|
|
HOMÉLIE IV. C'EST POURQUOI DIEU LES A LIVRÉS A DES PASSIONS D'IGNOMINIE. CAR LEURS FEMMES ONT CHANGÉ L'USAGE NATUREL EN UN AUTRE QUI EST CONTRE NATURE. ET PAREILLEMENT LES HOMMES, L'USAGE NATUREL DE LA FEMME, ABANDONNÉ, ONT BRÛLÉ DE DÉSIRS L'UN POUR L'AUTRE. (26, 27.)209 Analyse. 1. Parce que les païens ont abandonné Dieu pour les idoles, Dieu
à son tour les a abandonnés, et leur sagesse humaine ne les a pas empêchés de tomber
dans les désordres les plus abominables. Des oeuvres sataniques sont la
conséquence nécessaire de croyances sataniques. .Malheur à l'homme qui oublie et
abandonne Dieu ! 2. Le vice contre nature devenu, en
vertu d'une loi de Solon, un privilège des hommes libres chez les Athéniens ! Que
les livres des philosophes sont pleins de cette peste: 3 et 4. Quel enfer serait. assez
dévorant pour de telles abominations. A ceux qui ne croient pas à l'enfer,
l'orateur cite l'embrasement de Sodome, image et preuve permanente de l'enfer. Ne
point perdre la crainte de Dieu. Vanité des grands du monde. 1. Toutes les passions sont ignominieuses, mais surtout la sodomie : car l'âme souffre plus, est plus déshonorée par les péchés que le corps par Les infirmités. Et voyez comment l'apôtre ici, comme à propos des dogmes; leur ôte tout espoir de pardon, en disant d'abord des femmes : « Elles ont changé l'usage naturel». Personne, dit-il , ne peut prétendre ici. que, privées de l'usage naturel du mariage, elles ont passé à l'autre; ni que ne pouvant satisfaire leur désir, elles soient tombées dans ce désordre contre nature : car échanger suppose que l'on possède, ainsi qu'il le disait déjà en parlant des croyances : « Ils ont transformé la vérité de Dieu en mensonge ». .Il en dit autant des hommes, mais d'une autre manière : « L'usage naturel de la femme étant abandonné ».A ceux-ci comme à celles-là, il ne laisse aucun moyen de défense; il les accuse, non-seulement d'avoir eu le moyen de jouir et de l'avoir abandonné pour un autre, mais d'avoir abandonné celui qui était naturel pour recourir à celui qui est contre,nature. Or ce qui est contre nature est plus pénible et plus désagréable; car le vrai plaisir est conforme à la nature; mais quand Dieu se retire, tout se renverse sens dessus dessous. Ainsi non-seulement leur croyance était diabolique, mais aussi leur conduite. Quand Paul, raisonnait sur les croyances, il mettait en scène le monde et l'âme humaine, en disant qu'à l'aide de l'intelligence donnée par Dieu, les hommes auraient pu, par l'aspect des choses visibles, remonter jusqu'au Créateur; mais que, ne l'ayant pas voulu, ils étaient restés sans excuse. Ici, au lieu du monde visible, il invoque le plaisir naturel , dont ils pouvaient jouir avec plus de liberté et de satisfaction, en se soustrayant à l'ignominie ; niais ils ne l'ont pas voulu ; et déshonorant la nature elle-même, ils se sont rendus inexcusables; et pour comble d'horreur, les femmes elles-mêmes recherchaient ces commerces, elles qui devaient avoir plus de pudeur que l'homme. Ici encore il faut admirer la prudence de Paul : Comment se trouvant entre deux points opposés , il les traite tous les deux avec une parfaite mesure. Il voulait tout à la fois parler chastement et faire impression sur l'auditeur : deux choses inconciliables et dont l'une nuit à l'autre. Car si votre langage est chaste , vous ne frapperez point ceux qui vous écoutent; et si vous voulez être violent, vous serez obligé de parler en termes (210) nus et sans voile. Mais cette âme prudente et sainte a su résoudre le problème, en aggravant l'accusation au nom de la nature, et en se servant de cette même nature, comme d'un voile pour sauver la décence de son langage. Après avoir d'abord parlé des femmes, il en vient aux hommes, et dit : « Et pareillement les hommes, l'usage naturel de la femme abandonnée » : ce qui est l'indice d'une extrême dépravation, parce que les deux sexes sont corrompus, et que celui qui est établi comme le maître de la femme, et celle qui a été créée comme aide de l'homme, se traitent mutuellement comme dès ennemis. Et voyez comme les expressions de l'apôtre sont énergiques ! Il ne dit pas qu'ils se sont aimés, désirés mutuellement; mais : « Ils ont brûlé de désirs l'un pour l'autre ». Remarquez-vous que tout vient de l'excès de la passion, qui ne peut plus se contenir dans les bornes de la nature? Car tout ce qui transgresse les lois de Dieu, porte à l'excès,- et ne se tient point dans les limites prescrites. Car comme on voit souvent des hommes ayant perdu le goût des aliments, manger de la terre et de petites pierres, et d'autres brûlés par la soif, être avides d'une eau boueuse; ainsi ils brûlaient d'un amour contraire à la loi. Et si vous demandez : D'où venait cet excès de la passion? De ce que Dieu les avait abandonnés. Et pourquoi Dieu les avait-il abandonnés ? A cause de l'iniquité de ceux qui l'avaient abandonné les premiers. « L'homme commettant l'infamie avec l'homme ». 