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TABLE GÉNÉRALE
DES MATIÈRES

 

Nota. Les chiffres romains indiquent le volume, les chiffres arabes indiquent les pages. Ces mots et suiv. veulent dire que la même matière est traitée dans les pages suivantes.

 

A

 

ABANDON. Discours sur l'acte d'abandon à Dieu. Ses caractères, ses conditions et ses effets, tome VII, page 533; XXVII, 835. Cet abandon est la mort du péché, vu, 541 et suiv. Avantage du parfait abandon, VII, 544; XXVIII, 21, 35, 36, 45, 194, 234, 334. Il faut s'abandonner à la divine bonté, XXVII, 519, 522, 533, 535, 537, 538, 619, 657; XXVIII, 47, 103, 136, 196,198, 199, 271, 272, 341. Dans cet abandon est toute la piété , XXVIII, 448. Comment il faut faire les actes, XXVII, 470. Exemple d'abandon et d'acquiescement à la volonté divine en Jésus-Christ, VI, 597 et suiv. C'est un principe de foi que Dieu n'abandonne que ceux qui l'abandonnent les premiers, III, 340. Ce que c'est que d'être laissé à soi-même, dans saint Pierre et les justes qui tombent, III, 333 et suiv. En quoi consiste l'abandon du chrétien, XVIII, 363, 624 et suiv. Abandon des quiétistes, jusqu'où il va, XVIII, 437 et suiv. Illusion d'appliquer à l'abandon l'abnégation commandée par Jésus-Christ, XIX , 431, 486. Réfutation de cette interprétation. XIX, 433. Contradictions qui s'ensuivent, XIX, 434. Absurdité du renoncement au bonheur, enseigné par Fénelon, XIX , 729, 730. Voy. Acquiescement, désespoir, indifférence, sacrifice.

ABDERAME, gouverneur des Sarrasins d'Espagne, s'empare de l'Aquitaine : il est battu par Charles-Martel, XXV, 16.

ABEL, figure de Jésus-Christ, vu, 141, 142.

 

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ABLANCOURT (Perrot d'). Ses traductions de Tacite, de Lucien, de Thucydide et autres ouvrages estimés par Bossuet, XXVI, 140.

ABLUTION (l’) que les vaudois rejetaient dans le baptême, n'était pas l'eau dont on se servait pour baptiser, mais le vin qu'on donnait aux enfants baptisés. Pourquoi on appelait ce vin ablution, XIX, 514.

ABNÉGATION de soi-même, comment elle se fait. Voy. Renoncement.

ABONDANCE (l’) est une sorte d'épreuve, X, 469. Quelles sont les vues de Dieu dans cette épreuve, X, 476.

Les grands princes, s'ils n'y prennent beaucoup garde, tombent facilement dans la paresse et dans une espèce de langueur; c'est l'abondance où ils naissent, XXVI, 15. Les biens nécessaires, non-seulement pour la vie, mais pour le plaisir et pour la grandeur, se présentent dans une abondance qui ne laisse pas même à désirer ce qu'il y a de superflu, ibid.

ABRAHAM, sa vocation : troisième époque de l'histoire, XXIV, 268. Il a toujours été célèbre dans l'Orient, XXIV, 384. Il mène avec sa famille la vie pastorale, XXIV, 269, 385. Dieu lui promet la terre de Chanaan pour sa postérité et qu'en lui toutes les nations seront bénies, VII, 148; XXIV, 268, 384, 385. A quelles épreuves Dieu expose sa foi, en lui commandant d'immoler son fils, XXIV, 385. La circoncision lui est ordonnée en signe d'alliance, VII, 152 et suiv. Il donne & Melchisédech la dîme du butin pris sur l'ennemi, vu, 154, 155. Il sert lui-même les pauvres ; son exemple proposé aux riches, VIII, 434 ; IX, 558.

ABSOLUTION sacramentale. Elle est reconnue, ainsi que les autres parties du sacrement de Pénitence, par les luthériens, XIV, 126, 127, 128. Henri VIII l'avait conservée en Angleterre, et les évêques de ce royaume dressèrent, sous son autorité, une confession de foi, entièrement conforme aux sentiments de l'Eglise, XIV, 278. A qui faut-il refuser l'absolution, XXII, 658. La juridiction est-elle nécessaire au prêtre pour absoudre, XXII, 764. Soumission qu'on doit avoir quand elle est refusée, V, 118 et suiv. Elle est le commencement du travail de la pénitence; crime de ceux qui la profanent, VIII, 511.

ABSTINENCE (l’) des viandes, retenue en Angleterre par Edouard VI, justifie l'Eglise romaine des reproches des protestants à ce sujet, XIV, 306 et suiv. Sur l'abstinence des samedis après Noël, XXVIII, 12 Cas où on peut rompre les abstinences de l'Eglise, XXVIII, 110, 314, 383. A quel âge les enfants y sont-ils obligés, XXVIII, 166.

ABUS (les) qui donnent occasion aux révoltes des hérétiques, loin d'être approuvés par l'Eglise, en sont au contraire plus condamnés que par les hérétiques eux-mêmes. Les Saints qui s'y opposaient le plus, comme saint Bernard, n'en sont pas moins soumis aux supérieurs légitimes, même mauvais, XIX, 536. 537. Voy. Appel

 

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ACACE, patriarche de Constantinople. Son nom est ôté des Diptyques; le pape Gélase s'oppose à l'empereur Anastase, qui veut le faire rétablir, XXII, 277.

ACCIDENT (l’). Porphyre définit l'accident ce qui peut être présent ou absent, sans que le sujet périsse, XXIII, 306.

ACCOMPLISSEMENT (l’) de la loi, avoué dans l'Apologie de la Confession d'Augsbourg, au même sens que dans l'Eglise, XIV, 114; et dans la Confession de Strasbourg, XIV, 122.

ACHAB, roi d'Israël. Dieu, après avoir supporté ses impiétés, le punit pour avoir répandu le sang de Naboth, XXIII, 550. Il craignait la vérité en faisant semblant de voulair la savoir, XXIII, 610. Son injustice et celle de sa femme Jézabel dans l'affaire de Naboth, XXIV, 106. Il périt misérablement, XXIV, 92, 276.

ACQUIESCEMENT de l’âme à sa réprobation, enseigné par les nouveaux mystiques, XIX, 360, 403, et suiv. 410, 414; XX, 19, 21. Rejeté par les Articles d'Issy, XIX, 514, 406, 407. Comment et pourquoi, XIX, 406. Jamais cet acquiescement ne fut dans saint François de Sales, XIX, 412. Combien il est contraire à sa doctrine, XIX, 407, 408. Cet acquiescement est une tentation, XIX, 410, 411, 412. M. de Cambray établit cet acquiescement dans son Instruction pastorale, XIX, 189, 192 et suiv. Conviction par lui-même de son erreur sur ce point, XIX, 329 et suiv. Il se plaint à tort qu'on ait altéré son texte, quand on lui reproche d'admettre certaines tentations sur ce sujet, XX, 317 et suiv. Voy. Abandon, Désespoir, Indifférence, Sacrifice.

ACTES. Différence entre le premier mouvement et l'acte délibéré, XXVII, 487.

ACTE continu des quiétistes, rétabli par les adoucissements des nouveaux mystiques, XIX, 152 et suiv. 517 et suiv. ; XX, 59. En quoi il consiste, XVIII, 394.

ACTES directs et réfléchis au sujet de l'Oraison, XVIII, 457, 458, 469. Doctrine des nouveaux mystiques sur ces actes, XVIII, 457. Quels sont les actes du cœur, XVIII, 472; XXVIII, 41, 156. Erreurs des nouveaux mystiques, d'attribuer généralement à imperfection la perception de ces actes, XXVIII, 200 et suiv. Mérite des actes, XXVIII, 200, 393. Usage des actes directs et réfléchis chez les nouveaux mystiques comme chez les quiétistes, XIX, 360, 361; XX, 60, 61, 62. Réfutés par leurs dangereuses conséquences, XIX, 475; XX, 22 et suiv. A quelle puissance de l’âme ils appartiennent, XIX, 190, 191, 228, et suiv. , 336. Contradictions et erreurs sur ce point, XIX, 192, 224, 228,229, 238, 267, 268. Conviction d'erreurs par l'auteur même, XIX, 328. Véritable fanatisme, XIX , 626.

ACTES de foi explicite : comment nécessaires, XVIII, 416 et suiv.

 

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l'adoration de Jésus-Christ, XIX, 411. Ils tolèrent dans les luthériens, les actes intérieurs de l'adoration et rejettent les extérieurs, ibid.

ADRETS (le baron des) exhorté par Calvin à empêcher les pillages, XIV, 427. Ses cruautés et ses exploits avec ses troupes protestantes, XIV, 430; XXV, 523, 524. Il se fait catholique et inquiète les protes-tans dans le Dauphiné, XXV, 528.

ADRIEN I, pape, reconnaît pour empereur Constantin, fils d'hérétiques, XXI, 328. Le septième concile examine ses lettres sur les images, XXII 328. Il répond aux livres Contins, sans taxer les François d'hérésie, XXII, 80.

ADRIEN II menace Charles le Chauve d'excommunication. Réponse d'Hincmar, XXI, 338. Ce qu'il dit de la condamnation du pape Honorius, XXII, 65,66. Sa lettre au huitième concile y est approuvée, XXII, 80.

ADRIEN IV adjuge à saint Pierre et à l'Eglise romaine toutes les îles où le christianisme a pénétré, XXI, 137, 444. Ses démêlés avec l'empereur Frédéric I, XXI, 142 et suiv.

ADRIEN VI croit que le Pape peut errer. Il fait imprimer son livre à Rome durant son pontificat, XXI, 36 et suiv. XXII, 64. Respect des docteurs de Louvain pour ce pape, ibid. Il traite Célestin III d'hérétique, à cause d'une décrétale, XXII, 246.

ADRIEN, empereur, ses bonnes et ses mauvaises qualités; il adopte Antonin le Pieux, XXIV, 330. Il élève des temples à Jésus-Christ, XXIV, 528.

ADULTÈRE. Conduite étonnante de Jésus envers la femme adultère, IX, 272 et suiv. Image de l’âme adultère dans Ezéchiel, IX, 289, 290.

AEGIDIUS ou Gillon, élu roi par les François en la place de Childeric I, est chassé du trône par l'intrigue de Guyeman, XXV, 3.

AÉRIUS enseignait que les prières pour les morts sont inutiles. Les luthériens disent qu'ils ne soutiennent point Aérius, dont ils suivent la doctrine dans la pratique, XIV, 132.

AÉT1US, général des Romains, enlève aux François une partie des Gaules. Fait avec eux un traité de paix, XXV, 2. Il est tué par les ordres de Valentinien III. Ibid.

AFFAIRES. Nous n'en avons qu'une, elle doit se passer entre Dieu et nous, XII, 680, 681. L'intérêt et l'injustice mêlés dans les affaires du monde, XII, 643.

AFFECTION. Il n'y eut jamais d'affection pareille à celle de la sainte Vierge pour son divin Fils, puisque nous y voyons concourir ensemble la nature la plus tendre et la grâce la plus véhémente, XI, 343.

AFFLICTIONS. Leur nature, X, 453. Trois manières de les surmonter, IX, 509. Leur utilité, IX, 609. Destinées à faire exalter la miséricorde et la bonté de Dieu, x. 458. Sont la voie royale par laquelle Jésus-Christ a marché, X, 469. Voy. Souffrances.

ACTES de foi, d'espérance et de charité d'un chrétien qui va mourir, vu, 611.

ACTIONS, comment discerner chacune d'elles, ce qui est du corps et ce qui vient de l'âme, XXIII, 168. Actions mauvaises, leurs causes, XXIII, 474. Règle pour bien faire ses actions, XXVII, 489. Dans les grandes actions, il faut songer uniquement à bien faire, et laisser venir la gloire après la vertu XII, 616. Quelles sont celles que Jésus-Christ louera au dernier jour, XII, 631. Peut-on faire des actions d'où il arrive que le prochain soit trompé ? XXVIII, 268.

