé en un grand nombre de sectes : en quoi il contredit l'idée de l'Eglise donnée par lui-même en faisant le catéchisme, XV, 104, 230 et suiv. ; XV, 295 et suiv. Dieu peut, selon lui, se conserver des élus dans des sectes très-corrompues, et même dans le socinianisme, XV, 232 et suiv. Tout se dément et se contredit dans ses écrits, XV, 238. Forcé d'avouer qu'on se sauve dans l'Eglise romaine, il nie de l'avoir dit : on le lui prouve par ses propres paroles ; il répond par des injures, XV, 283 et suiv. Il croit éluder en disant qu'il ne sauve dans cette Eglise que les enfants baptisés : illusion de cette réponse, XV, 292 et suiv. Il dit ailleurs qu'on peut, sans scrupule, passer d'une secte à l'autre, sans courir risque de son salut, et avoue que c'est par politique que la réforme a cessé de dire qu'on pouvait se sauver dans l'Eglise romaine, XV, 301 et suiv. Etant démontré, par l'aveu du ministre, qu'on peut se sauver dans l'Eglise romaine, il l'est aussi, que cette Eglise n'est ni idolâtre ni antichrétienne, XV, 162 et suiv.

Ce ministre a tous les caractères que saint Paul donne aux docteurs des hérésies. Il parle plus contre lui-même que contre qui que ce soit, XV, 181, 182. Il accuse l'Eglise des premiers siècles d'avoir varié dans la foi, qui ne s'est formée que par parcelles ; en quoi il contredit Vincent de Lérins, XV, 184, 185. La doctrine de la Trinité était informe, selon lui, avant le concile de Nicée, ou même le premier de Constantinople, XV, 187, 188. Le Sabellianisme ne lui paraît pas une erreur fondamentale, XVI, 42, 43. Voy. Immutabilité. Les Pères, selon Jurieu, ignoraient les fondements de la foi, et jusqu'à la Providence de Dieu, que les Platoniciens connaissaient par les lumières naturelles, XV, 194. Il ajoute que les Pères des premiers siècles ne s'attachaient pas beaucoup à la lecture de l'Ecriture sainte, XV, 198. Ce fut, selon lui, une témérité au concile d'Ephèse, d'appeler la sainte Vierge, Mère de Dieu ; et c'est de là que la dévotion à la sainte Vierge, qu'il traite d'idolâtrie, a pris son origine, XV, 202. Dans la même lettre, il avance ces deux propositions contradictoires : Que l'ancienne Eglise a varié sur les mystères de la Trinité et de l'Incarnation, et qu'elle n'a jamais varié sur les parties essentielles de ces mystères, XV, 207. Son erreur sur la manière dont s'est formée la foi des mystères, confondue par le concile de Chalcédoine,

XV, 215. Il fait admettre aux anciens Pères une double génération du Fils de Dieu; ce qu'il avoue contraire à l'immutabilité de Dieu,

XVI, 14. Sa doctrine et ses imputations, pleines de blasphèmes. Il corrige ses erreurs par d'autres erreurs : ses chicanes sur le texte de

 

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l'Ecriture, qui prouve l'immutabilité, XVI, 16. Il fait Dieu muable dans ses manières d'être, et donne la main aux sociniens, XVI, 23. Il rejette la confession de foi des protestants, qui déclare le symbole de Nicée conforme à la parole de Dieu, en faisant admettre à ce concile différentes erreurs, XVI, 61. Voy. Nicée. Il se dédit de plusieurs absurdités et erreurs attribuées par lui aux Pères, et exige pourtant qu'on discute tous les passages qu'il en citait pour les inculper de ces absurdités et de ces erreurs, XVI, 63, 64. Sa mauvaise foi, de n'excepter aucun ancien d'avoir enseigné la double nativité du Fils, et d'avouer pourtant que saint Cyprien et quelques autres ne l'ont pas enseignée. Son injustice d'exiger qu'on lui montre, dans les premiers siècles, la réfutation d'une chimère qu'il imagine, XVI, 76, 77. Il n'entend pas les Pères qu'il cite. Pour leur faire éviter certaines absurdités, il leur en fait dire de plus outrées, et sent lui-même que ses sentiments sont outrés, XVI, 94.

