ŒUVRES COMPLÈTES DE BOSSUET
PUBLIÉES D'APRÈS LES IMPRIMÉS ET LES MANUSCRITS ORIGINAUX
PURGÉES DES INTERPOLATIONS ET RENDUES A
LEUR INTÉGRITÉ PAR F. LACHAT
ÉDITION RENFERMANT TOUS LES OUVRAGES
ÉDITÉS ET PLUSIEURS INÉDITS
VOLUME XV
PARIS, LIBRAIRIE DE LOUIS VIVES, ÉDITEUR, RUE DELAMBRE, 5
1863
HISTOIRE DES VARIATIONS DES ÉGLISES
PROTESTANTES
(suite). |
AVERTISSEMENTS AUX
PROTESTANTS
SUR LES LETTRES DU
MINISTRE JURIEU, CONTRE L'HISTOIRE DES VARIATIONS. |
DÉFENSE DE L'HISTOIRE DES
VARIATIONS
CONTRE LA RÉPONSE
DE M. BASNAGE, MINISTRE DE ROTTERDAM. |
Remarques historiques ; Histoire des Variations des Églises protestantes.
Livre XIV. Depuis 1601 et dans tout le reste du siècle où nous
sommes ; Livre XV. Variations sur l'article du
Symbole : Je crois l'Eglise catholique. Fermeté inébranlable de
l'Eglise romaine ; Additions importantes au Livre XIV
; Avertissements aux protestants sur les lettres du ministre Jurieu contre
l'Histoire des Variations : Premier avertissement. Le
Christianisme flétri, et le Socinianisme autorisé par ce ministre ;
Second avertissement aux protestants sur les lettres du
ministre Jurieu contre l'Histoire des Variations ;
Troisième avertissement aux protestants sur les lettres du ministre Jurieu
contre l’Histoire des Variations ; Éclaircissement sur le
reproche de l'idolâtrie et sur l'erreur des païens ;
Quatrième avertissement aux protestants sur les lettres du ministre Jurieu
contre l'Histoire des Variations ; Cinquième avertissement
aux protestants sur les lettres du ministre Jurieu contre l'Histoire des
Variations ; Défense de l'Histoire des Variations contre
la réponse de M. Basnage
TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS LE QUINZIÈME VOLUME.
HISTOIRE DES VARIATIONS
DES ÉGLISES PROTESTANTES.
( Suite. )