ADAM est placé dans le Paradis et nomme tous les animaux, vu, 84 et suiv. Il reçoit un commandement de Dieu, vu, 90, 91. C'est la défense de manger de l'arbre de la science du bien et du mal, VII, 100. Sa tentation et sa chute, vu, 103 et suiv. Elle consiste principalement dans son orgueil, vu, 443 et suiv. Il s'aperçoit de sa nudité, vu, 104. Enormité de son péché, vu, 106.11 redoute la puissance de Dieu, et augmente son crime en cherchant des excuses, vu, 107, 108. Son supplice, savoir : le travail, les habits et les injures de l'air, la décision de Dieu, la mort du corps, le danger de la mort éternelle, le péché originel de tous ses descendants, vu, 112; XXIV, 373. Il avait la science du bien et du mal, XI, 460, 467. Il a été trompé par sa liberté, XI, 426.11 est la figure de Jésus-Christ, vu, 140, 141. Ce que figurait son sommeil, VIII, 211. Adam était selon les calvinistes, dans une nécessité inévitable de pécher, et son péché était ordonné de Dieu, XV, 2, 3. Ses enfants avoient, de Dieu même, une dispense légitime d'épouser leurs sœurs dans ce commandement : Croissez et multipliez, XV, 369. Adam ou la création, première époque de l'histoire ancienne, XXIV, 264.

Notre-Seigneur a voulu être le fils d'Adam, afin que sa bienheureuse naissance sanctifiât éternellement la race d'Adam, que la contagion du péché avait infectée, XI, 366.

ADELAÏDE de Savoie, duchesse de Bourgogne. Son arrivée en France; portrait que Bossuet fait de cette princesse, XXIX,40. Il est nommé fson premier aumônier, XXVI, 532; XXVII, 466.11 assiste à son mariage, XXVII, 502. Eloges qu'il donne à cette princesse, XXX, 472.

ADORATION. En quoi elle consiste, XIII, 555. Adoration en esprit et en vérité, XXVII, 501. Quel est le propre et le principe de l'adoration religieuse, IX, 256. Pureté d'intention, recueillement, feIVeur; trois qualités principales de l'adoration spirituelle, IX, 265/  Voy. Culte. L'adoration de Jésus-Christ dans l'Eucharistie est rejetée par Mélanchthon et par un grand nombre de luthériens, XIV, 223. Luther, après beaucoup de variations, avoue cette adoration nécessaire, XIV, 147. C'était une conséquence nécessaire de la présence réelle qu'il admettait, XIV, 147 et suiv. Elle est défendue par Edouard VI, puis permise par Elisabeth, XIX, 410 et suiv. Les calvinistes changent

 

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AFFRANCHIS. On changeait d'habit autrefois à ceux qu'on affranchissait; on fait de même aujourd'hui à ceux qu'on affranchit de l'esclavage du monde , XI, 441.

AGAPET (S.), pape. Sa fermeté à l'égard d'Anthime, patriarche de Constantinople, hérétique, XXII, 442, 443.

AGATHON (S.), pape. Ses lettres à l'empereur Constantin Pogonat, approuvées par le sixième concile après l'examen, XXI, 82; XXII, 59 et note. Ce que dit ce Pape de la fidélité de ses prédécesseurs à garder la foi, XXII, 69 et suiv.

AGESILAS, roi de Lacédémone, avec une petite armée, fait trembler les Perses dans l'Asie Mineure, XXIV, 612. Agésilas amusait et trompait les Perses par les bruits qu'il faisait courir, XXIV, 422.

AGGÉE, prophète, annonce la gloire du second temple, XXIV, 430.

AGNEAU sans tache, immolé dès l'origine du monde ; ce qu'il représente, VIII, 410.

AGNÈS. Bossuet envoie à Madame de Béringhen la permission d'aller aux eaux pour la mère de Sainte-Agnès qui était malade et pour la mère de Saint-Alexis, XXVIII, 438.

AGONIE. Réflexions sur l'agonie de Jésus-Christ, vu, 594. Admirable fermeté du Fils de Dieu dans son agonie et ses plus grandes douleurs, IX, 512, 513. En quoi l'agonie de Jésus-Christ a-t-elle été si différente de celle des hommes, X, 83. Dans les prières des agoni-sans l'Eglise achève de nous enfanter à la vie céleste, XII, 635.

AGREDA (Marie d'). Le père général des Jacobins est trop habile et de trop bon sens pour ne pas trouver ridicule le livre de la mère Agreda, quand même elle n'auroit pas fait Dieu scotiste, XXIX, 6. Le nonce a fait quelques efforts pour empêcher le cours de la censure de la Faculté de Sorbonne contre cet ouvrage, ibid. Rapport que doivent faire les commissaires sur la mère d'Agreda, propositions qu'ils doivent qualifier, XXIX, 7. Voy. Marie d'Agréda.

AGUESSEAU (Henri-François d'), avocat-général. Son réquisitoire pour l'enregistrement du Bref contre le livre des Maximes des saints, XXX, 475.

 

AGUIRRE (Joseph Saens d'), bénédictin, puis cardinal, écrit contre la Déclaration de 1682, XXI, 8,, avance à tort qu'Adrien VI s'est rétracté, XXI, 43, 44. Rapporte le décret de l'Inquisition d'Espagne contre la Déclaration, et dit qu'on doit s'abstenir de censure tant que le saint Siège n'a pas prononcé, XXI, 122. Ce qu'il pense des décrets des sess. iv et v du concile de Constance, XXI, 552,553. Son ouvrage est défendu par le conseil d'Espagne, XXVI, 341. Bossuet déplore que la guerre l'empêche de se procurer sa collection des Conciles d'Espagne, XXVI, 501. Eloge qu'il donne à sa Synopse, que ce cardinal lui avait envoyée, XXVI, 502. Respect qu'il a, pour sa dignité unie à la piété

 

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et à l'érudition, XXVI, 503. Les travaux excessifs du cardinal avoient ruiné sa santé, XXVI, 504, 508. Bossuet lui recommande son neveu, XXVI, 509,533. Estime que ce cardinal faisait de l'Histoire des Variations et des écrits de Bossuet, XXVI, 508. Ce prélat l'instruit de la conclusion de la paix, XXVI, 530, 533. Le cardinal lui témoigne sa satisfaction de son Instruction sur les états d'oraison, XXIX, 133. Bossuet le remercie de son approbation, et lui montre le danger du quiétisme, XXIX, 152. Il le remercie de ses Prolégomènes contre les nouveaux ariens, de ses bontés pour son neveu, et l'instruit des motifs qui l'ont porté à écrire contre la nouvelle oraison, XXIX, 372. Vœu de ce cardinal sur le livre de Fénelon. XXX, 122. Propos qu'on lui prête au sujet de la conduite de Bossuet dans cette affaire, XXX, 348. Bossuet se justifie auprès de lui, et lui témoigne le désir de reprendre leur correspondance, XXX, 363, 373.

AILLY (Pierre d'), cardinal, évêque de Cambray, est la lumière du concile de Constance, XXI, 633; XXII, 477. Son opinion sur la formule de publication des décrets des conciles, XXI, 634. Soutient l'indéfectibilité du saint Siège et la faillibilité des papes, XXII, 284 et suiv. , 485 et suiv. Il désire la réformation, non de la doctrine de l'Eglise, qu'il croit pure, mais des abus et des mœurs, XIV, 19,20. Il croit que, pour y paIVenir, il faut rétablir l'autorité du Pape, ou en choisir un que toute l'Eglise reconnaisse pour chef; au lieu que Luther faisait dépendre la réformation de la destruction de la papauté, XIV, 21.

ALARIC, roi des Goths, prend Rome, II, 388, 389, 390.

ALBANI. Voy. Clément XI.

ALBERT de Brandebourg, grand-maître de l'ordre Teutonique, se réforme à la luthérienne, se marie et se fait une souveraineté héréditaire, XIV, 327.

ALBERT de Luynes (Marie-Henriette-Thérèse d'), religieuse de Jouarre, puis de Torci ; lettres que Bossuet lui écrit, XXVIII, 1 à 299. Il avait prêché à sa profession, XXVII, 1. La console de la mort de son père, XXVIII, 6. Grâce que Dieu lui a faite en la mettant sous la conduite de son évêque, XXVIII, 19. U lui défend de consulter d'autres que lui dans ses doutes, XXVIII, 50. Conduite qu'elle doit tenir dans les affaires de Jouarre, XXVIII, 71, 72, 85. Avis divers qu'il lui donne sur l'état de son âme, XXVIII, 147, 151, 155, 156, 157, 163, 169, 179, 181, 183, 189, 192, 194,, 201, 215, 217, 219, 225,235, 241, 243, 246, 247, 251, 254, 266, 272,275, 279, 281,290,294,297. Voy. Peines. Il s'offre à Dieu pour elle, XXVIII, 204. Elle quitte Jouarre pour aller à Torci. XXVIII, 283. Sa mort et son épitaphe, XXVIII, 299. Eloge que fait Bossuet de cette religieuse, XXVII, 442; XXVIII, 399. Voy. Luynes.

ALBIGEOIS (les), les vaudois, Wiclef, Jean Hus et tous ceux que les

 

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protestants reconnaissent pour leurs ancêtres, voulaient paIVenir à la réformation par la rupture, XIV, 22, 23. Les Calvinistes se déshonorent en prenant pour leurs prédécesseurs les albigeois, qui ne peuvent remonter plus haut que Pierre de Bruis, au onzième siècle, XIV, 458. Léger, l'un de leurs barbes ou pasteurs, leur donne une grande antiquité; et Bèze met leur origine à l'an 120 de Jésus-Christ, ce qui est démontré faux, XIV, 459. Us sont purs manichéens , XIV, 460, 461. Les hérétiques toulousains, combattus par saint Bernard, étaient manichéens. Ils avoient pour chef Pierre de Bruis et son disciple Henri. Pierre le Vénérable les nomme pétrobusiens, XIV, 477et suiv. Ermangard réfuta leurs erreurs dans son traité contre les vaudois, XIV, 482. Aléanus, moine de Cîteaux, fait un traité contre les manichéens de Montpellier, qui sont les albigeois, et contre les vaudois qu'il distingue des premiers, XIV, 483. René, de l'ordre des Frères prêcheurs, auparavant de la secte des manichéens d'Italie, distingue les vaudois des albigeois, XIV, 486. Il fait le dénombrement des églises manichéennes, parmi lesquelles il comprend celles des albigeois et fait voir qu'ils venaient de Bulgarie, 486, 487. Matthieu Paris leur donne la même origine et dit que leur pape est en Bulgarie, XIV, 487 et suiv. Leur extérieur modeste, leur profonde hypocrisie, selon Ernevin et saint Bernard, XIV, 488. Ce saint détaille, l'infamie de leur doctrine et de leurs mœurs; en quoi ils sont semblables aux manichéens combattus par saint Augustin, XIX, 89. Exposition de leur doctrine, XIV, 492. Leur manichéisme est démontré, XIV, 491, 492. Pierre le Vénérable ne connaissait que quelques-unes de leurs erreurs. Saint Bernard en était mieux instruit, XIX, 491. Pourquoi les albigeois sont nommés ariens dans le concile de Lombez. Voy. Lombez. Par quelle autorité les terres de ces hérétiques furent données au premier occupant, XXI, 482, 483.

ALBRET (Jean d'), roi de Navarre. On n'a pas de preuve de sa déposition par Jules II, XXI, 469.

ALBRET (Jeanne d'), fille du précédent, citée à Rome pour hérésie, XXI, 469. Elle abandonne son pays qu'elle ne pouvait défendre XXV, 582. Elle amène son fils à l'armée des protestants, XXV, 590. Sa mort, XXV, 617.

ALEMAND (Louis), cardinal, archevêque d'Arles, préside le concile de Bàle, après la seconde translation, XXI, 687. Sa sainteté, XXI, 558. Il est mis au nombre des bienheureux par Clément VII, quoiqu'il n'ait rien rétracté de ce qu'il avait fait à Bâle, XXI, 58, et suiv. 712.

