VI° J. Oct. ASSOMPTION

Précédente Accueil Remonter Suivante

Accueil
Remonter
PENTECÔTE V
PHILIPPE
BARTHELEMY
LOUIS
ZÉPHYRIN
JOSEPH CALASANZ
AUGUSTIN
Déc. JEAN-BAPTISTE
ROSE DE LIMA
RAYMOND NONNAT
GILLES
ETIENNE
LAURENT JUSTINIEN
NATIVITÉ de MARIE
DIMANCHE Oct. NATIVITÉ
IIe J. Oct. NATIVITÉ
NICOLAS DE TOLENTINO
IV° J. Oct. ASSOMPTION
V° J. Oct. ASSOMPTION
VI° J. Oct. ASSOMPTION
SAINTE CROIX
Oct. NATIVITÉ
N-D des DOULEURS
CORNEILLE et CYPRIEN
Stigm. FRANCOIS
JOSEPH de COPERTINO
JANVIER
EUSTACHE
MATTHIEU
THOMAS - MAURICE
LIN
N-D de la MERCI
CYPRIEN-JUSTINE
COME et DAMIEN
WENCESLAS
MICHEL
JÉRÔME
SAINT ROSAIRE
RÉMI
ANGES GARDIENS
FRANCOIS
MAUR et PLACIDE
BRUNO
MARC
BRIGITTE
DENYS
FRANCOIS de Borgia
EDOUARD
CALLISTE Ier
THÉRÈSE
MICHEL mer
HEDWIGE
LUC
PIERRE D'ALCANTARA
JEAN DE KENTY
HILARION
RAPHAËL
CHRYSANTHE
EVARISTE
SIMON ET JUDE
Vig. TOUSSAINT

LE XIII SEPTEMBRE. SIXIÈME JOUR DANS L'OCTAVE DE LA NATIVITÉ.

 

Ils sont beaux vos premiers pas, ô fille du prince! nos yeux ne se lassent point de contempler en vous cette merveille de l'union des harmonies les plus suaves et de la puissance d'une armée (1). Enfant bénie, croissez toujours en grâce ; que votre marche soit heureuse; que votre royauté s'affermisse et s'affirme. Mais l'Eglise n'attend pas que vous soyez plus grande, pour chanter à votre honneur sa belle Antienne : Réjouissez-vous, Vierge Marie; vous avez seule détruit toute hérésie dans le monde entier (2).

L'hérésie, la négation de Satan opposée à l'affirmation de Dieu dans son Christ, c'est le grand combat, l'unique à vrai dire, où se résume l'histoire. Dieu n'ayant créé le monde que pour s'unir à lui par son Verbe devenu chair, l'ennemi de Dieu et du monde, pour briser le nœud de ce mystère d'amour, s'en prend tour à tour à la divinité et à l'humanité du Christ médiateur. Mais c'est vainement que le prince du mensonge accumule ses ténèbres à rencontre : il est homme, ce Jésus que comme chacun de nous une mère a mis au monde ; il est Dieu, celui qui seul entre tous naquit d'une vierge. Signe de contradiction pour

 

1. Cant. VI, 12 ; VII, 1-2. — 2. Première Ant. du IIIe Noct. de la fête.

 

222

 

ceux qui se perdent, selon le mot du vieillard Siméon (1), l'HOMME-DIEU a lui-même comme signe pour les yeux non prévenus la VIERGE-MÈRE : Le Seigneur vous donnera lui-même un signe, disait le Prophète ; voici qu'une vierge concevra, et elle enfantera un fils qui sera appelé Emmanuel, DIEU AVEC NOUS (2).

Dans la seconde des célèbres conférences qui eurent lieu, l'an 277 de notre ère, entre le saint évêque Archélaüs et le père du Manichéisme, celui-ci niant que le Christ fût né de Marie : « S'il en est ainsi, répondait Archélaüs, s'il n'est pas né, sans aucun doute il n'a pas non plus souffert; car souffrir est impossible à qui n'est pas né. Que s'il n'a pas souffert, on ne doit plus parler de la Croix ; et la Croix mise de côté, Jésus n'est pas ressuscité des morts. Or, si Jésus n'est pas ressuscité, personne autre ne ressuscitera davantage ; la résurrection supprimée, le jugement l'est aussi. Alors, il est bien inutile d'observer les commandements de Dieu : Mangeons et buvons, car demain nous mourrons (3) ! Voilà pourtant les corollaires de ton dire. Confesse au contraire que le Seigneur est né de Marie: alors, de là se déduisent et la passion, et la résurrection, et le jugement ; alors toute l'Ecriture est sauve. Non ; ce n'est point là une question vaine. Car, de même que toute la Loi et les Prophètes sont contenus dans les deux préceptes de l'amour, de même toute notre espérance est suspendue à l'enfantement de la bienheureuse Vierge (4). »

 

1. LUC. II, 34. — 2. Isai. VII, 14. — 3. I Cor. XV, 32. — 4. Acta disputationis ARCHELAI, XLIX.

 

223

 

L'Eglise de Milan, qui célèbre à la date fixe du 11 septembre la fête du Très saint Nom de Marie, chante audit jour cette belle Préface en parfait accord avec les sentiments que la radieuse Octave nous inspire.

 

PRÉFACE.

 

Il est vraiment digne de vous rendre grâces, Dieu éternel qui avez voulu que la bienheureuse Vierge Marie fût mère de votre Fils unique. Car il ne convenait pas qu'un Dieu eût d'autre mère qu'une vierge, ni une vierge d'autre fils qu'un Dieu. Comme au nom de Jésus tout genou fléchit devant votre divine Majesté, au ciel, sur la terre et dans les enfers ; de même, quand est prononcé le nom de Marie, les cieux s'inclinent, la terre se prosterne, l'enfer tremble, confessant votre adorable toute-puissance en la Vierge-Mère. C'est pourquoi  donc, avec les Anges.

 

La Préface du jour même de la Nativité au rit ambrosien est la suivante.

 

PRÉFACE.

 

Il est vraiment digne de vous rendre grâces, Dieu éternel. Car nous célébrons le jour de la précieuse naissance où la très glorieuse Mère de Dieu,  l'immaculée Vierge Marie, étoile brillante et merveilleuse, resplendit sur le monde. C'est elle qui a rouvert pour nous la porte de la vie éternelle fermée par Eve au paradis, qui nous a ramenés des ténèbres aux joies de l'antique lumière. Par Jésus-Christ.

 

 

Précédente Accueil Remonter Suivante