Remarques historiques... I
I. Excès insupportable du calvinisme. Le libre arbitre
détruit, et Dieu auteur du péché. Paroles de Bèze... 1
II. Le péché d'Adam ordonné de Dieu... 2
III. Nécessité inévitable dans Adam... 2
IV. Cette doctrine de Bèze prise de Calvin... 2
V. Les dogmes que Calvin et Bèze avaient ajoutés à ceux de
Luther... 3
VI. Tout fidèle assuré de sa persévérance et de son salut :
et c'est le principal fondement de la religion dans le calvinisme... 4
VII. Cette certitude de son salut particulier aussi grande
que si Dieu lui-même nous l'avait donnée de sa propre bouche... 4
VIII. On commence à s'apercevoir dans le calvinisme de ces
excès... 4
IX. Qu'ils étaient contraires au tremblement prescrit par
saint Paul... 5
X. Vaine défaite... 5
XI. La foi justifiante ne se perdait pas dans le crime... 6
XII. De quels passages de l'Ecriture on s'appuyait dans le
calvinisme... 6
XIII. Question qu'on faisait aux calvinistes : Si un fidèle
eût été damné en cas de mort dans son crime... 7
XIV. Embarras inexplicable du calvinisme dans cette
question... 7
XV. Cette question n'est pas indifférente... 8
XVI. Ces difficultés faisaient revenir plusieurs
calvinistes... 8
XVII. Dispute d'Arminius, et ses excès... 8
XVIII. Opposition de Gomar, qui soutient le calvinisme.
Parti des remontrants et contre-remontrants... 9
XIX. Le prince d'Orange appuie le dernier parti, et
Barneveld l'autre... 9
XX. Les remontrants ou arminiens condamnés dans les synodes
provinciaux. Convocation du synode de Dordrect... 9
XXI. Ouverture du synode... 10
XXII. La dispute réduite à cinq chefs. Déclaration des
remontrants en général sur les cinq chefs... 10
XXIII. Ce que portait la déclaration des remontrants sur
chaque chef particulier. Sur la prédestination... 10
XXIV. Doctrine des remontrants sur le baptême des enfants,
et ce qu'ils en voulaient conclure... 11
XXV. Déclaration des remontrants sur l'universalité de la
Rédemption... 12
XXVI. Leur doctrine Bar les troisième et quatrième chefs...
13
XXVII. Déclaration des remontrants sur l'amissibilité de la
justice... 13
XXVIII. Deux mots essentiels sur lesquels roulait toute la
dispute: Qu'on pouvait perdre la garce totalement et finalement... 14
XXIX. Contre la certitude du salut... 14
XXX. Fondement des remontrants : Qu'il n'y avait nulle
préférence gratuite pour les élus.... 14
XXXI. En quoi les catholiques convenaient avec les
remontrants... 15
XXXII. En quoi était la différence des catholiques, des
luthériens et des remontrants... 15
XXXIII. Les calvinistes contraires aux uns et aux antres...
15
XXXIV. Demande des remontrants, qu'on prononçât
clairement... 15
XXXV. Décision du synode... 16
XXXVI. Décision du synode sur le premier chef; la foi dans
les seuls élus : la certitude du salut... 16
XXXVII. Décision sur le baptême des enfants... 16
XXXVIII. Condamnation de ceux qui niaient la certitude du
salut... 17
XXXIX. La foi justifiante encore une fois reconnue dans les
élus seuls... 17
XL. La coopération comment admise... 17
XLI. Certitude du fidèle... 18
XLII. Suite de la mémo matière... 18
XLIII. Les habitudes infuses... 18
XLIV. Qu'on ne peut perdre la justice. Prodigieuse doctrine
du synode... 19
XLV. Dans quel crime le vrai fidèle ne tombe pas... 19
XLVI. Le synode parle nettement... 20
XLVII. Les grands mots totalement et finalement... 20
XLVIII. Certitude du salut, quelle?... 21
XLIX. Toute incertitude est une tentation... 21
L. Totalement et finalement... 21
LI. Comment l'homme justifié demeure coupable de mort... 21
LII. Contradiction de la doctrine calvinienne... 22
LIII. Toute erreur se contredit elle-même... 23
LIV. Faux appas de la certitude du salut... 23-
LV. Si le synode a été mal entendu sur l'inamissibilité, et
si la certitude qu'il pose n'est autre chose que la confiance... 24
LVI. La doctrine de Calvin expressément définie par le
synode... 25
LVII. Sentiment de Pierre Dumoulin approuvé par le
synode... 25
LVIII. Question : Si la certitude du salut est une
certitude de foi... 26
LIX. Sentiments des théologiens de la Grande-Bretagne... 26
LX. Que ces théologiens ont cru que la justice ne se
pouvait perdre. Contradiction de leur doctrine... 27
LXl. Que la foi et la charité demeurent dans les plus
grands crimes... 27
LXII. Ce qui restait dans les fidèles plongés dans le
crime. Doctrine de ceux d'Embden... 28
LXIII. Ce que faisait le Saint-Esprit dans les fidèles
plongés dans le crime. Etrange idée de la justice chrétienne... 28
LXIV. Sentiment de ceux de Brème... 29
LXV. Si on peut excuser le synode de ces excès.
Consentement unanime de tous les opinants... 29
LXVI. La sanctification de tous les enfants baptisés
reconnue dans le synode; et la suite de cette doctrine... 30
LXVII. On vient à la procédure du synode. Requête des
remontrants qui se plaignent qu'il sont jugés par leurs parties... 30
LXVIII. Ils se servent des mêmes raisons dont tout le parti
protestant s'était servi contre l'Eglise... 30
LXIX. On leur ferme la bouche par l'autorité des Etats...
31
LXX. Ils protestent contre le synode. Les raisons dont on
les combat dans le synode condamnent tout le parti protestant... 32
LXXI. On décide que le parti le plus faible et le plus
nouveau doit céder au plus grand et au plus ancien... 32
LXXII. Embarras du synode sur la protestation des
remontrants... 33
LXXIII, Etrange réponse de ceux de Genève... 33
LXXIV. Que selon le synode de Dordrect les protestants
étaient obligés à reconnaître le concile de l'Eglise catholique... 34
LXXV. Pour fermer la bouche aux remontrants, un synode des
calvinistes est contraint de recourir à l'assistance du Saint-Esprit promise aux
conciles... 34
LXXVI. C'est revenir à la doctrine catholique... 35
LXXVII. On fait espérer aux remontrants un concile
œcuménique... 35
LXXVIII. Illusion de cette promesse... 35
LXXIX. Résolution du synode, qu'on pouvait retoucher aux
confessions de foi, et en même temps obligation d'y souscrire... 36
LXXX. Décret des prétendus réformés de France au synode de
Charenton, pour approuver celui de Dordrect. La certitude du salut reconnue
comme le point principal... 36
LXXXI. Nouvelle souscription du synode de Dordrect par
les réfugiés de France... 37
LXXXII. Par le décret du synode de Dordrect les remontrants
demeurent déposés et excommuniés... 37
LXXXIII. Les décisions de Dordrect peu essentielles.
Sentiments du ministre Jurieu... 37
LXXXIV. Le semi-pélagianisme, selon cet auteur, ne damne
point... 38
LXXXV. Que les dogmes dont il s'agissait à Dordrect étaient
des plus populaires et des plus essentiels... 39
LXXXVI. Que le ministre Jurieu fait agir le synode de
Dordrect plutôt par politique que par vérité... 39
LXXXVII. Qu'on était prêt à supporter le pélagianisme dans
les arminiens... 39
LXXXVIII. Les autres ministres sont de même avis que le
ministre Jurieu... 40
LXXXIX. Que la Réforme permet aux particuliers de
s'attribuer plus de capacité pour entendre la saine doctrine, qu'à tout le reste
de l'Eglise... 40
XC. Que les docteurs mêmes se sont beaucoup relâchés dans
l'observance des décrets de Dordrect... 40
XCI. Que le synode de Dordrect ne guérit de rien, et que
malgré ses décrets M. Jurieu est pélagien... 41
XCII. Autre parole pélagienne du même ministre, et ses
pitoyables contradictions... 42
XCIII. Que ce ministre retombe dans les excès des
réformateurs sur la cause du péché... 42
XCIV. Connivence du synode de Dordrect, non-seulement sur
ces excès des prétendus réformateurs, mais encore sur ceux des remontrants... 43
XCV. Décret de Charenton, où les luthériens sont reçus à la
communion... 44
XCVI. Conséquences de ce décret... 44
XCVII. Les calvinistes n'avaient jamais fait de semblable
avance... 44
XCVIII. Date mémorable du décret de Charenton... 45
XCIX. Grand changement dans la controverse par ce décret.
Il convainc les calvinistes de calomnie... 46
C. Le sens littéral et la présence réelle nécessaires... 45
CI. Le principal sujet de la rupture rendu vain... 46
CII. La haine du peuple tournée contre la
transsubstantiation, qui est bien moins importante... 46
CIII. Jésus-Christ n'est plus adorable dans
l'Eucharistie, comme on le croyait auparavant... 46
CIV. On tolère dans les luthériens les actes intérieurs de
l'adoration, et on rejette les extérieurs, qui n'en sont que le témoignage... 47
CV. Vaine réponse...
47
CVI. L'ubiquité tolérée... 48
CVII. On ne compte pour important que le culte extérieur...
48
CVIII. Le fondement de la piété qu’on reconnaissait
autrefois est changé… 48
CIX. Les disputes de la prédestination ne font plus rien à
l'essence de la religion... 48
CX. Deux autres nouveautés remarquables, qui suivent du
décret de Charenton... 49
CXI. Distinction des points fondamentaux, et inévitable
embarras de nos réformés... 49
CXII. On est contraint d'avouer que l'Eglise romaine est
vraie Eglise, et qu'on s'y peut sauver... 49
CXIII. Conférence de Cassel, où les luthériens de Rintel
s'accordent avec les calvinistes de Marpourg... 50
CXIV. Article important de cet accord sur la fraction du
pain de l'Eucharistie... 50
CXV. Démonstration en faveur de la communion sous une
espèce... 50
CXVI. Etat présent des controverses en Allemagne... 51
CXVII. Le relâchement des luthériens donne lieu à ceux de
Cameron et de ses disciples, sur la grâce universelle... 51
CXVIII. Si la grâce universelle était contraire au synode
de Dordrect... 52
CXIX. Décret à Genève contre la grâce universelle, et la
question résolue par le magistrat. Formule helvétique... 52
CXX. Autre décision de la formule helvétique sur le texte
hébreu, dont les savants du parti se moquent. Variation sur la Vulgate... 55
CXXI. Autres décisions de Genève et des Suisses. Combien
improuvées par M. Claude... 55
CXXII. Le serment du Test en Angleterre : Que les Anglais
s’y rapprochent de nos sentiments, et ne condamnent l'Eglise romaine que par une
erreur manifeste... 55
I. La cause des variations des Eglises protestantes, c'est
de n'avoir pas connu ce que c'était que l'Eglise... 59
II. L'Eglise catholique s'est toujours connue elle-même, et
n'a jamais varié dans ses décisions... 60
III. Doctrine de l'Eglise catholique sur l'article de
l'Eglise. Quatre points essentiels et inséparables les uns des autres... 60
IV. Sentiments des Eglises protestantes sur la perpétuelle
visibilité de l’Eglise. La Confession d’Augsbourg... 61
V. Cette doctrine, avouée par les protestants, est la ruine
de leur Réforme et la source de leur embarras... 62
VI. A quoi précisément les protestants se sont obligés par
cette doctrine... 62
VII. La perpétuelle visibilité de l'Eglise confirmée par l'Apologie
de la Confession d'Augsbourg... 63
VIII. Comment on ajustait cette doctrine avec la nécessité
de la réformation... 63
IX. La perpétuelle visibilité confirmée, dans les articles
de Smalcalde, par les promesses de Jésus-Christ... 64
X. La Confession saxonique, où l'on commence à marquer la
difficulté, sans se départir néanmoins de la doctrine précédente... 64
XI. Doctrine de la Confession de Virtemberg, et la
perpétuelle visibilité toujours défendue... 65
XII. La Confession de Bohême... 65
XIII. La Confession de Strasbourg... 66
XIV. Deux Confessions de Bâle... 66
XV. La Confession helvétique de 1566, et la
perpétuelle visibilité très-bien établie... 67
XVI. Commencement de variation. L'Eglise invisible commence
à paraître... 67
XVII. L'Eglise invisible pourquoi inventée: aveu du
ministre Jurieu... 68
XVIII. Confession belgique, et suite de
l'embarras... 68
XIX. L'Eglise anglicane... 69
XX. Confession d'Ecosse , et manifeste
contradiction... 70
XXI. Catéchisme des prétendus réformés de France... 70
XXII. Suite où l'embarras paraît. L'Eglise du Symbole à la
fin reconnue pour visible... 71
XXIII. Sentiment de Calvin... 71
XXIV. Confession de foi des calvinistes de France... 72
XXV. Suite, où la perpétuelle visibilité est toujours
manifestement supposée... 72
XXVI. L'Eglise romaine excluse du titre de vraie Eglise par
l'article XXVIII de la Confession de France... 73
XXVII. L'article XXXI, où L'interruption du ministère et la
cessation de l'Eglise visible est reconnue... 73
XXVIII. Embarras dans les synodes de Gap et de la Rochelle,
sur ce que
L'Eglise invisible avait été oubliée dans la Confession...
