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Table chronologique

 

E

 

EAU BÉNITE. Ce que c'est, V, 146. Prières pour sa bénédiction, V, 217.

EBBON, archevêque de Reims, favorise la révolte des enfants de Louis le Débonnaire : il est déposé, XXI, 333, 336.

EBROIN, maire du palais, sous Clovis II, élève sur le trône Thierry. Il est pris et renfermé dans un couvent, XXV, 10, 11. Il en sort. Moyen qu'il prend pour soumettre Thierry à ses volontés, ibid. Il est tué par Hermenfroy, XXV, 12.

 

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ECBERT, célèbre théologien catholique, se trouve à la conférence de Ratisbonne, où il rejette le livre de l'Intérim, XIV, 323.

ECCLÉSIASTE. Sommaire de ce que contient ce livre, I, 520 et suiv. En quel temps il a été composé, I, 521 et suiv. Opinion vulgaire de Grotius sur l'auteur de ce livre, I, 523. Versions de ce livre, I, 524, 525. Combien la lecture en est utile, I. 3.

ECCLÉSIASTIQUE. Ce livre a été écrit en hébreu. De son titre, II, 44. L'original est perdu, ibid. De l'auteur de ce livre, ibid. De l'époque où il a été écrit, II, 45. En quel temps a-t-il été traduit en grec, II, 50. Par qui, ibid. Delà version latine, II, 51. Nouvelle version faite sur le grec, II, 51, 52. But de ce livre, II, 52. En quoi il diffère des Proverbes et de la Sagesse, ibid. Sa division, II, 52, 53. Autorité canonique de ce livre, reconnue dès l'antiquité pour décider les questions de foi, II, 53. Pourquoi on l'a attribué à Salomon, II, 54. L'auteur de ce livre était convaincu qu'il parlait par esprit prophétique, ibid. Il a connu la divinité de Jésus-Christ, II, 229, 230.

ECCLÉSIASTIQUES. Pourquoi on les choisit dans un âge tendre, pour les former comme de jeunes plantes, XII, 430. Quelle doit être leur conduite s'ils veulent se rendre vénérables aux yeux du monde, XII, 65. Esprit de gémissement nécessaire aux ecclésiastiques, XII, 67. Ecclésiastiques mondains, XII, 67. Triste fin qui les attend, ibid.

ECHANGES. Quelle est leur raison et leur origine, X, 627.

ÉCRITS (divers) ou Mémoires sur le livre des Maximes des Saints, XIX, 351 et suiv.

ECRITURE SAINTE, I, 3, 4 et suiv. Le plus ancien livre ,ibid. Combien elle l'emporte sur les histoires profanes, XXIV, 307. Merveilleux rapport, et consentement parfait de livres saints entre eux, XXIV, 538, 539. Preuves de leur authenticité, XXIV, 539, 540. Les difficultés qu'on forme contre l'Ecriture sont aisées à vaincre par les hommes de bon sens et de bonne foi, XXIV, 548. Combien peu elles sont fondées, XXIV, 549. Il est impossible que les livres saints se soient perdus, ou qu'ils aient été supposés, XXIV, 543, 558, 559. La doctrine chrétienne nous est révélée dans ces saints livres, V, 78, 79.

L'autorité de l'Eglise est nécessaire pour entendre l'Ecriture sainte, XIII, 579. Claude est forcé d'avouer qu'il y a un moment où un chrétien ne peut pas faire un acte de foi surnaturelle sur l'Ecriture, XIII, 580. Les protestants, les luthériens et calvinistes s'accordent à dire que toutes les disputes doivent être finies par elle, parce qu'elle est claire ; et cependant ils disputent sans fin sur ce passage : Ceci est mon corps, XIV, 89. Ces paroles : Buvez-en tous, ne peuvent être bien entendues sans consulter la tradition : l'Ecriture n'est donc pas aussi claire à tout le monde que les protestants le disent, XIV, 288. Toutes

 

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les sectes séparées de l'Eglise catholique fondent leur doctrine contradictoire sur l'évidence de l'Ecriture, XIV, 567. La faible constitution de la Réforme oblige les ministres à changer leur dogme de la nécessité de l'Ecriture. Claude et Jurieu conviennent qu'on peut former sa foi, sans avoir lu l'Ecriture, XV, 129. Fanatisme de la Réforme sur le témoignage qu'on croyait avoir du Saint-Esprit pour le discernement des livres de l'Ecriture, XV, 131. L'Ecriture, Jésus-Christ môme et les apôtres, sont sans autorité, suivant les principes établis par Jurieu, XV, 204, 205. Les Ecritures, selon Tertullien, sont adressées à l'Eglise déjà subsistante. Il faut les recevoir d'elle, et leur interprétation, XVII, 109. Les plus simples d'entre les protestants se glorifient sans fondement d'entendre l'Ecriture, XVII, 131, 132. Abus et fausses interprétations de l'Ecriture parmi les protestants, XVII, 135. Utilité de l'Ecriture reconnue dans l'Eglise catholique. Les protestants la calomnient, quand ils disent qu'elle la croit inutile ou même dangereuse, XVII, 231. Quand on veut entendre l'Ecriture par son propre esprit, il n'est point d'erreur où l'on ne tombe, XVII, 235. Sur certains points principaux, elle est évidente par elle-même, IV, 57, 58. Richard Simon en affaiblit l'autorité, IV, 36, 37, 49, 50. Amour de saint Augustin pour les saints livres, IV, 155. Fruits de cet amour, IV, 155, 156. Quel ordre on doit suivre dans les livres de l'Ecriture, pour en rendre la lecture profitable aux religieuses et aux autres fidèles, I, 3, 4. Usage que les apôtres ont fait de l'Ecriture pour prouver la divinité de Jésus-Christ, I, 409, 410. Citer l'Ecriture, en n'alléguant que ce qui ne sert de rien à la matière, c'est un des artifices de l'erreur, XXVI, 399.

L'Ecriture sainte joint ordinairement la droiture du coeur avec la simplicité des mœurs, I, 460. Elle est le trésor de la vérité, XXVI, 456. Les livres saints sont des lettres envoyées du ciel aux chrétiens pour les consoler dans leur exil, VIII, 414, 415. Les Ecritures prophétiques sont insipides et pleines de folie, du moins en quelques endroits, si on n'y trouve pas Jésus-Christ, VIII, 403. Excellente méthode pour les entendre, VIII, 445, 454. L'étude des Ecritures, véritable exercice des prêtres, IX, 590. Dieu y parle à chacun selon ses besoins, XI. 316. Exemples d'amour pour sa patrie, que l'on y trouve, XXIII, 505, 506. Elle n'insinue en aucun endroit le pouvoir de l'Eglise sur le temporel, XXI, 215 et suiv.

Usage que Bossuet faisait de l'Ecriture pour la direction des âmes, XXVII, 440, 444, 446, 449, 455, 460, 461, 470, 471, 502, 511, 531, 532, 570, 580, 590, 591, 602, 609, 634. Quel respect il inspirait au Dauphin pour l'Ecriture sainte; comment il la lui apprenait, XXIII, 3, 4, 17, 18.

 

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L'Ecriture sainte ne doit être publiée en langue vulgaire qu'avec, précaution, III, 303 et suiv. Règle pour l'interpréter, III, 413, 424. La connaissance des langues et de la critique ne suffit pas, ni, 423. Des manuscrits et des leçons diveres', III, 429. Dans l'interprétation de l'Ecriture il faut éviter les nouveautés et les singularités, ni, 470. Suivre le sens le plus généralement admis, III, 472. Bossuet faisait peu de cas des commentateurs protestants sur l'Ecriture, excepté Grotius et Drusius, XXVI, 438. Il se propose pour modèle, dans ses notes, Jansénius sur les Evangiles, XXVI, 468. Explication de plusieurs difficultés de l'Ecriture, XXVII, 460 et suiv. 307, 508. Dans la primitive Eglise, les laïques et les femmes mômes consultaient les évêques et les docteurs sur les difficultés de l'Ecriture, II, 233.

Les livres tenus pour apocryphes par les protestants, ont toujours été reconnus comme canoniques dans l'Eglise, XVIII, 232 et suiv. Objections de Leibniz, XVIII,270, 271, 278,292,293. Justification du décret du concile de Trente touchant le canon des Ecritures, et réfutation des objections de Leibniz, XVIII, 329,330. Preuve de l'authenticité des livres deutérocanoniques,XXX, 529. L'abbé Dupin coupable d'avoir voulu détruire la tradition de l'Eglise.sur plusieurs livres canoniques, XX, 517, 518. Voy. Testament.

EDOUARD III, roi d'Angleterre, forme des prétentions sur le royaume de France, XXV, 97. Rend hommage à Philippe de Valois, XXV, 98. Lui déclare la guerre, attire dans son parti différents princes, XXV, 99 et suiv. Gagne les batailles de l'Ecluse et de Crécy, pénètre dans la Bretagne et la Normandie, se rend maître de Calais, XXV, 100, 106.

EDOUARD VI, roi d'Angleterre, succède à Henri VIII. La Réforme se fait sous son nom. Voy. Réformation anglicane. Education qu'on lui donne pour lui inspirer la haine des images, XIV, 308.

EDOUARD de Bavière, prince palatin, réfugié en France, se convertit; épouse Anne de Gonzague, XII, 544.

