Saint Grégoire-Marie GRASSI
Nom: GRASSI
Prénom: Grégoire-Marie
Nom de religion: Grégoire-Marie
Pays: Italie
- Chine
Naissance: 13.12.1833
à Castellazo Bormida (Alessandria)
Mort: 09.07.1900
à Tai-Yuan-Fou (Shanxi - Chine)
Etat: Évêque - Franciscain - Martyr
du Groupe des 120 martyrs de Chine 2
Note: En Chine en 1861. Coadjuteur en 1876.
Vicaire apostolique en 1891. Victime de la persécution des Boxers. Cf notice du groupe
spécialement le §3.
Béatification: 24.11.1946 à Rome par
Pie XII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par
Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans lOsservatore Romano: 2000 n.39
p.9-10 -
n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19
p.906-908
Notice
Grégoire-Marie Grassi naît en 1833 à Castellazo Bormida dans
le diocèse d'Alessandria en Italie. Entré chez les Franciscains à 15 ans, il arrive en
Chine en 1861. Coadjuteur en 1876, il est vicaire apostolique en 1891, charge dans
laquelle il est assisté par Mgr Fogolla 2. La mission franciscaine du Chan-si septentrional a son siège
à Tai-Yuan-fou, ville de 300'000 habitants. En mai 1899, ils reçoivent le renfort de 7
Franciscaines Missionnaires de Marie. A l'occasion d'une terrible sécheresse suivie d'une
famine, le gouvernement excite le peuple contre les chrétiens. Le vice-roi du Chang-tong,
Yu-Hsien, ordonne un massacre. Le 28 juin 1900, les Boxers sont à Tai-Yuan-fou. Le 5
juillet, le vice-roi invite les deux évêques et d'autres chrétiens à se rendre à la
maison d'hospitalité mandarinale, appelée "l'auberge de la paix céleste": ils
sont 33 en tout, notamment les surs et leur aumônier et 8 Chinois au service de la
mission qui n'ont pas voulu quitter les pères. Parmi ces 8, 6 appartiennent au Tiers
ordre franciscain. Ils sont ensuite séparés et entassés dans trois pièces. Le 9
juillet, entendant les Boxers arriver, tous se réunissent chez Mgr Grassi qui dit
simplement: "Je vais vous donner l'absolution". Les assaillants donnent des
coups à leurs victimes et les emmènent au palais du vice-roi, tandis que le peuple crie:
"A mort, les diables européens". En chemin, les Surs chantent le "Te
Deum". Après quelques questions, Yu-Hsien donne le signal du massacre. Sur les 33 du
groupe, 6 orphelins et une veuve échappent à la mort.