74
XXIX. Vaine subtilité du ministre Claude pour éluder ces
synodes... 75
XXX. Décision mémorable, à laquelle on ne se tient pas, du
synode de Gap, sur la vocation extraordinaire... 76
XXXI. Les ministres éludent le décret de la vocation
extraordinaire... 76
XXXII. La vocation extraordinaire, posée dans la
Confession, et dans deux
synodes nationaux, est abandonnée... 77
XXXIII. Etat présent de la controverse de l'Eglise combien
important... 77
XXXIV. On ne nous conteste plus la visibilité de
l'Eglise... 77
XXV. Les promesses de Jésus-Christ sur la visibilité sont
avouées... 78
XXXVI. Autre promesse également avouée... 78
XXXVII. La visibilité entre dans la définition que le
ministre Claude a donnée de l'Eglise... 79
XXXVIII. Comment la société des fidèles est visible selon
ce ministre... 79
XXXIX. Avant la réformation les élus de Dieu sauvés dans la
communion et sous le ministère romain... 79
XL. Ce ministre n'a pas eu recours aux albigeois, etc... 80
XLI. Embarras et contradiction inévitable... 80
XLII. Les réponses par où l'on tombe dans un plus grand
embarras... 81
XLIII. Selon les principes do ministre, tout est dans
l'Eglise romaine en son entier par rapport au salut éternel... 81
XLIV. Nulle différence entre nos pères et nous... 82
XLV. Fausseté avancée par le ministre Claude, qu'on pouvait
être dans la communion romaine sans communiquer à ses dogmes et à ses
pratiques... 83
XLVI. Fait constant, qu'avant la réformation la doctrine
qu'on y enseignait était inconnue... 84
XLVII. Si le prompt succès de Luther prouve qu’on pensait
comme lui avant ses disputes... 85
XLVIII Absurdité de la supposition du ministre Claude sur
ceux qui vivaient selon lui dans la communion romaine... 85
XLIX. Ce ministre varie sur ce qu'il a dit de la visibilité
de l'Eglise... 86
L. Le ministre Jurieu vient au secours du ministre Claude,
qui s'était jeté dans un labyrinthe inexplicable... 87
LI. Il établit le salut dans toutes les communions... 87
LII. Histoire de cette opinion, à commencer par les
sociniens. Division dans la Réforme entre M. Claude et M. Pajon... 88
LIII. Sentiments du ministre Jurieu... 89
LIV. Qu'on se peut sauver dans l'Eglise romaine selon ce
ministre... 90
LV. L'Eglise romaine comprise parmi les sociétés vivantes,
où les fondements du salut sont conservés... 91
LVI. Que l'antichristianisme de l'Eglise romaine n'empêche
pas qu'on n'y fasse son salut... 92
LVII. Qu'on se peut sauver parmi nous en conservant notre
croyance et notre culte... 92
LVIII. Qu'on peut se sauver en se convertissant de bonne
foi du calvinisme à l'Eglise romaine... 93
LIX. Que cette doctrine du ministre détruit tout ce qu'il
dit contre nous et de nos idolâtries... 93
LX. Les éthiopiens sauvés en ajoutant la circoncision aux
sacrements de l'Eglise... 94
LXI. Que la communion sous une espèce contient, selon les
ministres, toute la substance du sacrement de l'Eucharistie... 94
LXII. Les excès de la Confession de foi adoucis en notre
faveur... 95
LXIII. Que les deux marques de la vraie Eglise, que
donnent les protestants, sont suffisamment parmi nous... 93
LXIV. La Confession de foi n'a plus d'autorité parmi les
ministres. ... 96
LXV. Le Système change le langage des chrétiens, et en
renverse les idées, même celles de la Réforme... 96
LXVI. Contrariété manifeste entre les idées du ministre sur
l'excommunication, et celles de son Eglise... 97
LXVII. Les Confessions de foi sont des conventions
arbitraires... 98
LXVIII. L'indépendantisme établi contre le décret de
Charenton... 99
LXIX. Toute l'autorité et la subordination des Eglises
dépend des princes... 100
LXX. La vraie unité chrétienne... 101
LXXI. Témérité du ministre, qui avoue que son système est
contraire à la foi de tous les siècles... 101
LXXII. Le ministre se contredit en mettant dans son
sentiment le concile de Nicée... 103
LXXIII. Le ministre est condamné par les Symboles qu'il
reçoit... 104
LXXIV. Le ministre tâche d'affaiblir l'autorité du Symbole
des apôtres... 104
LXXV. Nouvelle glose du ministre sur le Symbole des
apôtres... 105
LXXVI. Le ministre détruit l'idée de l'Eglise catholique,
qu'il a lui-même enseignée en faisant le Catéchisme... 105
LXXVII. Le schisme de Jéroboam et des dix tribus est
justifié... 106
LXXVIII. L'Eglise du temps des apôtres est accusée de
schisme et d'hérésie. 106
LXXIX. Que selon le ministre on se peut sauver jusque dans
la communion des sociniens... 107
LXXX. Par les principes du ministre on pourrait être sauvé
dans la communion extérieure des mahométans et des juifs... 108
LXXXI. La suite que le ministre donne à sa religion, lui
est commune avec toutes les hérésies... 109
LXXXII. Le ministre dit en même temps le pour et le contre
sur la perpétuelle visibilité de l’Eglise... 111
LXXXIII. Distinction vaine entre les erreurs... 113
LXXXIV. Un seul mot détruit ces subtilités... 114
LXXXV. Etrange manière de sauver les promesses de
Jésus-Christ... 114
LXXXVI. Le ministre dit que l'Eglise universelle enseigne,
et dit en même temps que l'Eglise universelle n'enseigne pas... 115
LXXXVII. Suite des contradictions du ministre sur cette
matière : que l'Eglise universelle enseigne et juge... 116
XXVIII. Que de l'aveu du ministre, le sentiment de l'Eglise
est une règle certaine de la foi dans les matières les plus essentielles... 117
LXXXIX. Que cette règle, selon le ministre, est sûre,
claire et suffisante, et que la foi qu'elle produit n'est pas aveugle ni
déraisonnable... 117
XC. Qu'un ne peut plus nous objecter que suivre l'autorité
de l'Eglise, c'est suivre les hommes... 118
XCI. Que l'idée que le ministre se forme de l'Eglise
universelle, selon lui-même, ne s'accorde pas avec les sentiments de l'Eglise
universelle. . . 118
XCII. Que le ministre condamne son Eglise par les
caractères qu'il a donnés à L'Eglise universelle... 119
XCIII. Que tous les moyens du ministre pour défendre ses
églises leur sont communs avec celles des sociniens et des autres sectaires que
la Réforme rejette... 120
XCIV. Abrégé des raisonnements précédents... 121
XCV. Il n'y a nulle restriction dans l'infaillibilité de
l'Eglise touchant les dogmes... 121
XCVI. Que ce qui est cru une fois dans toute l'Eglise, y a
toujours été cru. 122
XCVII. Le catholique est le seul qnl croit aux promesses...
122
XCVIII. Que le ministre ne peut plus nier l'infaillibilité
qu'il a reconnue... 123
XCIX. L'infaillibilité des conciles universels est une
suite de l'infaillibilité de l'Eglise... 123
C. Chicanes contre les conciles... 123
CI. Pouvoir excessif et monstrueux donné parle ministre aux
rebelles de l'Eglise... 124
CII. Le concile de Nicée formé contre les principes du
ministre... 124
CIII. Paroles remarquables d'un savant anglais sur
l'infaillibilité du concile de Nicée... 125
CIV. Qu'on peut juger des antres conciles par le concile de
Nicée. . . . 125
CV. Le ministre contraint d'ôter aux pasteurs le titre de
juges dans les matières de foi... 126
CVI. Cette doctrine est contraire aux sentiments de ses
Eglises... 126
CVII. Les souscriptions improuvées parle ministre, malgré
la pratique de ses Eglises... 127
CVIII. Evasion du ministre... 127
CIX. L'infaillibilité de l'Eglise prouvée par les principes
du ministre... 127
CX. Etrange parole du ministre, qui veut qu'où sacrifie la
vérité à la paix... 128
CXI. La Confession de foi toujours remise en question dans
tous les synodes... 129
CXII. La faible constitution de la Réforme oblige enfin les
ministres à changer leur dogme principal, qui est la nécessité de l'Ecriture...
129
CXIII. Ce n'est plus sur l'Ecriture qu'on forme sa foi...
130
CXIV. Le peuple n'a plus besoin de discerner les livres
apocryphes d'avec les canoniques... 130
CXV. Importance de ce changement... 131
CXVI. Fanatisme manifeste... 131
CXVII. Ni les miracles, ni les prophéties, ni les
Ecritures, ni la tradition ne sont nécessaires pour autoriser et déclarer la
révélation... 131
CXVIII. La grâce nécessaire à produire la foi, pourquoi
attachée à certains moyens extérieurs et de fait... 132
CXIX. Que le langage des ministres lâche la bride à la
licence du peuple... 133
CXX. Langage de l'Eglise catholique sur l'établissement des
pasteurs... 133
CXXI. Langage de la Réforme... 131
CXXII. Que les sectes nées de la Réforme sont des preuves
de sa mauvaise constitution. Comparaison de l'ancienne Eglise mal alléguée...