ÉDUCATION. Voy. Louis Dauphin.

EGALITE. Tous les hommes égaux par leur nature; la vanité humaine ne peut souffrir cette égalité, XII, 694. Efforts qu'ils font pour s'agrandir, XII, 696.

ÉGALITÉ des personnes divines. Jurieu impute aux Pères des trois premiers siècles, de les faire inégales en perfections et en opérations, XVI, 31, 32. Les mots engendré par le conseil et la volonté du l'ère, ne détruisent point l'égalité, non plus que le nom de ministre attribué au Fils. Les Pères en se servant de ces expressions, en ont exclu toute idée d''imperfection, XVI, 36, 37.

EGINHARD, auteur de la Vie de Charlemagne, rapporte la consultation des François au pape Zacharie, XXI, 358.

 

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EGLISE. Définition de ce mot : ses diverses significations, XIII, 507,508. Quelles sont les notes de la vraie Eglise, V, 68. L'Eglise, dès sa naissance, est persécutée par Néron, XXIV, 329- Elle remplit toute la terre, XXIV, 332, 334. Ses martyrs et ses docteurs au second siècle, XXIV, 332. Elle n'est point ébranlée par les hérésies, XXIV, 333, 335, 333. Constantin lui donne la paix, XXIV, 339, 340. Elle est persécutée en Perse, XXIV, 340. Tout l'Empire s'émeut contre elle, XXIV, 468. Maux qu'elle souffre de la violence des hérétiques, XXIV, 340, 341. Elle se soutient malgré les princes qui protègent l'hérésie, XXIV, 479. Elle conserve un caractère d'autorité que les sectes n'eurent jamais, XXIV, 533, 534. Elles les confond toutes par sa succession invariable depuis l'origine du monde, XXIV, 563, 566, 567. Elle est comparée à un édifice d'une éternelle durée, XXII, 261. Jésus-Christ promet à l'Eglise, pour le temps, l'universalité des temps et celle des lieux; ce qu'on prouve par les paroles même de la promesse, XVII, 83, 84. Toutes les controverses sont résolues par ce seul principe, que la vérité domine toujours dans l'Eglise, XVII, 229. Les hérétiques sont mis par Jésus-Christ au rang des païens, parée qu'ils croient que la vérité cesse dans l'Eglise, XVII, 103. Témérité de Basnage, qui ne veut pas croire que Jésus-Christ ait pu donner en six lignes, un remède à toutes les erreurs, XVII, 146, 147. L'Eglise s'étend de Jérusalem par tout le monde de proche en proche, XVII, 85. Les passages de l'Evangile, où il est parlé du petit troupeau, et de la voie étroite qui n'est fréquentée que par le petit nombre, ne sont pas contraires a l'étendue de l'Eglise, XVII, 112. L'Eglise ne renferme pas seulement des saints, XVII, 88. Elle est composée des bons et des méchans, III, 358.

L'Eglise est une et apostolique, XVII, 247, 248. Les protestants qui l'accusent d'idolâtrie, blasphèment contre Jésus-Christ et ses promesses, XVII, 263, 261, 267, 268. Sentiment d'un célèbre protestant sur son infaillibilité, XVII, 525; XVIII, 4!, 208, 209. On ne peut pas changer ses décrets sur la foi, XVIII, 272. Elle ne peut rien céder sur les dogmes, XVIII, 323 ; XX, 168. Elle est attentive à s'opposer à toute nouveauté, XVIII, 397 ; à bien prendre les principes des hérétiques pour les condamner par là, XVIII. 304, 305.

L'Eglise demeure ferme dans sa doctrine sans variation. Ce qu'on croit dans toute l'Eglise a toujours été cru, XV, 123, 315; XVII, 245, 246. Sa constance à soutenir invariablement les mêmes dogmes. Exemples dans la question mue par Bérenger de la présence réelle. Conduite de l'Eglise envers les novateurs. Elle condamne Bérenger et lui oppose, dès le commencement, le changement de substance, comme la croyance de toute l'Eglise et de tous les chrétiens, XV, 140, 141. L'hérésie de Bérenger terrassée sans qu'il fût besoin de

 

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concile général, XV, 144. Décisions uniformes et simples du grand concile de Latran contre l'erreur opposée à la transsubstantiation ibid. Netteté des décisions de l'Eglise. Sa modération dans la décision des dogmes, à ne donner pour certain que ce qui l'est en effet, XV, 158, 159. L'Eglise est invariable dans ses décisions. Sa doctrine est toujours la même, et partout, parce que la vérité venue de Dieu a d'abord toute sa perfection, XV, 183; XVI, 3, 4. L'Eglise ne peut être vaincue par l'erreur, quelque violente que soit l'attaque, XIV, 88. La promesse de Jésus-Christ d'être toujours avec elle, la soutient, et le principe posé par la Réforme, que Jésus-Christ l'a délaissée, est insoutenable, ibid. Malgré les secousses des hérésies, elle est toujours dans la même situation, XV, 154. 155. Les faits qu'on oppose a la promesse sont inutiles; la parole de Jésus-Christ suffit, XVII, 227, 228. L'autorité de l'Eglise est absolument nécessaire dans les matières de la foi, XV, 150. Elle décide si bien les questions, du premier coup, qu'elle n'est jamais obligée d'y revenir, et de changer ses décisions, XIV, 287. Claude et Jurieu, forcés de reconnaître la visibilité de l'Eglise et la perpétuité de son ministère, ne peuvent se dispenser d'avouer qu'avant la Réforme, les élus se sauvaient dans sa communion, et sous le ministère romain, XV, 78, 79, 160, 306, 307. Les Eglises quoique éloignées les unes des autres, ne font qu'une seule Eglise catholique par l'unité de la doctrine et des sacrements, XV, 101. C'est sans preuve que les ministres restreignent son infaillibilité dans la décision des dogmes, XV, 122. Les promesses sont formelles en faveur de son infaillibilité, et Jurieu ne peut la nier sans se contredire, XV, 123. Se soumettre à l'Eglise ce n'est pas se soumettre aux hommes, mais à Dieu, XV, 316. La succession et la perpétuité de l'Eglise attestée par les promesses de Jésus-Christ forment un des douze articles fondamentaux du Symbole des apôtres, XVII, 96. Cette question : Où était l'Eglise avant la Réforme est une question qui regarde le fond de la foi, XV, 308,307. Elle embarrasse Jurieu et tous les docteurs réformés. Ses ennemis abattus à ses pieds sont forcés de la reconnaître et contraints de la reconnaître visible, XV, 304 ; l'Eglise invisible des protestants étant une chimère, ils ne peuvent trouver que l'Eglise catholique, XV, 307. La visibilité de l'Eglise, composée de pasteurs et de peuples, démontrée par les paroles de la promesse, ainsi que son gouvernement, XVII, 149, 130. L'Eglise doit toujours durer, au lieu que la Synagogue devait finir, XVII, 161. Explication des promesses, tirée des paroles mêmes de Jésus-Christ, comparée avec celle des ministres, XVII, 175. Absurdité d'un ministre, qui soutient que ces mots, usque ad consummationem saeculi, expriment non la fin du monde, mais la fin du siècle où vivaient les apôtres; et que ceux-ci porto inferi,

 

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signifient la mort, et prouvent simplement qu'on ressuscitera, XVII, 168, 169. L'Eglise n'était pas moins visible pendant les persécutions qu'elle l'est pendant la paix, XVII, 183. Elle l'était pendant la persécution de Valens et de Constance; les saints docteurs et saint Athanase, trois ans après la mort de Constance, la disaient répandue par toute la terre, XVII, 213. Les protestants n'osent rejeter l'autorité de l'Eglise catholique et romaine dans la Confession d'Augsbourg. Luther même, quatre ans après celte confession, reconnaissait la vraie Eglise dans sa communion, XIV, 13a. L'Eglise est sainte parce qu'elle prêche toujours la sainteté, et qu'elle renferme tous les saints dans son sein. Basnage raisonne pitoyablement, en disant qu'il faudrait au moins que tous les pasteurs fussent saints, pour pouvoir dire que l'Eglise est sainte, XVII, 168, 169. L'Eglise était très-forte, très-puissante, et néanmoins très-soumise aux puissances légitimes sous Constance, sous Julien l'Apostat, sous Valens et sous Justine ; en Afrique, sous la tyrannie des Vandales; en Perse, sous Sapor; parmi les Goths, sous Athanaric, XV, 400. L'Eglise catholique accusée par Jurieu de nier l'obligation d'aimer Dieu, condamne ceux qui tiennent cette doctrine, XV,271. L'Eglise ancienne sous Jurieu, n'avait qu'une théologie imparfaite; elle ignorait les mystères de la Trinité, de l'incarnation, XV, 199. Elle était la plus malheureuse et la plus mal instruite de toutes les sociétés, XV,200, 201. Selon ce ministre, la foi du peuple demeurait pure, pendant que celle de tous les docteurs était corrompue, XVI, 107. L'Eglise catholique s'oppose, par sa constitution, à l'indifférence des religions; elle est intolérante de toute les sectes, et ne peut, comme la Réforme les admettre, XVI, 128, 233. Jurieu, pour combattre les points fondamentaux, rappelle la Réforme à l'autorité de l'Eglise catholique, et dit que ce que les chrétiens ont cru et croient encore, est fondamental, XVI, 162. L'Eglise avoue qu'il y a quelques articles principaux de la foi qu'il n'est pas permis d'ignorer; mais elle ne dit pas, comme dans la Réforme, qu'il soit permis de nier les autres points également révélés, XVI, 169.

