APPROBATIONS
Accueil ]

Accueil Suivante

SAINT THOMAS D’AQUIN

 

Patron des Écoles Catholiques

Ouvrage dédié aux étudiants chrétiens

Nouvelle édition illustrée

 

R. P. Charles-Anatole JOYAU, O. P.

 

Librairie Générale Catholique et Classique

EMMANUEL VITTE, DIRECTEUR

Imprimeur-Libraire

de l'Archevêché et des Facultés catholiques

Lyon, Emmanuel VITTE, Éditeur

3, Place Bellecour, 5

1895

 

 

En vertu de Notre suprême autorité,

Nous déclarons le Docteur angélique,

SAINT THOMAS, patron des Universités,

Académies, Collèges et Ecoles catholiques.

(Bref de S. S. Léon XIII.)

 

 

ARCHEVÊCHÉ DE LYON

Imprimatur

Lugduni, Die 13 Julii 1887

D. Lajoint,

v.c.

 

SAINT THOMAS D’AQUIN

APPROBATION DES THÉOLOGIENS DE L'ORDRE

BREF DE S. S. LÉON XIII.

APPROBATIONS ÉPISCOPALES

ARCHEVECHÉ DE TOULOUSE

ARCHEVECHÉ DE CHAMBÉRY

ÉVÊCHÉ DE NANTES

ÉVÊCHÉ DE BLOIS

ÉVÊCHÉ D'ANGOULÊME

ÉVÊCHÉ D'ANNECY

ÉVÊCHÉ DE NIMES

ÉVÊCHÉ DE RODEZ ET DE VABRES

LETTRE DE Mgr GAY, ÉVÊQUE D'ANTHÉDON

LETTRE DE Mgr MERMILLOD, ÉVÊQUE DE LAUSANNE ET DE GENÈVE

APPROBATION DONNÉE A L'ÉDITION NOUVELLE

PAR SA GRANDEUR MONSEIGNEUR COULLIÉ

 

APPROBATION DES THÉOLOGIENS DE L'ORDRE

 

Par ordre des Supérieurs, nous avons lu et examiné l'ouvrage intitulé : Saint Thomas d'Aquin, Patron des écoles catholiques, ouvrage dédié à la jeunesse, par le R. P. Frère Charles-Anatole Joyau, des Frères Prêcheurs.

« Faire mieux connaître, aimer et honorer le Docteur angélique dans nos séminaires, collèges, pensionnats, en un mot dans toutes les écoles catholiques, placées, en vertu d'un décret solennel du Vicaire de Jésus-Christ, sous le patronage de saint Thomas d'Aquin » : tel est le but que s'est proposé l'auteur de cet ouvrage. Ce but nous paraît atteint. Le livre est instructif, pieux, édifiant, venant à son heure; il ne peut manquer d'intéresser maîtres et élèves,

En foi de quoi nous avons signé.

 

Ce 2 février 1886.

 

FR. MARIE-LUC MARQUET,         

Lect. en S. Théol.       

 

FR. BENOIT CLAVÈRE,

Lect. en S. Théol.

 

Imprimatur :

Lugduni, die 5 Februarii 1886.

FR. MARIA-AMBROSIUS POTTON,

Pr. Prov. Occ. Immac. Concept.

 

Reimprimatur :

Pictavii , die 28 Julii 1894.

FR. Jos. AMBROSIUS LABORÉ,

Pr. Prov. Occ. Immac. Concept.

 

 

 

BREF DE S. S. LÉON XIII.

 

EN RÉPONSE A L'HOMMAGE DES VIES DE SAINT THOMAS D'AQUIN, DE SAINTE CATHERINE DE SIENNE ET DE SAINT PIE V, PAR LE R. P. CH.-ANATOLE JOYAU.        "

 

Dilecto Filio Carolo Analolio Joyau, sodali dominicano, Pictavium.

 

LEO P. P. XIII

 

Dilecte fili, salutem et Apostolicam benedictionem.

Grata habemus volumina, quae, una cum litteris, nuper ad nos perferenda curasti.