135
CXXIII. Les sociniens unis aux anabaptistes, et les uns
comme les autres sortis de Luther et de Calvin... 137
CXXIV. La constitution de la Réforme combien dissemblable à
celle de l'ancienne Eglise... 138
CXXV. Exemple mémorable de variation dans l'Eglise
protestante de Strasbourg... 139
CXXVI. Constance de l'Eglise catholique... 140
CXXVII. Exemple dans la question que mut Bérenger sur la
présence réelle... 141
CXXVIII. Conduite de l'Eglise envers les novateurs.... 141
CXXIX. Commencement de la secte de Bérenger, et sa
condamnation... 141
CXXX. Première Confession de foi exigée de Bérenger... 142
CXXXI. Seconde Confession de foi de Bérenger, où le
changement de substance est plus clairement expliqué et pourquoi.... 143
CXXXII. Le changement de substance fut opposé à Bérenger
dès le commencement... 144
CXXXIII. Fait constant : que la croyance opposée à Bérenger
était celle de toute l'Eglise et de tous les chrétiens... 144
CXXXIV. Tous les novateurs trouvent toujours l’Eglise dans
une pleine et constante profession de la doctrine qu'ils attaquent... 145
CXXXV. On n'eut pas besoin de concile universel contre
Bérenger... 145
CXXXVI. Décision du grand concile de Latran. Le mot de
transsubstantiation choisi, et pourquoi... 145
CXXVII Simplicité des décisions de l'Eglise... 146
CXXXVIII. Décision du concile de Trente... 147
CXXXIX. Raisons de la décision du concile de Constance,
touchant la communion sous une espèce... 148
CXL. Raisons qui déterminaient à maintenir l'ancienne
coutume... 148
CXLI. La question de la justification... 150
CXLII. La justice inhérente reconnue des deux côtés.
Conséquence de cette doctrine... 150
CXLII. L'Eglise dans le concile de Trente ne fait que
répéter ses anciennes décisions sur la notion de la grâce justifiante... 150
CXLIV. Sur la gratuité... 150
CXLV. Sur ce que toutes les préparations à la grâce
viennent de la grâce... 151
CXLVI. Sur la nécessité de conserver le libre arbitre avec
la grâce... 152
CXLVII. Sur le mérite des bonnes œuvres... 153
CXLVIII. Sur l'accomplissement des commandements de Dieu...
153
CXLIX. Sur la vérité, et ensemble sur l'imperfection de
notre justice... 153
CL. Que Dieu accepte nos bonnes œuvres pour l'amour de
Jésus Christ... 154
CLI. Que les saints Pères ont détesté, aussi bien que nous,
comme un blasphème, la doctrine qui fait prédestiner à Dieu le bien comme le
mal... 154
CLII. On trouve toujours l'Eglise dans la même situation...
153
CLIII. Que nos Pères ont rejeté, comme nous, la certitude
du salut de la justice... 155
CLIV. Mélanchthon demeure d'accord que l’article de la
justification est aisé à concilier... 155
CLV. Netteté des décisions de l'Eglise. Elle coupe la
racine des abus sur la prière des saints... 156
CLVI. Sur les images... 156
CLVII Sur tout le culte en général... 157
CLVIII Contre ceux qui accusent le concile de Trente
d'avoir parlé avec ambiguïté... 157
CLIX. Les principes des protestants prouvent la nécessité
du purgatoire... 158
CLX. Les protestants ne rejettent pas la purification des
aines après cette vie... 158
CLXI. Modération de l'Eglise à ne déterminer que le
certain... 158
CLXII. Différence des termes généraux d'avec les termes
vagues, enveloppés ou ambigus... 159
CLXIII. Les termes généraux sont clairs à leur manière...
159
CLXIV. En quoi consiste la netteté d'une décision... 159
CLXV. Ce qu'il y a de certain dans l'autorité du Pape
très-bien reconnu dans le concile, et par les docteurs catholiques... 160
CLXVI. Avec cette modération Mélanchthon aurait reconnu
l'autorité du pape.... 160
CLXVII. Abrégé de ce dernier livre, et premièrement sur la
perpétuelle visibilité de l'Eglise... 161
CLXVIII. Remarque sur la Confession d’Augsbourg... 161
CLXIX. Les arguments qu'on faisait contre l'autorité de
l'Eglise, sont résolus par les ministres... 161
CLXX. Qu'on se sauve dans l'Eglise romaine... 162
CLXXI. Les ministres ne sont pas croyables lorsqu'ils font
le salut si difficile dans l'Eglise romaine... 162
CLXXII. Excès des ministres, qui préfèrent la secte arienne
à l'Eglise romaine... 163
CLXXIII. Les protestants ne peuvent plus s'excuser de
schisme... 163
CLXXIV. Répétition abrégée des absurdités du nouveau
système... 164
CLXXV. Le comble des absurdités. Le royaume de Jésus-Christ
confondu avec le royaume de Satan... 165
CLXXVI. Fermeté inébranlable de l'Eglise. Conclusion de cet
ouvrage... 166
I. Nouveau livre du ministre Jurieu sur l'union des
calvinistes avec les luthériens... 166
II. Récriminations du ministre Jurieu contre les luthériens
sur les blasphèmes de Luther... 167
III. Si Calvin a moins blasphémé que Luther... 168
IV. Antre récrimination du ministre Jurieu. Les luthériens
convaincus de pélagianisme... 170
V. Suite des récriminations. Les luthériens convaincus de
mer la nécessité des bonnes œuvres... 171
VI. Autre récrimination sur la certitude du salut. Les
luthériens convaincus de contradiction et d'aveuglement... 172
VII. Autre récrimination. Le prodige de L'ubiquité.... 173
VIII. La compensation des dogmes proposée aux luthériens
par le ministre Jurieu... 173
IX. Moyen d'avancer l'accord proposé par le ministre. Les
princes juges souverains de la religion... 175
X. Les calvinistes prêts à souscrire à la Confession
d’Augsbourg..... 176
XI. Merveilleux motifs d'union proposés aux luthériens...
177
XII. Les deux partis irréconciliables dans le fond, selon
le ministre Jurieu... 178
XIII. Demande aux luthériens et aux calvinistes... 179
AVERTISSEMENT AUX PROTESTANTS
SUR LES LETTRES DU MINISTRE JURIEU
CONTRE L'HISTOIRE DES VARIATIONS.
I. Caractères des hérésies et des docteurs qui les
défendent par saint Paul. 181
II. Que ces caractères conviennent manifestement au
ministre Jurieu... 182
III. Le ministre entreprend de soutenir que l'Eglise dans
ses plus beaux siècles a toujours varié dans sa foi... 182
IV. Ce ministre ne se souvient plus d'un passage de Vincent
de Lérins qu'il avait produit ailleurs... 184
V. Que ma proposition, que le ministre trouve si nouvelle,
est précisément celle que Vincent de Lérins a enseignée... 185
VI. Que les variations introduites par le ministre,
regardent le fond de la croyance, même dans les dogmes principaux : la Trinité
informe selon lui... 187
VII. Selon M. Jurieu, les premiers chrétiens ne croyaient
pas que la personne du Fils de Dieu et toute la Trinité fût éternelle... 188
VIII. Aveuglement du ministre, qui décide que cette erreur
qu'il attribue aux anciens , n'est pas fondamentale... 188
IX. Selon M. Jurieu, les premiers chrétiens ne croyaient
pas que Dieu fût immuable... 189
X. Que, selon M. Jurieu, les premiers chrétiens croyaient
les Personnes divines inégales... 191
XI. Que, selon M. Jurieu, on peut être dans les mêmes
erreurs, et reconnaître du changement dans la substance de Dieu, sans ruiner les
fondements de la foi... 191
XII. Que le ministre approuve lui-même qu'on mette le Fils
de Dieu au rang des choses faites, et que personne ne le reprend de ses
erreurs... 192
XIII. Le mystère de l'Incarnation également ignoré par les
premiers chrétiens, selon M. Jurieu... 193
XIV. Les premiers chrétiens ignoraient ce que la raison
naturelle enseignait aux païens, et même l'unité de Dieu, et ses perfections...
194
XV. Suite de la doctrine du ministre : tous les fondements
de la foi ignorés et combattus par les chrétiens des quatre premiers siècles...