L'Eglise est visible; aveux des protestants, XIII, 508, 596, 603. Leurs erreurs sur la visibilité et l'infaillibilité de l'Eglise, XIII, 509. Quoique notre doctrine sur l'Eglise diffère beaucoup de celle des protestants, dans la pratique, ils exigent la soumission à ce qu'elle décide; preuves qu'on en apporte, XIII, 518, 533, 563, 564. L'Eglise nous met en main les Ecritures, XIII, 583, et c'est en nous soumettant à son autorité que nous commençons à croire, XIII, 581, 589. Conséquence de cette doctrine, XIII, 608. L'autorité et l'unité de l'Eglise attaquées par Richard Simon, IV, 60, 61. Etablie par un beau passage de saint Chrysostome, IV, 61, 62. Par Bossuet, dans un écrit à

 

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Mademoiselle de Duras, IV, 63, 64. Elle croit la même chose dans tous les temps et dans tous les lieux, IV, 286. Elle croit que c'est approuver l'erreur que de ne pas s'y opposer, XXII, 461.

L'Eglise est le corps de Jésus-Christ, VIII, 532. Son épouse, VIII, 400. Comment elle est en même temps le corps et l'épouse de Jésus-Christ, XXVII, 310. Son union avec Jésus-Christ figurée dans le Cantique des Cantiques, I, 569, 577, 578. Elle est mère et nourrice tout ensemble, XI ,617. Mère de tous les fidèles par son unité, XII, 652, 653. Sa fécondité, XXVII, 311. Elle est toujours jeune et toujours nouvelle, VIII, 506. Comment Jésus-Christ l'a formée, XI, 406. Combien elle diffère de la Synagogue sous le rapport des promesses, VIII, 428. Avantages de l'Eglise au-dessus des sectes séparées, VIII, 409. Elle est la cité où Dieu habite : son origine est céleste, II, 369. C'est une cité dont toutes les pierres sont vivantes, XII, 526. Un édifice tiré du néant, œuvre d'une main toute-puissante, XII, 9. C'est la ville des pauvres bâtie par Jésus-Christ, VIII, 427, 429. Le seul véritable temple où Dieu soit adoré en vérité: pourquoi? IX, 263. Circonstances frappantes de son établissement, XII,.3. Elle a toujours été sur la terre, VIII, 537. Elle a été étendue, sans être divisée; n'a jamais été interrompue, XI, 407, 408. Elle a toujours été visible, XI, 411, 412. L'Eglise persécutée en naissant par les tyrans et par les chrétiens, X, 239, 240. Elle est persécutée, parce qu'elle faisait profession de la vérité, VIII, 536. Toujours visible pendant les persécutions, II, 350. Dans sa naissance, elle obéit aux princes persécuteurs, XXI, 223. Puis à Julien et aux princes hérétiques comme aux catholiques, XXI, 273, 774, 330. L'Eglise est étrangère sur la terre, où elle vient recueillir les enfants de Dieu, XII, 42, 592. On ne cesse d'entreprendre sur ses droits, ibid. Glaive que Dieu lui a mis en main, XII, 591, 592. L'Eglise figurée dans la personne des Israélites, XI, 588. L'Eglise est inspirée de Dieu, VIII, 328. Comment Dieu lui a donné le caractère de l'immortalité, X, 177, 179. Combien l'Eglise a travaillé pour l'autorité des rois, IX, 629. Grande et mémorable destinée de l'Eglise, IX, 626, 627. Service qu'elle exige des rois, IX, 627, 628. Elle ne relève point de la puissance des hommes, XII, 42. Elle est le plus solide appui des trônes, ibid. La foi est le dépôt, le trésor et le fondement de l'Eglise, afin que Jésus-Christ règne, IX, 629, 630. L'autorité de l'Eglise, frein de la licence, IX, 630; XII, 551. Excès où le mépris de cette autorité a poussé les hommes, XII, 451. L'amour de l'Eglise renferme la condamnation de toutes les erreurs, X, 385. Double unité dans l'Eglise ; l'une extérieure, l'autre invisible et spirituelle, X, 376. Les méchants sont dans l'Eglise, comme une paille est dans le froment, X, 375. L'Eglise de la (erre unie à celle du ciel par la charité, XI, 408, 409. Travaux de

 

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Louis XIV pour l'Eglise, XI, 624. L'Eglise catholique seule supérieure au saint Siège, XI, 620. Autorité de l'Eglise d'Occident, XII, 531.

Autorité des jugements de l'Eglise : elle a toujours exigé que les fidèles passassent des actes qui marquassent leur consentement et leur approbation expresse à ces jugements, avec une persuasion entière et absolue dans l'intérieur, XXVI, 238, 239. Elle a exercé ce droit dès l'origine du christianisme. Faits qui le démontrent, XXVI, 240, 248. L'Eglise en prononçant ces jugements agit par le commandement du Saint-Esprit, XXVI, 243. Maximes et faits qui prouvent que l'Eglise n'attend pas l'aveu des hérétiques pour les condamner, XXVI, 243. L'Eglise est la plus faible société du monde, si les chrétiens ne reconnaissent pas en elle une autorité vivante et parlante, quand ils ne sont pas d'accord sur le sens de l'Ecriture, XXVI, 371. Voy. Autorité, Babylone, Conciles, Evêques, Pape, Pierre, Port-Royal, Unité, etc.

EGLISE CHINOISE. Basnage, qui conteste à Jésus-Christ l'antiquité de son Eglise, l'accorde à une Eglise chinoise. Portrait de cette Eglise prétendue, XVII, 182.

EGLISE GALLICANE. Science, force et vertus de cette Eglise, X, 184. Sa beauté, XI, 589. Fondée par les ôvèques que saint Pierre et ses successeurs ont envoyés, XI, 631. Sa gloire au second siècle, XXIV, 332. Opposée à l'arianisme, XI, 610, 611. Renouvelée par les exemples et les miracles de saint Martin, ibid. Son respect pour le saint Siège, qu'elle imprima dans le cœur de Clovis et des François, XI, 612. Elle hésite à recevoir le septième concile, XXIV, 362. Sa conduite toujours uniforme, XI, 626. Son zèle pour ses libertés, XI, 628. Voy. Libertés. Cette Eglise croit que les évêques reçoivent immédiatement de Jésus-Christ leur puissance, XXII, 137. L'Eglise gallicane très-bien réglée, XXII, 451 et suiv.

ÉGLISE JUDAÏQUE. Différence des promesses qui lui sont faites, de celles que Jésus-Christ fait à son Eglise. L'une par sa constitution, devait finir, et l'autre ne point finir, XVII, 160,161. Basnage accuse Jésus-Christ et les apôtres de s'en être séparés. On démontre le contraire, XVII, 182. Cette Eglise a toujours été visible avant sa réprobation, même du temps de Jésus-Christ, XVII, 161. Sa visibilité dans le royaume d'Israël, du temps d'Elie, XVII, 202.

EGLISE ROMAINE. Sa primauté et sa foi, VI, 479, 480. Sa grandeur, XI, 590, 029. Les hérésies n'ont pu y prendre racine. Sa foi toujours celle de l'Eglise, XI, 590, 591. La chaire romaine; combien célébrée par les Pères, XI, 601 et suiv. Eglises enfantées par celle de Rome, XI, 604 et suiv. Oracle prononcé par saint Irénée, en faveur de l’Eglise romaine, XI, 609. Elle doit être consultée dans tous les doutes, ibid.

 

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Les évêques de France se règlent sur elle pour la foi et la discipline, XI, 612. Amour de Charlemagne pour cette Eglise, XI, 613. Ce qu'il fait pour sa grandeur, elle lui doit son indépendance, XI, 615, 616. Son autorité défendue par saint Bernard, XI, 617. D'où viennent l'affection et le respect de l'Eglise de France pour l'Eglise romaine; combien nous devons tenir à son unité, XI, 630, 031. Aveuglement des royaumes qui s'en sont séparés, XI, 629. Ce n'est pas un petit honneur à cette Eglise que le trône le plus ancien et le plus auguste de l'univers ait été toujours le plus soumis et le plus libéral envers le saint Siège, XXVI, 255, 258. Au milieu des pensées humaines, l'œuvre de Dieu s'accomplit, et la foi romaine, révérée dans tous les siècles, subsiste, XXVI, 306.

