Bienheureux Florentin ASENSIO
BARROSO
Nom: ASENSIO BARROSO
Prénom: Florentin (Florentino)
Pays: Espagne
Naissance: 16.10.1877
à Villasexmir (Valladolid)
Mort: 09.08.1936
Etat: Evêque
- Martyr
Note: 1901 Prêtre à Valladolid. 26.01.1936
Evêque de Barbastro. Arrêté le 22 juillet, fusillé le 9 août.
Béatification: 04.05.1997 à Rome par
Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 9 août
Réf. dans lOsservatore Romano: 1997 n.18
p.2-3 -
n.21 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1997 n.12
p.599
Notice
Florentino Asensio Barroso naît à Villasexmir (diocèse
d'Aragon, Province de Valladolid) dans une famille pauvre et très croyante. Ordonné
prêtre en 1901, il est d'abord archiviste à l'archevêché de Valladolid. Il obtient un
diplôme en théologie à l'Université pontificale de Valladolid où il enseigne quelques
temps. Nommé curé de la cathédrale, il est renommé pour ses sermons. Il exerce aussi
le ministère de la confession et de la direction spirituelle dans diverses communautés
religieuses. Les surs gardent le souvenir de son inlassable activité.
Signalé par le Nonce à Pie XI pour son zèle apostolique,
celui-ci le nomme Administrateur de Barbastro et il reçoit la consécration épiscopale
le 26 janvier 1936. Son ministère épiscopal durera à peine cinq mois au cours desquels
son zèle lui permet cependant de réformer la curie diocésaine et d'organiser la
Congrégation de la Doctrine dans le diocèse (catéchisme). Il démontre ainsi par son
exemple "l'importance fondamentale que possède pour la vie chrétienne l'annonce
explicite du Christ ainsi que la transmission et la formation de la foi à travers la
catéchèse". Voyant le danger approcher, tel un bon pasteur, il n'abandonne pas son
troupeau. Il prêche dans sa cathédrale jusqu'au dernier dimanche avant son arrestation.
Emprisonné en juillet, il voit mourir de nombreux prêtres (114 sur un total de 140). A
son tour, le 8 août, il est interrogé et sauvagement torturé par la milice. Il n'a que
des paroles de pardon. A un milicien qui lui demande s'il sait ce qui l'attend, il
répond: "Je vais au Paradis". Le lendemain, 9 août, il est transporté
jusqu'à un cimetière où, avec d'autres, il est fusillé.
Acceptant dans leurs ultimes conséquences ses responsabilités
de pasteur, il est mort pour la foi qu'il vivait et prêchait. Le même jour, le 4 mai
1997, le diocèse de Barbastro-Monzon a hérité de deux nouveaux bienheureux: lui et le
gitan El Pelé 2 .