VI° DIMANCHE EPIPHANIE

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PROPRE DES SAINTS

LE  SIXIÈME DIMANCHE APRES L'EPIPHANIE.

 

A LA MESSE.

 

INTROÏT.

 

Anges de Dieu, adorez-le vous tous. Sion a appris que le Seigneur est venu, et elle s'est réjouie, et les filles de Juda ont tressailli d'allégresse.

Ps. Le Seigneur règne : que la terre se réjouisse, que les iles soient dans l'allégresse. Gloire au Père. Anges de Dieu.

 

COLLECTE.

 

Faites, s'il vous plaît, Dieu tout-puissant, que, sans cesse occupés de pensées raisonnables, nous cherchions constamment à vous plaire dans nos paroles et dans nos actions. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

 

On ajoute les Collectes ci-dessus à la Messe du cinquième Dimanche, page 109.

 

EPÎTRE.

 

Lecture de l’Epitre de saint Paul aux Thessaloniciens. Chap. I.

 

Mes Frères, nous rendons sans  cesse grâces  à Dieu pour vous tous, et nous faisons continuellement mémoire de vous dans nos prières. Nous nous souvenons devant notre Dieu et Père des œuvres de votre foi, de vos travaux, de votre charité, et de la fermeté d'espérance que vous avez en notre Seigneur Jésus-Christ. Nous savons, Frères chéris de Dieu, quelle a été votre élection; car notre Evangile au milieu de vous n'a pas été seulement en paroles, mais accompagné de prodiges, soutenu de l'Esprit-Saint, et favorisé d'une abondante plénitude. Vous savez aussi de quelle manière étant parmi vous, nous avons été à votre égard. Et vous, vous êtes devenus nos imitateurs et ceux du Seigneur , ayant reçu la parole parmi de grandes tribulations, avec la joie de l'Esprit-Saint, en sorte que vous êtes devenus l'exemple de tous ceux qui ont embrassé la foi dans la Macédoine et dans l'Achaïe. Et non seulement vous êtes cause que la parole du Seigneur s'est répandue avec éclat dans la Macédoine et dans l'Achaïe ; mais la foi que vous avez en Dieu est devenue si célèbre, qu'il n'est pas même nécessaire que nous en parlions. Eux-mêmes racontent, en parlant de nous, le succès de notre arrivée parmi vous, et comment, ayant quitté  les idoles, vous vous êtes  convertis à Dieu, pour servir ce Dieu vivant et véritable, et pour attendre du ciel son Fils Jésus, qu'il a ressuscité d'entre les morts, et qui nous a délivrés de la colère à venir.

 

L'éloge que fait ici saint Paul de la fidélité des chrétiens de Thessalonique à la foi qu'ils avaient embrassée, éloge que l'Eglise nous remet aujourd'hui sous les yeux, semblerait plutôt un reproche pour les chrétiens de nos jours. Livrés encore la veille au  culte des idoles, ces néophytes s'étaient  élancés avec ardeur dans la carrière du christianisme, au point de mériter  l'admiration de l'Apôtre. De nombreuses générations chrétiennes nous ont précédés ; nous avons été régénérés dès notre entrée en cette vie ; nous avons sucé, pour ainsi dire, avec le lait, la doctrine de Jésus-Christ : et cependant notre foi est loin d'être aussi vive, nos mœurs aussi pures  que l'étaient celles de ces premiers fidèles.  Toute leur occupation était de servir le Dieu vivant et véritable, et d'attendre l'avènement de Jésus-Christ ; notre espérance est la même que celle qui faisait battre leurs cœurs ; pourquoi n'imitons-nous pas la foi généreuse de nos ancêtres ? Le charme du présent nous séduit. L'incertitude de ce monde passager est-elle donc ignorée de nous, et ne  craignons-nous pas de transmettre aux générations qui nous suivront un christianisme amoindri et stérile, tout différent  de celui que Jésus-Christ a établi, que les Apôtres ont prêché, que les païens des premiers siècles embrassaient au prix de tous  les sacrifices ?

 

GRADUEL.

 

Les nations  craindront votre Nom, Seigneur, et tous les rois de la terre redouteront votre gloire.

V/. Car le Seigneur a bâti Sion, et il s'y montrera dans sa majesté.

Alleluia, alleluia.

V/. Le Seigneur règne : que la terre se réjouisse ; que les îles soient dans l'allégresse. Alleluia.

 

EVANGILE.