De Thoma Aquinate nihil fere optabilius est quam ut eius cognitio atque amor prœsertim in iuvenum animis augeatur, qua ex re expectari non sine caussa potest fructus duplex, nimirum incitamenta virtutum et quoddam quasi invitamentum ad doctrinam eius penitus excolendam.

Nec minus opportunos confidimus fore tuos de vita Catharinx Senensis et Pii V commentarios. Facile enim profutura sunt innocentissimae virginis exempla puellis, quarum commodo nominatim perscriptus liber est; similique  ratione sanctissimi pontificis memoria non parum valere potest ad cultum Virginis Deiparar confirmandum, idque praesertim Rosarii Marialis ope, cuius precationis genus pluries vehementerque, ut nosti, datis in eam rem litteris, Nosmetipsi commendavimus.

Itaque largiatur tibi Deus ut valde frugiferi sint labores isti tui; intereaque caelestium munerum auspicem, paternxque benevolentix Nostrx testem, Apostolicam benedictionem tibi, dilecte fili, peramanter impertimus.

Datum Rome apud S. Petrum, die XXVIII Martii an. MDCCCLXXXXII, Pontificatus Nostri decimoquinto.

 

LEO P. P. XIII

 

 

A notre bien-aimé Fils Charles-Anatole Joyau, Religieux dominicain à Poitiers.

 

LÉON XIII, PAPE.

 

Cher Fils, salut et bénédiction apostolique.

Nous avons reçu avec satisfaction les volumes que vous Nous avez fait offrir tout récemment, et la lettre qui les accompagnait.

En ce qui concerne saint Thomas d'Aquin, un de Nos plus chers désirs est assurément de voir s'augmenter la connaissance et l'amour de ce grand docteur, surtout dans l'âme des jeunes gens; d'où l'on peut attendre, non sans fondement, ce double résultat : un encouragement à imiter ses vertus, et une sorte d'entraînement à faire une étude approfondie de sa doctrine.

Vos travaux sur les Vies de sainte Catherine de Sienne et de saint Pie V ne seront pas moins utiles, Nous en avons la confiance. Les exemples de la très pure vierge profiteront aisément aux jeunes filles, que vous avez eues en vue et auxquelles le livre est dédié. De même, le souvenir du très saint pontife Pie V contribuera puissamment à affermir le culte de la Vierge Marie, Mère de Dieu, à l'aide surtout de son Rosaire, formule de prière que Nous avons, Nous-même, vous ne l'ignorez pas, recommandée plusieurs fois et avec instance, par des Lettres données à cet effet.

Que Dieu donc vous fasse la grâce de voir vos travaux produire des fruits nombreux. En attendant, comme gage des faveurs célestes, et témoignage de Notre paternelle bienveillance, Nous vous accordons très affectueusement, cher Fils, la bénédiction apostolique.

Donné à Rome, près saint Pierre, le vingt-huitième jour de mars de l'année 1892, de Notre Pontificat la quinzième.

 

LÉON XIII, PAPE

 

 

APPROBATIONS ÉPISCOPALES

 

ARCHEVECHÉ DE TOULOUSE

 

MON RÉVÉREND PÉRE,

 

Votre Vie de saint Thomas d'Aquin, dont je viens d'achever la lecture, se recommande au double point de vue de l'intérêt et de l'opportunité.

On désire généralement connaître à fond l'existence du Docteur angélique, proclamée souvent, et à juste titre, comme une des plus nobles, des plus fécondes et des plus glorieuses, et vers . l'étude de laquelle on a essayé d'attirer et de fixer l'attention, surtout en ces derniers temps. Votre livre contribuera puissamment à assurer ce résultat. Il est écrit dans un style clair, précis, animé ; et l'esprit ne se fatigue point d'en parcourir les pages pleines d'érudition et de charme. Il n'est pas douteux, du reste, qu'il ne vienne à son heure. Le champ de la science est aujourd'hui couvert d'erreurs monstrueuses, au milieu desquelles la vérité disparaît et est comme étouffée. La jeunesse de nos écoles, si elle est désireuse de la dégager des fausses doctrines qui l'environnent, doit prendre des précautions et des moyens sûrs. Or ces précautions et ces, moyens sont tout indiqués dans votre ouvrage. Ils y sont enseignés par le Maître lui-même, qui y parle si éloquemment. Bien mieux, quand on l'a entendu, on sait à quel prix on peut demeurer toujours maître de soi-même, dominer les passions qui avilissent quand elles triomphent. Mais cet enseignement a une importance exceptionnelle à notre époque, où toutes sortes d'appâts soulèvent et sollicitent les basses inclinations de l'homme.

