V. DE NOËL II
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SECOND SERMON POUR LA VEILLE DE NOEL. Sur ces paroles : « O Juda! et vous Jérusalem, ne craignez point, demain vous sortirez, et le Seigneur sera avec vous (II Paral. XX, 17). »

1. Ces paroles s'adressent aux véritables Juifs, à ceux qui sont tels en esprit, non pas selon la lettre seulement, à la vraie race d'Abraham, qui s'est multipliée selon la promesse qu'elle avait reçue; car il ne faut regarder comme étant nés de lui que les enfants de la promesse, non point ceux de la chair et du sang. De même il ne s'agit point ici de la Jérusalem qui tue les prophètes, pourquoi consolerions-nous, en effet, la Jérusalem sur laquelle le Seigneur même a versé des larmes (Luc. XIX, 41), et qui a été renversée de fond en comble? C'est à la Jérusalem nouvelle, à celle qui descend du ciel, que nous nous adressons, quand nous disons : « O Juda, et vous Jérusalem, ne craignez point. » Non, ne craignez point, vous qui êtes de vrais confesseurs , qui confessez le Seigneur, non-seulement de bouche, mais de tout votre être, et qui faites de la confession comme votre vêtement, disons mieux, vous dont tout l'intérieur, les os mêmes disent : « Seigneur, qui est semblable à vous (Psal. XXXIV, 10)? » Mais ces paroles ne s'adressent point à ceux « qui confessent de bouche le Seigneur et le renient dans leurs couvres (Tit. I, 16). » Vous ne confesserez véritablement le Seigneur, mes frères, que si toutes vos actions sont faites pour lui et le confessent; or, il faut qu'elles confessent le Seigneur de deux manières, et que vous soyez revêtus comme d'un double vêtement par la confession de vos péchés et par la confession du Seigneur, qui consiste à chanter ses louanges. Vous serez donc de vrais Juifs, si toute votre vie confesse que vous êtes pécheurs et dignes des plus grands châtiments, et que Dieu est souverainement bon, puisqu'il vous permet de racheter les supplices éternels que vous avez mérités, par des peinés légères et de courte durée. Quiconque n'est point consumé par le plus ardent désir de faire pénitence, semble dire, par ses couvres, ou qu'il n'a pas besoin de pénitence et néglige ainsi de confesser sa faute, ou que la pénitence est inutile, et alors il ne confesse point que le Seigneur est bon. Si donc vous voulez être sans crainte, soyez de véritables Juifs, une vraie Jérusalem. Jérusalem signifie vision de la paix. Qui dit vision, ne dit point possession; or, le Seigneur a établi la paix à ses confins, non à l'entrée, ni même au sein de Jérusalem. Si donc vous n'avez point la paix, ou plutôt comme vous ne sauriez avoir une paix parfaite en ce monde, jetez du moins les yeux sur elle, regardez-la, considérez-la, appelez-la de tous vos vœux. Que les yeux de votre cœur soient tout entiers fixés sur elle, que toutes vos pensées soient tournées de son côté, et faites toutes vos actions pour obtenir cette paix qui surpasse tout sentiment (Philipp. IV, 7). En toutes choses, ne vous proposez point d'autre but que de vous réconcilier avec Dieu et d'être en paix avec le Seigneur.

2. C'est à ceux-là que je dis : « Ne craignez point. » Ce sont eux que je console, non pas ceux qui ne connaissent point le chemin de la paix. En effet, dire à ces derniers « demain vous sortirez, » ce n'est point les consoler, mais c'est leur faire une menace; il n'y a que ceux qui voient la paix et qui savent que si cette maison de terre où ils habitent, comme dans une tente, vient à se dissoudre, Dieu leur en donnera une autre dans le ciel, ceux qui désirent être dégagés des liens du corps et soupirent après leur départ d'ici-bas, non pas ceux qui ont la folie d'aimer leurs chaînes. D'ailleurs; pour ceux qui meurent dans ces dispositions, on ne saurait dire qu'ils sortent, il faut dire qu'ils entrent; car ce n'est point dans la lumière et en liberté qu'ils vont, mais ils tombent dans les ténèbres; ils vont en prison, ils descendent dans l'enfer. Mais c'est à vous qu'il est dit : « Ne craignez point, demain vous sortirez d'ici (II Paral. XX, 17), et il n'y aura plus de place pour la crainte dans le lieu de votre séjour. Vous comptez, il est vrai, de nombreux ennemis; d'abord votre propre chair, c'est votre plus proche ennemi; puis ce siècle pervers, au milieu duquel vous vivez ; enfin, les princes des ténèbres, qui, placés en embuscade dans les airs, assiègent votre route. Néanmoins, je vous dis : Ne craignez point, demain, c'est-à-dire bientôt, vous sortirez d'ici . car le mot demain signifie bientôt. Voilà pourquoi le saint homme Jacob disait : « Demain, mon innocence me rendra témoignage (Gen. XXX, 33.) » Il y a trois époques dont on lit : « Dans deux jours le Seigneur nous rendra la vie, et le troisième jour il nous ressuscitera (Ose. VI, 3). » La première est sous Adam, la seconde dans le Christ, et la troisième avec le Christ. Voilà pourquoi le Prophète ajoute : « Nous entrerons alors dans la science du Seigneur, et nous le suivrons pour le connaître (Ibid). » Or, c'est de cette époque-là qu'il est dit: « Demain vous sortirez d'ici, et le Seigneur sortira avec vous. » Car ces paroles s'adressent à ceux qui ont réduit leurs jours de moitié, pour qui n'est plus le jour qui les vit naître, le jour d'Adam, le jour du péché que Jérémie maudissait en ces termes : « Maudit soit le jour de ma naissance (Jerem. XX, 14). » C'est enfin le jour dans lequel nous sommes tous nés. Ah! périsse pour nous tout ce jour de brouillards et d'obscurité, ce jour de ténèbres et de tempêtes que nous a fait Adam, et qui nous vient de l'ennemi qui nous a dit : « Vos yeux s'ouvriront (Gen. III, 5 ). »