ALEXANDRE (saint ) d'Alexandrie soutient l'immutabilité du Fils de Dieu, qu'il dit être parfait; ce qui réfute l'imputation d'erreur sur ce point, faite par Jurieu aux Pères des trois premiers siècles, VI, 58, 59. Il rejette formellement les deux naissances du Verbe avant

 

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l'Incarnation, admises par les ariens, et dont Jurieu inculpe les mêmes Pères, XVI, 60, 6). ALEXANDRE II, pape, cite à Rome l'empereur Henri IV, pour crime de simonie, XXI, 348.

ALEXANDRE III excommunie Frédéric I, le dépose et le regarde cependant comme empereur, XXI, 444 et suiv. Il lui défend de remporter des victoires, XXI, 164. Convoque le troisième concile de Latran, XXII 87. Erreur de ce pontife en expliquant un passage de l'Ecriture, XXII, 242. Il annuité les décrets de ses prédécesseurs sur le mariage, XXII, 244.

ALEXANDRE V, élu pape à Pise, confirme ce concile, XXI, 577.

ALEXANDRE VI, pape, ses vices, XXV, 252. II met tout en œuvre pour s'opposer à la conquête des Deux-Siciles- par les François, XXV, 253 et suiv. Il donne aux princes chrétiens les terres des infidèles, XXI, 179 et suiv. Il ordonne des levées de deniers; appel au concile à ce sujet, XXI, 739, 740. Sa mort tragique, XXV, 287.

ALEXANDRE VII condamne les censures de la Sorbonne contre Ver-nant et Guiménius, XXI, 756 et suiv.

ALEXANDRE VIII fait une protestation qui n'a pas été publiée, contre la Déclaration du clergé, XXI, 17,18.

ALEXANDRE d'Hiéraple, nestorien entêté, traité de catholique par l'abbé Dupin , XX, 613 et suiv. Quelle était son obstination dans son sentiment, malgré le décret du concile d'Ephèse, XX, 616 et suiv.

ALEXANDRE le Grand. Ses victoires sur les Grecs et sur Darius, XIV, 304, 305, 613. Il est changé à l'égard des Juifs qu'il avait résolu de punir, à la vue du souverain Pontife, XXIV, 305. Il fait son entrée dans Babylone avec un éclat qu'on n'avait jamais vu, XXIV, 613. Sa mort, XXIV, 614, 615. Ses généraux se partagent son empire, XXIV, 305, 615. Comment l'Ecriture parle de sa vie et de sa mort, VIII, 131. La rapidité de ses conquêtes est annoncée parle prophète Daniel, XII, 613; XXIV, 425. Par une fatalité inconcevable, il doit entrer dans tous les éloges, XXIV, 635. Combien misérable avec toute sa gloire, XI, 570. Dieu le punit en lui en donnant plus qu'il n'en désirait, VII, 452, 453.

ALEXANDRE SÉVÈRE, empereur. Sous lui, Artaxerxe rétablit l'empire des Perses, XXIV, 332, 333.11 honore Jésus-Christ et voulait le mettre au nombre des Dieux, XXIV, 525, 528.

ALGER. Bombardement de cette ville, XII, 513.

ALLELUIA, Amen. Expressions de la joie des bienheureux dans le ciel, VIII, 55 et suiv. ; X, 153.

ALLIANCE. Caractères de la nouvelle alliance, VIII, 403. C'est une alliance de grâce et de miséricorde, IX, 84. Deux sortes d'alliance que les pécheurs ont contractées avec Dieu, l'une dans le baptême,

 

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l'autre dans la pénitence, IX, 223. Caractères et effets de ces deux alliances, IX, 223,224. Caractères distinctifs de l'ancienne et de la nouvelle alliance, X, 301.

ALMAIN (Jacques), docteur de Paris, défend la supériorité du concile sur le Pape, XXI, 21. Est chargé avec Major, de réfuter le livre de Cajetan. Voy. ce mot XXI, 740.

ALVAREZ (Baltasar), jésuite. Ses sentiments au sujet de l'oraison passive ou de quiétude, XVIII, 325 ensuit)., 530, 531, 532, 533; XIX, 594. Ses désirs du ciel, XIX, 596.

AMANTES (les trois), poésies. Première amante, la pécheresse; XXVI, 70 et suiv. Deuxième amante, Marie, sœur de Lazare, aux pieds de Jésus à Béthanie, XXVI, 73. La même amante se plaint au Sauveur de la mort de son frère, XXVI. 75. La même amante répand ses parfums sur la tête et sur les pieds de Jésus, XXVI, 77. Troisième amante, Marie Magdeleine, de qui Jésus avait chassé sept démons, accompagne la sainte Vierge jusqu'à la croix, avec Marie, sœur de sa mère et femme de Cléophas, XXVI, 82. La même amante cherche Jésus dans le tombeau, voit deux anges et le voit lui-même, XXVI, 84. La parfaite amante, Marie, mère de Dieu, XXVI, 85.

AMBASSADEUR. Jésus-Christ, ambassadeur du Père éternel, pour venir négocier la paix avec les hommes, X, 204. Combien la personne d'un ambassadeur est sacrée et inviolable, X, 205. Manière indigne dont l'ambassadeur de Dieu a été traité, X, 205, 206.

AMBITIEUX. Iniquité des moyens qu'il emploie pour se distinguer dans le monde, IX, 327. L'homme simple et droit en trouve peu qui lui conviennent, IX, 328. Désir de faire du bien, appât ordinaire de l'ambitieux, IX, 328, 348. Grandeur et chute de l'ambitieux dans une belle allégorie du prophète Ezéchiel, IX, 313, 314, 329. Les ambitieux n'ont aucun moyen de se distinguer, XII, 482. Ils sont incapables de règles, XII, 377.

AMBITION. Son caractère, X, 617: XII, 63, 77, 78. Comment Jésus-Christ nous append à la réprimer, IX, 316, 317. Quelle est la distinction à laquelle doive aspirer une ambition chrétienne, IX. 326. Effet principal de l'ambition, X, 149, Ambition de deux apôtres réprimée, XII, 275 et suiv. Dangereux expédients qu'elle fait trouver, XII, 377.

AMBOlSE (Georges d') est fait cardinal, XXV, 277. Légat a latere dans toute la France, XXV, 281. Il est porté à favoriser le Pape, pour paIVenir à la papauté, XXV, 283. Son ambition et sa simplicité sont la risée de l'Eurppe, XXV, 287. Sa mort, ses qualités, XXV, 299.

AMBOlSE (la conjuration d') est le commencement des troubles excités en France par les calvinistes, XIV, 421. Qui, à l'exemple des autres hérétiques, se lassèrent de faire parade de leur patience, et prirent les armes par maxime de religion. Bèze en convient, XIV,

 

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422 et suiv. L'exécution d'Anne du Bourg et autres calvinistes, fut l'occasion de cette conjuration. On en donne quatre preuves démonstratives, XIV, 438, 439. Elle fut découverte par deux huguenots, que Bèze accuse pour cela de déloyauté, XIV, 439 et suiv. Desseins des conjurés, XIV, 425. Le ministre Basnage cherche à prouver que la conjuration ne fut pas tramée par les calvinistes. Castelnau les inculpe de ce crime, XV, 511,512. La conjuration approuvée comme dogme et par délibération de la Réforme ; témoignage de Bèze et autres, XV, 516, 517.

AMBROISE (S.) reconnu pour saint par le ministre Jurieu, quoiqu'il ait été, selon lui, non-seulement adorateur de l'idole, mais encore qu'il ait érigé l'idole dans la maison de Dieu, et que le diable ait abusé de lui pour le faire servir d'organe à l'impiété, XV, 286. Ce saint prouve que les rois ne dépendent que de Dieu, XXI, 254, 255. Il résiste à l'impératrice Justine : distingue les fonctions de deux puissances, XXI, 287; XXIV, 18, 344. Il soumet Théodose à la pénitence publique, XXI, 289 et suiv ; XXIV, 345. Saint Ambroise ne reçut pas la communion sous les deux espèces dans sa dernière maladie, XVI, 251. Vaines subtilités des protestants pour prouver le contraire, XVI, 251, 252. Belle peinture que fait ce saint d'un amour ardent, I, 322 in comm.. Son commentaire sur le Cantique des cantiques, I, 575. Nous avons tout en Jésus-Christ suivant ce Père, I, 608, 678. Ce qu'il pensait des discours qui font rire, XXVII, 69, 70.

AME. Sa définition, XXIII, 518. Comment nous la connaissons : ses opérations, XXIII, 34, 35. Ses propriétés et sa différence d'avec le corps, XXIII, 110. Elle lui est naturellement unie, XXIII, 111. Effets de cette union, et deux genres d'opérations dans l'âme; les opérations sensitives et les intellectuelles, XXIII, 111, 244. De quoi l’âme est instruite par les sensations, et usage qu'elle en fait, XXIII, 127, 517, 518. Les mouvements du corps assujettis aux actions de l’âme, XXIII, 145,166, 167. L'âme s'attache à la vérité, et la voit toujours la même, XXIII, 150. Besoin qu'elle a des images sensibles, XXIII, 158. Comment elle peut tenir les passions en sujétion, XXIII, 162. Pourquoi nous connaissons beaucoup plus de choses de notre ame que de notre corps, XXIII, 173. Combien l’âme désire être heureuse , XXIII, 177, 246. La connaissance d'elle-même lui sert pour s'élever à son auteur, XXIII, 187. Elle se sent capable de l'aimer, et sent dès là qu'elle est faite pour lui, XXIII, 193. Elle connaît sa nature en sachant qu'elle est faite à l'image de Dieu, XXIII, 193. Elle entend la vérité, et reçoit en elle une impression divine, qui la rend conforme à Dieu, XXIII, 195. La volonté droite achève dans l’âme l'image de Dieu, XXIII, 197. L’âme attentive à Dieu se connaît supérieure au corps et que c'est par punition qu'elle en est devenue captive, XXIII, 199. Elle a l'idée d'une

 

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vie immortelle, XXIII, 243. Comment le désir de cette vie s'élève et se fortifie en elle, XXIII, 246. En connaissant et en aimant Dieu, elle s'unit à lui, XXIII, 248. La nature de l’âme est la source de son bonheur, XXVII, 478. Voy. Attention, Corps, Homme, Volonté. Manière admirable dont Dieu crée l’âme, XXIII, 371. Erreur des philosophes sur sa nature, XXIV, 459. Notre ame est l'image de Dieu, VI, 158, 159; VIII, 76, 81. Elle doit se rendre semblable à lui, VI, 159,160. Punition des corrupteurs de l'image de Dieu, VI, 162. L’âme est immortelle, VI, 166; VIII, 76, 81; XXVII, 479. Elle est capable d'être unie à Dieu, quoiqu'il soit infiniment au-dessus d'elle, X, 108. Elle est dans le dernier ordre des substances intelligentes, VIII, 76. Force et secrète vertu de l’âme, IX, 368. Ses faiblesses incompréhensibles, IX, 369. Combien elle doit s'anéantir pour approcher de Dieu, XI, 223, 224. Deux sortes de vie dans l’âme, selon saint Augustin, X, 108, 481. Chute de l’âme qui veut trouver en elle-même sa félicité, XI, 566, 567. Misère où elle tombe quand elle s'abandonne aux plaisirs des sens, X, 568. Comment, touchée de Dieu, elle revient à lui, et s'y attache sans réserve, X, 573, 574. Excellence de l’âme, XXVIII, 550. Créée à l'image de Dieu elle ne doit respirer que pour lui, XXVIII, 550, 552. Doit chercher à lui plaire, XXVIII, 183. Comparée à une plante qui croît dans la maison du Seigneur, XXVIII, 243. Ame sèche et aride, semblable à un [arbre pendant l'hiver, XXVIII, 542, 543. D'où vient qu'elle souffre dans l'opération où Dieu la délecte, XXVIII, 263. Sur certains états où Dieu la met pour l'attirer, XXVIII, 274. Comment ses sentiments lui sont cachés ou aperçus ; quelles en sont les causes, XVIII, 467,468. Etat de l’âme dans l'oraison passive, XVIII, 523, 524. Selon les nouveaux mystiques, l’âme peut être divisée d'avec elle-même, XIX, 361, 454, 473. Suites de cette séparation, XIX, 505, 520, 521. Erreur de supposer une âme sainte incapable d'entendre la raison et la parole de Dieu, XIX, 402, 403. Erreur de faire croire à une âme que Dieu veut la donner sans perdre son amour, XIX, 452; 504, 505. Avec quel zèle il faut prendre soin des âmes dont on est chargé ; s'en charger difficilement, i, 467. Union des âmes saintes avec Jésus-Christ dans le Cantique des cantiques, i, 569, 577, 578, 608. Desseins de Dieu à l'égard des âmes ; ce qu'elles doivent faire dans les différents états par où elles passent, XXVII, 449, 450, 451. Avantage de travailler pour les âmes, XXVIII, 388.