2. Pour avoir entendu ce mot : « Ils ont brûlé de désirs », n'allez pas vous imaginer, dit l'apôtre, que la maladie se bornait à la seule concupiscence : car le plus souvent cette concupiscence empruntait son feu de leur lâcheté. Aussi ne dit-il point entraînés ou préoccupés; expressions qu'il emploie ailleurs. Que dit-il donc? « Commettant ». Ils ont mis le péché à effet, et non-seulement à effet, mais avec ardeur. Il ne dit pas le désir, mais proprement « l'infamie » ; car ils ont outragé la nature et foulé les lois aux pieds. Et voyez un peu la confusion qui s'ensuit des deux côtés. Tout est bouleversé et mis sens dessus dessous, ils sont devenus ennemis d'eux-mêmes et entre eux, en allumant une guerre terrible , multipliée, variée, plus cruelle qu'aucune guerre civile. En effet, ils lui ont donné quatre formes aussi vaines que contraires aux lois : car elle n'était pas seulement double ou triple, mais quadruple. Examinez un peu : l'homme et la femme de deux ne devaient faire qu'un : « Ils seront les deux en une seule chair », est-il écrit. (Gen. II, 24.) Le désir de l'union conjugale produisait en effet, et réunissait les deux sexes. Le démon, en détruisant ce désir et lui en substituant un autre, a brisé le rapport d'un sexe à l'autre, a fait deux de ce qui n'était qu'un, contrairement à la loi de Dieu qui avait dit: « Ils seront les deux en une seule chair», tandis que lui partage une seule chair en. deux. Voilà une première guerre. . Ensuite il a armé ces deux parties contre elles-mêmes et entre elles : car les femmes n'outrageaient pas seulement les hommes , mais aussi les femmes; et les hommes à leur tour, non contents de se faire la guerre, la faisaient aussi au sexe féminin, comme dans un combat de nuit. Voyez vous une seconde et une troisième guerre, et même une quatrième et une cinquième ? Il y en a encore une autre outre ce que nous. avons dit, ils outrageaient encore les lois de la nature elle-même. Car le démon s'apercevant que le désir portait surtout un. sexe vers l'autre, s'est attaché à briser ce lien ; en sorte que le genre humain tendait à sa destruction, non-seulement par le défaut de génération, mais aussi par suite de la division et de la guerre qui régnaient entre les sexes. « Et recevant ainsi en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement ». Voyez comme il revient encore à la source du mal, l'impiété dogmatique, et fait voir que d'elle dérivaient ces désordres. Comme en parlant de l'enfer et de ses supplices, il ne paraissait point digne de foi aux impies et à ceux qui avaient adopté ce genre de conduite, qu'il leur semblait même ridicule , il leur prouve que la volupté renferme, en elle-même son châtiment. S'ils ne le sentent pas, s'ils jouissent même , ne vous en étonnez pas : les furieux, les frénétiques, tout en se blessant et en se maltraitant misérablement, tout en excitant la pitié chez les autres, rient et sont heureux de ce qu'ils font. Nous ne les disons pas pour cela exempts du châtiment; nous les disons au contraire d'autant plus punis qu'ils ignorent leur état. Car ce ne sont pas les malades, mais ceux qui se portent bien qu'il faut consulter; d'ailleurs c'était anciennement chez (211) eux une loi, un ordre de leur législateur que la friction sèche (1) et la pédérastie fussent interdites aux esclaves; ces privilèges, ou plutôt ces turpitudes, étaient réservées aux hommes libres. Cependant ils ne voyaient point là d'infamie; c'étaient une chose honnête, mais trop relevée pour un esclave et digne seulement d'un homme libre : telle était l'opinion des Athéniens, le plus sage des peuples, et de leur illustre Solon. Et l'on retrouverait cette maladie dans beaucoup de livres de philosophes. Nous ne disons cependant pas pour cela que ce fût une loi pour tous, mais que ceux qui la subissaient, étaient misérables et dignes d'une grande pitié. Car ils éprouvaient ce qu'éprouvent les prostituées , et pire encore. En effet, chez celles-ci, le commerce est illégitime, mais non contre nature ; tandis que là il est tout à la fois illégitime et contre nature. Et quand il n'y aurait pas d'enfer, ni aucune