3. Or, le jour nouveau de notre rédemption vient de se lever pour nous, ce jour d'une antique réparation, d'une éternelle félicité. Voici maintenant le jour que le Seigneur a fait, réjouissons-nous à son éclat, soyons pleins d'allégresse (Psalm. CXVII, 24), car demain nous sortirons d'ici. D'où sortirons-nous? du séjour de ce siècle, de l'étroite prison de notre corps, des étreintes de la nécessité, de la curiosité, de la vanité, de la volupté, qui entravent même malgré nous les pieds de notre affection. Qu'y a-t-il de commun, en effet, entre la terre et notre âme? Pourquoi ne désire-t-elle point les choses spirituelles, pourquoi ne les recherche-t-elle point, ne les goûte-t-elle point? O mon âme, puisque vous êtes d'en haut, qu'avez-vous donc de commun avec ce qui est placé si bas? « Recherchez donc uniquement ce qui est dans le ciel, où Jésus est assis à la droite de Dieu : n'ayez de goût que pour les choses du ciel, non pour celles de la terre (Coloss. III, 4). » Mais « le corps qui se corrompt appesantit l'âme, et cette demeure terrestre abat l'esprit par la multiplicité des soins que réclament sans cesse son attention et sa pensée (Sap. IX, 45). » Oui, une multitude de nécessités corporelles nous absorbent et nous retiennent, tous ces mauvais désirs, toutes ces délectations terrestres sont comme une glu qui embarrasse ses ailes et l'empêche de voler, et qui la fait bien vite retomber sur la terre, si par hasard elle parvient quelquefois à prendre son essor. Mais soyez sans crainte, demain vous sortirez d'ici, de cet abîme de misère, de la boue profonde où vous vous trouvez; car, pour vous en tirer, le Seigneur s'y est plongé profondément lui-même. Ne craignez donc plus, vous sortirez demain même de ce corps de mort et de toute la corruption du péché. Passez ce jour en Jésus-Christ, et vivez comme il a vécu; « car celui qui dit qu'il demeure en Jésus-Christ, doit marcher comme Jésus-Christ (I Joan. II, 66). — Ne craignez donc point, car demain vous sortirez d'ici, » et alors vous serez pour toujours avec le Seigneur. Peut-être ces mots, « et le Seigneur sera avec vous, » doivent-ils s'entendre en ce sens particulier que tant que nous serons dans notre corps, nous pouvons être avec le Seigneur, c'est-à-dire être unis de volonté avec lui, mais non pas en ce sens que lui-même il fera ce que nous voulons. En effet, ce que nous voudrions maintenant, ce serait d'être enfin délivrés de notre corps; ce que nous souhaiterions le plus ardemment ce serait d'en voir les liens se briser; le plus vif de nos désirs serait de nous voir partir d'ici : mais, pour certaines causes, il tarde encore à les satisfaire. Or demain nous sortirons d'ici et le Seigneur sera avec nous, et tout ce que nous voudrons il le voudra comme nous, sa volonté et la nôtre seront dans un complet accord.