 

La suite du saint Evangile selon saint Matthieu. Chap. XIII.

 

En ce temps-là, Jésus dit à la foule cette parabole : Le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé qu'un homme prend et sème dans son champ : c'est la plus petite de toutes les graines ; mais, quand elle a poussé, c'est le plus grand de tous les légumes, et cette plante devient un arbre, en sorte que les oiseaux du ciel viennent se reposer sur ses rameaux. Il leur dit encore cette autre parabole : Le royaume des cieux est semblable à un levain qu'une femme prend et qu'elle cache dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que la pâte soit toute levée. Jésus dit toutes ces choses au peuple en paraboles, et il ne leur parlait point sans paraboles, afin que cette parole du Prophète fût accomplie : J'ouvrirai ma bouche pour dire des paraboles ; je publierai des choses qui ont été cachées depuis la création du monde.

 

Notre Seigneur nous donne ici deux symboles bien expressifs de son Eglise, qui est son Royaume, et qui commence sur la terre pour s'achever au ciel. Quel est ce grain de sénevé, caché dans l'obscurité du sillon, inconnu  à tous les regards, reparaissant ensuite comme un germe à peine perceptible, mais croissant toujours jusqu'à devenir un arbre : sinon cette Parole divine répandue obscurément dans la terre de Judée, étouffée un instant par la malice des hommes jusqu'à être ensevelie dans un sépulcre, puis s'échappant victorieuse et s'étendant bientôt  sur  le monde entier ? Un siècle  ne s'était pas  écoulé depuis la mort du Sauveur, que déjà  son Eglise comptait des membres fidèles, bien au delà des limites de l'Empire  romain.  Depuis  lors, tous les  genres d'efforts ont été tentés pour déraciner ce grand arbre : la violence, la politique, la fausse sagesse, y ont perdu leur temps. Tout ce qu'elles ont pu faire a été d'arracher quelques branches ; mais  la sève vigoureuse de l'arbre les a aussitôt remplacées. Les oiseaux du ciel qui viennent chercher asile et ombrage sous ses rameaux,  sont, selon l'interprétation des  Pères, les âmes qui,  éprises des choses éternelles, aspirent vers un monde meilleur. Si nous sommes dignes du nom de chrétiens, nous aimerons cet arbre, et nous ne trouverons de repos et de sécurité que sous son ombre tutélaire. La femme dont il est parlé dans la seconde parabole, est l'Eglise notre mère. C'est elle qui, au commencement du christianisme, a caché, comme un levain secret et salutaire,  la divine doctrine dans la

 

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masse de l'humanité. Les trois mesures de farine qu'elle a fait lever pour en former un pain délectable sont les trois grandes familles de l'espèce. humaine, issues des trois enfants de Noé, et auxquelles remontent tous les hommes qui habitent la terre. Aimons cette mère, et bénissons ce levain céleste auquel nous devons d'être devenus enfants de Dieu, en devenant enfants de l'Eglise.

 

OFFERTOIRE.

 

La droite du Seigneur a signalé sa force; la droite du Seigneur m'a élevé en gloire. Je ne mourrai point, mais je vivrai et je raconterai les œuvres du Seigneur.

 

SECRÈTE

 

Faites, s'il vous plaît, ô Dieu, que cette oblation nous purifie et nous renouvelle, qu'elle nous régisse et nous protège. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

 

On ajoute les Secrètes ci-dessus à la Messe du cinquième Dimanche, page 114.

 

COMMUNION.

 

Tous étaient ravis en admiration des choses qui sortaient de la bouche de Dieu.

 

POSTCOMMUNION.

 

Vous nous avez nourris, Seigneur, de vos célestes délices ; faites, s'il vous plaît,   que  nous    aspirions sans cesse à cette nourriture par laquelle nous obtenons la véritable vie. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

 

On ajoute les Postcommunions ci-dessus, à la Messe du cinquième Dimanche, page 115.

 

 

A VÊPRES.

 

Les Psaumes, les Antiennes, le Capitule, l’Hymne et le Verset, pages 83 et suivantes.

 

ANTIENNE  de Magnificat.

 

Le royaume des cieux est semblable à du levain qu'une femme prend et qu'elle cache dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que la pâte soit toute levée.

 

ORAISON.

 

Faites, s'il vous plaît, Dieu tout-puissant, que, sans cesse occupés de pensées raisonnables, nous cherchions constamment à vous plaire dans nos paroles et dans nos actions. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

 

 

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