EULALIE

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X DÉCEMBRE. SAINTE EULALIE, VIERGE ET MARTYRE.

 

Enfin, l'Eglise d'Espagne, la perle de la catholicité, célèbre  aujourd'hui la  mémoire de l'illustre Martyre qui fait la gloire de Mérida, l'honneur de toute la péninsule  Ibérienne, la joie de  l'Eglise  universelle. C'est la troisième de ces Vierges sages dont le culte est le plus solennel dans l'Eglise au temps de l'Avent ; la digne compagne  de Bibiane, de Barbe et de cette  héroïque Lucie, qui bientôt va recevoir nos  hommages. Nous insérons  ici  en son entier l'admirable poème de Prudence sur la vie et le martyre d'Eulalie. Ce prince  des poètes chrétiens n'a peut-être jamais fait entendre des accents plus suaves et plus mélodieux : c'est pourquoi, dans son admiration, la Liturgie Mozarabe n'a fait qu'une seule Hymne des quarante-cinq strophes de ce délicieux cantique.  Sa forme historique nous dispensera  d'emprunter au Propre des  Eglises  d'Espagne la Légende de  la  sainte Martyre.

 

HYMNE.

 

Eulalie, vierge sacrée noble de race, plus noble encore dans son courageux trépas, favorise de sa protection Mérida qui lui donna le jour, et qui garde son tombeau.

 

C'est aux régions où le soleil se couche qu'est située la ville qui a produit cette illustre héroïne; cité puissante et habitée par un peuple nombreux, mais plus fière encore du sang de la martyre et du sépulcre de la vierge.

 

La jeune fille ne comptait encore que douze années, lorsqu'on la vit effrayer par son courage les bourreaux tremblants, braver la flamme pétillante du bûcher et mettre sa joie dans le supplice.

 

Déjà on l'avait vue prendre son essor vers la patrie où règne le Père céleste ; renonçant à l'hymen terrestre, elle avait repoussé les joies et les amusements du jeune âge.

 

Les parfums, les roses, les riches parures, n'obtinrent que son mépris ; grave dans ses traits, modeste dans sa démarche, dès l'âge le plus tendre on trouvait en elle cette sagesse que la vieillesse seule peut donner.

 

Tout à coup une fureur impie s'anime contre les serviteurs de Dieu ; on ordonne aux chrétiens de brûler un sacrilège encens, avec le foie des victimes, devant des dieux qui ne donnent que la mort.

 

L'âme sainte d'Eulalie en frémit; sa noble fierté se prépare à repousser un tel assaut : son cœur intrépide, épris de l'amour d'un Dieu, sollicite la jeune fille à bra-ver le glaive des tyrans.

 

En vain la tendre sollicitude d'une mère veille à retenir la vierge généreuse dans le secret de la maison, à la campagne et loin de la ville, de peur que l'amour d'un trépas glorieux ne l'entraîne à sacrifier son sang,

 

Elle, dédaignant un repos qui lui semble une lâcheté, fatiguée d'un retard qui la déshonore, force les portes, la nuit, sans témoins : dans sa fuite elle ouvre les barrières qui la retenaient, et bientôt elle prend sa route par des sentiers détournés.

 

De ses pieds déchirés, elle franchit des lieux couverts de ronces et d'épines ; mais un chœur d'anges l'accompagne; la sombre nuit l'environne de son silence ; mais une lumière céleste la guide.

 

Telle on vit la troupe courageuse des Hébreux, nos pères, marcher à la suite de la colonne lumineuse qui brisait les ombres de la nuit, et traçant par ses feux une voie éclatante, anéantissait l'obscurité.

 

Ainsi la vierge pieuse , suivant sa voie durant la nuit, obtint du ciel la clarté du jour,et n'eut point à lutter avec les ténèbres, à cette heure où elle fuyait aussi l'Egypte, et commençait une route qui devait la conduire bien au-delà des astres.

 

D'un pas hardi et prompt, elle a su franchir plusieurs milles, avant que l'aurore vienne illuminer le ciel : dès le matin elle est rendue au pied du tribunal, et, dans une sainte fierté, elle vient se placer au milieu des faisceaux.

 

«  Quelle fureur vous anime ? s'écrie-t-elle. Pourquoi perdre vos âmes imprudentes, en  les  abaissant devant des pierres taillées  par  le ciseau ?Pourquoi renier le Dieu

père de tous ?

 

«  Infortunés, vous poursuivez les chrétiens; moi aussi je suis une ennemie du culte des démons, je foule sous mes pieds les idoles ; de mon cœur et de ma bouche je confesse Dieu.

 

« Isis, Apollon, Vénus ne sont rien ; Maximien aussi n'est que néant : vos idoles, parce qu'elles sont faites de la main des hommes ; lui, parce qu'il les adore : tout cela est nul et doit être compté pour rien.