Le ministre Ferry avoue qu'on pouvait se sauver dans l'Eglise romaine avant l'an 1543. Conclusion qu'on tire Bossuet, XIII, 364 et suiv. Ce n'est plus à la seule Eglise de Rome que convient le titre de Catholique : pourquoi on le lui donna, XIII, 360. Si l'on pouvait se sauver en l'Eglise romaine on 1543, on le peut encore; on le démontre en prouvant que nous n'avons pas varié dans notre doctrine, ni les protestants dans leurs fausses imputations, XIII, 367, 368, 373, 374. Il  n'y a aucune différence entre la doctrine des anciens catholiques et la nôtre, XIII, 375, 387. Sa doctrine sur la rédemption du genre humain, XIII, 394. Sur la justification, XIII, 396. Elle relève la gloire de Jésus-Christ, XIII, 409. Sa doctrine sur la justification par les œuvres, XIII, 423. On ne peut se sauver hors de cette Eglise, XIII, 454, 455. Ni s'en séparer sans être schismatique, ibid. Elle a toujours été la véritable Eglise, XIII, 456, 457. Elle est le centre de l'unité catholique, XIII, 471. Elle est infaillible. Ce n'est que dans son unité que se trouve la vérité, XIII, 470. L'Eglise romaine reconnue véritable par Grotius, m, 503. L'Eglise catholique, dès qu'une erreur paraît, ne manque pas d'y opposer tout aussitôt une déclaration claire et pleine de la vérité révélée de Dieu pour trancher le nœud de la difficulté, XXII, 461. L'Eglise romaine est la source de l'unité épiscopale et de la communion ecclésiastique, XXII, 605.

En quel sens l'Eglise de Rome persévère invariablement dans la foi, XXII, 69, 70 et suiv. Son indéfectibilité reconnue par les anciens scolastiques, XXII, 37, 38. En quel sens elle a une autorité souveraine, XXII, 124 et suiv. Son exactitude à observer les canons et à les luire observer aux autres, XXI, 677 et suiv. Les églises d'Afrique, de France, d'Espagne et autres, ordonnaient autrefois leurs évêques sans recourir à Rome, XXII, 142, 143.

EGLISES PROTESTANTES. La cause de leurs variations est de n'avoir pas connu l'autorité de l'Eglise catholique, XV, 59, 60. La Confession d’Augsbourg reconnaît la visibilité de l'Eglise, XV, 61. L'apologie

 

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de la Confession d'Augsbourg confirme le dogme de la visibilité de l'Eglise Elle contredit par là les reproches d'idolâtrie et de sacrilège que les réformateurs faisaient sans cesse à l'Eglise romaine, XV, 63, 64. La perpétuelle visibilité de l'Eglise confirmée de nouveau dans les articles de Smalcalde et dans les confessions de foi Saxonique, de Virtemberg, de Bohême, de Strasbourg, de Bâle, etc., XV, 05, 66. Les protestants ont recours à une Eglise invisible, parce que de l'aveu de Jurieu, ils n'en pouvaient trouver une visible dans leur croyance, XV, 68, 69. La Confession de Belgique s'exprime comme les autres sur la visibilité, mais se prépare une échappatoire ; l'Anglicane est pleine d'équivoques, et celle d'Ecosse de contradictions, XV, 68, 69, 70. La Confession de foi calvinienne suppose toujours l'Eglise visible. Elle exclut l'Eglise romaine du titre de vraie Eglise, et élude la question : Où était l'Eglise avant la réforme ? XV, 72, 73. Différents synodes proposent de retoucher les articles omis dans la Confession, et se déterminent à la fin à ne pas traiter davantage la matière de l'Eglise, XV, 74, 75. Les arguments des réformateurs contre l'autorité de l'Eglise, sont résolus par les ministres eux-mêmes, XV, 161, 162. Los réformés n'ont pour eux ni l'Eglise visible, ni l’Eglise Invisible, puisqu'ils ne peuvent nommer, non sept mille hommes cachés, mais même un seul qui pensât comme eux, et qu'ils sont convaincus d'avoir innové contre toute l'Église et contre eux-mêmes, XVII, 202, 203. Los synodes de Gap et de la Rochelle, embarrassés de ce que l'Eglise invisible avait été oubliée dans la Confession de foi calvinienne, XV, 74, 75.

ÉGYPTIENS. Leur commencement, XXIV, 267. Ils s'établissent dans la Grèce, XXIV, 270, 271. Ils reçoivent les Grecs dans leur pays, XXIV, 282. Ils étaient graves et sérieux, XXIV, 579. Leur principale occupation était l'étude des lois et de la sagesse, XXIV, 580. Leurs mœurs, XXIV, 580, 581. Leur industrie et leurs grands édifices, XXIV, 585, 586. Leurs conquêtes sous Sésostris, XXIV, 593. Ils sont assujettis par Sabacon, XXIV, 594. Et par Cambyse, XXIV, 595. Leur histoire est incertaine jusqu'à Psammétique, XXIV, 293.

Égyptiens, Grecs et Romains ; leur aveuglement avant la venue de Jésus-Christ, X, 439.

EKARD, dominicain. Ses erreurs, fort approchantes du quiétisme, condamnées par Jean XXII, XXX, 78.

ÉLÉVATION (l’) de l'Eucharistie ôtée par Carlostad de Vitemberg, et retenue par Luther, en dépit de Carlostad, XIV, 56, 57, 127, 128, 129. Détruite, et pourtant jugée irrépréhensible par Luther, XIV, 218, 219.

ÉLÉVATIONS à Dieu sur tous les mystères de la religion chrétienne, volume VII, 1 à 393.

 

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ÉLIPAND, évêque de Tolède, fait Jésus-Christ fils adoptif de Dieu; sa condamnation, XXII, 198 et suiv. ELISABETH, mère de saint Jean-Baptiste. Son cri et son humble étonnement à la vue de la sainte Vierge, VII, 239, 240; XI, 197. Ce que représentait sa vieillesse, XI, 234. ELISABETH, reine d'Angleterre, est déterminée par son intérêt à embrasser la religion protestante, XXV, 474. Elle envoie du secours aux protestants de France, XXV, 593. Elisabeth a du scrupule de prendre le titre de chef de l'Eglise anglicane, XIV, 282, 283. Voy. Biens, Réformation anglicane.

ÉLOQUENCE (l’) ne doit paraître dans les discours chrétiens qu'à la suite de la sagesse, IX, 113,114. Caractère de l'éloquence chrétienne, XII, 648, 649. Voy. Prédicateurs. ÉLUS, prédestinés. A quelle marque on les reconnaît, u, 368, 407,408. Leur petit nombre rappelé souvent dans l'Evangile, VI, 151. Ils sont entre les mains de Jésus-Christ, VI, 323, 3f!6. Ils sont tirés du monde par le Père, VI, 611, 612. Sauvés et instruits par le Fils, VI, 009, 610, 612. Comment le Père les donne au Fils, VI, 614. Jésus prie pour eux, VI, 017, 621. Et demande la charité, VI, 62-2, 640. Il leur fait part de sa gloire, VI, 647, 648. Il veut qu'ils soient consommés en un, VI, 649. Et qu'ils partagent sa gloire dans le ciel, VI, 650. Ils sont aimés de Dieu en Jésus-Christ, VI, 655, 636. Les élus, déjà séparés dans la prédestination éternelle, même au milieu de la contagion du siècle, VIII, 423. Avec quel ordre Dieu procède dans le renouvellement de ses élus, X, 120,121. Leur force se perfectionne dans l'infirmité, X, 129, 158. Dieu remue le ciel et la terre pour les enfanter et les sauver, XII, 489. Comment ils sont dans l'Eglise, XXVII, 307. Les élus, de l'aveu de Claude et de Jurieu, se sauvaient, avant la Réforme, dans la communion de l'Eglise romaine, XV, 11, 12. Les élus font partie des appelés. Fausse doctrine de Basnage, qui fait, des élus, le lien de l'Eglise, et le moyen de faire durer le ministère ; en quoi il contredit saint Paul, XV, 547, 348. Il trouve, dans la promesse, la durée de l'Eglise par les élus, qui n'y est pas; et n'y trouve pas cette durée par les pasteurs, qui y est, XV, 406. Voy. Prédestinés.

EMPEREURS. Conduite qu'ils ont tenue à l'égard des nouveaux convertis dans les premiers siècles, XXVII, 117. Les lois qu'ils ont portées à leur sujet, sont les sources où l'on doit connaître quel était leur pouvoir, et jusqu'où ils avoient été, XXVII, 117, 118.

EMPIRES. Leurs révolutions sont réglées par la Providence, XXIV, 570 et suiv. Ces révolutions ont des causes que les princes doivent étudier, XXIV, 575, 576. Cause des mutations des empires, XII, 449. Les empires et les monarchies, présent de peu d'importance aux yeux de Dieu, VIII, 171.

 

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L'Empire est transféré des Grecs aux François et à Charlemagne par les Romains, et non par les Papes, XXI, 364 et suiv. Il est transféré des François aux Allemands parla même autorité, XXI,376. Sur quel fondement les Papes croyaient avoir un droit sur l'Empire et les empereurs d'Allemagne, XXI, 495 et suiv, Voy. Sacerdoce.

EMPLOIS. Comment on s'y engage, X, 633. Illusion de l'élévation aux emplois relevés, XXVIII, 213, 214.

ENDURCISSEMENT dans le péché. Ce que c'est, IV, 401, 403. Il est la peine des péchés précédents, IV, 405, 406. C'est de la part de Dieu plus qu'une simple permission du péché; pourquoi? IV, 407. Comment? IV, 404.

ENFANCE. Caractères particuliers du mystère de la sainte Enfance da Jésus-Christ, VIII, 294.