menace de supplice, le mal lui-même serait pire que- tout supplice. En parlant du plaisir qu'ils éprouvent, vous indiquez une aggravation de châtiment. Si je voyais un homme courir nu, tout couvert de boue, et se pavanant au lieu de rougir, bien loin de partager sa satisfaction, je le plaindrais, d'autant plus qu'il ne. sentirait pas l'indécence de sa conduite. Pour mieux faire ressortir cette ignominie, souffrez que je donne un autre exemple. Si on condamnait une jeune fille à admettre de stupides animaux dans son lit virginal, à avoir commerce avec eux , et qu'elle y trouvât du plaisir, ne serait-elle pas d'autant 'plus à plaindre que l'absence de la honte rendrait sa maladie incurable? Cela est évident pour tout le monde. Or si le mal serait grand ici , il ne l'est pas moins. là : car il est plus triste d'être outragé par ses semblables que par des étrangers. J'affirme que ces hommes sont plus coupables que des homicides. Car il vaut mieux mourir que de vivre dans un tel opprobre. L'homicide ne fait que séparer l'âme du corps, tandis que celui-ci perd le corps et lâme. Ce crime dépasse tous ceux que vous pouvez nommer; et si ceux qui souffrent de tels outrages en sentaient la gravité, ils aimeraient mieux mourir mille fois que de les subir. 3. En vérité il n'y a rien, non rien de plus déraisonnable ni de plus affreux. Si en parlant 1 La friction sèche était prise par les athlètes au sortir du bain. de la fornication Paul disait : « Tout péché , quel qu'il soit, que fait l'homme, est hors de son corps; mais celui qui commet la fornication pèche contre son propre corps » (I Cor. VI, 18) ; que dirons-nous de ce désordre qui l'emporte sur la fornication plus qu'on ne saurait l'exprimer? Car je ne dirai pas seulement que vous êtes devenu femme; mais j'ajouterai que vous avez cessé d'être homme, que vous avez perdu votre nature sans prendre l'autre, que vous les avez trahies toutes les deux, et que vous méritez d'être chassé , lapidé par les hommes et par les femmes, puisque vous avez déshonoré l'un et l'autre sexe. Et pour vous faire bien comprendre l'énormité de votre crime : Si quelqu'un vous proposait de vous changer d'homme en chien, ne le fuiriez-vous pas comme un malfaiteur? Et voilà que vous vous êtes vous-même changé, non pas en chien, mais en un animal bien plus vil : car un chien est utile, tandis que l'infâme n'est bon à rien. Dites-moi , je vous prie, si quelqu'un menaçait de faire enfanter les hommes, ne serions-nous pas enflammés de colère? Mais ceux qui poussent la rage jusque-là, s'infligent un bien plus grave outrage : car ce n'est pas la même chose d'être changé en femme, ou de devenir femme tout en restant homme, ou plutôt de n'être ni l'un ni l'autre. Pour vous convaincre mieux encore de l'énormité de ce crime, demandez pourquoi les législateurs punissent ceux qui font des eunuques, et vous apprendrez que leur seule raison est que c'est là un amoindrissement de la nature. Or cette dernière injure est moins grave que l'autre; car les eunuques, même après la castration, sont encore utiles; tandis que rien n'est plus inutile que l'homme changé en prostituée ; puisque non-seulement son âme, mais aussi son corps est plein d'ignominie et ne mérite que l'expulsion. Combien faudrait-il d'enfers pour eux? Si ce mot d'enfer vous fait rire, si vous y êtes incrédule, rappelez-vous le feu qui consuma Sodome; car nous avons vu, oui, nous avons vu en ce monde une image de l'enfer. Car comme beaucoup devaient être incrédules à ce qui suivra la résurrection, en entendant parler d'un feu qui même ici-bas ne pouvait s'éteindre, ils sont revenus à la sainte. doctrine, Dieu leur en donnant une preuve actuelle. Tel est en effet le résultat du feu et de l'incendie de Sodome; ceux-là le savent qui (212) ont été sur les lieux et ont vu de leurs yeux les suites de la colère céleste et les traces de la foudre. Considérez l'énormité de ce crime, qui a rendu nécessaire une image anticipée de l'enfer. Comme beaucoup méprisaient les avertissements, Dieu a voulu donner, sous une forme nouvelle, une figure de la géhenne. Et au fait cette pluie était extraordinaire , parce que le crime était contre nature, et elle a inondé la terre parce que la passion avait envahi les âmes. Voilà pourquoi la pluie était extraordinaire : car non-seulement elle ne féconda point la terre pour la production des fruits , mais elle la rendit incapable de recevoir les. semences. Tel était le commerce charnel des Sodomites, qu'il frappait même ce grand corps de stérilité. Qu'y a-t-il de