196
XVI. Que les Pères, selon le ministre, loin d'entendre
l'Ecriture sainte, ne la lisaient même pas... 198
XVII. Réflexion sur les erreurs attribuées aux premiers
siècles du christianisme... 199
XVIII. Que l'Eglise chrétienne, selon le ministre, a été la
plus malheureuse et la plus m.il instruite de toutes les sociétés...... 200
XIX. La décision du concile d'Ephèse censurée parle
ministre Jurieu. Les sociniens triomphent selon ces maximes... 202
XX. L'Ecriture même ne subsiste plus. Jésus-Christ et les
apôtres n'ont plus d'autorité... 204
XXI. Les sociniens, autrement les tolérants, poussent le
ministre dans une manifeste contradiction et ne lui laissent aucune réplique...
205
XXII. Que le ministre, poussé par les embarras de sa cause,
visiblement ne sait où il en est... 207
XXIII. Que tout ce qu'il pourra dire sera également contre
lui... 208
XXIV. Etrange état où ce ministre met les protestants...
209
XXV. Les Pères calomniés par M. Jurieu, justifiés
non-seulement par les catholiques, mais encore par les protestants : la calomnie
du ministre contre Athénagoras... 210
XXVI. Calomnie de M. Jurieu contre saint Cyprien... 211
XXVII. Passage de saint Augustin, pour montrer que l'Eglise
apprend de nouveaux dogmes : que ce passage est falsifié, et prouve tout le
contraire... 213
XXVII. Qu'un passage du Père Pétau, produit par M. Jurieu,
dit encore tout le contraire de ce que prétend ce ministre... 213
XXIX. Erreur grossière du ministre, qui croit que la foi de
la Trinité et de l'incarnation s'est formée quand on a fait des décisions:
preuve du contraire par le concile de Chalcédoine... 215
XXX. Suite de la preuve, en remontant du concile de
Chalcédoine aux conciles précédents, et jusqu'à l'origine du christianisme.
Passage de saint Athanase... 216
XXXI. Manière abrégée et de fait, pratiquée dans les
conciles pour prouver la nouveauté des hérétiques... 220
XXXII. Rien à hésiter dans les conciles, et rien à chercher
après..... 221
XXXIII. Ce que c'est que la catholicité. Que l'hérésie a
toujours été une opinion particulière, et celle du petit nombre contre le
grand... 221
XXXIV. La même chose est prouvée dans la matière de la
grâce, et contre les pélagiens... 222
XXXV. Comment l'Eglise profite des hérésies, et si c'est
dans le fond de la doctrine... 223
XXXVI. Téméraire raisonnement et grossière erreur de M.
Jurieu..... 224
XXXVII. Que cette méthode de convaincre les hérétiques par
leur nouveauté et par leur petit nombre, est ancienne et apostolique... 225
XXXVIII. Que le ministre Jurieu a refusé de confondre les
sociniens par celte méthode, parce qu'il se serait aussi confondu lui-même...
228
XXXIX. Qu'on mène insensiblement les protestants au
socinianisme, et par quels degrés... 228
XL. Que le ministre Jurieu a rangé les sociniens dans le
corps de l'Eglise universelle... 229
XLI. Que le corps de l'Eglise chrétienne et le corps de
l'Eglise catholique
c'est le même, selon ce ministre, et que les sociniens y
sont compris... 230
XLII. Que ce ministre se moque, quand il dit qu'il met les
sociniens dans l'Eglise catholique ou universelle, au même sens qu'il y met les
mahométans... 230
XLIII. Que ce ministre enseigne positivement qu'une société
socinienne peut contenir dans sa communion de vrais enfants de Dieu, et qu'on y
peut faire son salut... 231
XLIV. Que le ministre avoue qu'on se sauverait parmi les
sociniens, s'ils faisaient nombre, et qu'il se moque, en disant que cela veut
dire, si, par impossible... 234
XLV. Autre illusion du ministre; et que, selon sa doctrine,
on peut se sauver, en communiant au dehors avec les sociniens... 234
XLVI. Que le ministre a accordé et accorde encore sa
tolérance aux ariens et aux sociniens... 235
XLVII. Les sociniens plus fiers que jamais, par les pas
qu'on fait vers eux dans la Réforme prétendue... 236
XLVIII. Blasphème des sociniens, confirmé par la doctrine
du ministre Jurieu... 236
XLIX. Conclusion de ce discours. Réflexion sur l'état
présent du parti protestant... 237
I. Dessein des deux avertissements suivants... 239
II. Emportement du ministre, qui appelle l'auteur de
l'Histoire des Variations au jugement de Dieu, comme un calomniateur... 240
III. Dieu auteur du péché. Premier blasphème de la Réforme,
prouvé par le ministre Jurieu. Paroles de Mélanchthon, approuvées par Luther...
240
IV. Pareils blasphèmes trouvés dans Luther par le ministre
Jurieu..... 242
V. M. Jurieu démontre que Luther a établi ces blasphèmes
comme dogmes capitaux, et ne les a jamais rétractés... 244
VI. Calvin et Bèze convaincus d'avoir dit les mêmes choses
que le ministre Jurieu a reconnues pour des blasphèmes, et qu'il n'a osé les
excuser tout à fait d'impiété... 247
VII. Que le ministre Jurieu n'a rien eu à dire aux
luthériens, qui convainquent les calvinistes des mêmes blasphèmes, dont les
calvinistes les convainquent, et qu'il a avoué le fait... 248
VIII. Que le ministre Jurieu dit, pour toute excuse, que la
Réforme s'est corrigée de ces blasphèmes depuis cent ans ; mais qu'en même temps
il fait voir qu'elle y persévère encore, et qu'elle ne s'est corrigée qu'en
apparence... 249
IX. Que loin d'avoir justifié la Réforme de l'erreur de
faire Dieu auteur du péché, M. Jurieu en est lui-même autant convaincu que
Luther, qu'il en convainc... 250
X. Qu'il appelle vainement à son secours les Thomistes et
les autres docteurs catholiques, et qu'il ne se soutient pas un seul moment...
253
XI. Réflexion sur les blasphèmes des réformateurs et de la
Réforme... 255 XII. Semi-pélagianisme des luthériens avoué par le ministre
Jurieu... 257 XIII. Preuves de M. Jurieu pour le semi-pélagianisme des
luthériens... 259
XIV. Suite des preuves de M. Jurieu. Passage de Calixte...
261
XV. Prodigieuse variation de toute la Réforme dans le
semi-pélagianisme des luthériens, et dans le consentement des calvinistes...
262
XVI. Contradiction de M. Jurieu sur le semi-pélagianisme;
que c'est une erreur mortelle, et que ce n'en est pas une... 203
XVII. Etrange parole du ministre Jurieu, qu'il faut
exhorter à la pélagienne. Inconstance de sa doctrine : quelle en est la cause...
264
XVIII. Vaine récrimination de M. Jurieu sur les molinistes.
Calomnie contre l'Eglise romaine... 265
XIX. Erreur des luthériens sur la nécessité des bonnes
œuvres, détestée, et en même temps tolérée par M. Jurieu... 266
XX. Noire calomnie du ministre, qui accuse l'évêque de
Aleaux d'avoir nié dans son Catéchisme l'obligation d'aimer Dieu... 268
XXI. Calomnie contre l'Eglise: qu'un arrive aussi de nier
l'obligation d'aimer Dieu, pendant qu'elle censure ceux qui la nient... 270
XXII. Les calvinistes coupables du crime qu'ils nous
impudent..... 271
XXIII. Compensation d'erreurs proposée outre les luthériens
et les calvinistes. Mauvaise foi du ministre qui le nie, et ses récriminations
calomnieuses... 271
XXIV. Que les calvinistes ne peuvent plus dire que les
erreurs des luthériens ne les touchent pas... 275
XXV. Conclusion de cet Avertissement, et le sujet du
suivant... 276
I. Dessein de cet avertissement. Que de l'aven du ministre
on se sauve dans l'Eglise romaine ; et que c'est en vain qu'il tâche de révoquer
cet aveu. 278
II. Que l'Eglise romaine est rangée par le ministre parmi
les sociétés qu'il appelle vivantes, et ce que veut dire ce mot... 279
III. Deux raisons dont se sert le ministre, pour montrer
qu'il n'a pas pu dire qu'on se sauvât dans la communion de l'Eglise romaine...