 

 

 

Ce sont ces quelques considérations qui m'ont fait déclarer que votre travail était d'une opportunité manifeste. Je n'hésite pas à le bénir, lui souhaitant tout le succès qu'il mérite.

Veuillez agréer, mon Révérend Père, l'assurance de mon entier dévouement.

 

+ FLORIAN, Card. DESPREZ, Archevêque de Toulouse.

 

Toulouse, le 29 mars 1887.

 

 

ARCHEVECHÉ DE CHAMBÉRY

 

MON RÉVÉREND PÉRE,

 

J'étais sur le point de quitter Chambéry pour commencer mes visites pastorales, quand le T, R. P. Matthieu Lecomte, de vénérée et si pieuse mémoire, m'a offert, de votre part, un exemplaire de votre ouvrage intitulé : Saint Thomas d'Aquin, patron des écoles catholiques.

Depuis lors, au milieu de ces visites, qui se termineront prochainement, j'ai pu trouver le temps de lire en entier cet ouvrage, et je m'empresse de vous dire que je l'ai trouvé excellent.

Il est écrit dans un style élégant et pur qui ne peut être assez hautement apprécié par la jeunesse à laquelle vous l'avez dédié.

.           Mais ce qui doit liai plaire avant tout, et contribuer à l'édifier, ce sont les faits de la vie du Saint incomparable, que vous avez reproduits avec tant de vérité, de simplicité et de piété. Pour moi, j'en ai été particulièrement édifié, et, pour m'en tenir à un seul de vos chapitres qui m'ont plu entre tous les autres, je signale celui où vous avez décrit avec une délicatesse de coeur admirable l'amitié qui liait saint Thomas à saint Bonaventure, et qui serait une source abondante et intarissable de vie et de charité pour tous les jeunes gens chrétiens, si, après s'être inspirés de la crainte de Dieu, ils faisaient des efforts sérieux pour la trouver et la garder inviolable : Qui timet Deum, aeque habebit amicitiam bonam.

Veuillez, mon Révérend Père, agréer les sentiments de ma gratitude et de mon profond respect.

 

+  FRANÇOIS-DE-SALES-ALBERT, Archevêque de Chambéry.

 

Chambéry, 4 juillet 1887.

 

ÉVÊCHÉ DE NANTES

 

MON BIEN CHER PÉRE,

 

Rien de plus agréable et de plus profitable que la lecture de votre ouvrage intitulé : Saint Thomas d'Aquin patron des écoles catholiques. Ces pages qui résument très méthodiquement, dans un style simple et lumineux, toute la vie du grand docteur, feront, on peut l'espérer, les délices et l'édification des maîtres et des élèves. Tous admireront dans l'Ange de l'école, en même temps que les splendeurs de son incomparable génie, ces douces et fortes vertus qui l'ont rendu si cher à Dieu et aux hommes tous voudront se placer, avec plus de confiance et d'amour que jamais, sous son puissant patronage ; tous, par son entremise, pourront obtenir la grâce de marcher à sa suite dans cet austère mais glorieux sentier que conduit les âmes de la terre jusqu'au ciel.

C'est là, je le sais, mon bien cher Père, l'unique but que vous; vous êtes proposé en écrivant votre livre. Ce but, j'en suis persuadé, vous l'atteindrez. Ce sera votre meilleure récompense. J'unis, pour qu'il en soit ainsi, mes vœux à vos voeux, mon cher Père, et je vous prie d'agréer avec mes félicitations, puisque vous êtes un enfant du diocèse de Nantes, l'assurance de mon paternel et affectueux dévouement en Notre-Seigneur.

 

+ JULES, Évêque de Nantes.