La succession que Jurieu donne à sa religion, lui est commune avec toutes les hérésies, XV, 95. Il dit le pour et le contre sur la visibilité de l'Eglise, XV, 111. Ses distinctions vaines entre les erreurs fondamentales et non fondamentales, détruites par ce seul mot de Jésus-Christ : Je suis avec vous. Selon lui, l'Eglise est plus visible par ses erreurs que par les vérités qu'elle enseigne, XV, 114 et suiv. Il avoue que le sentiment de l'Eglise est une règle certaine de la foi, et suffisante dans les matières les plus essentielles, XV, 117, 118. L'idée qu'il se forme de l'Eglise universelle, composée de toutes sortes de sectes, ne s'accorde pas avec l'idée que cette Eglise a d'elle-même; et il condamne sa propre Eglise par les caractères qu'il donne à l'Eglise universelle, XV, 119, 120. Un concile n'est universel, selon Jurieu, que quand il est composé de tous les ministres de l'Eglise, sans exception. Il donne aux rebelles à l'Eglise un pouvoir excessif, et ôte aux pasteurs assemblés le titre de juges dans les matières de foi : il condamne les souscriptions exigées par les conciles, et veut qu'on ne se soumette à leur autorité que sur les choses de discipline ou de peu de conséquence, XV, 123, 124. Il ose dire qu'il faut sacrifier la vérité à la paix, XV, 128. Il regarde les décisions du synode de Dordrect comme peu essentielles, et pense que le demi-pélagianisme ne damne personne : il fait agir ce synode plus par politique que par vérité, XV, 36, 37, 38. Il se dédit de l'infaillibilité qu'il accordait au consentement de tous les chrétiens, et retombe dans le même embarras, en proposant pour règle infaillible le consentement des siècles passés, XVI, 165, 166. Erreurs où il tombe: 1° en donnant l'infaillibilité aux sociétés schismatiques et hérétiques; 2° en restreignant arbitrairement les promesses de Jésus-Christ i  et les vérités qu'il s'est engagé à conserver dans l'Eglise, XVI, 168.

 

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Il attaque les fondements donnés par Jésus-Christ à l'union des familles et au repos des empires, XV, 364. Il entreprend la défense du second mariage du landgrave de Hesse, et tâche de rendre le fait douteux, XV, 363. Ses principes absurdes sur l'affaire du landgrave. Ses raisonnements sur les lois divines et sur celles du mariage, convaincus de fausseté, XV, 373. Il propose un accord avec les Luthériens. Conditions de cet accord, XV, 88 et suiv. Il est contraint d'abandonner la règle de l'Ecriture, pour former sa foi ; parce qu'il est impossible de soutenir cet article capital de la réforme : qu'on connaît les livres canoniques par le témoignage intérieur du Saint-Esprit, XV, 315, 316. Ce ministre mène les protestants par degrés au socinianisme, XV, 231. Il fait même triompher le socinianisme, quoiqu'il tâche de se purger de ce reproche. On le prouve par ses propositions expresses et par ses propres excuses, XVI, 2, 3, 177. Ses emportements contre l'auteur de l'Histoire des Variations, qu'il traite de calomniateur, XIV, 466. On le convainc de faire Dieu auteur du péché, aussi clairement que Luther, XV, 250. Il reconnaît les luthériens demi-pélagiens, et leur offre la tolérance, et de les admettre à la communion, XV 252. Voy. PÉLAGIANISME. Jurieu, Bochard, et autres ministres, croient qu'on peut tolérer les particuliers qui s'attribuent plus de capacité, pour entendre la saine doctrine, que toute l'Eglise, XV, 40. Tolérance étonnante qu'on a dans la réforme pour Jurieu et pour ses erreurs, XVI, 179. Voy. Tolérance.

Ce ministre fait l'inspiré, et est cru tel, XVI, 201 et suiv. Son silence sur diverses objections de l'Histoire des Variations, XVII, 193 et suiv. Il attribue l'idolâtrie à toute l'Eglise depuis le quatrième siècle, XVII, 179 et suiv. Il déprime même l'Eglise des trois premiers siècles, XVII, 182, 183. Ses contradictions et ses blasphèmes, XVII, 210, 222, 236, 241 et suiv. Sa réponse au texte de saint Paul qui prouve que la communion sous les deux espèces n'est pas nécessaire, XVI, 246. Réfutation de son histoire du retranchement de la coupe, XVI, 336. Il est forcé, pour éviter les conséquences de ses propres principes, de dire qu'en ne recevant que le pain, on ne participe pas au sacrement, XVI, 306.