282
IV. Que l'idolâtrie attribuée par le ministre à l'Eglise
romaine, selon lui n'empêche pas qu'on ne s'y sauve... 283
V. Vains emportements du ministre, qui n'oppose que des
injures aux passages tirés de ses livres dont on l'accable... 284
VI. Saint Léon, quoique fort avant engagé dans l'idolâtrie,
s'est sauvé selon le ministre... 284
VII. L'idolâtrie, selon le ministre, n'empêche pas d'être
saint. Preuve par l'idolâtrie attribuée aux Pères du IVe siècle... 285
VIII. Cette objection méprisée, et le fait confirmé par le
ministre..... 286
IX. Réponse de M. Jurieu, qui se détruit par elle-même.
Etat du culte des saints dans le quatrième siècle... 287
X. Passage expiés du ministre, où il dit qu'on se peut
sauver dans les Eglises les plus corrompues, et jusque dans celle de
l'Antéchrist..... 290
XI. Autre passage, où il met le peuple saint dans Babylone
jusqu'au jour de sa chute, et le prouve par l'Apocalypse... 291
XII. Illusion du ministre, qui répond qu'il n'a sauvé dans
l'Eglise romaine que les enfants baptisés... 292
XIII. Suite des passages du ministre, où il reconnaît dans
l'Eglise romaine d'autres élus que les enfants... 294
XIV. Suite de la même matière... 296
XV. Qu'on ne peut sans trop d'injustice nous refuser le
salut, après l'avoir accordé à tant d'autres sectes dont la corruption est
avouée... 298
XVI. Que ce n'est que par politique qu'on a cessé dans la
Réforme de nous recevoir au salut, et M. Jurieu nous a lui-même découvert ce
secret du parti... 301
XVII. Combien est important l'aveu du ministre, et qu'il
rend les protestants inexcusables... 303
XVIII. Par quelles raisons le ministre a été forcé à cet
aveu, et qu'on n'en peut plus revenir... 306
XIX. Importance de la dispute sur l'article de l'Eglise :
il force M. Jurieu à reconnaître l'Eglise infaillible... 308
XX. Ce ministre répond lui-même à ce qu'il nous objecte de
plus fort, et premièrement à l'embarras où il prétend nous jeter, pour connaître
la foi de l'Eglise universelle... 310
XXI. Le ministre forcé de dire que la dispute sur les
points fondamentaux ne regarde point le peuple. Absurdité de cette pensée... 312
XXII. M. Julien contraint de renvoyer les fidèles à
l'autorité de l'Eglise, et puis de les retirer de ce refuge... 314
XXIII. Que le ministre nous donne lui-même un moyen facile
pour reconnaître la foi de tous les siècles, et nous démontre que se soumettre à
l'autorité de l'Eglise, ce n'est pas se soumettre aux hommes, mais à Dieu... 315
XXIV. Les ministres Claude et Jurieu contraints
d'abandonner la nécessité de la règle de l'Ecriture pour former la foi du
chrétien... 316
XXV. liaisons inévitables qui les ont poussés à cette
doctrine, si contraire à leurs maximes... 318
XXVI. Fanatisme manifeste de cette doctrine, et sa parfaite
conformité avec les thèses des quakers... 319
XXVII. Que le ministre Jurieu n'a pu exclure les sociniens
du titre d'Eglise, sans exclure toute la Réforme : aveu mémorable de ce ministre
sur la succession et l'étendue de l'Eglise... 321
XXVIII. Réflexion sur cette doctrine. Victoire invitable de
la vérité, et sa force pour se faire reconnaître... 322
XXIX. Que cet aveu du ministre est forcé en cet endroit,
aussi bien que dans tous les autres... 323
XXX. Vaine défaite des sept mille qui n'ont pas fléchi le
genou devant Baal. Fait évident qui démontre que ces sept mille n'ont jamais
été... 324
XXXI. Ce fait articulé nettement, et embarras des ministres
Claude et Jurieu... 325
XXXII. Suite des embarras du ministre Jurieu... 327
XXXIII. Conclusion et abrégé de ce discours... 329
I. La calomnie des ministres, qui nous accusent
d'idolâtrie, détruite par elle-même, est détruite dans ce discours par les
principes des ministres mêmes... 331
II. Définition de l'idolâtrie; définition de l'invocation
des Saints. Démonstration, par ces définitions, qu'elle ne peut pas être un
honneur divin, ni un acte d'idolâtrie... 332
III. Pourquoi ou dit que les Saints font, et que les Saints
donnent. Que ces façous de parler sont de l'Ecriture... 333
IV. Que l'Ecriture parle comme nous de l'efficace de la
prière, et que, selon notre croyance, toute la force des Saints est dans leurs
prières... 334
V. Prières de saint Augustin, de saint Basile et des autres
saints aux saints martyrs... 336
VI. C'est chose claire par la raison, et d'ailleurs
expressément révélée de Dieu, que prier de prier n'est pas un honneur divin...
337
VII. Calomnie des ministres, qui veulent nous faire
accroire que nous demandons aux Saints autre chose que des prières, ou que nous
les prions dans un autre esprit que nos frères qui sont sur la terre... 337
VIII. Extravagances du ministre Jurieu, lorsqu'il dit qu'il
est moins permis de prier et d'honorer les Saints dans la gloire, que lorsqu'ils
sont en cette vie... 338
IX. Vain discours et absurdités du même ministre, lorsqu'il
dit qu'il n'est pas permis d'honorer les Saints devant Dieu... 339
X. Suite des absurdités du même ministre... 339
XI. Autre raison du ministre, qui se détruit elle-même,
intervention des Saints : ce que c'est... 340
XII. Que les prières qu'on adresse aux Saints, loin de nous
détourner de Dieu, nous y unissent. Exemple de saint Basile et de saint
Chrysostome... 341
XIII. Passage d'Oecolampade... 342
XIV. Qu'on n'attribue rien de divin aux anges ni aux
Saints, en leur attribuant la connaissance de nos prières. Preuve par
l'Ecriture, par les Saints Pères, par la raison et par Daillé même... 343
XV. Aveu du ministre, que nous n'égalons pas les Saints à
Dieu par nos invocations: il se réduit adiré mie nous les égalons à Jésus-Christ
et comment... 346
XVI. Le ministre réfuté par Daillé. La médiation de
Jésus-Christ expliquée, et les catholiques justifiés... 348
XVII. Qu'on n'adresse point à Jésus-Christ cette prière, «
Priez pour nous :» M. Jurieu corrigé par M. Daillé... 351
XVIII. Différence infinie de l'intercession de Jésus-Christ
et de celle des Saints... 351
XIX. Médiation de Jésus-Christ très-bien expliquée par
saint Grégoire de Nazianze, et les autres Pères qui ont prié les Saints comme
nous... 352
XX. Que la manière dont on interprète dans l'Eglise les
mérites des Saints envers Dieu, de l'aveu des ministres mêmes, est infiniment
différente de la manière dont on interpose ceux de Jésus-Christ... 354
XXI. Qu'il n'y a nulle difficulté dans les objections du
ministre Jurieu... 355
XXII. Différence infinie de la doctrine et du culte des
païens d'avec le nôtre... 355
XXIII. Horrible calomnie du ministre, qui compare notre
doctrine avec celle des païens... 356
XXIV. Que notre culte intérieur est infiniment différent de
celui des païens... 357
XXV. Démonstration de la même différence dans le culte
extérieur... 358 XXVI. Source de l'idolâtrie, d'où nous sommes éloignés jusqu'à
l'infini... 358
XXVII. Ce que c'était, selon les platoniciens, que la
médiation des démons et combien nous sommes éloignés de cette doctrine... 359
XXVIII. Moyens que Dieu a trouvés pour fermer parmi les
fidèles toute
voie à l'idolâtrie. Il est impossible de rien égaler à Dieu
ni à Jésus-Christ... 360
XXIX. Les fêtes des Saints, ce que c'est : doctrine de
l'Eglise anglicane protestante... 361
XXX. Les Eglises dédiées aux Saints justifiées par la même
voie : remarque envenimée de Daillé sur le mot divus ou divi...