ENFANTS. Avec quelle sorte d'égalité la nature a partagé l'amour des enfants entre le père et la mère ; qui sont ceux qui manquent d'amour pour leurs enfants, IX, 528,529; XI, 342. Les enfants conçoivent beaucoup de choses qu'ils ne savent pas nommer, et ils retiennent beaucoup de mots dont ils n'apprennent le sens que par l'usage, XXIII, 253.11 faut faire en sorte que les enfants se réjouissent de bien faire, et ne trouvent rien de plus agréable que de juger sainement de toutes choses, XXVI, 36. Les enfants des fidèles naissent dans la grâce, que le baptême ne fait que sceller en eux, selon Calvin : ce qui emporte la prédestination de toute la postérité d'un fidèle, XIV, 358, 359, 360. Le synode de Dordrecht décide que tous les enfants des fidèles sont saints et sauvés, XV, 30. Enfants morts sans baptême. Voy. Sfondrate.

Enfans de Babylone (les trois). Leur cantique expliqué, I, 394.

ENFANTEMENT. Quel est le sens de saint Jean, dans cet enfantement douloureux qu'il attribue à la sainte Vierge, XI, 171, 172. Deux enfantements en Marie, XI, 358.

ENFER. En quoi il consiste, VIII, 211; X, 378. Caractère propre de l'enfer: deux sortes de feux dans les divines Ecritures; l'un qui purifie, l'autre qui consume; d'où leur vient celte différence, IX, 614, 615. Comment Job nous le représente, X, 277, 278. Voy. Peine.

ENGHIEN (François de Bourbon, duc d'), gagne la bataille de Cérisoles, XXV, 433 et suiv. Mort malheureuse de ce jeune prince. Ses grandes qualités le rendaient également cher aux François et aux étrangers, XXV, 442.

ENNEMIS. Comment nous devons nous comporter à leur égard, VIII, 521. Prier pour nos ennemis, VIII, 526, 529. Pardon des ennemis, X, 609. Trois sortes d'ennemis auxquels le pécheur a mérité d'être livré par son crime, X, 3, 4.

 

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ENNODIUS, diacre, puis évêque de Pavie, publie l'apologie du pape Symmaque, XXII, 314.

ENTENDEMENT. Sa définition, ses opérations, XXIII, 49, 50. Actes de l'entendement joints aux sensations; comment on les distingue, XXIII, 53. En quoi l'entendement diffère de l'imagination, XXIII, 56. Comment ils s'aident et s'embarrassent mutuellement, XXIII, 57, 58. Actes particuliers de l'intelligence, XXIII, 57, 58. Combien l'homme doit la cultiver. En quoi consiste sa perfection, XXIII, 68. Sa perfection au-dessus des sens, XXIII, 72, 73. L'intelligence n'est attachée par elle même à aucun organe, ni à aucun mouvement du corps, XXIII, 148. Elle en dépend par accident, XXIII, 151. Elle a pour objet des vérités éternelles, XXIII, 187, 244. Ce que c'est qu'un bon entendement et ses avantages, VIII, 447.

ENVIE. Sa nature et ses effets, IX, 353. La plus noire, la plus basse de toutes les passions; première cause de toutes les indignités qu'on fit souffrir à Jésus-Christ, X, 79. Elle est la passion la plus juste et la plus injuste, X, 349.

EPAMINONDAS, Thébain, se signale par son équité, par ses victoires, XXIV, 304.

EPHÈSE (concile d'), troisième général. Il examine l'affaire de Nestorius, déjà condamné par le pape saint Célestin, XXI, 80; XXII, 17, 18 et suiv. Il ne demande pas la confirmation de ses décrets, XXII, 112. Il tient les pélagiens pour hérétiques, comme déjà jugés par le Pape, XXII, 168, 169. L'histoire de ce concile est défigurée par l'abbé Dupin, pour affaiblir l'autorité du Pape, XX, 544, 545; à qui il refuse la présidence des conciles, XX, 553; ensuite pour insulter le concile même, XX, 560. Fausses idées que Dupin donne de ce concile, XX, 562. Saint Cyrille rendu suspect, XX, 563. Saint Flavien accusé dans ses intentions, XX, 504. Objections entassées, XX, 565. Réponses décisives omises, XX, 568. Déguisement en faveur des partisans de Nestorius, XX, 573. Outrageantes objections contre le concile demeurées sans réponse, XX, 575 et suiv. Les Douze chapitres de saint Cyrille approuvés par le concile, XX, 601. Ce concile, selon Jurieu, établit l'idolâtrie dans l'Eglise, en nommant la sainte Vierge, mère de Dieu, XVI, 172. Voy. Jurieu.

Le brigandage d'Ephèse, annulé comme tenu sans le pape saint Léon, XXI, 108; XXII, 113. Voy. Dioscore.

ÉPICURIENS. Leur doctrine contre la Providence, X, 221.

ÉPIPHANIE. Explication du mystère de cette fête, V,  153. Elévations sur ce mystère, VII, 280, 281. Pensées pieuses sur le même sujet, X, 582. C'est la fête de la foi, XXVII, 501. Sermons pour cette fête, VIII, 396, 409, 412, 414.

ÉPISCOPAT. Son unité, XI, 599 et suiv. En quoi consiste sa dignité, XII,

 

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653. Il est tout entier dans le plus grand péril, lorsque le chef des évêques est attaqué, XII, 612. En quel sens il vient de Pierre- témoignages des Pères, XXII, 133 et suiv.

EPISCOPIUS (Simon), professeur en théologie à Leyde, paraît à la tête des arminiens ou remontrans, au synode de Dordrecht, XV, 17. H engage les arminiens dans le socinianisme, III, 479, 480. Il regarde les prophéties comme des allégories, III, 485. En rejetant la preuve des prophéties, il ne fait que répéter ce qu'ont dit les marcionites, IV, 121. Et se mettre en opposition avec les chrétiens de la primitive Eglise, IV, 122 et suiv. C'est un interprète infidèle du Nouveau Testament, III, 387, 405.

ÉPOQUE. Ce que signifie ce mot, XXIV, 262. Division de l'histoire ancienne en douze époques, XXIV,263.

ÉPOUX. Comment Jésus-Christ est l'époux des vierges: à quelles conditions, X, 314. Manières admirables dont le céleste époux tourmente les âmes, XXVII, 502. Comment il s'unit avec elles, XXVII, 612. Son avènement dans les âmes, XXVII, 522. Comment lui plaire, XXVII, 523. Manière de l'attendre, XXVII, 552. N'avoir d'autres vues que de lui plaire, XXVII, 628, 643, 644, 657, 658. Etat de l'épouse qui soupire après le divin époux, XXVII, 494. Epouse de Jésus-Christ, ce qu'elle lui apporte en dot, XXVII, 538.

ÉPREUVES (les) dans la vie spirituelle, expliquées en la personne de Job, XVIII, 620, 621. Par David, XVIII, 623. Erreurs sur leur durée et leur usage, XIX, 219. Funestes conséquences qui s'ensuivent, XX, 22, 23. L'épreuve produit l'espérance, selon saint Paul, X, 316, 317. Deux genres d'épreuves : l'épreuve de la pauvreté, l'épreuve de l'abondance, ibid. Epreuves de l'eau, du fer chaud, etc., appelées autrefois le jugement de Dieu, XXI, 381.

EQUIVOQUES (les) en matière de foi sont de l'esprit de la nouvelle réforme, XIV, 159. Equivoques de Bucer et des sacramentaires sur l'Eucharistie, XIV, 147, 149, 150, 156. Equivoques dés calvinistes au colloque de Poissy sur le même sujet, XIV, 398. Sentiments de Pierre Martyr, Florentin, sur ces équivoques, XIX, 401. Equivoques des manichéens d'Allemagne, XIV, 473, 474.

ERASME objecte à Luther le consentement de fous les Pères sur le libre arbitre, XIV, 46, 47. Il est choqué des emportements de ce réformateur, dont il peint le caractère, XIV, 54. Luther tâche de l'adirer à son parti par des flatteries basses. Erasme écrit contre le livre du Serf-arbitre de Luther, XIV, 64. Il se moque des mariages des ministres réformés, et de celui de Luther, XIV, 64, 72, 73. Il exhortait les réformés à commencer par s'accorder entre eux, avant de vouloir faire la loi aux autres, XIV, 89. Selon lui, le monde opiniâtre et endurci avait besoin d'un maître aussi rude que Luther pour le

 

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corriger. Son témoignage sur le dérèglement des mœurs des prétendus réformés, XIV, 182, 183. Audacieuse critique d'Erasme sur saint Augustin, soutenue par Richard Simon, IV, 109.

ERMANGARD appelle Vaudois toutes les sectes séparées de Rome depuis le onzième siècle, et même les albigeois ou manichéens, XIV, 482.

ERREURS. Plus elles viennent de haut, plus le coup qui doit les frapper doit être fort, XXVI, 519,

ESAU est supplanté par Jacob, XXIV, 269, 388. Il est le père des Iduméens, XXIV, 269. Quel est le sons de ce passage qu'Esaü est haï de Dieu, tandis que Jacob en est aimé, III, 487, 488, 460, 461.

ESDRAS réforme les abus en Judée, XXIV, 299. Met en ordre les livres saints, XXIV, 299, 424. Il est impossible qu'il en soit l'auteur, XXIV, 545.