AMÉDÉE VIII, duc de Savoie, fait Pape par le concile de Bâle, sous le nom de Félix V: abdique la papauté, et meurt en odeur de sainteté, sans rétractation, XXI, 60, 61. Sa retraite à Ripaille avant son élection, XXI, 704 et note. Après son abdication il est fait cardinal et légat du saint Siège, XXI, 710 et suiv.

AMI. Estime que nous devons faire d'un véritable ami, IX, 243. Combien

 

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il est rare, IX, 245. Quels sont nos véritables amis, IX, 414. Caractère d'un faux ami, X, 629; XXIV, 234. Usage des amis, ibid.

AMIOT (Jacques) est envoyé au concile de Trente par Henri II. Objet de sa commission, XXV, 452.

AMISSIBILITÉ (l’) de la justice, avouée dans la Confession d'Augsbourg, et la nécessité du baptême ; les calvinistes ont varié sur ces deux points, à l'exemple des anabaptistes, XIV, 119, 120. L'amissibilité pareillement admise par les calvinistes de France, XIV, 195. Et par les Anglais sous Elisabeth, XIV, 419.

AMITIÉ. Sur quoi elle repose, IX, 219. Est un nom saint par lui-même, VIII, 499. Quel doit être le motif et le principe de notre amitié, X, 66. Force et douceur de l'amitié, XI, 252. Amitié des gens du monde, IX, 242. Vraie et fausse amitié, X, 619. Amitiés particulières, pestes de l'état religieux, X, 514.

AMMIEN-MARCELLIN, en voyant les fureurs des hérétiques, disait que les bêtes féroces n'étaient pas aussi acharnées contre elles-mêmes que les chrétiens l'étaient entre eux, XXVI, 504.

AMOUR. Ce que l'on entend par ce nom, XI, 324, 325. Le propre de l'amour est de tendre à l'union la plus intime et la plus parfaite, X, 574. Force de l'amour de deux époux ; il surpasse celui des pères et mères pour leurs enfants, X, 577. L'amour est le moteur de toutes les inclinations, X, 151. L'amour véritable tend à l'adoration, XI, 325. Dans son origine, l'amour n'est dû qu'à Dieu, XI, 324. En quoi consiste l'amour de Dieu, XXVI, 588. A quoi oblige le précepte de l'amour de Dieu, V, 96, 97, 403. C'est le  grand commandement de la loi, VI, 168, 169. Explication de ce précepte, V, 410; VI, 172, 174; XXII, 664, 665. Il s'étend à tous les temps et à tous les lieux, VI, 174, 175. Motifs et nécessité d'aimer Dieu, VI, 476, 177, 178; XXII, 695. Réflexions sur notre amour pour Dieu, VI, 181, 182. Attraits de l'amour divin, VI, 183, 184. L'amour doit toujours croître, VI, 183, 186. Pratique de la charité dans l'Oraison Dominicale, VI, 187, 188. Le véritable amour de Dieu consiste dans l'observation de ses commandements, X, 323, 557 et suiv. Il donne à l'âme une joie parfaite, X, 523, 524. Du commencement de l'amour de Dieu requis pour être justifié, V, 410, 411; XXII, 732, 733. Ce que c'est qu'aimer Dieu comme source de toute justice, V, 411. Doctrine du concile de Trente sur cette matière, V, 473 et suivantes. L'assemblée du clergé de 1700 censure plusieurs propositions sur l'amour de Dieu, XXII, 748. L'amour de concupiscence ne peut préparer à la justice, IX, 214, 358, 359. La Confession d'Augsbourg soutient cette maxime avancée par Luther, qu'on est justifié avant d'avoir la moindre étincelle de l'amour de Dieu, XIV, 125. L'amour est l'unique instrument de la victoire de Jésus-Christ sur les cœurs,

 

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VIII, 338, 339. Amour immense du Père éternel, principe de notre adoption, IX, 518, 319. Différence de l'amour que Dieu témoigne au juste fidèle, et au pécheur converti, XII, 516. Amour que Jésus-Christ nous témoigne dans le mystère de l'Incarnation, XI, 151,152. Dans celui de l'Eucharistie, X, 306, 307. Amour que nous devons à Dieu comme à notre père, X, 304. Amour, le principe de la joie des bienheureux, X, 153. Le saint amour doit être la loi des héritiers du Nouveau Testament, X, 303. Précepte de l'amour de Dieu, fondement nécessaire de celui de l'amour du prochain, IX, 239. Amour du pécheur réconcilié; quelle en doit être la mesure, VIII, 387, 388. Amour de Marie, né du concours de la grâce et de la nature, XI, 325 et suiv. Amour éternel de Dieu au-dessus de tout, XVIII, 386. Ne peut être perpétuel qu'en l'autre vie, XVIII, 398 et suiv. C'est un acte d'amour parfait de désirer son salut, XVIII, 430, 545, 546 et suiv. Et aussi la béatitude, XVIII, 645, 646 et suiv. Toute la vie chrétienne [tend au pur et parfait amour, XVIII, 652, 653 et suiv. Excès de l'amour dans les suppositions impossibles, XVIII, 577, 578. Tel l'amour de Job dans ses épreuves, XVIII, 620, 621. Si l'amour de Dieu ôte la contrition, XVIII, 449, 450. Passage de Hugues de saint Victor, sur l'amour désintéressé, XVIII, 671. Du désir de l'amour divin, XXVII, 294. Ses caractères, XXVII, 301, 302, 459; XXVIII, 225,256. Ses effets, XXVIII, 340, 386, 401. Sa confiance doit y être jointe, XXVIII, 27. Mérite de l'amour et ses différents états, XXVIII, 234, 243, 269. Comment tout est amour, XXVII, 495, 496. Quel est l'amour de préférence, XXVIII, 31. Se laisser consumer par l'amour, XXVIII, 201. Comment pousser l'amour à bout, XXVII, 510, 511. Motifs que les Psaumes fournissent de l'amour de Dieu et du prochain, i, 21, 22 et suiv. Amour des ennemis, i, 23 et suiv. Belle peinture d'un amour ardent, i, 327, 328. Voy. Charité. L'amour de Dieu et du prochain est le fondement de la société, XXIII , 479,480. Quel est l'amour que les peuples doivent au prince, XXIV, 3, 4.

AMOUR NATUREL. Illusion des mystiques sur cet amour, XIX, 171,172, 173. Définition de cet amour, XIX, 182, 183. Abus de le nommer délibéré, ni bon ni mauvais, XIX, 183, 184. Il est incompatible avec l'amour pur, XIX, 184,183. Abus d'en faire la différence des imparfaits et des parfaits, XIX, 183, 186. Cet amour ne se trouve ni dans l'Ecriture ni dans les prières de l'Eglise, ni dans les Pères, XIX, 323, 324, 339, 340. C'est un langage nouveau inconnu aux Pères et aux scholastiques, XIX, 233, 234. A saint Thomas et à Estius, XIX, 235, 236. A Denis le Chartreux, XIX, 337, 342, 344, 345. Réfutation de cet amour par ses conséquences dangereuses, fausses et erronées, XIX, 232, 235,636. Abus de chercher cet amour dans le Catéchisme du concile de Trente, 603 et suiv. ; XIX, 243 et suiv. Explication des termes du

 

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Catéchisme, XIX, 247, 248. Erreurs sur ce sujet démontrées et réfutées, XIX, 248 et suiv. Aucun théologien, en parlant du motif de l'espérance, n'a songé à cet amour, XIX, 2S0, 251. Non plus que saint Augustin, XIX, 239. Saint Anselme, XIX, 261 et suiv. Saint Bernard, XIX, 263 et suiv. Et Albert le Grand, XIX, 269. Propriétés données à l'amour naturel, sans autorité de l'Ecriture, XIX, 271 et suiv. , 340. Erreur de faire servir l'amour naturel de principe aux actes surnaturels, XIX, 276 et suiv. Excès de cette erreur, XIX, 279 et suiv. Réfutation, XIX, 281. Erreur d'ôter à Jésus-Christ les effets de l'amour naturel, XIX, 282. Sa réfutation, XIX, 284 et suiv. Cette doctrine tend à étendre le désir surnaturel du salut, XIX, 287. Saint François de Sales cité à faux pour cet amour, XIX, 298 et suiv. Du sacrifice absolu de l'amour naturel, XIX, 554 et suiv. Du silence de l'Ecriture sur cet amour, XIX, 573. Inutilité de cet amour, XIX, 576, 580. M. de Cambray le cherche en vain dans sainte Thérèse, XIX, 638 et suiv. Dans l'Imitation de Notre-Seigneur Jésus-Christ, XIX, 650, 651, 652, 653 et suiv. Dans Denis le Chartreux et saint Bonaventure, XIX, 751 et suiv. Témoignage d'Albert le Grand, XIX, 766. Argument de raison, XIX, 43, 44. Cet amour est condamné par les Articles d'Issy, XX, 304, 305.

AMOUR PROFANE. Son désordre et sa bassesse, XXVII, 303. Il a toujours la sensualité pour fond, X, 348. La comédie ne le purifie pas, elle l'excite, XXVII, 6, 7. Il ne faut point souffrir qu'on parle d'amour aux jeunes gens, de peur d'exciter en eux un désir déjà trop fort, XXVI, 33.

AMOUR-PROPRE. Son caractère, son déguisement, ses noms, IX, 427, 428. Ses effets, XXVII, 294. Se fourre partout, XXVIII, 237. Ses artifices, XXVIII, 267, 268. Comment le faire mourir, XXVII, 531 ; XXVIII, 542. L'amour-propre est la racine de l'orgueil, vu, 436, 437. Opposition de l'amour de Dieu et de l'amour-propre, X, 438, 439. Combien l'amour-propre rend l'homme faible, X, 440, 441. Il faut lui opposer le pur amour de Dieu, X, 481, 482. Le désir de voir Dieu n'est pas un acte de l'amour-propre, XXVII, 577. Comment l'amour-propre est entretenu dans l'oraison par les réflexions , XVIII, 463. Quel désir du ciel peut naître de l'amour-propre, XVIII, 595. Il s'entretient par les spiritualités outrées, XVIII, 607. Retours de l'amour-propre blâmés parles saints, XVIII, 463.

