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La tour du château supérieur |
des incendies
et des guerres. C'est sous le vocable de "chapelle
de saint Himier" que la chapelle primitive, ayant survécu à la ruine du
château, reste vénérée des fidèles; ainsi en 1417 on trouve mentionnés héritages et
legs en sa faveur. Ses premiers patrons furent d'ailleurs, saint Othmar et saint Imier. L'évêque de Bâle
acquit le château à la fin du XIII e siècle. Le 18 octobre 1356, le fameux tremblement
de terre qui détruisit la ville de Bâle abattit le château. Une partie du château fut
relevée. Peu à peu , en raison de la difficulté des temps, il resta inhabité et tomba
en ruine. La chapelle par contre, qui a résisté aux tremblements de terre, devient
progressivement but de processions et de pèlerinages.
Le sanctuaire souffrit encore des
déprédations commises par les Impériaux (1490).
Le XVIe siècle voit les tentatives
de la Réforme pour s'implanter dans le Jura, mais échouer à Delémont. Cependant on ne
peut savoir si le sanctuaire est resté à l'écart des luttes: le fait que la chapelle
dut être restaurée entièrement et réconciliée à la fin du siècle laisse supposer un
certain abandon, peut-être même une profanation ou de graves déprédations. Le 7 avril,
lundi de Pâques 1586, l'évêque coadjuteur de Bâle procède à la réconciliation du
sanctuaire. Le document qui atteste cet événement marque vraiment le début du
rayonnement spirituel du sanctuaire, en lui donnant la Vierge Marie comme principale
protectrice.
Pourtant les avatars de la chapelle ne sont pas
terminés. Dans le cours du XVIIe siècle, elle doit être plusieurs fois restaurée tant
bien que mal, et même de nouveau réconciliée en 1658, après les divers pillages et
profanations
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