 

« Que Maximien, ce prince ce opulent, et pourtant l'humble serviteur de ces pierres, dévoue et sacrifie jusqu'à sa tête à de telles divinités; mais pourquoi persécute-t-il des cœurs généreux ?

 

« Cet empereur plein de bonté, ce maître excellent, il lui faut du sang innocent pour se nourrir. Dans sa faim il déchire les corps des saints et jusqu'à leurs entrailles accoutumées au jeûne ; son bonheur est de torturer jusqu'à leur foi.

 

« Allons, bourreau, emploie le fer et le feu ; divise ces membres sortis du limon de la terre; il est aisé de détruire une chose si fragile; mais au dedans vit une âme que la douleur n'abattra pas. »

 

Un tel discours fait monter au comble la colère du Préteur : « Licteur, s'écrie-t-il, saisis cette furieuse, et dompte-la par les tortures. Fais-lui sentir ce que c'est que les dieux 0 de la patrie, et qu'on ne méprise pas en vain les édits du prince.

 

« Jeune fille égarée, plutôt que de t'envoyer à la mort, je voudrais, s'il est possible, t'arracher à tes erreurs perverses. Vois donc quel bonheur cette vie te destine, quel honorable hymen t'est préparé.

 

«  Ta famille dans les larmes te recherche en ce moment; cette famille d'une si illustre noblesse se désole de te voir périr à la fleur de tes ans, à la veille des pompes nuptiales.

 

«  La splendeur d'un hyménée opulent n'est-elle donc rien pour toi ? Dans ta présomption,veux-tu donc ébranler la piété filiale ? Eh bien ! considère ces instruments d'un cruel trépas.

 

« Ou ta tête tombera sous le glaive, ou tes membres seront déchirés par la dent des bêtes féroces, ou les torches embrasées les consumeront à petit feu, ou le bûcher te réduira en cendres au milieu des cris et des larmes de tes parents.

« Et quel si grand effort as-tu à faire pour éviter un sort si affreux î Daigne seulement , jeune fille , toucher du bout de tes doigts un peu de sel et quelques grains d'encens; et ces supplices terribles ne te regardent plus. »

 

La martyre garde le silence, mais elle frémit à un tel discours ; dans son indignation , elle crache aux yeux du tyran , renverse d'un coup de pied les idoles, les gâteaux sacrés et l'encens.

 

Aussitôt deux bourreaux déchirent la chair délicate de la vierge ; ses flancs sont sillonnés jusqu'aux os  par les ongles de fer ; Eulalie compte ses glorieuses blessures.

 

«  C'est votre Nom, Seigneur, que l'on trace sur mon corps ; que j'aime à lire ces caractères qui racontent vos victoires, ô Christ ! La pourpre de mon sang sert à écrire votre Nom sacré. »

 

C'est ainsi qu'elle chantait dans sa joie, la vierge intrépide ; pas une larme, pas un soupir ; de si cruelles souffrances sont pour elle comme si elles n'étaient pas; et cependant ses membres sont arrosés à chaque instant par un nouveau jet de son sang qui jaillit tiède sous les ongles de fer.

 

Mais ce n'est pas la dernière de ses tortures ; il ne leur suffit pas d'avoir labouré tout son corps de sillons cruels; c'est maintenant le tour de la flamme ; des torches ardentes parcourent avec fureur ses flancs et sa poitrine.

 

La chevelure embaumée d'Eulalie s'était détachée; flottant sur les épaules, elle était venue descendre comme un voile appelé à protéger la pudeur de la vierge.

 

Mais la flamme pétillante des torches est montée jusqu'au visage; en un instant, elle prend à la chevelure, elle parcourt la tête et s'élève au-dessus du visage. La vierge, avide de mourir, ouvre ses lèvres, et aspire ce feu qui l'environne.

 

On vit soudain une colombe plus blanche que la neige s'élancer de la bouche de la martyre, et monter vers les cieux : c'était l'âme d'Eulalie, toute pure, toute vive, toute innocente.

 

La tête s'incline au moment où l'âme s'est enfuie ; le feu des torches s'éteint tout à coup ; les membres endoloris ont cessé de souffrir ; le souffle qui animait la vierge, monte joyeux à travers les airs et se dirige, semblable à l'innocent oiseau, vers les temples du ciel.

 

Le bourreau l'a vu s'élancer de la bouche de la jeune fille ; saisi de terreur, il s'est enfui  loin du théâtre de sa barbarie ; le licteur lui-même a disparu tremblant.

 

Tout à coup une neige inattendue se forme dans l'air glacial et descend sur le forum ; comme un blanc linceul, elle vient couvrir le corps d'Eulalie qui demeurait exposé aux injures de la saison.