AMOUR PUR. Erreur de mettre la perfection chrétienne dans un prétendu pur amour, XIX, 355 et suiv. Qui n'est appuyé sur aucun passage de l'Ecriture, XIX, 428. En quoi consiste le pur amour, XIX, 462, 482. Il n'exclut pas le désir du ciel, XIX, 477, 478. La récompense proposée à tous les justes, même aux plus parfaits, pour accroître leur amour, XIX, 377, 417, 419, 461,481. Exemples d'Abraham,

 

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de Moïse, de David et des saints, XIX, 421, 422 et suiv. Décret du concile de Trente, doctrine de l'Ecole sur la nature et les motifs de l'amour, XIX, 380, 38l. Vaines objections tirées de David et de Daniel, XIX, 428. Du sens nécessaire de l'Evangile, XIX, 429. De la mort à nous-mêmes, XIX, 430. Du précepte de l'abnégation, XIX, 43), 432. Erreur des nouveaux mystiques sur ce pur amour, XIX, 384, 38a, 386. Selon eux il doit faire cesser les désirs de la béatitude, XIX, 160, 161. Un pareil amour est une illusion, XIX, 166, 426, 427. Leurs subtilités et leurs déguisements, XIX, 387 et suiv. Passages de saint François de Sales tronqués ou falsifiés, sur le désintéressement de l'amour, XIX, 391 et suiv. Sur l'amour des vertus, XIX, 399. Vraie pratique du parfait amour, XIX, 443. En quel sens on dit qu'il faut aimer Dieu sans rapport à nous, XIX, 444, 445. Difficultés tirées des spirituels, XIX, 447 et suiv. Motifs de l'amour pur, XIX, 424, et suiv. Etablis par cinq vérités, XIX, 451, 452. Illusion d'admettre la récompense comme objet de la charité, et de la rejeter comme motif, XIX, 379, 380. L'amour pur des mystiques devient impie au sens proposé, XIX, 180, 716 et suiv. Comment le véritable amour est en soi désintéressé, XIX, 203 et suiv. En quel sens le pur amour exclut toute autre chose que lui-même, XIX, 300. Erreur luthérienne de dire que c'est un péché d'aimer Dieu pour la récompense, XIX, 253 et suiv. Que signifient les propositions impossibles de l'amour pur, XIX, 556, 641. Passage de l'âme au pur amour, XIX, 628 et suiv. Texte de sainte Thérèse mal interprété sur le pur amour, XIX, 643, 644. Que signifient ces paroles : 11 faut aimer Dieu pour lui-même et non point pour nous? XIX, 690, 691, 762, 763. Passages des Pères et des théologiens qui l'expliquent, XIX, 692, 693. Importance de cette question, XIX, 690. Ce qu'exige l'amour que nous nous devons à nous-mêmes, XIX, 699. et suiv. Ce que pensait saint Bernard de l'amour de Dieu, en tant que notre bien, XIX, 713. et suiv. Erreurs de M. de Cambray sur l'amour justifiant et l'amour parfait, XIX, 716. Selon lui la plupart des justes ne peuvent atteindre à l'amour pur, XIX, 720 et suiv. L'amour pur, inconnu de saint Augustin, au sens des nouveaux mystiques, XIX, 756. Inconnu de saint Thomas et de saint Bonaventure, XIX, 757 et suiv. Equivoques de M. de Cambray sur le pur amour, définitions, XX, 35 et suiv. Erreurs évidentes, XX, 36. Condamnées par l'Apôtre et par le concile de Trente, XX, 36, 37. Nouvelles explications de l'amour pur, contraires au langage des saints Pères, à la sécurité des saints, et à l'enseignement des scolastiques, XX, 40 et suiv. 46 et suiv. La volonté de Dieu est-elle pour les parfaits le seul motif d'aimer? XX, 49. L'amour pur des mystiques, bien différent du vrai amour pur de l'Ecole, XX, 310. Suites affreuses de leur faux amour pur, XX, 311

 

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Principe et texte de l'Ecriture contraires à cet amour pur, XX, 311, 312. Vains arguments de M. de Cambray en faveur de cet amour pur, tirés des disputes soutenues en Sorbonne et des thèmes donnés au Dauphin par M. de Meaux, XX, 314, 315, 316. Ce qu'il faut savoir du pur amour. En quoi il consiste, XXVII, 490, 491.

AMOUR insatiable (Poésie), XXVI, 70 et suiv.

AMOUR (Poésie). Le saint amour, ou endroits choisis du Cantique des cantiques, avec des Réflexions morales pour les bien entendre XXVI, 46 et suiv. Remarqués sur ces poésies. Ibid.

AMSDORF (Nicolas) consacré évêque par Luther, qui n'était que prêtre, XIV, 40.

ANABAPTISTES. Leur origine. D'eux sont nés les Indépendants, XII, 453. Luther, qui prêchait sans mission et sans miracle, trouve mauvais que les anabaptistes fassent la même chose, XIV, 41. Ils se joignent aux paysans révoltés Voy. Paysans. Les anabaptistes avoient enseigné, avant Calvin, plusieurs erreurs qu'il a enseignées depuis, XIV, 359.

ANARCHIE. Maux qui en résultent, XXIII, 495.

ANASTASE (S.) pape: condamne les origénistes, après Théophile, patriarche d'Alexandrie, XXII, 182, 183.

ANASTASE, empereur, persécute les catholiques. Baronius dit qu'il fut excommunié dans un concile par le pape Symmaque; on le traita toujours comme empereur, XV, 507; XXI, 297 et suiv.

ANASTASE le Bibliothécaire justifie la conduite du pape Grégoire II, XXI, 317 et suiv. Il rapporte la condamnation du pape Honorius et fait néanmoins son apologie, XXII, 63 et suiv.

ANCUS-MARTIUS, roi de Rome, bâtit la ville d'Ostie, XXIV, 284. Il établit des cérémonies sacrées pour la guerre, XXIV, 635, 642.

ANDELOT (d'), frère de Coligny, est envoyé par les protestants en Allemagne, pour solliciter du secours. Il amène un renfort considérable, XXV, 534. Il est accusé du meurtre du duc de Guise, XXV, 543.

ANDRÉ (S.). Panégyrique de cet Apôtre, XII, 1 et suiv. Il amène saint Pierre à Jésus-Christ, vu, 383; XII, 11, 12. Peuples qu'il soumet à l'Evangile. Ibid. Combien il aimoit la croix, XII, 16. Voy. Apôtres.

ANÉANTISSEMENT (l’) de Dieu pour l'homme ; exige l'anéantissement de l'homme pour Dieu, VI, 179. Combien l'âme doit s'anéantir pour s'approcher de Dieu, XI, 224, 225. Jusqu'où s'étend l'anéantissement des quiétistes, XVIII, 424, 425, 438, 439.

ANGÈLE (la B.) de Foligny, exemple des excès de l'amour dans les suppositions impossibles, XVIII, 582; XX, 395. Les mystiques ne peuvent s'en autoriser, XX, 396.

 

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ANGELl (Jean d') frère mineur; exagère l'autorité du Pape ; il est censuré par la Faculté de Paris, XXI, 739.

ANGES. Leur création, vu, 61. Leur chute, vu, 64, 65. Persévérance et béatitude des saints anges, leur ministère, U, 337 ; vu, 67 et suiv. Sept d'entre eux versent les coupes de la colère de Dieu, n, 504 et suiv. Leur intercession établie contre les protestants, n, 413 et suiv. Bel ordre qui règne entre eux, XI, 591. Quels soins ils prennent des hommes, XII, 343, 344. Présentent à Dieu nos besoins et nos prières, XII, 345. Lui portent aussi nos crimes, XII, 349. Leur joie quand nous sommes renouvelés par la pénitence, X, 370 et suiv. Effets de leur charité ; bonheur de leur vie, XII, 431. Pourquoi on emploie le ministère des anges dans l'oblation du saint sacrifice, XVII , 57, 58. Origine du faux culte qu'on leur a rendu, il est condamné par les Pères et les conciles, XII, 127 et suiv.

ANGES-GARDIENS. Sermon pour leur fête. Voy. Anges, XII, 431 et suiv.

ANGLETERRE. Troubles violents qu'elle éprouve, XXV, 153 et suiv. , 182, 183, 186, 189, 207,453. Ses changements depuis qu'elle a abandonné l'unité catholique, XII, 450 et suiv. Sa prétendue réformation commencée par Henri VIII, également rejetée des catholiques et des protestants. Ce que fait ce prince pour établir sa réformation, XIV, 257, 258. L'Eglise d'Angleterre fait schisme avec toute l'Eglise en se donnant pour chef son roi, et en réglant sa doctrine indépendamment du reste de l'Eglise. Combien elle s'écarte en ce point de l'ancienne Eglise, XIV, 293, 294. Les lois ecclésiastiques d'Angleterre faites sous Cranmer, permettent en plusieurs cas, la dissolution des mariages, et d'en contracter d'autres du vivant des deux époux, XVI, 185.

ANGLAIS.(les), peuples saxons, occupent la Grande-Bretagne et lui donnent leur nom, XXIV, 347. Leur conversion, XXIV, 352, 354.

ANGLICANS. Leurs diverses confessions de foi ; quand elles ont été faites, XXX, 513 et suiv. Elles différent entre elles en plusieurs points, XXX, 516, 517 et suiv. Leur doctrine sur le chef de l'église anglicane est pleine de contradictions, XIX, 284.

ANIMAUX. Pourquoi les hommes veulent leur donner du raisonnement, XXIII, 204. Dieu ordonne et règle tout en eux, comme dans les plantes, XXIII, 207, 208. En quoi les animaux sont semblables à l'homme, XXIII, 209, 210. Apprennent-ils? XXIII, 216, 217. On peut leur accorder des sensations, XXIII, 220, 221. Ce que c'est que les dresser, XXII, 221. Ils n'inventent rien, XXIII, 227. N'ont point la réflexion, XXIII, 231. Ni la liberté, XXIII, 232. Combien la sagesse de Dieu paroit dans les animaux, XXIII, 233. Ils sont soumis à l'homme et n'ont pas même le premier degré du raisonnement, XXIII, 234. La ressemblance des organes ne prouve rien, XXIII, 235. Ce que c'est

 

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que l'instinct qu'on attribue aux animaux, est-ce un sentiment, ou un mouvement purement mécanique? XXIII, 236. Inconvénients de la première opinion, XXIII, 237. Comment on en sort, XXIII, 239. Comment la seconde opinion se tire d'affaire, XXIII, 242. Voy. Corps, Homme.

ANNATES. Leur origine, XXI, 683,note. Le concile de Bâle les défend; ce qui s'ensuit, XXI, 680 et suiv. ANNE, mère de Samuel, i, 14. Son cantique. Explication, i, 388. ANNE la prophétesse ; digne témoin de Jésus-Christ, pourquoi, vu, 324. ANNE d'Autriche, reine de France, mère de Louis XIV. Son éloge, IX, 37; XI, 286, 485. Sa préparation à la mort, xn , 529. Voy. Discours. ANNÉES. Elles se poussent successivement, comme des flots, XII, 476, 695.

ANNIBAL passe en Espagne avec son père, XXIV, 310, 311. Il remplace Asdrubal, XXIV, 311, 312. Il ne peut soutenir Carthage, attaquée par Scipion, XXIV, 622. Réchappe aux Romains par le poison, XXIV, 314.

ANNONCIATION de la sainte Vierge : élévation sur ce mystère, vu, 198 et suiv. Trois vertus principales que la sainte Vierge y fait paroître, vu,204, 205. Sermons pour celte fête, XI, 131 et suiv. Voy. Incarnation, Marie, Verbe.

ANSE (concile d'). Les évêques français y déclarent nul un privilège obtenu du Pape, XXI, 369, 370.

ANSELME (S.), archevêque de Cantorbéri, s'oppose aux rois d'Angleterre, sans parler de déposition. Ses lettres à Waleran, partisan de l'empereur Henri IV, XXI, 427 et suiv. Il a le premier défini la béatitude par une vue d'intérêt, XVIII, 647, 648.

ANTECHRIST (l’) est désigné dans l'Apocalypse, n,562, 564, 198 et suiv. Ce qu'on en peut dire de certain, ni, 99 et suiv. Prédiction de saint Paul mal expliquée et mal entendue par les protestants, III, 84 et suiv. , 301, 302. La prostituée de Babylone de l'Apocalypse ne désigne pas l'Antéchrist, III, 190, 191. Ses caractères, III, 295, 296. Sa persécution, III, 297, 298. Sa séduction, III, 300, 301. Le Turc et le Pape, selon Luther, sont deux antechrists, XIV, 44, 45. Le synode de Gap décide, comme article de foi, que le Pape est l'Antéchrist, XIV, 579. Tous les papes, depuis saint Grégoire, ou même depuis saint Léon, sont, selon les protestants, des antechrits, XIV, 599.

ANTHIME. Voy. Agapet.

ANTIOCHE (le concile d') accepte l'exposition de la foi du pape Damase, XXII, 106.

