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Table chronologique

 

I

 

ICONOCLASTES. Commencement de leurs violences, XXIV, 357, 358. Leur conciliabule sous Constantin Copronyme, XXIV, 360. Ils persécutent les catholiques, ibid. Le septième concile condamne leur hérésie, XXIV, 361. Les protestants mettent ces hérétiques au nombre de leurs prédécesseurs, XIV, 458.

IDOLATRIE. Ses horreurs, VII, 133 et suiv. Outrage qu'elle fait à la divinité, X, 221; XI, 49 et suiv. Elle couvrait la terre de ténèbres avant la venue de Jésus-Christ, X, 439. L'idolâtrie spirituelle cause de l'idolâtrie matérielle, XII, 257 et suiv. L'idolâtrie adorait tout, et le vrai Dieu comme les autres, XXVII, 224. L'homme ayant quitté par le péché la contemplation de la nature divine invisible, se plonge entièrement dans les sens, et s'abandonne à l'idolâtrie, XXVII, 242. Elle était répandue partout, ibid. et suiv. A quel excès elle était portée au temps de Moïse, XXIV, 393. Elle s'établit dans le royaume d'Israël, XXIV, 276, 416. Elle est la principale cause de la perte de ce royaume, X, 190, 191. Elle entraîne quelquefois celui de Juda, XXIV, 417. Elle cesse en Judée après la captivité, XXIV, 432. Son prodigieux aveuglement avant la venue du Messie, XXIV, 441 et suiv., 458. Dieu se sert du mystère de la croix pour la détruire, XXIV, 514 et suiv. Les sens, les passions et les intérêts combattaient pour l'idolâtrie, XXIV, 519 et suiv. Elle cherchait à se parer de quelques raisons, XXIV, 523. A la fin elle se soutenait par l'austérité apparente des philosophes, et leurs magnifiques paroles, XXIV, 532.

L'idolâtrie faussement attribuée aux catholiques. Parallèle entre la doctrine de l'Eglise romaine et celle des païens. Différence de la même croyance de celle des manichéens, ariens, etc., XIII, 122 et suiv. L'idolâtrie est née des erreurs touchant la nature de Dieu; on en conclut que les catholiques, qui n'errent pas sur cette matière, ne sont donc pas des idolâtres, XIII, 132. Quoique le peuple de Dieu se soit laissé aller à l'idolâtrie du temps d'Elie, de Manassès, etc., les protestants n'en peuvent rien conclure contre les catholiques, XIII, 522 et suiv.

L'idolâtrie attribuée par Jurieu à l'Eglise romaine, n'empêche pas, selon lui, qu'on ne s'y sauve. L'idolâtrie dont il accuse les Pères du quatrième siècle, ne les empêche pas non plus d'être saints, XV,

 

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283 et suiv. L'idolâtrie et l'antichristianisme sont incompatibles avec le salut, XV, 303. L'Eglise ne peut, suivant la promesse, être livrée à l'idolâtrie, XVII, 159. L'aveu que fait Jurieu, que ce qui est cru de tous les chrétiens est une vérité fondamentale, et que le culte que l'Eglise rend aux saints était autrefois universel, démontre qu'il nous calomnie, en nous disant idolâtres, XV, 331, 332. Les définitions de l'idolâtrie et de l'invocation des saints démontrent que cette invocation ne peut être un honneur divin. Locutions de l'Ecriture. En quel sens on peut dire que les saints donnent, XV, 333. L'Eglise ne met la force des saints que dans leurs prières, XV, 334. Extravagance de Jurieu, qui veut qu'il soit moins permis de prier les saints dans la gloire que les fidèles sur la terre, XV, 338. On n'attribue rien de divin aux anges et aux saints, en leur attribuant la connaissance de nos prières, XV, 343. Jurieu calomnie l'Eglise, en l'accusant d'égaler les saints à Jésus-Christ, XV, 346 et suiv. On n'adresse point à Jésus-Christ, comme il le dit, cette prière : Priez pour nous, son intercession étant infiniment différente de celle des saints, XV, 331. Les ministres eux-mêmes avouent que l'Eglise catholique interprète différemment les mérites des saints et ceux de Jésus-Christ, XV, 354. La différence de la doctrine et du culte des païens et de la doctrine et du culte catholique est infinie; et Jurieu calomnie l'Eglise à ce sujet, XV, 335. Quelle était la source de l'idolâtrie. Voyez Culte.

