Bienheureuse Marie Pia MASTENA

Nom: MASTENA

Prénom: Marie Pia

Nom de religion: (Passitea di Gesù Bambino) - Marie Pia (Maria Pia)

Pays: Italie

Naissance: 07.12.1881  à Bovolone (province de Vérone, Italie)

Mort: 28.06.1951  à Rome

Etat: Religieuse - Fondatrice

Note: Entre en 1901 dans l’Institut des Sœurs de la Miséricorde de Vérone. Le quitte en 1927. Fonde la Congrégation des Religieuses de la Sainte-Face, reconnue en 1936. Au service des pauvres et des malades.

Béatification: 13.11.2005  par Benoît XVI
Cérémonie à Rome présidée par le Card.
José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour les causes des Saints

Canonisation

Fête: 27 juin

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2005 n.46 p.1-4

Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Maria Pia Mastena naît en 1881 à Bovolone dans la province de Vérone en Italie. Élevée dans la piété, elle manifeste dès l’âge de quatorze ans son intention d’entrer au couvent, mais elle devra encore attendre. Elle participe assidûment à la vie liturgique de la paroisse et à ses activités, en particulier comme catéchiste. Elle manifeste déjà une grande dévotion pour la Sainte Face. En 1901, dans sa vingtième année, elle entre enfin à l’Institut des Sœurs de la Miséricorde de Vérone et reçoit le nom Sœur Passitea di Gesu Bambino (Sœur Pacifique de l’Enfant-Jésus). Le 11 avril 1903, elle fait le “vœu privé de victime” et le 24 octobre suivant, elle prononce ses vœux de religion. Elle est enseignante pendant de nombreuses années dans plusieurs villes de Vénétie. À son travail, elle joint un intense apostolat, notamment auprès des malades et des handicapés. En 1927, elle fait un essai de vie contemplative dans un couvent de cisterciennes ; mais le quitte quelques mois plus tard en accord avec l’évêque de Vittorio Veneto. Elle recommence à enseigner et reprend son nom de baptême, Maria Pia. Elle fonde alors au prix de grands sacrifices la Congrégation des Religieuses de la Sainte-Face. Elle a conscience que le Visage de Jésus pour lequel elle a tant d’amour est “le Visage des visages”. Il est “marqué par la Passion et transfiguré par la gloire du Père”. Comme une grande artiste, elle a su reproduire en elle et faire transparaître cette image, car elle traduit sa dévotion pour la Sainte-Face par des gestes concrets de compassion, faisant siens “les sentiments d’attention pleine de douceur du Fils de Dieu envers l’humanité défigurée par le péché” (Benoît XVI). Elle insuffle à son Institut, reconnu le 8 décembre 1936, le charisme de “diffuser, réparer, restituer l’image du doux Jésus dans les âmes”. Aux jeunes Sœurs elle explique : « Lorsque l’un de nos frères est triste et souffrant, il est de notre devoir de faire revenir le sourire sur son visage…Telle est notre mission : faire sourire le visage du doux Jésus sur le visage de notre frère ! » Dans un souci missionnaire constant, elle désire “porter le Visage de Jésus parmi les hommes du monde entier, dans les lieux les plus pauvres et abandonnés”. Après avoir travaillé à la consolidation et au développement de son Institut, elle meurt à Rome en 1951. Son corps repose dans la petite ville de San Fior. Sa congrégation est implantée actuellement dans plusieurs diocèses d’Italie ainsi qu’au Brésil et en Indonésie.