4. Ne craignez donc point, Juda, ni vous, Jérusalem, si vous ne pouvez point encore être en possession de sa protection que vous désirez acquérir; mais que l'humilité de la confession supplée à ce qui manque à la perfection de votre vie, car cette imperfection n'a point échappé aux regards de votre Dieu. S'il a prescrit que ses commandements fussent exactement gardés, c'est afin que, voyant notre constante imperfection et notre impossibilité d'acquérir par nous-mêmes ce qui nous manque, nous recourions à sa miséricorde et nous nous écriions : « Votre miséricorde, Seigneur, est préférable à toutes les vies (Psal. LXII, 4), et que, ne pouvant nous montrer parés d'innocence et de justice, nous nous montrions du moins couverts du manteau de la confession; car il est dit : « La confession et la beauté sont devant ses yeux (Psal. XCV, 6). » Ce qui n'est pas vrai, toutefois, comme nous l'avons dit plus haut, si ce n'est pas de nos lèvres seulement, mais de tout notre corps qu'elle procède; si nos os eux-mêmes s'écrient: Qui est semblable à vous, Seigneur? et si nous ne nous exprimions ainsi qu'en vue de la paix et dans le seul désir d'être réconciliés avec Dieu; car il n'y a qu'à ceux qui sont dans ces dispositions, qu'il est dit: « O Juda et vous, Jérusalem, ne craignez point; demain, vous sortirez d'ici; » c'est-à-dire, bientôt votre âme quittera son corps; toutes ses affections, tous ses désirs, qui, comme autant de liens qui l'attachaient à tout ce qui est dans ce monde, se rompront; elle s'envolera, les ailes dégagées, de cette espèce de glu, et le Seigneur sera avec vous. Mais peut-être ce temps vous semble-t-il encore bien long, si vous ne considérez que vous, non point ce qui a rapport à vous. Mais n'est-ce pas l'attente du monde entier? La créature est sujette à la vanité, car à la chute de l'homme que son Seigneur avait établi pour gouverner sa maison et pour régir tous ses biens, l'héritage entier s'est trouvé détérioré, l'air a connu les intempéries, la terre a été maudite dans les œuvres d'Adam, et tout s'est trouvé soumis à la vanité.

5. Mais l'héritage ne sera restauré que lorsque les héritiers seront revenus eux-mêmes à leur premier état; mais, jusqu'à ce moment là, dit l'Apôtre, « toutes les créatures soupirent et sont comme dans les douleurs de l'enfantement (Rom. VIII, 22). » Or, ce n'est pas seulement aux yeux de ce monde, que nous sommes exposés en spectacle, mais nous le sommes aussi aux yeux des Anges et des hommes. En effet, dit le Prophète . « Les justes mêmes sont dans l'attente de la justice que vous me rendrez Psal. CXLI, 8). » Et lorsque les martyrs appelaient de leurs vœux le jour du jugement dernier, non point dans le désir de se voir vengés, mais dans la pensée d'obtenir enfin la félicité parfaite qui leur est assurée, ils reçurent de Dieu cette réponse : « Attendez en repos encore un peu de temps, jusqu'à ce que le nombre de vos frères soit complet (Apoc. vi, 11). » Ils ont, en effet, reçu chacun une robe, mais ils ne recevront la seconde que lorsque nous la recevrons nous-mêmes. Nous en avons pour gages leurs corps mêmes qui nous sont restés en otages, sans lesquels ils ne peuvent être consommés dans la gloire, et qu'ils ne reprendront que lorsque nous reprendrons nous-mêmes les nôtres. C'est ce qui faisait dire à l'Apôtre en parlant des patriarches et des prophètes . « Dieu a voulu, par une faveur singulière qu'il nous a faite, qu'ils ne reçussent qu'avec nous l'accomplissement de leur bonheur (Hebr. XI, 40). » O si nous pouvions connaître l'ardeur de leur attente et de quels vœux ils appellent notre arrivée parmi eux ! Avec quelle sollicitude ils s'enquièrent, et avec quel bonheur ils sont informés du bien que nous faisons!