JUSTES. Demeure de Jésus-Christ et de son Père dans l’âme des justes, VI, 528, 531 et suiv. Leurs chutes doivent les affermir dans l'humilité, VI, 534 et suiv. Quel est leur maître intérieur, ibid., et suiv. Leur paix intérieure et imperturbable, VI, 536, 537. Ils sont les amis de Jésus, VI, 562 et suiv., qui leur découvre tous ses secrets, VI, 565 et suiv. Ils peuvent tout demander en son nom, VI, 566. Comment la miséricorde les environne, X, 45. Ils sont purifiés par les mêmes afflictions qui consument les méchants, X, 238. Comment leur vie est accompagnée de péchés, X, 489. Les justes sont eux-mêmes la maison

 

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de Dieu, X, 376. Combien étroite la voie où marche le juste, XII, 445. Comment la grâce était donnée aux justes de l'Ancien Testament, X, 194. Ce qu'on entend par le sommeil des justes, XVII, 516, 517. Trois états des justes distingués par les Pères, XIX, 436. Erreur d'appliquer cette distinction à l'état des nouveaux mystiques, XIX, 437. Principe des Pères pour l'intelligence de ces états, XIX, 438, 439. En particulier de saint Clément d'Alexandrie, XIX,439, 440. De saint Grégoire de Nazianze, XIX, 440, 441. Différence de ces trois états entré eux, fondée sur ce principe, XIX, 442 et suiv.

JUSTICE. C'est la véritable vertu des monarques;1 l'unique appui de la majesté, IX, 632, 633. Ses avantages, ses effets, IX, 637. Elle est la reine des vertus morales, IX, 638. D'où elle tire son origine, IX, 638, 655. Définition de la justice, IX, 639. Elle doit être ferme, IX, 640. Elle est établie pour entretenir la paix parmi les hommes, IX, 652 ; X, 201. Elle appartient à Dieu, et il la donne aux rois, XXIV, 102. Elle affermit leur trône, ibid. Toute puissance est sujette à la justice de Dieu, XIX, 103. Les voies de la justice aisées à connaître, XXIV, 113. Vertus qui doivent l'accompagner, XXIV, 115. Combien la fermeté lui est nécessaire, ibid. Elle doit devenir plus sévère lorsque les crimes se multiplient, XXIV, 124. Obstacles à la justice, ibid. et suiv. Le chemin de la justice est droit et découvert, IX, 411. La justice dans un souverain demande de la fermeté et de l'égalité, X, 624. Elle passe du prince dans les magistrats, XII, 588. Elle est le principe de l'ordre, XI, 464. Abus qui corrompent son intégrité, XII, 577. La justice a pour ennemis, l'intérêt, la sollicitation violente, la corruption, X, 618. Le zèle pour la justice fait commettre des injustices énormes, X, 620.

La justice divine punira ceux qui méprisent sa bonté, X, 603. Elle est toujours en action contre le pécheur, VIII, 213. Elle s'accorde avec la miséricorde : pourquoi le pécheur ne doit-il pas présumer, IX, 61 ; XII, 532. Quel est en nous l'objet de cette justice, IX, 476.

Excellence de la justice chrétienne au-dessus de celle des païens et des Juifs, VI, 20 et suiv. Chercher Dieu et sa justice, et comment, VI, 51 et suiv. D'où vient en nous la justice du christianisme, X, 297, 298. Bonheur de souffrir pour la justice, XXVIII, 83, 84. Justice, vertu justificative de deux sortes, XIII, 416. Justice de la loi, ibid. Justice de la foi, XIII, 417. Imperfection de notre justice, à cause du combat delà convoitise, XIII, 429 et suiv. Comparaison de notre justice avec celle d'Adam, XIII, 431 et suiv. Voy. Justification. Justice inamissible. Calvin ajoute ce dogme à celui de la justice imputative de Luther, sur les principes duquel sont fondées ses raisons, XIV, 358. Elle est rejetée dans la Confession de foi anglicane, XIV, 420. Impiété de la justice imputative, telle qu'elle est proposée

 

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par quatre synodes calvinistes. Elle tend à faire tous les hommes également justes, XIV, 391. Netteté et simplicité de la doctrine de l'Eglise sur les mérites de Jésus-Christ, XIV, 591, 592. Le synode de Dordrect et les théologiens anglais tombent dans une contradiction manifeste, en avouant qu'un fidèle, dont la justice est inamissible, serait damné s'il mouroit dans le crime ; et que pourtant la foi et la charité demeurent dans les plus grands criminels, XV, 27. Etrange doctrine des théologiens de Brème, sur la justice inamissible, XV, 423 et suiv. Basnage confond l'erreur calvinienne de l'inamissibilité de la justice, avec la doctrine de la persévérance des saints, et dit qu'on peut tout à la fois avoir une union éternelle avec Jésus-Christ et être dans le crime, XVII, 435. Voy. Amissibilité, Salut.

JUSTIFICATION. La doctrine catholique sur la justification a été le principal sujet de rupture avec les protestants. L'Eglise enseigne que nous sommes justifiés gratuitement par la miséricorde de Dieu, à cause de Jésus-Christ, XIII, 62 et suiv. Les protestants avouent qu'il ne fallait pas se séparer pour ce point; conséquence qu'en tire Bossuet, XIII, 67.