 

Nantes, le 25 mars 1886.

 

 

ÉVÊCHÉ DE BLOIS

 

MON BIEN CHER PÈRE,

 

J'ai reçu le précieux exemplaire que vous m'avez fait l'amitié de m'adresser, et je veux sans plus de retard vous remercier tout à la fois de votre aimable envoi et de votre bon souvenir.

Saint Thomas d'Aquin patron des écoles catholiques était un ouvrage à composer. Je bénis Dieu. de vous en avoir inspiré la pensée; je ne doute pas qu'il ne soit accueilli avec la plus grande faveur par les étudiants de nos instituts catholiques et par les élèves de nos maisons d'éducation. Je prends volontiers l'engagement de l'accréditer dans mon diocèse, auprès des maîtres et des élèves des séminaires et des écoles libres....

Veuillez agréer, mon bien cher Père, avec mes remerciements, l'assurance de mes plus dévoués sentiments.

 

+ CHARLES, Evêque de Blois

 

Blois, le 28 mars 1886.

 

 

ÉVÊCHÉ D'ANGOULÊME

 

MON RÉVÉREND PÈRE,

 

Le volume que vous venez de publier sur saint Thomas d'Aquin, pour faire connaître ce grand docteur à la jeunesse, studieuse, mérite tous les éloges et semble appelé à un légitime succès. Je l'ai lu avec le plus vif intérêt. Il y a dans ce récit abrégé et cependant suffisant pour le but que vous vous êtes proposé, un charme de piété et de doctrine qui captive de la première à la dernière page. Et le fruit que l'on en recueille; c'est l'amour de l'étude et de la vertu : d'une étude assidue et pieuse, d'une vertu généreuse et constante.

En vous félicitant et même en vous remerciant d'un si utile travail, je ne puis qu'exprimer le bien sincère désir de le voir entre les mains de tous nos jeunes étudiants.

Et je vous prie, mon Révérend Père, d'agréer l'assurance de mes sentiments les plus dévoués en Notre-Seigneur.

                                   + A.-L., Evêque d’Angoulême

 

Angoulême, le 13 avril 1886.

 

ÉVÊCHÉ D'ANNECY

 

Le Souverain Pontife glorieusement régnant a donné pour patron à toutes les, universités, académies et écoles catholiques saint Thomas d'Aquin, de l'ordre de Saint-Dominique et docteur de l'Église.

Donner un patron à des chrétiens, c'est leur offrir un protecteur au ciel et leur présenter un modèle sur cette terre. Les élèves des facultés catholiques et des grands séminaires ont donc, avec leurs directeurs et professeurs, le devoir de recourir fréquemment à l'intercession de saint Thomas, de célébrer sa tête avec une solennité particulière; ils ont aussi le devoir d'imiter ses vertus et de se pénétrer de son esprit. La vie du saint docteur apprend excellemment à quelles conditions l'on peut étudier avec profit et enseigner avec fruit les sciences sacrées. Saint Thomas d'Aquin était d'abord et avant tout un Frère Prêcheur, un vrai fils de l'apostolique saint Dominique; il était un vrai prêtre ; il devint un religieux saint, un prêtre saint. Il fut humble, obéissant, extrêmement jaloux de conserver une inviolable pureté de coeur; il s'adonnait tous les jours aux oeuvres du ministère sacerdotal ; et ces vertus, il les porta jusqu'à un degré héroïque.

Nous venons, par ces réflexions, d'exposer quelle est l'opportunité et aussi quel est le mérite dé la Vie de saint Thomas d'Aquin, écrite tout récemment par le R. P. Joyau, des Frères Prêcheurs. Cette vie devait être écrite avec cette sobriété et publiée dans ce format, afin de pouvoir parvenir jusqu'aux étudiants, jusqu'aux élèves des séminaires de philosophie et de théologie; elle devait montrer l'homme, le religieux, le saint, pour faire comprendre le docteur et le patron. Nous estimons que le Père Joyau a fait, avec la grâce de Dieu, une couvre très utile, et qu'il est du devoir des supérieurs et directeurs de toutes les écoles catholiques de signaler ce volume à leurs élèves, et de le leur offrir comme récompense, de les engager à se le procurer, à l'étudier et à le faire lire autour d'eux. Nous espérons leur donner nous-même un bon exemple en rédigeant et signant la présente approbation.