6. Mais qu'ai-je besoin de parler de ceux qui ont appris la compassion à l'école de leurs propres souffrances, quand les saints anges eux-mêmes désirent notre venue? N'est-ce point, en effet, ces pauvres vers de terre, cette vile poussière qui doit servir à la restauration des murs de la Jérusalem céleste? Or, vous faites-vous une idée de l'ardeur avec laquelle les citoyens de la céleste patrie désirent voir se relever les ruines de la cité sainte? Pouvons-nous concevoir avec quelle sollicitude ils attendent l'arrivée des pierres vivantes qui doivent entrer avec eux dans la construction de ces murs? Quels rapides messagers ils font entre nous et Dieu, portant fidèlement à ses pieds nos gémissements et nos larmes, et nous rapportant sa grâce avec un zèle admirable? Certes, je ne pense point qu'il leur répugne un jour d'être confondus avec ceux dont ils sont maintenant les ministres, car tous les anges sont des esprits qui tiennent lieu de serviteurs et de ministres, et qui sont envoyés en faveur de ceux qui doivent être les héritiers du salut (Hebr. I, 14). Hâtons-nous donc, mes bons amis, hâtons-nous, je vous y engage, car toute la cour céleste nous attend. Les anges ont tressailli d'allégresse quand nous avons fait pénitence; avançons maintenant et empressons-nous de mettre, en ce qui nous concerne, le comble à leur joie. Ah! malheur à vous, qui que vous soyez, qui songez encore à retourner à votre bourbier, à revenir à votre vomissement! Pensez-vous vous rendre ainsi favorables au jour du jugement celui que vous privez d'une joie si grande et si vivement désirée? Ils ont tressailli de bonheur quand nous avons fait pénitence, parce qu'il leur semblait nous voir revenir des portes mêmes de l'enfer. Quelle ne sera pas maintenant leur affliction, s'ils voient s'éloigner des portes du ciel et faire un pas en arrière ceux qui avaient déjà un pied. dans le paradis? car, si par le corps nous sommes sur la terre, par le cœur, nous sommes déjà dans les cieux.

7. Courez donc, mes frères, courez vite; non-seulement les anges vous attendent, mais le créateur même des anges vous désire. Le festin des noces est prêt, mais il s'en faut bien que la salle soit remplie; on attend encore des convives pour occuper toutes les places. Dieu le Père nous attend donc et nous désire, non-seulement à cause de l'amour infini qu'il nous porte, comme le Fils unique, qui est dans le sein du Père, nous en a donné l'assurance en disant: Mon Père vous aime (Joan. XXI, 27), mais pour lui-même, selon le langage que lui prête le Prophète. « Ce n'est pas pour vous, mais pour moi, que je ferai ce que je dois faire (Ezech. XXXVI, 22). » Or, qui peut douter qu'il accomplisse un jour la promesse qu'il a faite à son Fils, en disant : « Demandez-moi les nations pour votre héritage, et je vous les donnerai (Psal. II, 8). » Et encore: «Asseyez-vous à ma droite jusqu'à ce que je réduise vos ennemis à vous servir de marchepied (Psal. CIX, 1). » Or, ses ennemis ne seront point réduits tant qu'ils nous attaqueront encore, nous qui sommes ses membres; et cette promesse ne recevra point son accomplissement tant que la mort, notre dernière ennemie, ne sera point terrassée. Quant au Fils, qui ne sait combien ardemment il désire recueillir les fruits de sa naissance, de la vie entière qu'il a passée sur la terre, le fruit enfin de sa croix et de sa mort, le prix de son précieux sang? Ne doit-il point remettre entre les mains de Dieu son Père le royaume qu'il s'est conquis? N'est-ce pas lui qui doit lui racheter ses créatures pour lesquelles le Père l'a envoyé sur la terre? Mais le Saint-Esprit nous attend aussi, car il est la bonté et la charité, qui nous a prédestiné de toute éternité; or, on ne saurait douter qu'il ne veuille voir sa prédestination s'accomplir.

8. Eh bien donc! puisque le festin des noces est prêt, et que toute la cour céleste nous désire et nous attend, courons vite, mais ne courons point au hasard; courons par nos désirs, courons en faisant des progrès dans la vertu; progresser, c'est partir. Disons tous : « Regardez-moi, Seigneur, et ayez pitié de moi; selon le jugement de ceux qui aiment votre nom (Psal. CXVIII, 132), » oui, ayez pitié de moi, mais selon ce que ceux-ci ont décidé, non point selon ce que j'ai mérité. » Ecrions-nous encore : « Que votre volonté se fasse comme dans le ciel (I Mac. III, 60), » ou bien tout simplement: «que votre volonté se fasse (Matth. VI, 10), » car il est écrit, nous le savons : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous (Rom. VIII, 34)? » et encore : « Qui osera se lever contre les élus de Dieu? Ne m'est-il point permis de faire ce que je veux (Matth. XX, 45)? » Que ces paroles soient notre consolation, mes bien chers frères, en attendant que nous quittions ce monde, et que le Seigneur soit avec nous; qu'ainsi, par sa grande miséricorde, il nous conduise à cette heureuse sortie, à ce brillant jour de demain; qu'il daigne, dans ce demain auquel nous touchons, nous visiter et être avec nous. Que ceux qui peuvent se trouver retenus encore dans les liens de la tentation s'en voient enfin dégagés par la miséricorde de celui qui est venu annoncer leur délivrance aux captifs; enfin, recevons dans une joie salutaire, la couronne de notre Roi enfant, recevons-la, dis-je, des mains de celui qui, avec le Père et le Saint-Esprit, vit et règne pendant tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

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