Doctrine de l'Eglise sur la justification, XIII, 396. Elle est gratuite, XIII, 397. Elle ne couvre pas seulement les péchés, mais elle les ôte, elle les détruit, XIII, 399. Les protestants ont perverti cette doctrine, XIII, 398. Les fondements sur lesquels ils s'appuient pour la soutenir sont vains, XIII, 399. Ceux de l'Eglise catholique sur cette matière sont inébranlables, XIII, 402. Ils sont appuyés sur l'Ecriture et la tradition, ibid. et suiv. La justification n'est pas un acte du juge qui renvoie absous, mais un acte du Créateur qui régénère et renouvelle, XIII, 409 et suivra, foi, le principe de notre justification, XIII, 414. Doctrine de l'Eglise sur la justification par les œuvres, XIII, 423. Sentiments des protestants sur la justification, XVII, 402, 436. Comment les péchés sont effacés, XVII, 411 et suiv., 442, 473. Si la foi seule justifie, XVII, 413, 443, 464, 473, 474, 505. Si l'on peut être assuré de sa justification, XVII, 414, 444, 463, 473, 561. De la gratuité de la justification, XVII, 500, 549; XXVIII, 40,11.

La justification est une grâce de Dieu, par laquelle, de pécheurs que nous étions, il nous rend justes, XIV, 24. Le concile de Trente ne fait que répéter, sur la justification, ce que les Pères et saint Augustin avoient autrefois décidé contre les Pélagiens, XV, 150,151. Il faut avec la grâce conserver, comme fait le concile, le libre arbitre et le mérite des œuvres. La vraie justice fait accomplir les commandements de Dieu. Elle est toujours imparfaite ici-bas; mais Dieu accepte nos bonnes œuvres pour l'amour de Jésus-Christ, XV, 153. Selon les principes établis dans la Confession d'Augsbourg, l'incertitude de la justification, telle que les catholiques l'enseignent, ne doit

 

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causer aucun trouble, XIV, 121, 122. La confession de Strasbourg varie de celle d'Augsbourg, et explique la justification comme l'Eglise romaine, XIV, 122. La justice imputative de la Confession d'Augsbourg, bien entendue, n'exprime que la doctrine de l'Eglise, XIV, 117. Les protestants d'aujourd'hui regardent l'imputation comme un ouvrage hors de nous, en quoi ils varient des premiers réformateurs qui croyaient avec l'Eglise qu'elle est un ouvrage en nous, XIV, 118. L'apologie de la Confession d'Augsbourg représente la justice chrétienne comme la justice des œuvres et de la raison, comme la justice de la loi et la justice pharisaïque, XIV, 125,120. Luther, par la justice imputée, donnait tout à Jésus-Christ en ôtant tout à l'homme. L'Eglise donne à la grâce tout ce que l'homme a de bien, et même le bon usage de son libre arbitre, XIV, 174, 175. Voy. Luther. La justice imputative de Luther et de Calvin est détruite par saint Cyprien, et par les textes de l'Ecriture, qui attribuent aux bonnes œuvres le rachat des péchés, XV, 211.

La justification représentée dans la personne des apôtres aux noces de Cana, XI, 46. La foi en est le principe, ibid. La crainte des jugements de Dieu est insuffisante pour la justification, X, 261. Voy. Augustin (S.), Foi, Œuvres.

JUSTIN (S.) Passage de ce Père sur le règne de mille ans, falsifié par Joseph Mède, II, 571. Preuve, par ce passage, que la croyance des Pères millénaires n'était que leur opinion particulière, et non la doctrine de l'Eglise, ibid. Saint Justin critiqué témérairement par l'abbé Dupin, XX, 628.

JUSTIN ou Just (S.), martyr du temps de Dioclétien : circonstance de cette persécution marquée dans la passion de ce saint, II, 490.

JUSTIN II, empereur, protège les Persarméniens révoltés, XXI, 536.

JUSTIN, historien, donne une idée juste de l'autorité royale, XXI, 161.

JUSTINE, impératrice, protège les Ariens, et persécute les catholiques : conduite de saint Ambroise, XXI, 287 et suiv.

JUSTINIEN, empereur. Son règne célèbre par les travaux de Tribonien sur le droit, et par les exploits de Bélisaire et de Narsès, XXIV, 350. Il fait tenir le cinquième concile général, XXIV, 351. Il consulte le pape Hormisdas, sur la proposition des moines de Scythie, XXII, 190. et suiv. Voy. Hormisdas.

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