Fait à Annecy, en la fête de saint Justin, martyr, le 14. avril 1886.

 

+ LOUIS, Evêque d'Annecy,

du tiers-ordre de Saint-Dominique

 

 

ÉVÊCHÉ DE NIMES

 

MON CHER PÈRE,

... Que Dieu bénisse le livre que vous m'offrez. Vous avez eu une bonne pensée, et je souhaite' bien que Dieu la féconde. Nos écoles catholiques ne peuvent que fleurir sous le patronage de saint Thomas. Mais l'idée de donner en prix l'ouvrage consacré à faire valoir ce patronage glorieux me paraît excellente. Je ne négligerai rien pour répondre à vos vues.

Recevez, avec ma bénédiction, l'assurance de mes plus dévoués sentiments.

 

+ LOUIS, Évêque de Nîmes.

 

Nîmes, le 30 avril 1886.

ÉVÊCHÉ DE RODEZ ET DE VABRES

 

MON TRÉS CHER PÉRE,

 

C'est un bon livre que celui que vous m'avez envoyé et que vous avez intitulé Saint Thomas d'Aquin, patron des écoles catholiques. C'est une vie très claire et très simple de cet illustre, docteur, et elle est conçue sur un plan très méthodique. Chaque phase de sa vie et chacune de ses principales oeuvres forme un chapitre distinct et s'appartenant à lui-même, quoique très bien lié avec ceux qui le précèdent et ceux qui le suivent. On voit que vous êtes un lecteur assidu de la Somme, de cette grande lumière de l'ordre de Saint-Dominique, et que vous vous êtes inspiré des manières de faire et de procéder de votre héros.

Votre travail sera certainement très utile à la jeunesse à laquelle vous le dédiez. Il lui fera connaître le plus grand génie peut-être de l'Eglise catholique, l'initiera à la science et aux vertus de cet admirable saint, et lui donnera le goût de lier un fructueux commerce avec cet esprit supérieur et cette âme de séraphin.

Quand vous ferez une nouvelle édition de votre livre, vous pourrez ajouter un chapitre comparatif à celui où vous envisagez Thomas d'Aquin comme le chantre de la divine Eucharistie. Rien dans l'antiquité profane ne vaut, pour le fond, les pensées du chantre du Saint Sacrement; et comme forme poétique, il est des strophes qui peuvent soutenir la comparaison avec ce que les anciens ont produit de meilleur.

Veuillez agréer, mon très cher Père, l'assurance de tous mes sentiments en Notre-Seigneur.

 

+ ERNEST, Evêque de Rodez.

 

Rodez, le 12 juillet 1886

 

 

LETTRE DE Mgr GAY, ÉVÊQUE D'ANTHÉDON

 

MON RÉVÉREND PÉRE,

 

J'ai lu avec le plus vif intérêt et la plus grande édification votre livre sur saint Thomas d'Aquin, patron des écoles catholiques. En racontant la vie de cet incomparable docteur, vous avez su montrer tout ensemble les dons merveilleux dont il a plu à Dieu de l'enrichir, et la sainte fidélité avec laquelle il en a fait profiter l'Eglise. Ces profits durent encore et dureront jusqu'à la fin des temps. Y a-t-il, après les apôtres, un maître en la doctrine dont on puisse dire plus que de saint Thomas : defunctus adhuc loquitur ?

Servir, comme vous venez de le faire, à la propagation de ce magnifique enseignement, rendre saint Thomas plus populaire parmi notre jeunesse étudiante, c'est éminemment bien mériter du peuple chrétien. Vous concourez ainsi à l'oeuvre qui semble chère entre toutes au coeur de notre Saint-Père le Pape Léon XIII, et quel gage meilleur pouvons-nous avoir de faire une chose agréable à Dieu, que d'entrer dans les desseins de son Vicaire en terre?