ESPAGNE. Elle obéit aux Carthaginois, XXIV, 310,311. Les Romains la soumettent, XXIV, 311. Les Vandales s'y répandent, XXIV, 345. Les Goths s'y établissent, XXIV, 345, 346. Les débauches du roi Rodrigue la font livrer aux Maîtres, qui y persécutent l'Eglise, XXIV, 356. Pelage remporte sur eux une victoire signalée, et fonde un nouveau royaume, XXIV, 357. Alphonse le Catholique l'augmente par ses victoires, XXIV, 358. Alphonse le Chaste affranchit l'Espagne d'un infâme tribut, et signale sa valeur, XXIV, 363.

ESPECES: Voy. Communion.

ESPERANCE. En quoi consiste cette vertu, V, 81. Définition de l'espérance chrétienne, XXVIII, 289, 290. Sa nécessité, XXII, 695. Elle est autant d'obligation que la foi, XXVII, 580. Elle doit être notre guide, XXVIII, 225, 226, 351. Toujours espérer en Dieu, XXVII, 463.

L'espérance supprimée par les quiétistes, XVIII, 428, 429. Point de perfection qui exclue cette vertu, XIX, 86, 87, 463, 483. Ce n'est pas être mercenaire que de s'exciter par le motif de la récompense XIX, 458, 477, 478. L'espérance détruite par les nouveaux mystiques, XIX, 382, 496, 510 ; XX, 44, 45. L'espérance regarde Dieu comme un bien absent, la charité comme présent, XIX, 546. Elle est toujours intéressée, XIX, 204. La vue de la récompense constitue son essence, et est également proposée à tous, XIX, 640, 641. C'est un vice de se proposer la récompense comme fin dernière, XIX, 246, 247; XX, 30, 31. L'espérance chrétienne doit être rapportée à la gloire de Dieu, XIX, 244, 248. Abus de supposer à l'espérance chrétienne un autre motif que celui de la récompense, XIX, 250, 251. Pourquoi on dit qu'il est permis d'agir pour la récompense, XIX, 253. Sylvius fait une obligation d'agir en cette vue, XIX, 255. La perfection consiste à rapporter la récompense à la gloire de Dieu, XIX, 256. Aimer Dieu comme récompense, c'est l'aimer pour l'amour de lui-même, XIX,

 

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266, 267. Erreur d'admettre une espérance naturelle, outre la surnaturelle, XIX, 268, 276; XX, 32, 33. Différence de l'espérance d'avec la charité, XIX, 541, 700, 701, 704. Est-il vrai que l'espérance soit imparfaite de sa nature, XIX, 704, 705. Passages de saint Chrysostome et de saint Ambroise, sur les désirs du salut, mal entendus, XIX, 744. L'espérance ne peut être suppléée par la charité, XX, 2. Fénelon appelle l'espérance une vertu surnaturelle, et la désavoue ensuite pour telle, XX, 321. Il est permis d'agir en vue de la récompense, XX, 324. Erreur de M. de Cambray à ce sujet, bien réfutée, XX, 327. Le nouveau système de ce prélat va à renverser toute la théologie, XX, 330, 331.

Les Psaumes fournissent des motifs de cette vertu, I, 19, 20. L'espérance est l'adoucissement de nos maux, la preuve de nos besoins, VIII, 487, 488. Elle peut rester après la perte de la vie; en quel sens, VIII, 212. Espérance de la joie de l'immortalité bienheureuse; consolation que Dieu donne à ses serviteurs qui souffrent, X, 237. Espérance du siècle, XII, 388. En quoi elle diffère de celle des enfants de Dieu, XII, 389. De toutes les passions la plus charmante, XII, 289. ESPRIT. Ses trois opérations, XXIII, 61. Combien les passions dérèglent ses jugements, XXIII, 69, 70. Voy. Ame, Entendement.

L'esprit de Jésus-Christ est un esprit vigoureux qui se nourrit de douleurs et fait ses délices des afflictions, IX, 601. Quelle est la cause de cette affliction dont parle l'Apôtre, IX, 477 et suiv. Esprit séducteur; son pouvoir sur l'homme, IX, 480, et suiv. Esprit de force; premier caractère des hommes spirituels, X, 340. Esprit de force et de charité, X, 319. Esprit du christianisme, X, 319, 340, 341. Esprit du monde, combien il est opposé à la charité, X, 604.

ESPRIT SAINT. Sa divinité, III, 579, 580. Sa procession du Père et du Fils, VII, 33, 34. Il est le véritable consolateur, VI, 525. Ses opérations dans les saintes âmes, VI, 527. Il est leur maître intérieur, VI, 535. Il convainc le monde d'incrédulité, d'injustice et d'iniquité dans son jugement, VI, 575, 579, 580. Il enseigne toute vérité, VI, 581. Il est égal au Fils par ses œuvres, par sa science, par son origine, VI, 583, 584, 585. Il est vrai Dieu, VI, 668. Merveilles opérées par le Saint-Esprit dans l'Eglise naissante, V, 176. Son opération perpétuelle dans l'Eglise, V, 177. Acte de foi envers le Saint-Esprit, V, 178. Manière de recevoir les dons du Saint-Esprit, XXVIII, 359. Comment il nous enseigne au dedans, XXVIII, 370. Pourquoi les églises grecque et latine, par leurs liturgies, attribuent au Saint-Esprit le changement du pain et du vin dans le saint sacrifice, XVII, 8 et suiv.

ESPRITS (beaux) : leur commerce de louanges ; leur vanité, IX, 141, 142. Portrait d'un bel esprit, d'un philosophe, VII, 449. Comment

 

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Dieu récompense et punit tout ensemble la gloire du bel esprit vu 453.

ESTRÉES (César d'), cardinal, offre de revoir lui-même la traduction italienne de l'Exposition, XXVI, 150. Bossuet lui fait connaître des difficultés qu'on avait proposées sur quelques endroits de son sermon prononcé à l'ouverture de l'Assemblée de 1682; les motifs qui l'ont dirigé; et combien les Romains seraient peu fondés à s'en plaindre, XXVI, 290.

ETAT. Il faut le servir comme le prince l'entend, XXIV, 1,2. Les ennemis publics seuls séparent l'intérêt du prince de l'intérêt de l'Etat, XXIV, 2, 3. Il n'y a jamais eu d'État sans religion, XXIV, 31. Un Etat florissant est riche en or et en argent, XXIV, 192. Voy. Empires, Religion.

ÉTAT religieux. Devoirs de la vie religieuse. Ses obligations, X, 526, 529. Conférence sur la perfection de la vie religieuse, X, 537. Voy.

Chasteté, Silence, Religieuses. ÉTATS-GÉNÉRAUX de 1614. Article du Tiers-État touchant la puissance de l'Eglise sur le temporel ; le clergé et la noblesse s'y opposent, XXI, 511,512.

ÉTERNITÉ (l’) digne objet du cœur de l'homme, ix 315; XII, 580, 601. Les vérités de l'éternité sont bien établies, XII, 497. Éternité de la peine du péché, X, 601, 602. Elle est fondée en justice, XXVI, 527, 528. Saint Justin et saint Irénée faussement allégués par l'abbé Dupin contre ce dogme, XX, 519, 520. Voy. Péché, Peine, Temps.

ETHIOPIENS. Leur caractère ; force de leurs corps : conseil que leur roi donne à Cambyse, XXIV, 577 et suiv. Les Ethiopiens, qui ajoutent la circoncision aux sacrements de l'Eglise, sont sauvés par le ministre Jurieu, XV, 94.

ETIENNE (S.), premier martyr; comment il a été vengé de Saul, son ennemi, VIII, 528.

ETIENNE (S.), pape. Sa dispute avec saint Cyprien, au sujet du baptême des hérétiques, XXII, 169, 170, 171. Il est accusé injustement par l'abbé Dupin, XX, 530, 531.

ETIENNE II, pape, sacre Pépin, Berlrude et leurs fils pour régner sur la France, XXV, 19. Appelle à son secours Pépin contre Astolphe, roi des Lombards, XXV, 20. Le pape Etienne II fait des réponses inexactes à plusieurs consultations, XXII, 238, 239, 594.

ETIENNE III a recours à Pépin, roi de France, contre les Lombards; et obéit en même temps à Constantin Copronyme, XXI, 327, 328.

ETIENNE VII, intrus, fait jeter dans le Tibre le cadavre du pape Formose, XXII, 221.

ETIENNE, évêque d'Hilberstat, et autres, dans le onzième siècle, croient qu'un roi excommunié est par là même déposé, XXI, 399.

 

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ÊTRE. Il y a quelque chose qui est éternellement, XXIII, 189. Voy. Dieu.

