Chapitres LVI et LVII
Précédente Accueil Remonter Suivante

 

Accueil
Prologue
Prologue 2
Prologue 3
Chapitre premier
Chapitre II
Chapitre II (suite)
Chapitre III
Chapitre IV
Chapitre IV (suite)
Chapitre IV (suite)
Chapitre IV (fin)
Chapitre V
Chapitres VI et VII
Chapitre VII (suite)
Chapitre VII (suite)
Chapitre VII (suite)
Chapitres VIII et IX
Chapitres X et XI
Chapites XII et XIII
Chapitres XIV, XV et XVI
Chapitre XVII
Chapitre XVIII
Chapitres XVIII (suite), XIX et XX
Chapitres XXI et XXII
Chapitres XXIII et XXIV
Chapitres XXV, XXVI et XXVII
Chapitres XXVII (suite) et XXVIII
Chapitres XXIX, XXX et XXXI
Chapitres XXXI (suite) et XXXII
Chapitres XXXIII et XXXIV
Chapitre XXXV
Chapitres XXXVI et XXXVII
Chapitres XXXVIII et XXXIX
Chapitres XXXIX (suite) et X L
Chapitres XLI et XLII
Chapitres XLII (suite) et XLIII
Chapitres XLIII (suite) et XLIV
Chapitres XLV, XLVI et XLVII
Chapitre XLVIII
Chapitres XLVIII (suite) et XLIX
Chapitres L, LI et LII
Chapitre LIII
Chapitres LIV et LV
Chapitres LVI et LVII
Chapitre LVIII
Chapitres LVIII (suite) et LIX
Chapitre LX et LXVI
Chapitres LXI (suite) et  LXII
Chapite LXIII
Chapitre LXIV
Chapitre LXV
Chapitres LXVI et LXVII
Chapitres LXVIII et LXXIX
Chapitres LXX et LXXI
Chapitres LXXII et LXXIII
Fin de la Règle

de-chausses, qu'ils y rapporteront au retour après les avoir lavés. Les coules et les tuniques livrées par le vestiaire aux frères qui se mettent en route seront un peu meilleures que celles qu'ils portent habituellement, et ils les rendront au retour.

              Les lits auront pour toute garniture une paillasse, une saie, une couverture et un chevet. L'abbé fera fréquemment l'inspection de ces lits, dans la crainte qu'il ne s'y trouve quelque objet indûment approprié. Et celui chez qui l'on découvrirait la moindre chose qu'il n'eût reçue de l'abbé, serait soumis à une correction très sévère. Aussi, pour retrancher jusqu'à la racine ce vicieux esprit de propriété, l'abbé accordera largement le nécessaire, savoir : coule, tunique, sandales, caliges, ceinture, couteau, poinçon, aiguille, mouchoir, tablettes, afin d'enlever tout prétexte de nécessité. Mais il doit toujours tenir compte de cette instruction des Actes des Apôtres: "On donnait à chacun selon les besoins de chacun." Que l'abbé prenne donc en considération l'indigence des faibles, sans nul égard pour les fâcheuses dispositions des envieux, se souvenant, dans toutes ses décisions, que Dieu même lui rendra selon ses œuvres.


CHAPITRE  LVI

DE LA TABLE DE L'ABBE

          L'abbé prendra tous ses repas avec les hôtes en résidence ou de passage ; et quand il y en a trop peu, il ne tient qu'à lui d'inviter à sa table ceux des frères qu'il lui plaira, pourvu qu'il laisse toujours avec la communauté un ou deux anciens pour le maintien de la discipline.

CHAPITRE LVII

DES ARTISANS DU MONASTÈRE

          S'il  se trouve dans le monastère des artisans qualifiés,  qu'ils exercent leur métier en toute humilité dès lors que l'abbé le permet. Que si l'un d'eux, infatué de son savoir-faire personnel, se prévaut des avantages qu'il s'imagine procurer au monastère, il sera, le prétentieux, relevé de son emploi, et désormais ne s'en mêlera plus, à moins que l'abbé, le voyant revenu à d'humbles sentiments, ne l'autorise à reprendre sa tâche.
S'il faut vendre quelque produit du travail des artisans, ceux qui seront chargés des transactions doivent se garder les mains nettes de toute fraude. Ils auront en la mémoire Ananie et Saphire : et la mort que ceux-ci éprouvèrent dans leur corps, ils craindront de la subir dans leur âme, eux et tous ceux qui trafiqueraient malhonnêtement des biens du monastère.

          En fixant les prix, qu'on ne se laisse pas envahir par la passion du lucre : on cédera plutôt la marchandise à meilleur compte que ne font les séculiers, et en toutes choses on ne recherchera que la seule gloire de Dieu.

Précédente Accueil Suivante