CHAPITRE VI-VII-VIII

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CHAPITRE VI. PRATIQUE   DE   LA    SAINTE   COMMUNION   AU   TEMPS   DE LA   PASSION   ET   DANS   LA   SEMAINE   SAINTE.

 

La sainte Messe est le véritable Sacrifice, dont ceux de l'ancienne alliance n'étaient que la figure. Ce Sacrifice a été attendu par les hommes durant quatre mille ans ; et c'est dans le temps où nous sommes qu'il a été offert, pour être renouvelé mystérieusement chaque jour sur les autels du christianisme.

Rien ne saurait rendre à Dieu une plus grande gloire que la célébration de ce Sacrifice, où un Dieu même est la Victime ; mais rien aussi ne saurait être plus avantageux à l'homme que de participer à cette Victime divine, que de devenir à son tour cette Victime elle-même, en se l'incorporant par une manducation mystérieuse, dans laquelle s'accomplit la promesse du Sauveur : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et moi en lui (1). »

Or c'est par l'immolation du Rédempteur sur la Croix que la chair de cet Agneau de Dieu est devenue « véritablement une nourriture (2) », et son sang « véritablement un breuvage (3) ». Dans les mystères de son incarnation et de sa naissance, nous recevions en lui un frère; sa divine Passion

 

1.  JOHAN. VI, 57

2. Ibid. 55.

3. Ibid. 55.

 

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et sa mort ont fait de lui à la fois notre Sauveur et notre aliment. Ainsi s'accomplit ce sacrifice figuratif que Dieu enseigna à Moïse pour être observé par son peuple, et dans lequel la victime avant été immolée, sa chair était mangée en partie par le prêtre, et en partie par celui dans le nom duquel elle avait été offerte.

Saint Paul dit aux Corinthiens : « Chaque fois que vous mangerez de ce Pain et que vous boirez de ce Calice, d'ici que le Seigneur vienne, vous renouvellerez la mémoire de sa mort (1). » Il y a donc une liaison intime entre la sainte Communion et la Passion du Sauveur ; et c'est pour cela que nous allons célébrer, en ces jours, l'institution de la divine Eucharistie et l'immolation de l'Agneau rédempteur. Ces deux anniversaires se touchent; et si Jésus a « désiré d'un si ardent désir manger avec les siens cette dernière Pâque (2) », c'est qu'il ne s'agissait pas seulement de leur servir, comme aux Pâques précédentes, la chair de l'agneau symbolique, mais bien de leur donner le gage du pardon et de l'immortalité, en les faisant participer à la substance même de l'Agneau véritable, dont le sang efface le péché et ouvre les cieux. Jésus s'immole par avance sur la table de la dernière Cène, et cette merveilleuse anticipation de son Sacrifice, dans laquelle il montre à un si haut degré son amour et son pouvoir, est fondée sur l'immolation sanglante qui devait avoir lieu le lendemain.

C'est donc en souvenir de l'Agneau sacrifié que le fidèle s'approchera en ces jours de la table sainte; il comprendra de plus en plus que cette

 

1. I Cor. XI, 26.

2. Luc. XXII, 15.

 

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chair divine qui nourrit son âme a été préparée sur le Calvaire, et que si l'Agneau est aujourd'hui vivant et immortel, c'est par sa mort douloureuse qu'il est devenu notre aliment. Le pécheur réconcilié recevra avec componction ce corps sacré dont il se reproche amèrement d'avoir épuisé tout le sang par ses péchés multipliés; le juste y participera avec humilité, se souvenant que, lui aussi, a eu sa part trop grande aux douleurs de l'Agneau innocent, et que si, aujourd'hui, il sent en lui la vie de la grâce, il ne le doit qu'au sang de la Victime dont la chair va lui être donnée en nourriture.

Nous formulerons ici, selon notre usage, les Actes de préparation à la sainte Communion dans ce saint temps, pour les personnes qui sentiraient le besoin d'être aidées en cette manière, et nous ajouterons, pour complément, les Actes de l'Action de grâces.

 

Le reste du chapitre n’est pas numérisé (p. 83-88)

 

 

CHAPITRE VII. DE L'OFFICE DES VÊPRES, LES DIMANCHES ET FÊTES, AU TEMPS DE LA PASSION ET DANS LA SEMAINE SAINTE.

 

Les Vêpres, ou Office du soir, se composent d'abord de cinq Psaumes accompagnés d'Antiennes. Nous les donnons ci-après, en les faisant précéder, selon notre usage, de quelques lignes dans lesquelles nous nous attachons à relever, dans ces divins cantiques, les passages qui conviennent le mieux au temps de l'Année liturgique que nous parcourons.

 

Le reste du chapitre n’est pas numérisé (p. 89-99)

 

CHAPITRE VIII. DE L’OFFICE DES COMPLIES AU TEMPS DE LA PASSION ET DANS LA SEMAINE SAINTE.

 

Cet Office, qui est la conclusion de tous ceux de la journée, s'ouvre par un avertissement sur les périls de la nuit, lequel est bientôt suivi de la Confession générale des péchés, comme un moyen de se rendre favorable la justice divine, avant d'aller courir les hasards du sommeil, si voisin de la mort.

 

Le reste du Chapitre n’est pas numérisé (p. 100-110).

 

 

 

 

 

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