EUCHARISTIE. En quoi consiste ce sacrement, et comment il faut le recevoir, V, 16, 125, 331 et suiv. Pourquoi institué, V, 332. Figuré par Melchisédech, VII, 152. C'est le mémorial de la mort du Sauveur, vi 333; X, 91. Son institution, VI, 362. Fruit de l'Eucharistie, VI, 365. Elle est le gage delà rémission des péchés, VI, 370. Jésus-Christ avait promis de nous donner, sa chair et son sang, VI, 376. La foi donne l'intelligence de ce mystère, VI, 379. Vie éternelle fruit de l'Eucharistie, VI, 380. Désir insatiable de l'Eucharistie, VI, 382. Présence réelle du corps et du sang de Jésus-Christ dans l'Eucharistie, VI, 385, 386, 389, 391, 396, 397. Scandale des disciples, VI, 398. Quel en est le sujet, VI, 399. Incrédulité des Capharnaïtes, VI, 403 et même de plusieurs disciples, VI, 408. Sommaire de la doctrine de l'Eucharistie, VI, 424. Ce sacrement est la force de l’âme et du corps, VI, 427. Le viatique des mourants, VI, 428 et suiv. Figure de la joie du banquet éternel, VI, 431 et suiv. En quoi semblable à l'ancienne Pâque, VI, 434 et suiv. En quoi elle nous apprend à sanctifier la nourriture du corps, VI, 433. Adoration, exposition, réserve de l'Eucharistie, VI, 440. L'Eucharistie considérée comme sacrifice, VI, 443. Simplicité et grandeur de ce sacrifice, VI, 447. L'Eucharistie est le sang du nouveau Testament, VI, 453 et suiv. Le nouveau Testament même, VI, 454.

Nécessité de l'Eucharistie, IV, 21. Nécessité non absolue, IV, 22, 23, 26, 27, 28. Mais seulement de précepte, IV, 29. Pourquoi les Pères n'ont pas toujours exprimé cette distinction, IV, 30, 31. Le chapitre vi de saint Jean doit s'entendre de l'Eucharistie, IV, 33, 34. Rapports de l'Eucharistie avec la parole de Dieu, IX, 114. Dans ce mystère tous nos sens nous trompent, X, 97, 98. Combien Jésus-Christ est admirable dans l'Eucharistie, XXVII, 501. Ses dispositions dans ce sacrement, XXVIII, 259. Ce qu'il y opère, XXVII, 510,525. L'Eucharistie est la chose sainte des chrétiens, VII, 572. C'est une grâce qui confond, XXVII, 466. Quelle est sa vertu, XXVII, 510. La fréquentation de ce sacrement doit être réglée par l'obéissance, XXVII, 517. Dispositions où l'on doit être en présence du saint Sacrement, XXVII, 587. Instruction sur la fête du saint Sacrement, V, 180.

La présence réelle est solidement établie par les paroles de l'institution; mieux encore par l'intention du Sauveur dans l'institution de ce mystère, XIII, 74. Ces paroles, Ceci est mon corps, ne peuvent être entendues dans un sens figuré; doctrine des calvinistes sur la réalité; changements qu'ils y ont faits. Combien elle est inintelligible, XIII, 76, 77. L'Eucharistie est la controverse la plus importante entre les catholiques et les protestants Aveux des luthériens et des calvinistes

 

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sur ce sujet : conséquences qu'en tire Bossuet, XIII, 92, 93. Dans tous les mystères, et surtout dans celui de l'Eucharistie, on doit imposer silence au sens humain pour n'écouter que Dieu, XIII, 202, 203. La doctrine des réformés favorise les sociniens, XIII, 204,205. Abus de ces paroles : Tout est consommé, XIII, 212. La doctrine de l'Eglise sur l'Eucharistie est plus conforme à l'Ecriture, celle des réformés plus accommodée aux sens, XIII, 216. Embarras où se trouvent les protestants pour expliquer leur doctrine, XIII, 219. La force de la vérité les contraint à user d'expressions qui nous favorisent, XIII, 227. La doctrine de l'Eucharistie ne fait pas Dieu trompeur, XIII, 256. Si Jésus-Christ est réellement présent, il doit être adoré. Discussions sur le sens littéral et figuré, lui, 300. Vaines objections d'un auteur anonyme contre ce qu'avait dit Bossuet dans l'Exposition : il développe ce qu'il avait déjà énoncé ailleurs, XIII, 305 et suiv. L'institution de l'Eucharistie est un gage de l'amour du Sauveur, XIII, 318. Tout ce que les protestants nous objectent sur ce point favorise le socinianisme, et tend à détruire tous les mystères, XIII, 321. Comment il faut traduire ces paroles de l'institution : Hoc est corpus meum, III, 524.

Ce que Luther pensait de l'Eucharistie, XIX, 51, 52. Ce qu'on en a toujours cru dans l'Eglise, ibid. Comment les noms de pain et de vin peuvent entrer dans l'Eucharistie après la consécration. Deux règles tirées de l'Ecriture, XIV, 84. Pourquoi on se sert du mot de substance dans l'Eucharistie, XIV, 105. Comment l'oblation de l'Eucharistie profite atout le monde, XIV, 132, 133. Equivoques des sacramentaires sur l'Eucharistie, XIV, 155, 157, 158. Comment la présence du corps de Jésus-Christ en l'Eucharistie est spirituelle, XIV, 148. S'il faut admettre une présence locale dans l'Eucharistie, XIV, 149. Comment l'Eucharistie est un signe, XIV, 150. Si la présence du corps de Jésus-Christ est durable dans l'Eucharistie, XIV, 161,162. Doctrine de l'Eglise catholique sur l'Eucharistie, confirmée par Henri VIII, XIV, 273, 278. Ce que les Suisses ou les zuingliens croient de l'Eucharistie, XIV, 452. Eucharistie particulière et abominable des manichéens, XIV, 467,468. Jean Hus a cru sur l'Eucharistie, tout ce que croit l'Eglise romaine, XIV, 547 et suiv. Les calvinistes entraînés dans les principes sociniens par leur opinion sur l'Eucharistie, XVI, 136. Doctrine de la présence réelle dans l'Eucharistie. Peut-on dire que les luthériens ne la croient pas nécessaire, XVI, 151 et suiv.

La forme de ce sacrement changée par les protestants, XVI, 396 et suiv. La tradition seule nous en indique le ministre, XVI, 399. Réserve de l'Eucharistie sous la seule espèce du pain, XVI, 443. Il était d'usage de la donner à tous les malades, quoique les vies des saints

 

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n'en disent souvent rien, XVI, 557, 558. Même aux petits enfants, sous la seule espèce du VIII, XVI. 561. Cependant ce sacrement n'a jamais été cru nécessaire de nécessité de moyen, XVI, 583 et suiv. Comment dans ce saint sacrifice Jésus-Christ est divisé et ne l'est pas. XVII, 13. Comment il s'offre tous les jours sur nos autels, XVII, 16,17. L'Eucharistie est ensemble un sacrement et un sacrifice, XVII, 32 et suiv. L'adoration lui est due, XVII, 40, 41. Preuves tirées de la liturgie grecque et du sacrifice des présanctifiés, XVII, 41, 42. Des prières adressées à Jésus-Christ présent, XVII, 44, 45. Des passages de saint Ambroise et de saint Augustin, XVII, 48, 49. De l'Ordre romain et des anciens sacramentaires, XVII, 50, 51. L'adoration inséparable de la foi de la présence réelle, XVII, 45, 46. L'adoration extérieure reconnue dans l'Eglise grecque par les ministres mêmes, XVII, 47. A quel moment se faisait l'adoration dans l'ancienne Eglise, XVII, 52. Le signe et la vérité joints ensemble dans l'Eucharistie, XVII, 67.

L'Eucharistie est reconnue comme sacrifice par un protestant même, XVII, 407, 439, 440. De l'adoration qui lui est due, XVII, 421, 449, 479, 514, 566, 567; XVIII, 25. Présence réelle hors l'usage reconnue par plusieurs protestants. XVII, 513, 565. Résultat d'une controverse entre quelques religieux et Molanus, sur l'Eucharistie, XVII, 564, 565. Jugement de Bossuet sur ce résultat, XVII, 571, 572. Voy. Communion, Messe, Présence réelle. EUDAMIDAS, philosophe de Corinthe, ne laissant pas en mourant de quoi entretenir sa famille, s'avisa de léguer, par son testament, le soin de sa femme et de ses enfahs au plus intime de ses amis, XI, 346, 362.

EUDES, duc d'Aquitaine, appelle à son secours les Sarrasins contre Charles-Martel, XXV, 1C. Il est obligé d'implorer le secours de ce dernier contre Abdérame, qui s'était emparé de ses Etats, ibid.

EUDES (le comte), fils de Robert le Fort, est élu roi des François. Il partage avec Charles, fils de Louis le Bègue, son royaume, XXV, 38. En mourant il le lui rend en son entier, ibid.

EUGENE III, pape, disciple de saint Bernard, qui lui adresse son traité de la Considération, pour l'instruire touchant le gouvernement de l'Eglise, et sa conduite particulière, XXI, 433, 434.

EUGÈNE IV. Différends de ce pape avec le concile de Bâle, XXI, 663, et suiv. . Il est déposé à Bâle; la plus grande partie de l'Eglise continue à lui obéir, XXI, 702 et suiv. ll reconnaît que dans les questions qui peuvent troubler considérablement l'Eglise, on doit s'en tenir à la décision du concile, plutôt qu'à celle du Pape, XXII, 529. Sa mort, XXI, 708.

EUSTACHE DE SAINT-PIERRE se dévoue à la mort pour le salut de

 

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Calais, sa patrie, XXV, 103. La reine d'Angleterre intercède pour lui et le sauve avec ses cinq compagnons, ibid.

EUTRAPÉLIE. Ce qu'Aristote et saint Thomas ont entendu par ce mot, XXVII, 67. Aristote combattu par saint Chrysostome, XXVII, 69,70.