IDÉES. Leur définition, XXIII 251. L'idée peut être encore définie ce qui représente à l'entendement la vérité de l'objet entendu, XXIII, 252. Des termes et de leur liaison avec les idées, ibid. Division générale des idées, XXIII, 259, 262. Propriétés des idées, XXIII, 330 et suiv. Après les idées viennent les termes qui les signifient, XXIII, 234.

IDUMÉENS. Ils sortent d'Esaü, fils de Jacob, XXIV, 269. Ils sont conquis par Hyrcan, XXIV, 320.

IÉNE (synode d') en Saxe, tenu par les luthériens, où ils condamnent les zuingliens, qu'ils pressent par l'autorité de l'Eglise: en quoi ils démentent tous leurs principes, XIV, 344.

IGNACE de Loyola (S.) préfère le délai de la vision de Dieu à la jouissance présente, XIX, 448.

IGNORANCE. En quoi elle consiste : sa différence d'avec l'erreur, XXIII, 64. Combien est grande l'ignorance de l'homme, XXIII, 70.

ILLUSION des expériences dans l'Oraison, XVIII, 369, 370.

ILLYRICUS (Flaccus) ou Francowitz, et d'autres, se rendent, après la mort de Luther, aussi tyrans qu'il l'avait été des églises luthériennes, XIX, 188. Il avait été disciple de Mélanchthon, dont il devient jaloux, et qu'il veut perdre au sujet des cérémonies indifférentes. Renseigne le dogme monstrueux de l'ubiquité, XIX, 330.

 

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IMAGES. Du culte qu'on leur rend, XXVIII, 67. Dispute sur ce culte en Orient et en France, XVII, 576 et suiv. Les catholiques ne les adorent pas, ne leur attribuent aucune vertu, ne s'en servent que pour élever leur esprit vers Dieu, et exciter en eux le souvenir des prototypes qu'elles représentent, XIII, 59, 60. Le culte des images fait le sujet d'une grande controverse avec les protestants. Doctrine de l'Eglise sur ce sujet; objection tirée du second précepte; erreurs des païens, XIII, 105 et suiv. L'Apologie de la Confession d'Augsbourg accuse l'Eglise de croire, comme les magiciens, qu'elles ont en elles une certaine vertu, XIV, 135. Carlostad les abat à Vitemberg. Luther trouve qu'empêcher le culte des images, c'est ôter la liberté chrétienne, XIV, 56 et suiv. Calomnies et ignorance des ministres protestants sur le culte que nous rendons aux images, XVII, 256 et suiv. Sentiment d'un célèbre protestant, XVII, 427, 454, 481, 521, 522. Il s'accorde avec le concile de Trente et le second de Nicée, XVII, 576 ; XVIII, 35. Le culte des images a toujours été en usage dans l'Eglise, XVIII, 206. Voy. Culte, Francfort, Nicée.

IMAGINATION (P). Sa définition, XXIII, 41. Sa nature, XXIII, 42 et suiv. En quoi elle diffère de l'entendement, XXIII, 56. Comment ils s'aident et s'embarrassent mutuellement, XXIII, 57. A quels mouvements du corps est attachée l'imagination, XXIII, 63 et suiv.

IMMORTALITÉ. Les philosophes et les nations qui ne sont pas tout à fait brutes, en ont l'idée, XXIII, 245. L'immortalité, compagne inséparable de l'innocence, X, 166; XXIII, 245. Triple immortalité de Jésus-Christ, X, 167. D'où vient en nous le désir de l'immortalité, X, 172.

IMMUTABILITÉ (l’) de Dieu, reconnue clairement dans les premiers siècles. Ignorance de Jurieu, dans la doctrine des Pères, XVI, 14,18, 19. Ce dogme est marqué dans l'Ecriture, ainsi que l'immutabilité du Fils de Dieu ; et la Confession de foi des protestants l'établit, XVI, 20,21. Saint Athanase prouve aux ariens que le Fils de Dieu est immuable ; ce qui renverse l'imputation calomnieuse faite par Jurieu au concile de Nicée, d'avoir fait naître deux fois le Fils de Dieu comme Dieu, et cru qu'il pouvait croître en perfection, XVI, 56 et suiv. L'idée de l'immutabilité de Dieu est, selon ce ministre une idée d'aujourd'hui, qu'on ne peut prouver par l'Ecriture, XVI, 178.