362
I. Dessein des deux avertissements suivants... 364
II. Permission donnée par les chefs de la Réforme à
Philippe, landgrave de Hesse, de tenir deux femmes ensemble : nécessité de
défendre cette scandaleuse permission... 364
III. Le ministre Jurieu tente vainement de rendre le fait
douteux..... 365
IV. Vaines clameurs du ministre et ses honteuses
récriminations..... 366
V. Ignorance de ce ministre sur la loi des mariages... 367
VI. Nouveaux articles de Réforme proposés par M. Jurieu sur
le mariage et sur le divorce... 370
VII. Etrange idée du divorce et suite d'extravagances...
372
VIII. Application des principes de M. Jurieu à l'affaire
du landgrave... 373
IX. Que les termes du ministre sont incompatibles, et que
sa doctrine se détruit par elle-même... 374
X. Les raisonnements du ministre sur les lois divines et
sur celles du mariage convaincus de fausseté... 375
XI. Fausses idées du ministre sur le divorce et sur la
séparation des mariés. 375
XII. Que, malgré M. Jurieu, les chefs de la Réforme
demeurent couverts d'un éternel opprobre... 376
XIII. Un ministre tâche vainement à réprimer M. Jurieu...
378
I. Caractères bien différera de l'ancien christianisme, et
du christianisme prétendu réformé... 380
II. Dessein de cet avertissement... 381
III. Les guerres civiles sous prétexte «le religion ont
paru pour la première fois dans l'hérésie... 382
IV. Variations de la Réforme sur ce sujet... 383
V. Malheurs de la France par la Réforme... 385
VI. Séditieuses explications de l’Apocalypse... 386
VII. Autres variations de la Réforme : ses vains efforts
pour prouver que ces guerres civiles n'ont pas été des guerres de religion...
387
VIII. Paroles remarquables de M. Jurieu, qui condamne les
guerres civiles de la Réforme... 387
IX. M. Jurieu n'a rien à répliquer aux preuves par
lesquelles on a fait voir que ces guerres de la Réforme y ont été entreprises
par maxime de religion... 388
X. Décret décisif du synode national de Lyon, qui contraint
M. Jurieu à se dédire... 388
XI. Contradictions de la Réforme : M. Jurieu contraint de
soutenir les guerres civiles qu'il avait condamnées... 389
XII. Sentiments des mari vis: ce que M. Jurieu y a
répondu... 391
XIII. Première glose de M. Jurieu, que l'obéissance
proposée aux chrétiens durant les persécutions, était de perfection et de
conseil, et non d'obligation et de commandement. Preuve du contraire... 394
XIV. Autre glose de M. Jurieu et de Buchanan, que
l'obéissance des chrétiens était fondée sur leur impuissance, et le précepte
d'obéir accommodé au temps... 399
XV. Les deux gloses de M. Jurieu détruites par un seul mot
de saint Paul... 401
XVI. Cette vérité confirmée par les maximes et la pratique
de l'Eglise persécutée... 402
XVII. Etat de l'Eglise sous Julien l'Apostat... 406
XVIII. Sous Constance... 409
XIX. Sous Valence. Justine. e| eu Afrique sous la tyrannie
des Vandales... 410
XX. Les chrétiens de Perse, les Goths persécutés par
Athanaric..... 412
XXI. Réflexion sur le discours précédent : opposition
entre les premiers chrétiens et les chrétiens prétendus réformés... 413
XXII. Vain prétexte des guerres civiles apporté par M.
Jurieu, et leur vraie cause... 414
XXIII. Prétention de M. Jurieu, que Jésus-Christ a autorisé
les apôtres à se servir de l'épée contre les ministres de la justice qui se
saisissaient de sa personne... 417
XXIV. Six circonstances de l'histoire des Macchabées, uni
font voir que leurs guerres étaient légitimes et entreprises par une inspiration
particulière... 420
XXV. Différence extrême des Macchabées et des protestants
dans l'état de la religion et dans celui des personnes... 425
XXVI Exemple du respect de l'ancien peuple envers les rois
impies et persécuteurs; et que ce sont là les seuls exemples que l'Eglise s'est
proposés, comme ceux qui établissaient la conduite ordinaire... 427
XXVII. Que, selon les principes du ministre, l'exemple de
David n'est pas à suivre... 429
XXVIII. Fondement de la conduite de David: erreur du
ministre, qui en fait un particulier... 430
XXIX. Que David n'a rien entrepris contre son prince et son
pays..... 431
XXX. Que le ministre donne à David des sentiments impies
contre Saül, que David a toujours abhorrés... 433
XXXI. Etrange excès du ministre contre la puissance
publique... 436
XXXII. Toutes les formes de gouvernement et toutes les
assemblées légitimes également attaquées parle ministre... 439
XXXIII. Etat de la question impertinemment posé, et
l'autorité de Grotius vainement alléguée... 440
XXXIV. Qu'on n'a rien eu à répondre aux nouvelles preuves
des assassinats autorisés dans la Réforme... 441
XXXV. Comment on peut accorder ces excès avec des
sentiments de religion : exemples des Donatistes... 443
XXXVI. Dessein du ministre de prouver par l'Ecriture la
souveraineté de tous les peuples du monde..... 444
XXXVII. Erreur de M. Jurieu sur les premiers temps du
peuple hébreu... 445
XXXVIII. Autre erreur du ministre, qui prétend que le
peuple fit Saül son premier roi, et était en droit de le faire... 446
XXXIX. Suite des erreurs du ministre. Second exemple, qui
est celui de David et d'Isboset... 448
XL. Troisième exemple du ministre : celui d'Absalon, et
augmentation d'absurdités... 480
XLI. Quatrième exemple, celui d'Adonias... 452
XLII. Cinquième et dernier exemple : celui des Asmonéens
ou Macchabées... 452
XLIII. Falsification du texte sacré : bévue sur les
chapitres VIII et X du premier des Rois... 453
XLIV. Quel était le droit de régner parmi les Hébreux ; et
de l'indépendance de fours rois dans leur première monarchie... 455
XLV. Le droit de régner parmi les Hébreux n'était pas
particulier à ce peuple, ni moins indépendant parmi les autres nations... 458
XLVI. Que l'indépendance des souverains est également
établit: dans la monarchie renaissante des Hébreux sous les Macchabées : Acte
du peuple en faveur de Simon Macchabée... 459
XLVII. Réflexions sur cet acte, et parfaite indépendance
des souveraine successeurs de Simon... 459
XLVIII. Réflexions générales sur Imite la doctrine
précédente, et renversement manifeste du grand principe du ministre... 460
XLIX. Définition du peuple que le ministre fait souverain :
qu'il met la souveraineté dans l'anarchie... 462
L. Doctrine des pactes et des relations de M. Jurieu,
combien pleine d'absurdité, et premièrement sur la servitude... 466
LI. Que le ministre se contredit lui-même, lorsqu'il parle
du droit de conquête comme d'une pure violence... 468
LII. Autres absurdités sur la relation de père à enfant et
de mari à femme : erreur grossière du ministre, qui confond les devoirs avec les
pactes... 469
LIII. Application aux droits des rois et des peuples :
téméraire proposition de M. Jurieu... 471
LIV. Erections de deux monarchies du peuple de Dieu,
contraires aux prétentions du ministre : nouvelles réflexions sur le chapitre
VIII du premier livre des Rois : érection de la monarchie des Mèdes... 472
LV. Réponse à une demande de M. Jurieu : pourquoi les
peuples auraient fait les rois si puissants... 473
LVI. L'intérêt mutuel des souverains et des peuples fait
la borne la plus naturelle de la souveraineté... 474
LVII. Le ministre met le fondement de sa politique dans des
suppositions chimériques... 475
LVIII. Selon M. Jurieu, on ne sait ce que c'est que le
peuple : confusion de sa politique, qui retombe dans ce qu'elle a voulu
éviter... 477
LIX. Suite de confusions : maxime du ministre Jurieu; que
le peuple n'a pas besoin d'avoir raison pour valider ses actes : le peuple sous
Cromwel... 478
LX. Les flatteurs des peuples sont les flatteurs des
tyrans, et établissent la tyrannie : exemple de nos jours... 480
LXI. L'Eglise anglicane convaincue par le ministre Jurieu
d'avoir changé les maximes de sa religion... 481
LXII. Le cromwélisme rétabli par les maximes du ministre
Jurieu et par les nouvelles maximes de l'Eglise anglicane... 483
LXIII. Illusion du ministre sur la qualité de chef de
l'Eglise anglicane... 484
LXIV. Conclusion de ce discours : opposition des sentiments
des prétendus réformés d'aujourd'hui, avec ceux qu'ils témoignaient au
commencement. 485
I. Dessein de ce discours : pourquoi on y parle encore des
révoltes de la Réforme... 489
II. Que cette matière appartenait à la foi et à l'Histoire
des Variations : illusion de M Basnage : sa vaine récrimination... 490
III. L'exemple de Calvin et de Servet : réponse de M.
Basnage pour soutenir sa récrimination... 491
IV. Mauvaise foi de M. Basnage dans cette récrimination...
492
V. Le ministre entre en matière : exemples de l'ancienne
Eglise qu'il produit en faveur de la révolte : combien ils sont absurdes et hors
de propos... 494
VI. Examen des exemples du ministre, et premièrement de
celui de l'empereur Anastase... 495
VII. Examen du fait de Julien l'Apostat : témoignage des
historiens du temps, et premièrement des païens, et de l'arien Philostorge...