ANTIOCHUS l'illustre entreprend de ruiner le temple et toute la nation juive, XXIV, 314, 435, Quel était son dessein en persécutant les Juifs, XXIV, 24. Son orgueil sans bornes, XXIV, 244. Il meurt d'une manière affreuse, XXIII, 548 ; XXIV, 250, 251, 315, 435, 436.

 

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ANTIOCHUS SIDÈTES est reconnu roi de Syrie, XXIV, 316. Ses succès contre les Partb.es; XXIV, 317. Il assiège et réduit à l'extrémité Jérusalem, qui est délivrée d'une manière admirable, XXIV, 436, 437. Il périt avec son armée, XXIV, 318, 319.

ANTOINE (S.) s'explique l'oraison non aperçue, XVIII, 463, 464.

ANTON1N (S.), archevêque de Florence, croit que le concile ne peut imposer des lois au Pape, ni le Pape en faire de contraires au concile, XXII, 438. Son sentiment sur l'infaillibité du Pape discuté , XXII, 535 et suiv. ,. Ses sentiments sur la comédie, XXVII, 54, 55. Sa délicatesse alloit si loin qu'il ne permettait même pas d'entendre le chant des femmes, XXVII, 56, 57.

APATHIE. Comment elle se trouve dans les parfaits, XVIII, 498. Ce que les anciens en ont pensé, XVIII, 502, 503.

APOCALYPSE. Merveilles de ce divin livre, II, 300 et suiv. Explication morale d'après saint Augustin, n, 303. Sens littéral et prophétique d'après le texte et la tradition, n, 303, 303. Chute de Rome et de son empire annoncée, II, 307, 308. Réfutation du système des protestants, II, 308, 309. La prostituée de l'Apocalypse n'est pas une épouse infidèle ni l'Eglise corrompue, II, 314, 315. Docteurs catholiques et protestants qui regardent l'Apocalypse comme accomplie, n, 302, 315. La fin du monde n'est pas le seul objet de l'Apocalypse, II, 317, 318. Plusieurs sens peuvent être à la fois l'objet de la prophétie, II, 319, 320. Il n'est pas nécessaire que les prophéties soient entendues lorsqu'elles s'accomplissent, II, 322. L'intelligence des prophéties dépend de l'esprit de Dieu qui dispense ses lumières avec une profonde sagesse, u, 324. Pourquoi les saints Pères ont usé de tant de réserve dans l'interprétation de l'Apocalypse, n, 328. La tradition ne peut aider dans celte interprétation, n, 332, 333. Abus que les protestants font de ce livre, n, 334, 335. Doctrine de ce livre sur le ministère des anges, n, 336, 337. Sur la puissance des saints, n, 340. Des martyrs, n, 341. Sur l'efficace de la prière, n, 342. Sur la connaissance que Dieu leur donne de ce qui arrive dans l'Eglise, u, 343, 344. Des visions de saint Jean, n, 345, 346. Division de l'Apocalypse en trois parties, n, 350. Explication détaillée du premier chapitre, qui est comme l'exorde, u, 351. Première partie, les Avertissements, II, 358. Seconde partie, les Prédictions. Remarques pour bien les entendre, n, 370, 371. Histoire des événements depuis saint Jean jusqu'à la prise de Rome par Alaric, n, 377, 378. Application de ces remarques et de cette histoire au chap. IV et suiv. jusqu'au chap. XX, n, 392, 393. Objection des protestants, II, 545, 546 et suiv. Quels sont les mille ans, n, 557. Troisième partie, les Promesses, n, 576 et suiv. Abrégé de toute l'Apocalypse, n, 585 et suiv. Satan vaincu est le sujet de ce livre, n. 599.

 

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Interprétation absurde qus les protestants font de l'Apocalyse, III, 1 et suiv. Babylone ne désigne point l'Eglise, ni la bête, ni le Pape, III, 12, 13. Vaines objections des ministres, III, 15, 21. Leurs illusions, contradictions et absurdités continuelles, III, 22, 23, 24. Démonstration que la destruction de la prostituée est une chose accomplie, III, 119 120. Que l'Eglise romaine est la vraie Eglise, III, 121, 122. Que la Babylone, la Bête et la Prostituée ne peut être une église corrompue, ni, 123, 124. Que les ministres ne peuvent expliquer les quarante-deux mois de la persécution, III, 126 et suiv. Que leur système se dément de tous côtés, est l'ouvrage de la haine, et les conduit à des extrémités pitoyables, III, 140 et suiv. En quel temps saint Jean a écrit l'Apocalypse, ni, 236, 237. Plusieurs événements qu'il prédit, dévoient bientôt arriver, III, 192, 193. Les nombres de l'Apocalypse sont des nombres mystérieux qui ne doivent pas se prendre à la rigueur, ni, 198 et suiv. Bossuet prouve que son explication s'accorde avec le texte de l'histoire, et répond aux objections de Verensfels, III, 236 et suiv. L'Apocalypse est rejetée par Luther, XIV, 599. Jurieu et les autres calvinistes se contrarient les uns les autres, et se contredisent eux-mêmes dans leurs explications apocalyptiques, XIV, 620. Mède trouve l'Anglais dans l'endroit de l'Apocalypse où Jurieu trouve le François, XIV, 621 et suiv. Séditieuse explication de l'Apocalypse. La Réforme croit y voir que Rome est la Babylone qu'il faut exterminer, XV, 386. Remarques de l'abbé de Langeron sur le Commentaire de Bossuet sur l'Apocalypse, XXX, 529, 530 et suiv. Réflexions de l'abbé de Fénelon sur le chapitre IX de ce livre, XXX, 531, 532. Remarques de l'abbé Desmahis, XXX, 933. Voy. Bête.

APOLOGIE (l’) de la Confession d'Augsbourg, faite par Melanchthon, est approuvée de tout le luthéranisme, XIV, 95. Elle met saint Bernard, saint Dominique et saint François parmi les saints Pères qui se croyaient justifiés par la foi, et non par les œuvres ; et condamne les moines, leurs successeurs, comme se croyant justifiés par les œuvres sans la foi, XIV, 118, 119.

APOTRES. Soin que Jésus prend d'eux, VI, 483. Ils font de plus grands miracles que Jésus-Christ, VI, 519, 520. Sont persécutés, haïs d'une haine de religion, VI. 571. Us s'affligent de l'absence de Jésus, VI, 574. Effets que produit dans les apôtres la descente du Saint-Esprit, XXIV, 468. Ils tiennent le concile de Jérusalem, XXIV, 328. Combien étonnante leur entreprise, X, 327; XII, 20. Leurs victoires, X, 328, 329. Caractère et témoignage des apôtres, X, 343, 344. Leur doctrine et les moyens qu'ils emploient pour l'établir, XII, 20. Les dons extraordinaires, tels que celui des miracles, et leur sainteté ne doivent pas nécessairement passer à chacun de leurs successeurs, en vertu de la promesse : Je suis avec vous. Abus que les protestants font de ces

 

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dons particuliers et passagers, pour contester à l'Eglise sa visibilité, sa sainteté, son infaillibilité, XVII, 164, 174, 175. Les apôtres sont annoncés dans le Psaume XLIV, I, 158. Ils prouvent la divinité de Jésus-Christ, non-seulement par les miracles, mais aussi par les prophéties, i, 409, 410. Ils appliquent à Jésus-Christ beaucoup de passages des Psaumes, pour prouver sa divinité, sa résurrection, etc. I, 418, 419, 420, 423, 437, 439 et suiv. Les apôtres ont toujours été de bons citoyens, XXIII, 511, 512. Ils recommandent d'obéir aux princes, XXIV, 8, 9. Ils donnent pour marque de la vraie Eglise, son antiquité, XXIV, 33. Ce qu'on doit savoir des Apôtres et des Evangélistes pour sanctifier leurs fêles, V, 194, 195.

APPEL du Pape au concile général. Il n'en est point parlé dans la Déclaration du clergé; en quel sens on peut le condamner, XXII, 319. L'appel ne doit avoir lieu que dans les cas extraordinaires où toute l'Eglise est bouleversée, la doctrine est odieuse, XXII, 383. On impute à tort aux docteurs de Paris que le recours au concile soit toujours nécessaire, XXII, 597. En quel sens les appels ont été condamnés par le pape Gélase, XXII, 321 et suiv. Pierre de Lune, schismatique, condamne le premier les appels au concile, sa bulle révoquée à Constance, XXI, 325. On objecte à tort une bulle de Martin V, XXI, 326. Bulles de Pie II et de Jules II pour défendre les appels, XXII, 330 et suiv. Exemples d'appels en différons temps, XXI, 573 et suiv. ; XXII, 222, 253, 322, 323.

APPELS comme d'abus; leur origine, XXII, 413.

APPÉTIT Voy. Volonté.

APPLICATION. Combien elle est nécessaire à un prince; maux qui résultent de sa négligence, XXIII, 477.

ARAGONNOIS. Comment on les reçoit au concile de Constance, XXI, 619 et suiv.

ARBOUZE (la mère d') réformatrice du Val-de-Grâce. Son éloge, XXVlll, 431.

ARC (Jeanne d') dite la Pucelle d'Orléans; récit de ses actions, XXV, 174 et suiv. Sa mort, XXV, 176.

ARCADE, empereur, excommunié par Innocent I, la pièce qui contient cette excommunication est supposée, XXI, 294 et note.

ARCHE (l’) et les autres sacrements de l'ancien peuple, figures des choses célestes ou de l'Eglise, I, 30 et suiv. De quoi l'arche d'alliance était encore la figure, VII, 170, 171. Comment elle représentait le Sauveur, X, 264.

ARGENT. Si vous prêtez de l'argent à mon pauvre peuple qui demeure au milieu de vous, dit le Seigneur, vous ne lui serez point un créancier rigoureux, et ne l'opprimerez point par des usures, XXXI, 1.

 

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Vous ne prêterez point à usure à votre frère, ni votre argent, ni votre grain, etc., afin que le Seigneur bénisse votre travail, ibid.

ARIENS. Combien ils ont varié dans leurs différentes confessions de foi, XIV, 1, 2. Leurs erreurs sur le culte dû à Dieu, XIII, 125. Voy. Idolâtrie. Us étaient en petit nombre en comparaison des catholiques, même sous le règne de Constance, XXI, 275. Il est plus aisé, selon Jurieu, de se sauver dans leur secte que dans l'Eglise catholique, XV, 304, 303. Ce ministre accusé par ses confrères d'enseigner le pur arianisme, XVI, 6. Jurieu fait arianiser les Pères des trois premiers siècles, et le concile de Nicée, XVI, 61. Les ariens et les sociniens n'ont jamais rien dit de si extravagant que ce ministre fait dire aux anciens Pères, XVI, 88, 89. L'Eglise, quoi qu'en dise Basnage, ne varia jamais du temps de l'arianisme; elle persista toujours dans la même doctrine ; elle conserva son étendue par toute la terre et ne cessa de reprocher aux ariens leur nouveauté, XVII, 213.

ARISTOTE. Sentiment de ce philosophe sur le théâtre. Il n'y admet point la jeunesse pour y voir ni les comédies, ni les tragédies, XXVII, 45. Extraits de la Morale d'Aristote, XXVI, 23 et suiv. Selon Aristote la reconnaissance est la chose qui vieillit le moins, l'espérance est le rêve d'un homme éveillé, ibid. Aristote, disciple de Platon et précepteur d'Alexandre, chef des péripatéticiens, XXIV, 313. On demandait à Aristote ce que c'est que la prudence : La prudence est, dit-il, l'habitude de se comporter avec la véritable raison, relativement aux choses qui sont bonnes ou mauvaises pour l'homme, XXXI, 18. Le même philosophe répondit en une autre occasion que la bonté pour l'intellect pratique, c'est le vrai conforme à la volonté droite, ibid.

ARIUS. Combien son hérésie éprouve d'obstacles de la part de saint Athanase et de saint Hilaire, XI, 610. ARMÉES, ARMES, Voy. Guerre.

ARMÉNIENS (les), sujets de la Perse, se donnent aux Romains. Bas-nage les cite pour autoriser les révoltes contre les souverains; sont-ils condamnés par la loi de Dieu? XV, 507 et suiv.