IMPANATION. Voy. Osiandre. La doctrine de Luther y tend. Il admet un pain charnel et un vin sanglant, XIV, 88, 89.

IMPATIENCE. Son désordre, XXVII, 448.

IMPECCAB1LITÉ. Dernière grâce, bonheur parfait, VIII, 376, 378

IMPÉNITENCE finale; comment on y tombe, IX, 178 et suiv. Rien de plus horrible, IX, 615 et suiv.

IMPIES. Idée qu'ils se forment de Dieu, VIII, 348. Dieu les dissipera

 

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dans l'impétuosité de sa colère, comme la poudre est emportée par un tourbillon, VIII, 30. Leur nombre infini, VIII, 543. Conduite que doivent tenir les gens de bien obligés de vivre avec eux, VIII, 544. Prospérité des impies ; commencement de la vengeance divine à leur égard, IX, 613; X, 460. Evénemens sanglants et tragiques que Dieu leur fait quelquefois éprouver, IX, 614. Ils commencent leur enfer dès ce monde, X, 461. Leur aveuglement, X, 584. Leur mort toujours précipitée, XII, 659. Voy. Libertins.

IMPIÉTÉ. Comment elle fait des progrès, I, 81.

IMPOTS (les). Sont une source de richesses pour l'Etat, XXIV, 195. Le prince doit les modérer, XXIV, 196. Voy. Tributs.

IMPRÉCATIONS. Celles qu'on trouve dans les Psaumes ne doivent point être prises à la lettre, I, 25 et suiv. Ce sont des prophéties, I, 26, 27.

IMPUDICITÉ. Estime qu'elle s'attire sous de certaines couleurs, IX, 144.

IMPUNITÉ. Le pécheur s'en flatte vainement, VIII, 205.

INCARNATION. Explication de ce mystère, V, 60 et suiv. Dieu y avait préparé les hommes par ses apparitions aux patriarches, sous une forme humaine, VII, 186, 187 et suiv. Conception et naissance de Jésus-Christ, VII, 198 et suiv., 260 et suiv. Ignorance des libertins au sujet de ce mystère, VIII, 250. Sa grandeur, XI, 133. Moyen dont Dieu se sert pour guérir notre orgueil, XI, 135 et suiv. Amour que Dieu témoigne à l'homme dans ce mystère, XI, 150 et sniv. Ce mystère était une illusion, selon les manichéens et les albigeois, XIV, 462. Erreurs de l'abbé Dupin sur la communication des idiomes, XX, 587 ; sur l'expression de saint Cyrille, Unam naturam incarnatam, XX, 605 et suiv. Sans doute Dieu pouvait délivrer les hommes sans se faire homme, mais il lui a plu de se faire homme pour nous racheter, afin que cette même nature que le démon s'était asservie, remportât la victoire sur lui et sur ses audacieux compagnons, XXV, 365.

INCESTUEUX de Corinthe; pénitence qu'on lui impose; indulgence qui lui fut accordée, X, 258.

INCLINATION. Deux nous sont naturelles : l'une nous élève à Dieu, origine de la religion; l'autre nous lie avec nos semblables, principe de la société, VIII, 301. Les inclinations profondes changent difficilement, IX, 185.

INCRÉDULES. Ils n'ouvrent point les yeux à la lumière, VI, 120 et suiv. Voy. Athées, Impies, Libertins.

INDÉFECTIB1LITÉ de la foi du saint Siège. On impute à tort aux docteurs de Paris de croire que le saint Siège ne soit pas indéfectible, IX, 500 et suiv. Preuves de l'indéfectibilité de l'Eglise romaine, XXII, 268 et suiv., 347 et suiv.

INDÉPENDANT. Leur songe séditieux sur un prétendu règne du Christ, qui devait anéantir la royauté, et égaler tous les hommes, XII, 455.

