Saint Félix de Nicosia
Nom: AMOROSO
Prénom: Jacques (Giacomo)
Nom de religion: Félix de Nicosia (Felice da
Nicosia)
Pays: Italie
Naissance: 05.11.1715 à Nicosia (Sicile)
Mort:
31.05.1787 à Nicosia
Etat: Frère lai
capucin
Note: Cordonnier,
illettré, il entre chez les capucins à 28 ans. Profession comme frère lai le
10.10.1744. Frère quêteur.
Béatification: 12 02
1888 à Rome par Léon XIII
Canonisation:
23.10.2005 à Rome par Benoît XVI
Fête: 2 juin
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 2005 n.43 p.1-3.24
Réf. dans la
Documentation Catholique:
Notice
Au terme du synode des évêques sur l’Eucharistie, clôturant l’Année
eucharistique voulue par Jean Paul II, le Pape Benoît XVI, son successeur,
canonise le Dimanche 23 octobre 2005 (Dimanche des Missions) cinq Bienheureux
qui se sont distingués par leur dévotion eucharistique, notamment Saint Félix
de Nicosia.
Filippo Giacomo (Philippe Jacques)
Amoroso est né à Nicosia en Sicile, en 1715. Son père, cordonnier, meurt avant
sa naissance. C’est une famille pauvre et pieuse. Félix grandit dans la
mouvance des Capucins établis dans la ville. Comme son père défunt, il exerce
le métier de cordonnier. A 18 ans, il demande à entrer au couvent, mais il
essuie d’abord un refus car il est illettré et sa famille a besoin de lui. Il
revient à la charge pendant 10 ans et finalement on l’accepte et on l’envoie
faire son noviciat au couvent de Mistretta. Au bout d’un an, il fait profession
comme frère lai (non prêtre) et revient à Nicosia, où pendant 43 ans il exerce
d’humbles fonctions, notamment de frère quêteur. Il arpente les rues, parfaitement recueilli et mortifié, toujours en
silence et le rosaire à la main. Il frappe à la porte des riches pour
nourrir ses pauvres, et le Dimanche, il visite les prisons. Il a un don de
guérison pour les âmes et pour les corps et d’autres charismes. Quand il ne
demande pas l’aumône on est sûr de le trouver dans l’église du couvent, devant
le Saint Sacrement. Bien qu’il ne sache pas lire, il est cependant formé à la
doctrine chrétienne, car il écoute les prêches avec ferveur et garde en mémoire
les passages des Ecritures lus au couvent pendant les repas. Très mortifié, il
aime méditer la Passion du Christ. En toutes circonstances, joyeuses ou
tristes, il aime à répéter : “que ce soit pour l’amour de Dieu”. Il se
distingue par sa candeur, son humilité, sa patience. Son confesseur et
directeur l’humilie souvent et l’affuble de sobriquets que l’on répète en
communauté. Lui-même se nomme ‘l’âne du couvent’. Il se distingue surtout par
son obéissance à tel point qu’au jour de sa mort, le 31 mai 1787, il demande à
son supérieur la permission de mourir. A la troisième demande, le supérieur
accepte. Il susurre une dernière fois : “Que ce soit pour l’amour de Dieu”
et il s’éteint en souriant.