EUTYCHÉS. Son hérésie, XXIV, 346. Condamné par saint Flavien, son évêque, il appelle au pape saint Léon, ibid. Il est condamné au concile de Chalcédoine, XXIV, 346. Ses sectateurs mis par Jurieu au nombre des sociétés vivantes, quoiqu'ils ruinent le fondement de la foi, XV, 280. Voy. Chalcédoine, Léon.

EVANGILE. C'est la loi ancienne expliquée, VIII, 403, 411. Combien est salutaire la sévérité de l'Evangile, IX, 199, 200. Force et vigueur de ses préceptes, VIII, 457. Voie des passions, plus pénible que celle de l'Evangile, VIII, 459. Comment les chrétiens écoutent l'Evangile, IX, 251. L'Evangile acquiert une grande autorité dans la condamnation du Sauveur, IX, 563. Il apprend aux chrétiens à être modestes, tranquilles, respectueux envers les puissances, à donner leur sang, et non à répandre celui des autres, XIV, 49. La prédication de l'Evangile par toute la terre prouvée par les promesses, XVII, 149, 150. Il ne faut ni diminuer ni surcharger le joug de l'Evangile, XII, 670.

EVE. Sa création, VII, 87, 83. Le démon prend la figure du serpent pour la séduire, VII, 96, 97. Il l'attaque avant Adam, VII, 98, 99. Il s'adresse à elle comme a la plus faible, XXIV, 374. Comment il s'y prend, VII, 100,101. Réponse d'Eve, réplique de Satan, VII, 101, 102. Eve succombe, ibid. Elle augmente son crime en cherchant des excuses, VII, 109, 110. Son supplice, VII, 111. Dieu lui fait voir le supplice de son ennemi vaincu, et lui promet un sauveur, XXIV, 374, 375. Eve commence l'ouvrage de notre corruption, 248, XI, 168,188. Rapports qui se trouvent entre Eve et Marie, VII, 140; IX, 539, 540 ; XI, 168, 188, 348, 358.

ÉVÊQUES. Ils sont institués en la personne des apôtres, XXII, 31, 32. Soumis au Pape de droit divin, ils sont d'un ordre égal au sien, XXII, 137 et suiv. ; 262, 263. Ils sont seuls membres nécessaires des conciles, XXII, 309. Mystère de l'unité ecclésiastique en leurs personnes, XII, 632, 633. Ils ont le pouvoir de corriger les hérétiques, XXII, 164, 163. Leur crédit dans les affaires temporelles dès les premiers siècles, XXI, 433. Sur quoi est fondé leur pouvoir de juger la doctrine, XXVI, 2y4. Distinction à faire entre ce pouvoir et la puissance de juger leurs confrères en première instance, XXVI, 295 et suiv. L'autorité des évêques est méprisée par les protestants, XIX, 177. Mélanchthon veut qu'on reconnaisse les évêques, XIV, 194. Ceux qui fondèrent les églises des Gaules furent envoyés par saint Pierre et par ses successeurs, XI, 609. Les évêques d'Angleterre souscrivent aux décisions de Henri VIII, XIV, 273, 274. Ils prennent de

 

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nouvelles commissions d'Edouard VI, XIV, 298. Ils n'ont aucune part aux affaires de la religion, XIV, 299. Leur fermeté pour ne voulait pas souscrire à la primauté d'Elisabeth, XIV, 415, 416. Les décisions de foi réservées à l'autorité royale par les évêques protestants d'Angleterre, XIV, 12. Le titre d'évêque universel est rejeté par saint Grégoire le Grand, XIX, 296, Quel soin doit mettre le prince à bien choisir les évêques, XXIV, 75, 76. Voy. Eglise, Episcopat, Pape.

EXAMEN. Les protestants ont été forcés d'avouer que chaque particulier pouvait examiner après la décision de toute l'Eglise, des apôtres, et même de Jésus-Christ, XII, 574, 575. Voy. Claude, Conférence. Les Catholiques n'examinent plus après que l'Eglise a parlé : pourquoi, XIII, 578, 579.

EXAMEN de conscience; quel il doit être. Les moyens de le bien faire, V, 327.

EXCIDIO (de) Babylonis apud sanctum Joannem, demonstrationes adversus Samuelem Verensfelsum, III, 1 et suiv.

EXCOMMUNICATION. Sa définition selon les synodes protestants, et selon le bon sens. Autre qu'en donne Jurieu, XV, 97. Effets de l'excommunication : en quoi consiste la loi d'éviter les excommuniés, XXI, 232,233. Cette défense n'est que de droit ecclésiastique, XXI, 249, 250. L'excommunication n'ôte pas les droits civils, XXI, 151, 152, 251 et suiv.

Excommunications portées contre celles qui entrent dans les monastères de filles, XXVIII, 88.

EXEMPTIONS des monastères, modérées par les conciles de Vienne et de Trente, V, 525 et suiv.

EXERCICE journalier pour faire en esprit de foi toutes ses actions, VII, 509 et suiv. Exercice pour entendre la sainte messe, VII, 326.

EXORCISMES. Pourquoi l'Eglise exorcise les eaux baptismales, IX, 11.

EXPÉRIENCE (l’) nous fait connaître que nous sommes libres, XXIII, 427. Utilité de l'expérience dans le gouvernement, XXIII, 625. Les expériences sont dangereuses et sujettes à illusion en matière d'oraison, XVIII, 368. Il en faut juger par la règle de la foi, XIX, 196, 197. Voy. Directeurs.

EXPLICATION de la prophétie d'haie, sur l'enfantement de la sainte Vierge et du Psaume XXI, II, 241. Voy. Isaie, Psaumes.

EXPOSITION de la doctrine catholique sur les matières de controverse, XIII, 1 et suiv. Les protestants espéraient que ce livre serait censuré, comme contenant une doctrine contraire à celle des papistes; Bossuet leur répond en faisant connaître les nombreuses approbations et les traductions diverses de son livre, XIII, 6 et suiv. Il promet d'exposer les vrais sentiments de l'Eglise, de les puiser dans le concile de Trente, où l'Eglise a décidé les matières qu'il traite, XIII, 11, 12. De ne parler

 

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que des matières qui ont fait le sujet de leur rupture, et enfin de ne rien dire qui ne soit approuvé dans l'Eglise, XIII, 21, 22. Approbations données à l'Exposition par les évêques de France, par les cardinaux et autres étrangers, XIII, 34 et suiv. Le pape Innocent X( l'approuve par deux brefs, XIII, 44, 45 et suiv. Dessein de ce traité, XIII, 51, 52. Le but de l'auteur est d'éclaircir les points controversés avec les protestants, et de leur donner une idée exacte de la croyance des catholiques, XIII, 104; XXVI, 257. Bossuet conclut le traité, en établissant que, pour se réunir, il no s'agit que de s'entendre et de déposer tout préjugé; et que pour attaquer son traité, il faudrait prouver qu'il n'a pas fidèlement exposé la doctrine de l'Eglise, XIII, 104, 105. Remarque sur le livre de l'Exposition. L'auteur réfute les protestants, qui prétendaient que son livre avait eu une première édition portée à la Sorbonne, qui y avait fait des changements, et envoyée à Rome pour être examinée, XIII, 105, 106. Lettres sur le livre de l'Exposition. Bossuet y résout plusieurs difficultés qui lui sont proposées au sujet de son ouvrage, ibid. Il ne donne pour dogme de foi, dans ce livre, que ce qui est reçu comme tel par tous les catholiques, XXI, 119; XXII, 603. En parlant de la puissance du Pape, il se borne aux points dont tous les catholiques sont d'accord, XXI, 119. Ce livre contribue à convertir beaucoup d'hérétiques, XXI, 121, 437. Pourquoi Bossuet parle avantageusement de ce livre, quoiqu'il en fût l'auteur, XXI, 120; XXII, 603. En exhortant les hérétiques à la paix, Bossuet voulut éviter de jeter parmi les catholiques des semences de division, XXVI, 196. Calomnies des protestants contre cet ouvrage, XXVI, 197. Eclaircissement donné par Bossuet sur quelques endroits de cet ouvrage. Voy. NÉERCASSEL. Raisons qui portaient Bossuet à ne pas permettre qu'on y fit des changements, XXVI, 196. Traduction hollandaise que M. de Castorie en fit faire, XXVI, 197. Il est traduit en anglais, XXVI, 157. Traduction latine projetée à Rome, et exécutée par l'abbé Fleury avec beaucoup de soin, XXVI, 201, 202. L'approbation que le saint Siège avait donnée de cet ouvrage, ôtait aux protestants l'occasion de s'élever contre, XXVI, 253. La pureté de la doctrine que le prélat avait enseignée dans cet excellent ouvrage, avait attiré plus d'ames à Dieu que les plus beaux sermons, XXVII, 103. Voy. DIROIS.

EXTRÊME-ONCTION. Rien ne manque à cette cérémonie pour être un sacrement; il soulage l’âme et le corps, XIII, 73. Vertu de ce sacrement, XII, 493. Pieux sentiments pour le recevoir avec fruit, VII, 614.

ÉZÉCHIAS, roi de Juda : son cantique expliqué, I, 393.

ÉZÉCHIEL, cité au sujet du transport prophétique, XVIII, 463.

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