L'indépendantisme et plusieurs autres sectes de la réforme, tirent leur source de l'indifférence des religions. Les indépendants rejettent toutes les formules, tous les catéchismes, tous les symboles, même celui des apôtres, pour s'en tenir à la seule parole de Dieu, sans glose ni interprétations, XVI, 226 et suiv. Les indifférents et les indépendans font peu de cas des dogmes, et ne veulent que la doctrine des mœurs. Illusion de leurs maximes, XVI, 227 et suiv. Jurieu établit l'indépendantisme des Eglises, et confond le royaume de Jésus-Christ avec celui de Satan, XV, 164, 165.

INDIFFÉRENCE des religions. Les principes de Basnage y conduisent, et surtout ce qu'il avance pour innocenter le schisme, XVII, 203, 204. Voy. Réforme.

Indifférence pour le salut. Jusqu'où va celle des quiétistes, XVIII, 437, 440, 448 et suiv., 482, 483. En quoi consiste la sainte indifférence selon saint François de Sales, XVIII, 542, 543 et suiv. Distinction inutile entre l'indifférence et la résignation, XVIII, 561 et suiv. L'indifférence ne peut avoir lieu dans les suppositions impossibles, XVIII, 579 et suiv. Exagération sur cette matière, XVIII, 591 et suiv. L'indifférence pour le salut est établie par M. Se Cambray, XIX, 472 et suiv., 456, 475 ; XX, 46 et suiv. Du consentement à la haine de Dieu et à la damnation, suite de ses principes, XIX, 457, 475. Son embarras et ses contradictions dans l'explication de ses principes, XIX, 466, 486. Passages tronqués ou falsifiés de saint François de Sales, dont on voudrait se prévaloir, XIX, 392, 393, 394, 398. Vaines ressources de l'auteur, XIX, 540. L'indifférence du salut établie dans le livre des Maximes des Saints, malgré les articles d'Issy, XX, 304. Quatre remarques à ce sujet, XX, 418 et suiv. Voy. Abandon, Acquiescement, Désespoir, Sacrifice.

Indifférence à l'égard des dons de Dieu ; en quel sens Bossuet l'entend, XXVIII, 229.

INDULGENCE. Celle qui est fausse» dans les princes, a des suites funestes, XXIV, 123.

INDULGENCES. Leur utilité, 123 et suiv., V, 393 et suiv. Il n'en faut point rechercher curieusement l'effet précis, V, 391 et suiv. Elles doivent nous porter à augmenter notre amour envers Dieu et le prochain, V, 395 et suiv. Elles sont fondées sur la grande indulgence de la mort de Jésus-Christ, XXVIII, 354. L'Eglise a le pouvoir d'en accorder, XIII, 69. De la confession pour gagner les indulgences, XXVIII, 109, 110.

INFAILLIBILITÉ. Jurieu, qui voulait d'abord qu'on jugeât par le goût, quelles sont les vérités fondamentales veut ensuite qu'on compte les voix, et donne l'infaillibilité au grand nombre, XVI, 140 et suiv. Infaillibilité du Pape. Selon les défenseurs de cette infaillibilité,

 

300

 

elle n'est pas de foi, XXI, 128 et suiv.; XXII, 601. Formalités nécessaires, suivant les ultramontrains, pour que la décision du Pape soit infaillible, XXII, 355, 356. Le clergé de France n'a pas voulu prononcer sur cette question, XXII, 437.

INFIDÈLES. Voy. Sfondràte.

INGRATITUDE. Sa noirceur, VIII, 387.

INIMITIÉS. Ce qui les produit, X, 396, 619.

INJURES. Le pardon des injures est un des remèdes les plus efficaces de nos fautes, IX, 249, 654. Le plus grand de tous les maux est de faire injure à quelqu'un. Il vaut mieux souffrir une injure que de la faire, XXVI, 35. Si c'est un plus grand mal de faire une injure que de la recevoir, la justice qui nous empêche d'en faire est un plus grand bien que la puissance qui nous empêche d'en recevoir, XXVI, 35.

INJUSTICE. L'injustice est toujours faible, parce qu'elle n'est jamais d'accord avec elle-même et ne peut unir ses forces, XXVI, 35.