 

Les larmes humaines accompagnent les funérailles d'un être chéri ; ici, ces témoignages de regret sont dépassés; les éléments eux-mêmes, ô vierge, ont reçu de Dieu l'ordre d'accomplir envers toi les devoirs suprêmes.

 

Aujourd'hui, Mérida, ville célèbre de la Lettonie, s'honore de posséder son sépulcre; cité florissante que parcourt le fleuve Ana qui, dans son cours rapide et ombragé d'arbres toujours verts, vient baigner son élégante enceinte.

 

C'est là que, dans un sanctuaire où la lumière est réfléchie par l'éclat des marbres étrangers et indigènes, un tombeau digne de tout respect garde les cendres sacrées d'Eulalie.

 

Au-dessus étincelle un lambris tout resplendissant d'or; le pavé du temple, formé de pierres délicatement taillées, semble un jardin émaillé de rieurs et des roses les plus vermeilles.

 

Cueillez la violette pourprée, moissonnez des Heurs éclatantes ; l'hiver, malgré sa rigueur, en produit encore ; le sol glacé qu'échauffe le soleil en fournira de quoi remplir vos corbeilles.

 

Jeunes filles, jeunes hommes, en présentant cette offrande, n'oubliez pas de l'entourer d'un épais feuillage ; ma guirlande à moi sera ces vers dactyliques que j'offre pour les chœurs ; ils sont humbles, ils se ressentent de ma vieillesse ; cependant ils conviennent à la fête.

 

C'est ainsi que nous offrirons nos hommages aux restes sacrés de la martyre, et à l'autel qui couvre son tombeau : du ciel où elle repose aux pieds de Dieu, elle agrée l'offrande, et rendue propice par nos chants, elle répand sa protection sur un peuple qui est le sien.

 

Nous regrettons de ne pouvoir donner ici qu'une faible idée des richesses liturgiques que nous offrent le Bréviaire et le Missel Mozarabes, sur sainte Eulalie. Rien n'est plus magnifique que les éloges consacrés à sa mémoire par l'ancienne Eglise d'Espagne. Nous prenons, presque au hasard, dans le Missel, les deux belles pièces qui suivent, que nous avons choisies sur vingt autres qui auraient presque un droit égal à être citées ici :

 

ORAISON.

 

Que la virginité se  réjouisse  en vous, Seigneur, et que la continence, sœur de la virginité, prenne une part à sa joie. Voici une guerre dans laquelle il ne s'agit  plus du sexe, mais du courage ; la défense n'est plus dans  le glaive, mais  dans la  pudeur ; le combat n'est  pas entre les personnes, mais  entre les causes. Une conscience innocente traverse, sans blessure, des bataillons armés ; elle a vaincu  l'ardeur des sens, elle triomphera du fer. Il vaincra facilement les autres, celui qui  s'est vaincu lui-même ;  mais si la vertu est louable  dans l'homme, la vierge qui déploie un courage viril est digne encore de plus grands éloges. Voici qu'une vierge sacrée pénètre dans  une assemblée profane, et, portant Dieu seul dans son cœur, elle triomphe des supplices. Cependant il y a là  un licteur  non  moins impudent que cruel, qui, lançant les traits impudiques de ses regards, torture par un infâme supplice celle qu'on peut appeler l'épouse du Christ : en  sorte que celle qui est étrangère à l'adultère  ait du moins à subir une peine  adultère. Bientôt  le bourreau, pour la soumettre à une  plus rude épreuve,  expose  le corps de la vierge aux yeux des spectateurs ; et le long de ses flancs déchirés  le sang  coule en ruisseaux, plus rapides que n'est  la main du licteur à ouvrir de nouvelles blessures. L'intention sacrilège du  juge est confondue :  il n'y a ici d'autre jouet que ses tourments. Sans doute notre vierge est nue; mais sa nudité  est pudique. Que l'un et l'autre  sexe  apprennent donc de  cette vierge à rechercher non la beauté, mais la vertu, à aimer la foi, non les grâces du corps. Que celui qui veut  plaire au Seigneur,  s'attende à être jugé, non sur les agréments du visage,  mais sur la pudeur. Maintenant, ô Christ! puisque c'est par vous que cette vierge  a vaincu,  par vous qu'elle a mérité,  par vous aussi qu'elle a accompli sa tâche (car nous ne saurions repousser les traits de nos ennemis, si nous n'étions soutenus par le secours de votre Divinité), daignez donc, de même que votre bienheureuse Martyre a gagné par son combat le prix de la chasteté,nous pardonner l'impureté de nos méfaits, nous faire obtenir la récompense que vous avez promise.

 

ILLATION.