plus abominable que l'homme métamorphosé en prostituée? Qu'y a-t-il de plias infâme? O fureur ! O délire ! Comment cette passion s'est-elle répandue, elle qui a traité la nature humaine en ennemie, elle Plus cruelle même qu'un ennemi, d'autant que l'âme l'emporte sur le corps ? O êtres plus déraisonnables que les brutes, plus impudents que les chiens ! Car nulle part chez les animaux on ne voit de telles unions; là, la nature reconnaît ses limites; mais vous, en déshonorant ainsi votre espèce, vous la placez au-dessous de celle des brutes. Encore une fois, quelle est la source de ces maux? La volupté, l'oubli de Dieu; car dès qu'on a perdu la crainte de Dieu, tous les biens s'envolent à la fin. 4. Pour éviter ces maux, ayons toujours devant les yeux la crainte de Dieu. Car rien, rien n'est funeste à l'homme comme d'abandonner cette ancre ; rien ne lui est salutaire comme d'avoir toujours les yeux de ce côté-là. Si la présence d'un homme nous retient sur la pente du péché ; si, souvent par égard pour le plus humble domestique, nous nous abstenons d'une action déplacée, pensez quelle sécurité nous puiserions dans le souvenir continuel de la présence de Dieu. Jamais alors le démon ne nous attaquerait, persuadé de l'inutilité de ses efforts; mais s'il nous voit errant au dehors, courant çà et là sans frein, profitant de nos avances, il pourra nous jeter hors du bercail. Si nous nous écartons des commandements de Dieu, il nous arrivera ce qui arrive sur les places publiques aux serviteurs négligents qui, oubliant leurs commissions principales, celles mêmes pour lesquelles on les a envoyés, s'accrochent sans but et au hasard aux premiers venus et perdent leur temps. Nous restons debout à admirer les richesses, la beauté du corps et d'autres choses qui ne nous concernent en rien. Semblables à ces serviteurs qui s'amusent à voir les tours de passe-passe de quelques mendiants, et au retour expient leur retard par les plus durs traitements. Beaucoup quittent la voie ouverte devant eux pour suivre ceux qui s'abandonnent à ces désordres. Ne les imitons point car nous sommes envoyés pour des oeuvres pressantes; et si nous les négligeons pour rester bouche béante devant des objets inutiles, nous perdrons notre temps et nous serons punis du dernier supplice. Que si vous voulez exercer votre attention, vous avez de quoi admirer, de quoi rester toujours en contemplation et ce ne seront plus des sujets ridicules, mais merveilleux et tout à fait estimables; tandis que celui qui admire des objets ridicules, devient lui-même ridicule et plus que le baladin même. Hâtez-vous d'échapper à ce malheur. Car enfin pourquoi, dites-le-moi, êtes-vous en admiration, en extase devant la richesse? Qu'y voyez-vous de si merveilleux, de si digne de captiver vos regards ? Dès chevaux aux harnais dorés; des domestiques, les uns étrangers, les autres eunuques; de splendides vêtements par-dessous une âme amollie, un front altier, des mouvements, du bruit? Qu'y a-t-il d'admirable là dedans ? Quelle différence voyez-vous- entre ces riches et les mendiants qui dansent ou sifflent sur les places publiques? Car eux aussi, dans une extrême indigence de toute vertu, ces riches dansent d'une manière encore plus ridicule, courent çà et là, tantôt à des tables somptueuses, tantôt au logis de femmes perdues, tantôt vers la foule de leurs flatteurs et de leurs parasites. S'ils portent de l'or, ils n'en sont que plus misérables d'attacher tant 'd'intérêt à ce qui ne les regarde pas. Ne vous arrêtez pas aux vêtements, mais pénétrez jusqu'à leur âme, et voyez les mille blessures dont elle souffre, les haillons qui la couvrent, sa solitude, son délaissement. A quoi lui sert la folie du dehors? Il vaut bien mieux être pauvre avec la vertu que roi. avec le vice. Le pauvre jouit au dedans de toutes les délices de l'âme, sa richesse intérieure lui fait oublier sa pauvreté (213) extérieure; tandis que le roi, vivant au sein de voluptés qui lui sont étrangères, est puni dans ce qui le touche de près, dans son âme, dans ses pensées, dans sa conscience, qui l'accompagneront au-delà de cette vie. Persuadés de ces vérités , dépouillons donc ces riches vêtements dorés, embrassons la vertu et les joies qu'elle procure. Par là nous goûterons de grands plaisirs en ce monde et en l'autre, et nous obtiendrons les biens promis par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en qui appartiennent , au Père et au Saint-Esprit la gloire, l'honneur, la force, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. |