INNOCENCE. Moyens de la conserver, XII, 517, 518.

INNOCENTS (SS.) Leur massacre, VII, 330.

INNOCENT (S.) Pape, prouve la nécessité de la grâce par les prières de l'Église, XVIII, 488.

INNOCENT III est choqué des singularités des vaudois qu'il condamne dans le grand concile de Latran, XIV, 502. Ce pontife met la France en interdit, dépose l'empereur Othon IV, puis Jean-Sans-Terre, roi d'Angleterre, XXI, 447 et suiv. Jean s'étant rendu tributaire du saint Siège, le Pape le protège, XXI, 449 et suiv. Ce Pape reconnaît que le concile lui est supérieur, XXII, 213.

INNOCENT IV. En quoi consiste, suivant lui, l'obéissance due au Pape, XXI, 103. Il dépose l'empereur Frédéric II au concile de Lyon, sans l'approbation du concile, XXI, 491, 492.

INNOCENT XI approuve le livre de l'Exposition par deux brefs, XIII, 44, 45. Conséquences que Bossuet tire de cette approbation, XXI, 119 et suiv. Ce Pape est par ses vertus le modèle de son troupeau, XXVI, 264, 265. Bossuet désire qu'un pontife si saint mette fin à tant d'opinions corrompues, dont les ennemis de l'Eglise tirent avantage, XXVI, 200. Le remercie de l'approbation qu'il a donnée à son Exposition ; lui marque les raisons qui le portèrent à composer cet ouvrage; lui rend compte de sa manière d'élever le Dauphin, et fait les vœux les plus ardents pour l'Eglise et le souverain Pontife, XXVI, 254, 237 et suiv. Bref d'Innocent XI, en réponse à cette lettre, XXVI, 266. Belle lettre de Bossuet à ce pontife, sur l'éducation du Dauphin, XXIII, 1 et suiv. 15 et suiv. Bref du Pape pour témoigner au prélat sa satisfaction, XXIII, 30, 32. Sentiments de reconnaissance et vœux de Bossuet pour la conservation de ce pontife, XXVI, 267.

 

301

 

Il remet au prélat les droits pour les bulles de l'évêché de Meaux, XXVI, 284. Motifs honorables qui déterminent le Pape à lui accorder cette faveur, ibid. Réponse d'Innocent XI à la lettre du clergé de France qui lui rendait compte de ses opérations sur la Régale, XXII, 643 et suiv.

Innocent XI censure les quiétistes, XVIII, 351. Sa censure des casuistes sur la foi explicite en Dieu, XVIII, 418. Combien fortes ses qualifications contre Molinos, XVIII, 609. Sa bulle rapportée au long, XVIII, 683 et suiv.

INNOCENT XII accommode le différend survenu à l'occasion de la Déclaration de 1682, sans faire de reproche aux François touchant la foi, XXI, 13. Lettre de cinq évêques de France à ce pontife, pour solliciter la condamnation d'un livre du cardinal Sfondràte sur la prédestination, XXVI, 519. Ils ne craignent pas que Sa Sainteté, quoiqu'elle eût élevé Sfondràte à une si haute dignité, à cause de ses qualités, fît grâce à ses erreurs qui tendaient à affaiblir la foi, ibid. Ce pontife répond qu'il a renvoyé le livre de Sfondràte à l'examen de graves théologiens d'après lequel il portera son jugement, XXVI, 531. Voy. Sfondràte.

Bref d'Innocent XII à Bossuet, sur son livre des Etats d'oraison, XVIII, 382. Son bref contre le livre des Maximes des Saints, XX, 472, 496 et suiv. Sa lettre au roi à ce sujet, XX, 501, 302 et suiv. Acceptation du bref dans toutes les provinces, XX, 508 et suiv. Voy. Fénelon.

INQUISITION. Elle est établie dans les Pays-Bas et y cause des troubles fâcheux, XXV, 562 et suiv. Décrets de celle de Rome contre les quiétistes, XVIII, 680, 681, 701 et suiv. L'Inquisition d'Espagne condamne la Déclaration du clergé de France, comme erronée, XXI, 122 et suiv.