ARMINIUS (Jacques) combat les calvinistes par d'autres excès; il établit le pur pélagianisme et favorise les sociniens, XV, 8. Gomar, rigoureux calviniste, s'oppose à lui. Les églises calviniennes forment deux partis opposés, sous les noms de remontrants et de contre-remontrants, XV, 9,10. Voy. Remontrants. Arminius préfère les sentiments que saint Augustin a rétractés à ceux qu'il a soutenus, IV, 210, 211.

 

ARNAUD de Bresse trouve des erreurs dans les dogmes de l'Eglise, qu'il entreprend de réformer. Saint Bernard s'y oppose, XIV, 21. Voy. Bernard (S.).

 

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ARNAULD (Antoine), docteur de Sorbonne, réfute la lettre de M. Spon sur l'Antiquité de la religion, XXVI, 275. Estime que fait Bossuet de cette réfutation, XXVI, 276. Il compose l'Apologie des catholiques contre Jurieu, XX, 541, 542; XXVI, 289. Il donne le Traité des vraies et fausses Idées, contre Malebranche, XXVI, 321. Bossuet souhaitoit que ces ouvrages se répandissent, pour le bien de l'Eglise, XXVI, 322. A la demande du prélat, il travaille à une réfutation du Traité de la Nature et de la Grâce, du P. Malebranche, XXVI, 321, 325. Plusieurs gens doctes, éblouis du savoir de ce docteur, s'en servaient pour rabaisser l'autorité des jugements de l'Eglise, XXVI, 238, et suiv. Arnauld félicite Bossuet du dessein qu'il avait d'écrire pour la défense de saint Augustin contre Richard Simon et lui demande son jugement sur divers écrits, XXX, 549.

ARNOUL de Carinthie, empereur d'Allemagne, de la race de Charlemagne, est élu roi de Germanie après la déposition de Charles le Gros, XXV, 37. Arnoul est sacré empereur par le pape Formose, ibid. Sa mort, ibid.

ARNOUL (S.), évêque de Metz, père d'Ansegise, maire du palais, et tige des rois de la seconde race, XXI, 356 et suiv.

ARNOUL, évêque de Lisieux, témoigne que l'empire d'Allemagne dépend de l'Eglise romaine, XXI, 496, 497.

ARTICLES fondamentaux selon les calvinistes. Toutes leurs disputes avec les luthériens ne leur paraissent pas être sur des points fondamentaux , au lieu que celles qu'ils ont avec les catholiques roulent sur ces points, X, 49, 50. Absurdités avancées par Jurieu, au sujet des articles fondamentaux et non fondamentaux, XV, 312, 313. Les sociniens demandent aux réformés qu'on leur fasse voir par l'Ecriture quels sont ces articles. Jurieu avoue qu'il ne le peut, XVI, 141. Trois caractères qu'il propose pour les distinguer : inutilité des deux premiers, extravagance du troisième, XVI, 141, 142. Jurieu veut encore qu'on distingue les articles fondamentaux par leur liaison avec la fin de la religion. Sa faiblesse sur ce point contre les sociniens. La preuve se détruit d'elle-même, XV, 325. La doctrine de la grâce et de la présence réelle, sur laquelle les calvinistes et les luthériens pensent différemment, fait tomber toutes les preuves de Jurieu sur les articles fondamentaux. Sa chicane à ce sujet détruite, XV, 48, 49. Sur quoi est fondé le prétendu goût des articles fondamentaux. Absurdités de Jurieu, XVI, 159. C'est se moquer du genre humain, de vouloir qu'il croie par goût la Trinité et l'Incarnation, XVI, 160. On peut admettre la distinction d'articles fondamentaux et non fondamentaux, mais dans un sens bien différent de Jurieu, XVIII, 261 et suiv.

ARTS. Quels furent les premiers : Noé les conserve, XXIV, 265, 266. En

 

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quoi les arts diffèrent des sciences, XXIII, 65, 66. Quels sont les principaux, XXIII, 66, 67. Leur fécondité, vu, 39. A quoi ils tendent, X, 629.

ASAPH, un des auteurs des Psaumes, i, 49, 50. Est-il l'auteur de ceux qui portent son nom? i, 215, 216, 217.

ASCENSION de Notre-Seigneur. Explication du mystère de cette fête, V 172, 173. Triomphe de Jésus-Christ en ce jour, X, 263. Pourquoi Jésus-Christ rend ses disciples témoins de son Ascension, X, 283. Ce que comprend ce mystère, XXVII, 528; XXVIII, 179.

ASSASSINATS commis dans la Réforme, avec autorisation par les ministres : exemples, l'assassinat du duc de Guise et plusieurs autres, XV, 541.

ASSEMBLÉES de charité. Sermons ou Exhortations que Bossuet y a prêches, VIII, 1, 70; IX, 550; X, 468.

Assemblée du clergé de France de 1682, XXI et XXII.

ASSOMPTION de Marie. Sermons pour celte fête, XI, 304 et suiv. Combien glorieuse et réjouissante pour les esprits célestes, XI, 311 et suiv. Sermon pour la veille de l'Assomption de la sainte Vierge, XI, 341. La solennité de l'Assomption comprend trois choses fort importantes : sa mort, sa glorieuse résurrection, la magnificence de son triomphe, ibid.

ASSUÉRUS, roi de Perse. Sa faiblesse fait pitié, XXIII, 572.

ASSYRIENS. On a très-peu de choses certaines touchant leur premier empire, XXIV, 290, 291, 292, 596. Sémiramis l'augmente, XXIV, 596. Sa chute, XXIV, 280. Leur second empire, ibid. Ils détruisent le royaume d'Israël, XXIV, 280, 281. Justin ne parle point du second royaume des Assyriens, ni de ces fameux rois d'Assyrie et de Babylone, si célèbres dans l'Histoire sainte, XXIV, 286. Voy. Babylone, Ninive.

ATHALIE usurpe le royaume de Juda : sa mort, XXIV, 278. L'exemple de sa déposition prouve-t-il l'autorité du Pape sur le temporel? XXI, 141, 210.

ATHANASE (S.), patriarche d'Alexandrie, fait par ses longues souffrances l'admiration de l'Eglise, XXIV, 341. Il excommunie un gouverneur, XXI, 241. Déclare qu'on doit obéir à l'empereur Constance, quoiqu'il persécutât les catholiques, XXI, 282. Belle lettre de ce Père, sur l'usage qu'on peut faire des Psaumes, I, 59 , 60. Il prouve la divinité de Jésus-Christ par ce texte: Je vous ai engendré aujourd'hui, I, 416, 417. Il prouve aux ariens la nouveauté de leur doctrine, et que la foi du concile de Nicée était celle dans laquelle les martyrs avoient versé leur sang, XV, 237. Sa sublime théologie sur l'unité de Dieu, dont les trois personnes se rapportent à un seul principe, XVI, 42. Sentiment de saint Athanase sur la cause de l'idolâtrie, XXVII,

 

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241, 242. Selon lui, avoir plusieurs Dieux, c'est n'en avoir point; et ainsi l'idolâtrie étant partout, il y avait partout une espèce d'athéisme, XXIII, 242, 243.

ATHÉES. Il y en a de diverses sortes; combien insensés, i, 8; VIII, 94, 119. Voy. Incrédules.

ATHÉNAGORE et les anciens Pères calomniés par Jurieu, comme ne croyant pas Dieu immuable ; justifiés par les propres paroles d'Athénagore ; et non-seulement par les catholiques, mais même par les plus savans protestants, XV, 210. Il est attaqué par Jurieu comme enseignant deux nativités du Verbe. On le justifie par ses propres paroles que ce ministre falsifie, XVI, 69. Son dessein était de prouver aux païens que les chrétiens ne sont pas des athées, comme les païens le supposaient, VI, 72, 73.

ATHÉNIENS. Leur ville fondée par Cécrops, XXIV, 270. Thésée forme leur gouvernement, XXIV, 273. Ils abolissent la royauté et créent des archontes, XXIV, 274, 275, 279, 282. Ils répandent leurs colonies dans l'Asie, XXIV, 273. Pisistrate s'empare de l'autorité parmi eux, XXIV, 285. Ils chassent Hipparque son fils, et éteignent la tyrannie, XXIV, 295. Ils battent les Perses à Marathon, XXIV, 296. Ils font la guerre aux Lacédémoniens qui, sous la conduite de Lysandre, prennent Athènes, XXIV, 303. Sont battus à Chéronée par Philippe, XXIV, 304. Caractère des Athéniens, XXIV, 610.

ATTENTION. Sa nature. Ses effets immédiats sur le cerveau, XXIII, 156, 157. Son effet sur les passions, XXIII, 162. Combien l'attention est nécessaire aux princes, XXIII, 611.

ATTILA, roi des Huns, le plus affreux de tous les hommes, désole l'univers avec une armée immense, XXIV, 347, 348. Quel coup il frappa sur l'empire romain, II, 500. Le pape saint Léon se fait respecter par ce roi barbare et païen, XXIV, 348.

ATTON, évêque de Verceil, prouve qu'on doit l'obéissance même aux méchans princes, XXI, 341, 342.

ATTRAIT. Il faut suivre celui que Dieu donne, XXVIII, 126,131, 149, 196, 223, 224, 232, 233, 243, 252, 265, 443. Le distinguer du consentement, XXIII, 285.

ATTRIBUTS divins. Doctrine des quiétistes sur ce sujet, XVIII, 412. Doc. trine de saint Clément d'Alexandrie, XVIII, 413. Ces attributs proposés dans le Symbole pour être crus distinctement, XVIII, 415.

ATTR1TION. Sa nature et sa vertu, V, 427. Voy. Contrition.

AUBERTIN (Edme), ministre protestant, dit faussement que Claude Seyssel, archevêque de Turin, qui détaille et combat les erreurs des vaudois, n'avait osé attaquer leur opinion contraire à la transsubstantiation et à la présence réelle. Ils pensaient comme l'Eglise sur ces deux points, XIV, 508.

 

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AUGSBOURG. Voy. Ausbourg.

AUGUSTE gagne la bataille d'Actium, et se rend maître de tout l'empire, XXIV, 321, 325, 647. Auguste acheva son règne avec beaucoup de gloire, XXIV, 325;

AUGUSTIN (S.) éclaire l'Eglise par ses écrits, et confond les hérétiques, XXIV, 346. En écoutant avec plaisir l'éloquence de saint Ambroise, il remporte la semence des scrupules qui produisirent ensuite sa conversion, XXVI, 387. Eloge de ce saint; combien dur était son esclavage dans la liberté des enfants du inonde. Dieu le convertit, XI, 429, 430. Doctrine de ce Père sur la grâce développée dans l’Avertissement sur le livre des Réflexions morales, III, 312 et suiv. Saint Augustin est accusé d'être novateur par Grotius, par Richard Simon et ensuite par l'abbé Dupin, III, 492; IV, 3, 6, 7, 240, 241 ; XX, 534. On le justifie de cette accusation, III, 491, 493, 498,499; IV, 3, 6 et suiv. Malignité de Richard Simon contre ce saint Docteur, III, 553, 534. Il est accusé d'erreur sur la nécessité de l'Eucharistie et sur le péché originel, IV, 17, 18. Justifié, IV, 18, 21, 2i, 25. Insulté par Richard Simon, IV, 130, 161 et suiv. Son amour pour l'Ecriture sainte, IV, loi, 155 et suiv. Usage admirable qu'il en fait, IV, 155 et suiv. Caractère de ce Père, IV, 162, 163. Son autorité sur la matière de la grâce, III, 498 et suiv. S'opposer à ce saint Docteur sur la matière de la grâce, c'est s'opposer à l'Eglise, IV, 176. Il est chargé de la cause de l'Eglise contre les pélagiens, IV, 177. Démonstration qu'il n'a défendu que l'ancienne et véritable doctrine, IV, 178, 179. Il est vénéré de l'Orient comme de l'Occident, et invité en particulier au concile d'Ephèse, IV, 183,184. Sa pénétration et son autorité, IV, 183. Le pape Célestin prononce qu'Augustin est le défenseur de l'ancienne doctrine, IV, 187, 188. Raisons de ce jugement, IV, 189. Quatre papes et quatre conciles ont prononcé la même chose, IV, 190. Toute l'Eglise a toujours pensé ainsi, IV, 193, 194, 193, 196. Tradition constante de tout l'Occident en faveur de l'autorité de ce saint Docteur, IV, 198 . Injustice de Richard Simon, qui préfère les sentiments que ce Père a rétractés à ceux qu'il a toujours soutenus, IV, 200, 207. Usage qu'a fait saint Augustin de l'autorité des Pères qui l'ont précédé, IV, 218. Quoi qu'en dise Grotius, saint Augustin tenait la même doctrine sur la grâce avant sa dispute avec les pélagiens, IV, 215, 216. Il la tenait après sa conversion, et avant l'examen de la question, IV, 216, 217. La preuve en est au livre de ses Confessions, IV, 219, 220. Dans ses premières lettres et ses premiers écrits, IV, 221. Il tombe dans l'erreur sur la gratuité de la grâce, en commençant à approfondir la question, IV, 224. Il en sort bientôt, n, 226, 227. Se reprend lui-même dans ses Rétractations, IV, 229. Et devient capable de défendre la vraie doctrine, IV, 230. Ses changements