 

Il est digne et juste,  Seigneur  Dieu, que nous vous rendions grâces, à vous qui avez établi dans une gloire sublime cette vierge prudente, fidèle disciple de la foi ;  à vous qui, ayant fait que Marie devint mère, avez  fait aussi  qu'Eulalie fût martyre: l'une heureuse d'enfanter, l'autre heureuse de mourir; l'une accomplissant le ministère de l'Incarnation du Verbe, l'autre s'appropriant l'imitation de ses souffrances. L'une crut à l'Ange, l'autre résista à l'ennemi ;  l'une élue pour que le Christ naquît d'elle, l'autre choisie pour que le diable fût vaincu  par elle. Elle fut vraiment digne de plaire à son  Seigneur, Eulalie, la Martyre et la Vierge qui, protégée  par l'Esprit-Saint, soutint un  combat rude à la délicatesse de son sexe. On la vit, dépassant toutes les forces humaines, s'offrir aux tortures par  le zèle de votre amour ; quand, pour  l'honneur de  votre cher Fils unique, elle versa son sang dans le témoignage d'une confession généreuse, et livra aux flammes ses chastes flancs,  comme  un encens de très suave odeur. Sans être  appelée, elle se présente au tribunal  d'un gouverneur sanguinaire. Là, son âme se montre aussi incapable de dissimulation que le lieu même était propre à un triomphe. Elle veut gagner un royaume, mépriser les supplices, trouver Celui qu'elle cherche, voir enfin Celui qu'elle aura confessé. La peine ne l'émeut pas : elle ne doute pas de sa couronne ; le chevalet ne l'a pas lassée : elle est sans inquiétude sur la récompense. On l'interroge, elle confesse; on l'immole, elle est couronnée. Par un prodige étonnant, l'esprit de la vierge montant vers vous par la flamme, votre Majesté le reçoit sous la forme d'une colombe ; en sorte que la Martyre s'élève au ciel sous le symbole merveilleux par lequel, ô Père céleste ! vous avez désigné votre Fils à la terre. Mais les éléments eux-mêmes ne peuvent souffrir que le corps de la Martyre demeure plus longtemps sans honneur : une neige tombant du ciel comme une blanche toison vient embellir, couvrir et voiler ces restes dans lesquels respirent l'austérité de la vertu, la candeur de la virginité. Le ciel lui-même prête la pompe de son linceul à de si augustes funérailles ; enfin, par la miséricorde du Rédempteur, l'âme de la vierge est établie dans la demeure céleste, et les honneurs d'en haut compensent la sépulture terrestre dont son corps est privé.

 

Laissez-nous, glorieuse Martyre, mêler notre admiration à celle de l'Eglise, notre voix aux cantiques sublimes qu'elle entonne en votre honneur. L'amour du  Christ, ô  vierge héroïque,

 

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avait transporté votre cœur, et vous ne sentiez plus les tourments ; ou plutôt la douleur était l'aliment de votre amour, en l'absence de cet Epoux qui, seul, pouvait répondre à vos désirs. Cependant, avec cette ardeur invincible, avec cette audace magnanime qui vous faisait affronter les tyrans et la fureur du peuple, rien déplus doux que votre sourire, de plus tendre que vos paroles. Obtenez-nous, ô Epouse du Christ ! une part à ce courage qui ne défaille jamais devant l'ennemi, à cette tendresse pour le Seigneur Jésus, qui seule sauve les âmes de la sécheresse et de l'orgueil.

O vous, la gloire de l'Ibérie ! colombe pacifique ! ayez pitié de cette terre catholique qui vous a nourrie pour le ciel. Ne souffrez pas que l'antique foi pâlisse dans une Eglise qui brilla si longtemps entre toutes les autres d'un éclat non pareil. Priez pour que les jours de la tribulation soient abrégés ; que Dieu, fléchi par vos prières, confonde la sacrilège audace des impies qui ont résolu d'anéantir le royaume de Dieu sur la terre ; qu'il inspire au clergé la force et l'énergie des anciens jours ; qu'il rende fécond le sang des martyrs qui a déjà coulé ; qu'il arrête le scandale dont les simples et les faibles sont si aisément les victimes ; qu'il daigne enfin ne pas effacer l'Espagne du nombre des nations catholiques, et pardonner aux fils dégénérés, en souvenir de leurs pères !

 

RÉPONS DE L'AVENT.

(Au  Bréviaire Ambrosien , IV° Dimanche de l’Avent.)

 

R/. Par la bouche  de l'Ange  Gabriel,  une nouvelle a été annoncée à Marie, et elle a conçu le Verbe descendu du ciel:* Et le sein d'une femme reçoit Celui pour qui le monde était petit, V/. L'Esprit-Saint entrera en vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. Et le sein d'une femme reçoit Celui pour qui le monde était petit.

 

 

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