INSTINCT. Ce que c'est que celui qu'on attribue aux animaux, XXIII, 236 et suiv. Voy. Animaux.

INSTRUCTION (de l’) de Mgr. le Dauphin, fils de Louis XIV; Lettre au Pape Innocent XI: en latin et en franchis, XXIII, 1 et suiv., 15 et suiv. Voy. Louis, Dauphin.

 Instruction sur la lecture de l'Ecriture sainte, I, 3 et suiv.

Instruction sur le nouveau Testament de Trévoux, III, 385 et suiv.

Seconde instruction sur les passages particuliers de cette version, III, 515 et suiv.

Instruction sur les Etats d'oraison, où sont exposées les erreurs des faux mystiques, XVIII, 367 et suiv. Ce livre est traduit en italien. Voy. Campioni.

Instructions sur les promesses de Jésus-Christ à son Eglise, pour montrer, par l'expresse parole de Dieu, que le même principe qui nous fait chrétiens, nous doit aussi faire catholiques, XVII, 83, 143.

 

302

 

INTELLIGENCE. Combien elle est nécessaire pour gouverner 579,580. Voy. Entendement.

INTENTION. Elle doit être pure, VI, 47 et suiv. Ce que c'est que l'intention virtuelle, et jusqu'à quand subsiste-t-elle, XXVIII, 38 et suiv. Quelle intention est requise dans le ministre pour la validité du sacrement, XVII, 409 et suiv., 441, 442, 472.

INTERET (l’) contribue à unir les hommes entre eux, XXIII, 483. Exemple tiré du corps humain, XXIII, 484. L'intérêt, dieu du monde et de la cour, le plus ancien, le plus décrié et le plus inévitable de tous les trompeurs, trompe dès l'origine du monde, IX, 643. Fait toujours les flatteurs, IX, 649. Mobile de toutes les actions humaines, X, 618. Malignité de l'intérêt, qui rompt les amitiés les plus saintes, montrée dans la personne de Judas, IX, 050.

Intérêt propre. Sens que l'Ecole donne à ce mot, XIX, 180. Sa définition, XIX, 181. Son équivoque, XIX, 182; XX, 333, 342. M. de Cambray coupable de n'avoir pas défini ce terme équivoque, XIX, 186, 320, 321. Cette affectation est une illusion, XIX, 322. Ses principes le convainquent de prendre ce mot pour le salut, XIX, 187, 323, 324. Ainsi le prennent, Saint Anselme, XIX, 203; Saint Bernard, 204; Scot, ibid. Suarez, 205; Sylvius, 206; Saint Bonaventure, 207. Toute l'école fondée sur saint Paul, 208 et saint François de Sales, ibid. Variation de M. de Cambray sur ce point, XIX, 209 et suiv. 324 et suiv. Ses équivoques, XIX, 211, 212 et suiv. Rodriguez et le Père Surin ne parlent pas de cet intérêt, XIX, 307, 308. M. de Cambray convaincu d'entendre par là le salut, et d'en exiger le sacrifice, XIX, 528 et suiv.; XX, 16, 17, 44 et suiv. ; 343, 344, 347. Impiété de cette doctrine, XIX, 348. Voy. Actes, Demandes, Indifférence, Salut.

INTERIM (le livre de l'), fait par ordre de Charles V, était un formulaire de doctrine, dans lequel on condamnait toutes les erreurs luthériennes, en tolérant néanmoins le mariage des pasteurs et la communion sous les deux espèces. Il est blâmé à Rome, XIV, 324, 325. Conférences de Ratisbonne au sujet de ce livre, entre les catholiques et les protestants. On s'y concilie sur quelques articles, que les protestants acceptent en les expliquant. Dernière main mise à ce livre, qui n'a nul succès, ibid. et suiv.

INVESTITURES. Disputes à leur sujet, XXI, 424 et suiv., et note. Voy. Henri V.

Invocatio animae morbis lethalibus laborantis, XXVI, 43.

INVOCATION des saints. Les luthériens calomnient sur ce point l'Eglise catholique, XIV, 134. Henri VIII approuve l'invocation des saints, XIX, 273. Voy. Saints.