Daigne donc Notre-Seigneur, mon Révérend Père, augmenter de plus en plus e nombre déjà considérable de vos lecteurs, et procurer que nos écoles, celles de philosophie et de théologie surtout, se rangent toutes sous la bannière du Docteur angélique.

C'est mon voeu bien sincère, que je vous adresse en vous réitérant mes félicitations.

 

+ CHARLES, Evêque d'Anthédon,

anc. auxil. du card. Pie, év. de Poitiers.

 

Paris, 13 janvier 1887, en la fête de saint Hilaire.

 

 

LETTRE DE Mgr MERMILLOD, ÉVÊQUE DE LAUSANNE ET DE GENÈVE

 

MON RÉVÉREND PÈRE,

 

J'avais uni mes voeux à ceux d'un grand nombre d'évêques, pour demander au Souverain Pontife de vouloir bien décerner à saint Thomas d'Aquin le titre de Patron des écoles catholiques, et j'avais accueilli avec joie le décret du 4 août 1880, qui réalisait ce pieux désir. C'est vous dire combien je suis heureux de bénir le livre que vous offrez à la jeunesse de nos écoles, pour lui faire mieux connaître, et lui faire aimer davantage le Docteur angélique, dont vous proposez les admirables vertus à son imitation.

Dans nos séminaires, dans nos universités, dans nos collèges catholiques, les étudiants reçoivent de saint Thomas les notions lumineuses de la saine philosophie ; en lisant vos pages si pieuses, inspirées par un sentiment de filiale dévotion et une légitime fierté de famille, ils subiront, pour le bien de leurs âmes, l'influence salutaire des vertus du saint docteur, et ils comprendront mieux encore cette parole des Livres saints, si opportunément rappelée par Léon XIII : « La sagesse n'entrera pas dans une âme mauvaise; elle n'habitera pas dans un corps esclave du péché. »

Je vous remercie donc, mon cher Père, et en vous bénissant de tout mon coeur, je souhaite à votre livre le succès qu'ambitionne votre zèle : puisse-t-il faire du bien aux âmes de nos jeunes gens, et susciter à saint Thomas d'Aquin autant d'imitateurs que de disciples.

 

+ GASPARD, Evêque de Lausanne et de Genève.

 

Fribourg (Suisse), le 6 octobre 1887.

 

 

APPROBATION DONNÉE A L'ÉDITION NOUVELLE

 

PAR SA GRANDEUR MONSEIGNEUR COULLIÉ

Archevêque de Lyon et de Vienne

Primat des Gaules, etc.

 

MON RÉVÉREND PÈRE,

 

Il convenait à un fils de saint Dominique,d'offrir une vie de saint Thomas d'Aquin destinée spécialement aux jeunes gens. Dieu a déjà récompensé votre travail, et je vous félicite de l'avoir entrepris.

Prononcer le nom de saint Thomas d'Aquin, c'est dire le travail intelligent et courageux, soutenu par la foi; éclairé par l'amour de Dieu ; c'est présenter aux jeunes générations l'étude de cette mine admirable de science philosophique et théologique dans laquelle l'intelligence et le coeur trouvent les aliments les plus substantiels et les plus délicats ; c'est montrer à nos jeunes chrétiens comment on lutte pour garder la vertu et à quel prix on assure la victoire.

Votre travail réalisé toutes ces pensées. Vous avez déjà reçu de nombreux encouragements et de précieuses approbations. Je n'hésite pas à joindre mes voeux à ceux déjà exprimés par d'éminents prélats.

La vie de saint Thomas d'Aquin trouvera bon accueil dans nos maisons d'éducation, et nos lauréats, en la recevant et en la lisant, recueilleront la récompense de leurs efforts et de leur bonne volonté.

Agréez, mon Révérend Père, l'expression de mon affectueux dévouement en N. S.

 

+ PIERRE, archevêque de Lyon et de Vienne,

Primat des Gaules, etc.

           

Lyon, le 19 mars 1895.

 

Haut du document

  

 

Accueil ] [ APPROBATIONS ] PROLOGUE ] I  — VIE ] II  — VERTUS ] III — GLORIFICATION ]