Bienheureuse Pina SURIANO
Nom: SURIANO
Prénom: Joséphine (Giuseppina dite Pina)
Pays: Italie
Naissance: 18.02,1915 à Partinico (Monreale – Sicile)
Etat: Laïque
Note:
Dès l’âge de 7 ans elle entre dans l’Action catholique. Collabore avec le
Curé dans la paroisse et le diocèse. Fonde l’Association des Filles de Marie. S’offre comme
victime pour la sanctification des prêtres.
Béatification: 05.09.2004 à Lorette par
Jean Paul II
Canonisation: à
par
Fête: 19 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2004
n. 36 p.1-3
Réf. dans la Documentation
Catholique: 2004 n.17 p.807-809
Le Dimanche 5 septembre 2005, au terme
du Congrès international de l’Action catholique qui se tenait dans la cité mariale
de Lorette (Italie), Jean-Paul II a béatifié trois serviteurs de Dieu qui ont
œuvrés dans l’Action catholique : le Père Pedro
Tarrés i Claret (2) , Alberto Marvelli (2) et Pina Suriano.
Pina
(diminutif de Giuseppina, Joséphine) Suriano naît en 1915 à Partinico en Sicile
(diocèse de Monreale, Italie). Docile, soumise, elle aime les choses simples de la vie.
Entourée de l’amour de ses parents et grands-parents, elle est particulièrement
sensible à l’esprit religieux qui règne en famille. Après avoir été au collège
des Sœurs de S. Antonio, elle suit l’école communale de Partinico, où son institutrice a le loisir pendant plusieurs
années d’admirer ses vertus singulières. Quant à Pina, elle éprouve un grand
intérêt pour l’école. En 1922, elle reçoit les sacrements de Pénitence,
d’Eucharistie (Première communion) et de Confirmation. La même année, elle entre
dans le groupe des ‘benjamines’ de l’Action catholique féminine.
C’est le pape Pie XI (1922-1939) qui fut le grand promoteur de l’Action
catholique spécialisée, mouvement que l’on définit habituellement comme la
coopération des laïcs à l’apostolat hiérarchique de l’Église. Dès
l’âge de douze ans, Pina participe aux activités de la paroisse et même du
diocèse, respectant les directives de son curé et manifestant un esprit ecclésial
profond. En 1932, elle fait vœu de chasteté. A cette occasion, elle écrit.
« En ce jour solennel, mon Jésus, je veux m’unir profondément à Toi et je
promets de me garder de plus en plus pure, chaste, pour être un lis blanc dans Ton
jardin. »
En 1937 est
créée la nouvelle paroisse de Notre-Dame du Rosaire dont le nouveau curé, le P. Andrea
Sorresi, devient son confesseur, puis son directeur spirituel et enfin son biographe. On
voudrait la marier et devant sa résistance, sa mère lui fait des reproches, parfois en
public. Des jeunes gens, conquis par sa grâce et sa beauté lui adressent des demandes en
mariage qu’elle écarte à chaque fois avec douceur et fermeté. Elle a plusieurs
responsabilités dans l’Action catholique : secrétaire, présidente. En 1948,
elle fonde l’ “Association des Filles de Marie”. A Jésus, elle parle avec
un cœur d’épouse : « Jésus, fais que je t’appartienne toujours
davantage. » A plusieurs reprises, elle tente de réaliser son désir de devenir
religieuse, mais elle se heurte à des difficultés insurmontables. Elle mûrit
progressivement la simple et ferme volonté de remettre à Dieu, comme don d’amour,
sa jeune vie, en particulier pour la sainteté et la fidélité des ministres du Seigneur.
En 1948, avec trois autres compagnes, elle s’offre comme victime pour la
sanctification des prêtres. Elle a la joie de se rendre en pèlerinage à Rome et la
même année se décèle une forme d’arthrite rhumatismale violente qui engendre une
insuffisance cardiaque. Malade, elle continue à porter un témoignage de perfection,
heureuse que son offrande ait été acceptée. Elle meurt d’un infarctus à 35 ans,
le 19 mai 1950.