IRÈNE, impératrice, gouverne dans la minorité de Constantin, son fils, XXIV, 361. Elle fait tenir le septième concile général, ibid. Son

 

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fils périt par ses artifices : elle est reconnue seule impératrice, XXIV, 363.

IRÉNÉE (S.) Pourquoi, selon lui, l'Apocalypse surpasse toutes les anciennes prophéties, II, 301. Il voit Rome et son empire dans l'Apocalypse, II, 308 et suiv. Ce saint dit que Dieu a établi l'autorité royale pour le bien de la société, XXI, 161, 190. Il est critiqué témérairement par l'abbé Dupin, XX, 628.

IRÉNEE (S.), évêque de Lyon, l'honneur des églises des Gaules qu'il a fondées par son sang et par sa doctrine parle ainsi de la sainte Vierge : Le genre humain, dit-il, condamné à mort par une vierge est sauvé par une vierge, XXVI, 364.

ISAAC. Dieu lui réitère les mêmes promesses qu'il avait faites à Abraham son père, XXIV, 269, 387. Il est l'image de Jésus-Christ, VIII, 402.

ISABELLE de France, reine d'Espagne, fille de Henri IV. Son éloge, XII, 510.

ISAIE. Explication de sa prophétie sur l'enfantement de la sainte Vierge, h, 233 et suiv. Première lettre, où l'on prouve que la naissance d'une Vierge est un caractère du Messie, II, 234 et suiv. Deuxième lettre, où l'on explique comment ce caractère n'a eu force de preuve qu'après la mort du Sauveur, et on réfute plusieurs objections, II, 246 et suiv. Troisième lettre où l'on explique à fond la prophétie, II, 255 et suiv. Explication de la prophétie d'Isaïe sur l'enfantement de la sainte. Vierge. Le Sauveur des hommes est le vrai Emmanuel, II, 243. Plusieurs cantiques de ce prophète expliqués, I, 389, 390. Ce qu'il promettait aux habitants de la Jérusalem céleste, VIII, 38.

ISBOSETH, que Jurieu fait roi légitime des dix tribus, n'avait aucun droit au royaume, qui appartenait à David par élection divine, XXIII, 450.

ISIDORE (S.) de Péluse. Sa lettre sur les livres de Salomon, I, 455.

ISIDORE (S.) de Séville, prouve que les rois ne peuvent être punis que par Dieu, XXI, 255.

ISRAËL. Surnom donné à Jacob, XXIV, 269. On appelle de ce nom le royaume que Jéroboam forma des dix tribus révoltées, XXIV, 276, 301. Ses principaux rois, ibid, et suiv. Sa destruction, XXIV, 281. Ses peuples sont transportés à Ninive, et dispersés, ibid. et 301. Voy. Idolâtrie, Jacob.

ISRAÉLITES. Ils s'établissent en Egypte, XXIV, 270, 391. Leur multiplication excite la jalousie des Egyptiens, ibid. Ils sont délivrés par Moïse, XXIV, 271. Voy. Juifs, Moïse.

ISSY. Conférences qui y furent tenues entre MM. Bossuet, de Noailles, et Tronson, pour examiner les livres de madame Guyon, XX, 104 ;

 

304

 

XXVIII, 357, 566. Fénelon y est admis, et signe les trente-quatre Articles qui y furent dressés sur l'Oraison, XX, 239 ; XXIX, 264. Occasion, dessein et nécessité de ces Articles, XIX, 496, 509 et suiv. Texte de ces Articles en français, XVIII, 357. En latin, XX, 66, 67. ils sont expliqués, XVIII, 610 et suiv. Combien ils sont opposés aux maximes des nouveaux mystiques, XIX, 352, 406, 414, 498, 499, 313; XX, 18 et suiv. L'acte qui est marqué dans le trente-troisième, doit être fait avec précaution, XXVII, 576; XXVIII, 239. Voy. Fénelon.

ITALIQUE. Version ancienne des livres saints : celle des Proverbes, I, 450. Celle de l’Ecclésiaste : notre Vulgate est différente, I, 524.

IVES de Chartres. Demeure attaché à Philippe I, roi de France, excommunié pour ses crimes par plusieurs conciles, XXI, 419, 420 et suiv. Quelques passages tirés de son Décret, au sujet des rois, XXI, 430, 431 et suiv.

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