 

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ne font qu'augmenter son autorité, IV, 233. Nouveaux témoignages des auteurs catholiques en faveur de saint Augustin, IV. 234. Témoignages remarquables de plusieurs savans Jésuites, IV, 236. Accusations odieuses de Richard Simon, IV, 240, 243, 247, Force de la logique de saint Augustin contre Julien d'Eclane, IV, 249. Avantages qu'il a tirés du texte grec contre son adversaire, IV, 250, 251. Ainsi que des Pères et commentateurs grecs, IV, 238. Ce Père n'a enseigné sur le péché originel que la doctrine de toute l'Eglise, IV, 262, 263. Il a admis dans le sein de l'Eglise, une grâce efficace, IV, 372, 373, 416. N'a point fait Dieu l'auteur du péché, IV, 414, 415. Tradition constante de sa doctrine sur la prédestination, IV, 430. Conciliation de sa doctrine avec celle des anciens, IV, 482, 483.

Saint Augustin soutient sur la justification, contre les pélagiens, la même doctrine que nous soutenons contre les protestants, IV, 404. Il enseigne que les péchés étaient détruits dans les justes, bien qu'il n'y ait point de justes qui ne soient pécheurs, XIII, 407. Il soutient en plusieurs endroits que la régénération en Jésus-Christ nous justifie, XIII, 411. Que la foi est le principe de notre justification, XIII, 414, 419, 420. Que la convoitise dans les justes ne détruit pas la sainteté, XIII, 427, 430. Sa doctrine sur le mérite des œuvres, XIII, 434. Les réformés le citent en faveur de la justice imputative, qu'il n'a ni connue, ni enseignée. Mélanchthon traite d'imagination la doctrine de ce Père sur la justification du pécheur, XIV, 199. Ce saint docteur n'a pas innové dans le culte qu'il faut rendre aux saints, comme le lui reproche Daillé, XIII, 55. Il enseigne qu'en offrant le sacrifice sur le corps des saints, ce n'était pas à eux qu'on l'offrait, ni lorsqu'on en faisait mémoire au milieu des saints mystères, on ne priait pas pour eux, mais on les conjurait de prier pour nous, XIII, 57. Il range les manichéens parmi les gentils, et expose une partie de leur doctrine, XIII, 124. Règle qu'il donne pour connaître les véritables traditions, XIII, 331. Jurieu falsifie un passage de ce Père, pour lui faire dire que l'Eglise apprend de nouvelles vérités, XV, 200. Saint Augustin prouve au contraire, contre les pélagiens, que la foi de l'Eglise n'a jamais varié, XV, 223. Saint Augustin est contraire à la contemplation perpétuelle, XVIII, 398, 642, 643. Quelle est selon lui la règle de la volonté de Dieu, XVIII, 446. Sa doctrine sur la persévérance ; qu'il faut la demander pour l'obtenir, XVIII, 488 et suiv. Sur les effets de la grâce, XVIII, 490. 627. Il n'a pas connu l'oraison passive, XVIII, 539 et suiv. Ce qu'il dit du parfait abandon, XVIu, 625. Son sentiment sur l'amour pur, XVIII, 660 et suiv. Sur les suppositions impossibles, XVIII, 667. Effort qu'il admet comme nécessaire dans l'opération du libre arbitre, XVIII, 627, 641. Sa doctrine sur le Pater, XVIII, 655. Quels sont, selon lui, les devoirs

 

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de la charité et de la justice, XVIII, 665 et suiv. Quatre principes de ce saint docteur sur la béatitude en tant que motif de nos actions, XIX, 735. Sommaire de sa doctrine sur la béatitude en général, XIX, 755. Il n'a point connu le pur amour, au sens des nouveaux mystiques, XIX, 756.

Réflexions de saint Augustin sur la chute de Rome, n, 389, 540. Ce Père pose pour principe, que jamais les sujets ne sont en droit de prendre les armes contre leur souverain ; et que, s'ils en sont persécutés injustement, ils n'ont point d'autre parti à prendre que de souffrir, XV, 312. Il prouve que les chrétiens doivent obéir même aux méchants princes : exemple de Julien, XXI, 276, 277. Ce qu'il pense de la contestation du pape saint Etienne avec saint Cyprien, XXI, 88, 89. On examine le passage de ce Père : la cause est finie, XXII, 163,164. Ce qu'on lui prête sur le pape Zozime n'est pas exact, XXII, 232 et note. Saint Augustin avait cru d'abord qu'il ne fallait pas contraindre les donatistes : ce qui le fit changer de sentiment, XXVII, 186. Voy. Donatistes.

En quoi consiste la véritable psalmodie, selon ce Père, i, 60. Quel en est le meilleur usage, i, 62. Il mettait en doute s'il fallait laisser dans les églises un chant harmonieux, de peur d'affaiblir par là la vigueur des âmes, XXVII, 49, 50. En quoi il fait consister le vrai bonheur des rois, XXIV, 258.

AUGUSTIN (S.) moine, envoyé par saint Grégoire le Grand, convertit l'Angleterre, XXIV, 352.

AUMONE. Sa nécessité et son mérite, VI, 276 ; IX, 550 et suiv. ; 560 et suiv. XXII, 701. Refus de faire l'aumône, crime capital, IX, 77, 78. Efficacité de l'aumône, IX, 84, 85. Combien il est doux de faire l'aumône, IX, 557, 558. Qu'il faut retrancher de ses convoitises pour faire l'aumône, IX, 559. Motif de faire l'aumône, en considérant Jésus-Christ dans les pauvres, IX, 561 et suiv. Vices à éviter touchant l'aumône, X, 614. Voy. Pauvres, Riches.

AURÉLIEN, empereur, triomphe de Zénobie, XXIV, 335. Sa colère lui cause la mort, ibid.

AUSBOURG ou AUGSBOURG. (Diète d') tenue par l'empereur Charles V. Les protestants y donnent différentes confessions de foi, XIV, 93 et suiv. Voy. Confessions de foi. La confession de foi des luthériens et des zwingliens est présentée à Charles-Quint dans la ville d'Augsbourg, XXV, 385.

AUSTÉRITÉS. Elles sont salutaires, XI, 436. Combien on doit en user modérément, XXVII, 445, 451, 489, 499, 536, 538, 565, 586, 610;XXVIII, 324. Préférer la mortification du cœur, XXVIII, 327. Se contenter de celles de la règle, XXVIII, 332,360. Consulter le confesseur là-dessus, XXVIII, 464.

 

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AUTEURS. Louanges que le monde donne aux grands auteurs ; comment Dieu les récompense et les punit tout ensemble, vu, 452, 453. Les auteurs profanes n'ont point de goût à qui connaît Jésus-Christ XXVII, 595.

AUTORITÉ. La première qui ait été exercée parmi les hommes est l'autorité paternelle, XXIII, 517. Caractères essentiels de l'autorité royale, XXIII, 532 et suiv. Voy. Gouvernement, Prince, Rois.

AUTORITÉ DE L'ÉGLISE ( l' ), établie par Jésus-Christ pour nous transmettre les Ecritures, nous apprendre leur sens véritable, décider toutes les questions épineuses, d'une manière irrévocable, infaillible, XIII, 97. Sentiments des protestants sur l'autorité de l'Eglise; leurs variations sur ce point de doctrine, XIII, 99. Déclaration du synode de Charenton et autres sur cette matière, ibid. et suiv. L'assujettissement à l'autorité de l'Eglise est le vrai remède aux absurdités où l'on se jette, en suivant son propre esprit, XVII, 119. Soumission à l'autorité de l'Eglise exigée par les protestants comme par les catholiques, XIII, 518, 519. Preuves tirées de leurs consistoires et de leurs synodes, XIII, 519, 520, et suiv. Doctrine des protestants sur l'autorité de l'Eglise, XIII, 527. Elle ne peut être soutenue, sans qu'on en conclue qu'un particulier peut mieux juger de la foi que l'Eglise universelle, XIII, 533. L'autorité de l'Eglise, rejetée dans la spéculation par les protestants, est reconnue dans la pratique. Nouvelle preuve qu'on en apporte, XIII, 564. Vaines subtilités qu'ils allèguent pour fronder la conséquence qu'on en tire, XIII, 564, 565. L'autorité du saint Siège et de l'épiscopat établie par Jésus-Christ, reconnue par toutes les Eglises, enseignée par les saints Pères, nécessaire pour l'unité, XIII, 103, 104. Voy. Eglise, Pape.

AUTORITÉ (de l’) des jugements ecclésiastiques, où sont notés les auteurs des schismes et des hérésies; dessein de Bossuet en composant cet ouvrage. Comment il a disparu, XXVI, 238 et note. Voy. Eglise, Jansénisme.

AUTRICHE. Caractère de cette maison, XII, 509.

AUXILIUS, prêtre de Rome, dit qu'on ne doit pas obéir aux ordres injustes des papes, XXII, 221 et suiv.

AVARE. Pour n'être point avare, il ne suffit pas de n'avoir point d'ambition pour le superflu, il ne faut point d'empressement pour le nécessaire ; autrement le superflu même prend le visage du nécessaire, à cause de l'instabilité des choses humaines, qui fait qu'il nous paraît qu'on ne peut jamais avoir assez d'appui, IX, 300.

AVARICE (F). Passion détestable, X, 64. Ses effets, XI, 569. Il faut la déraciner, VI, 48. Par quel moyen, VI, 52. Les richesses ne la guérissent point, IX, 181. L'avarice amasse de tous côtés, IX, 300. Pour ne point sacrifier à l'avarice, il faut se résoudre une fois à ne pas craindre la pauvreté, à n'avoir point d'empressement pour le nécessaire, ibid

 

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Plusieurs sortes d'avarice, VI, 55, 56. L'avarice est une idolâtrie, X, 615.

AVENT. Ce que c'est que ce saint temps, V, 149 et suiv. Sermons pour le temps de l’Avent, VIII, 92 à 241.

AVERTISSEMENTS aux protestants sur les lettres du ministre Jurieu; contre l’Histoire des variations. Premier avertissement, XV, 181 et suiv. Deuxième avertissement, XV, 239. Troisième avertissement, XV, 278. Quatrième avertissement, XV, 364. Cinquième avertissement, XV, 380. Sixième avertissement, XVI, 1 et suiv.

AVEUGLEMENT. Comment représenté dans l'Ecriture, VIII, 233. Notre aveuglement aussi grand que celui des Juifs, X, 88, 89.

AVIS AUX RÉFUGIÉS. L'auteur de cet ouvrage, quoique protestant, montre les égarements où la réforme s'est jetée, en attaquant la majesté des rois et la tranquillité des Etats, XV, 569, 570.

AZPILCUETA (Martin), appelé aussi Navarrus, ne décide rien sur la supériorité du Pape ou du concile, XXI, 22 ; XXII, 489.

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