496
VIII. Témoignages des historiens ecclésiastiques... 499
IX. Réflexion sur Sozomène : Témoignage des Pères de ce
siècle , et en particulier celui de saint Augustin... 501
X. Doctrine de saint Augustin sur l'obéissance des sujets,
et sur le principe qui rend les guerres légitimes... 503
XI. Suite de la doctrine de saint Augustin, et qu'elle
n'est autre chose qu'une fidèle interprétation de saint Paul... 505
XII. Les exemples de M. Basnage réprouvés par cette
doctrine de saint Paul et de saint Augustin... 507
XIII. Examen particulier de l'exemple des Pers-Arméniens.
Ancienne doctrine des chrétiens de Perse sur la fidélité qu'on doit au prince...
507
XIV. Variations de la Réforme et de ses écrivains sur les
révoltes... 509
XV. M. Basnage entraîné par le même esprit : on le prouve
par les deux moyens de sa réponse qui se contredisent l'un l'autre... 510
XVI. Vaines défenses de ce ministre sur la conjuration il
Amboise : Castelnau qu'il cite le condamne... 511
XVII. Suite de la même matière: vaines défaites de M.
Basnage et de la Réforme. 513
XVIII. La conjuration expressément, approuvée par la
Réforme. Témoignage de Bèze, dissimulé par M. Basnage, comme toutes les
autres choses où il n'a rien à répondre... 517
XIX. Dernière défaite de la Réforme : Calvin mal justifié
par M. Basnage... 518
XX. Que Calvin a autorisé les guerres civiles et la
rébellion, et que M. Basnage l'en défend mal... 519
XXI. Protestation des ministres contre la paix d'Orléans :
raison de M. Basnage pour la soutenir... 521
XXII. Trois raisons du ministre pour justifier les guerres
de la Réforme : la première, qui est tirée du prétendu massacre de Vassi, est
insoutenable... 522
XXIII. La seconde raison, tirée des édite de pacification,
n'est pas moins mauvaise... 523
XXIV. Troisième raison tirée des lettres secrètes de
Catherine de Médicis à Louis prince de Condé : Première réponse à ces lettres :
silence de M. Basnage... 524
XXV. Le ministre impose à l'auteur des Variations, et ne
répond rien à ses preuves... 525
XXVI. Autre remarque sur les lettres de Catherine de
Médicis : M. Basnage fait semblant de ne pas savoir l'état des choses... 525
XXVII. Suite des attentats de la Réforme, où M. Basnage se
tait... 526
XXVIII. Le ministre tâche d'excuser le synode national de
Lyon : deux articles de ce synode : le dernier, qui ne souffre pas la moindre
réplique, est dissimulé par M. Basnage... 527
XXIX. Chicane de M. Basnage sur le premier article rapporté
du synode national de Lyon : il est démenti par M. Jurieu... 529
XXX. Synodes des vaudois : vain triomphe de M. Basnage qui
m'accuse d'avoir falsifié M. de Thon et la Popelinière, pendant que c'est
lui-même qui les tronque... 531
XXXI. Réflexion importante sur ces falsifications du
ministre... 535
XXXII. Autres synodes et assemblées ecclésiastiques dans la
Réforme pour autoriser la révolte..... 536
XXXIII. Bèze et les autres ministres inspirent la guerre et
la révolte au parti... 538
XXXIV. Lettre de la prétendue Eglise de Paris à la reine
Catherine... 539
XXXV. Pratique des assassinats dans la Réforme autorisée
par les ministres... 541
XXXVI. M. Burnet critique en vain les Variations, son
ignorance sur le droit français est de nouveau démontrée... 543
XXXVII. Suite de la conviction de M. Burnet, qui vient au
secours de la Réforme... 544
XXXVIII. M. Burnet falsifie le passage de M. de Thou dont
il se prévaut contre Du Tillet... 546
XXXIX. On marque h M. Burnet, qui se rétracte sur la
régence du roi de Navarre, jusqu'où il devait pousser ses rétractations... 548
XL. La Réforme a introduit dans l'Ecosse des assassinats et
des rébellions que M. Burnet colore aussi mal que celles de France. Addition
notable à l'Histoire des Variations... 548
XLI. On revient à M. Basnage, et on convainc Luther et les
protestants d'Allemagne d'avoir prêché la révolte : Thèses affreuses de Luther.
. 554
XLII. Les guerres de la ligue de Smalcalde : l'électeur de
Saxe, et le landgrave mal justifiés par M. Basnage, et condamnés par eux-mêmes
comme par toute l'Allemagne... 555
XLIII. Le livre des protestants de Magdebourg... 557
XLIV. La guerre commencée par les protestants et le
landgrave avec l'approbation de Luther : silence de M. Basnage sur tout cet
endroit... 557
XLV. Les ligues contre l'Empereur que Mélanchthon avait
détestées comme contraires à l'Evangile, sont autorisées par Luther et par
Mélanchthon même... 558
XLVI. Falsificalion d'un passage de Mélanchthon, objectée
témérairement par M. Basnage... 559
XLVII. C'est M. Basnage lui-même qui falsifie Mélanchthon
dans cette même matière... 560
XLVIII. La Réforme a renoncé aux belles maximes qu'elle
avait d'abord établies : M. Basnage se confond lui-même... 561
XLIX. Si l'auteur des Variations a eu tort d'attribuer à
Luther les excès des anabaptistes. M. Basnage prouve très-bien ce qu'on ne lui
conteste pas, el dissimule le reste... 561
L. Si M. Basnage a raison de reprocher à l'auteur des
Variations d'avoir dit qu'on ne croyait pas Luther innocent des troubles de
l'Allemagne, et en particulier de ceux des anabaptistes et des paysans
révoltés... 562
LI. M. Basnage tâche en vain d'excuser Luther dans le
trouble des paysans révoltés... 563
LII. Le ministre défend mal le livre de Luther de la
Liberté chrétienne... 565
LIII. Etrange, discours de Luther, où tout ce qu'on vient
de dire est confirmé. Autre addition aux Variations : l'esprit de
sédition et de meurtre sous prétexte d'interpréter les prophéties... 566
LIV. Réflexion sur tes variations de la Réforme... 568
LV. Ou touche en passant les égarements de la Réforme
marqués par d'autres auteurs, et en particulier dans l'Avis aux Réfugiés,
imprimé en Hollande en 1690... 569
LVI. Réflexions sur le mariage du landgrave : s'il permet à
M. Basnage de mettre Luther et les autres réformateurs au rang des grands
hommes. 571
LVII. Démonstration manifeste du crime des réformateurs en
cette occasion. 573
LVIII. Si M. Basnage a pu dire que cette faute fut arrachée
aux réformateurs... 574
LIX. Etrange corruption dans ces chefs des réformateurs...
575
LX. Si M. Basnage a raison de comparer la polygamie
accordée par Luther, à la dispense de Jules II sur le mariage de Henri VIII avec
la veuve de son frère... 575
LXI. Si M. Basnage a raison de dire que l'Eglise prétend
dispenser des lois de Dieu... 577
LXII. Réponse de Grégoire II rapportée mal à propos par le
ministre... 578
LXIII. De la prétendue bigamie de Valentinien I, et de la
loi faite en laveur de cet abus... 580
LXIV. Erreur de M. Basnage, qui sur une froide équivoque,
objecte à toute l'Eglise el aux premiers siècles, d'avoir approuvé l'usage des
concubines... 582
LXV. Passage de Mélanchthon, que l'auteur des Variations
est accusé par M. Basnage d'avoir falsifié... 583
LXVI. La doctrine du mariage chrétien est exposée... 585
FIN DE LA TABLE
DU QUINZIEME VOLUME.
|