Bienheureux Jacques GAPP
Nom:
GAPP
Prénom:
Jacques (Jakob)
Nom
de religion: Jacques (Jakob)
Pays: Autriche
Naissance:
26.07.1897 à Wattens (Tyrol - Autriche)
Mort: 13.08.1943 à Berlin
Etat: Prêtre - Marianiste - Martyr
Note: Blessé sur le front italien (1916). 1920 novice chez les
marianistes.1930 Prêtre à Fribourg (CH). Ministères en Autriche, notamment à
Graz. 1938 il lutte contre le nazisme et doit se réfugier en France et en
Espagne. Piégé, arrêté et conduit à Berlin. Guillotiné.
Béatification:
24.11.1996 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 13 août
Réf.
dans lOsservatore Romano: 1996 n.48 p.2-3 / n.49 p.9
Réf. dans la Documentation Catholique: 1997 n.1 p.1-2
Notice
Jakob Gapp naît en 1897 à Wattens dans
le Tyrol autrichien. Son père est ouvrier. Il est le 7e enfant de la
famille. En 1915 il s'engage dans l'infanterie. Il est blessé sur le front
italien et décoré. Puis il est fait prisonnier et ne sera libéré par les
Italiens qu'en août 1919. En 1920, il est novice marianiste. Il uvre à Graz en
Styrie. C'est à Antony, près de Paris qu'il prononce ses vux définitifs; après
quoi, il est envoyé au séminaire de Fribourg, en Suisse. Là il est ordonné
prêtre en 1930. De retour en Autriche, il exerce son ministère dans les écoles
marianistes, notamment à Graz, et il se dévoue au service des pauvres et des
chômeurs. Quand la doctrine nazie commence à se répandre, il déclare avec force
et courage qu'il ne peut y avoir aucun compromis entre l'idéologie païenne du
national-socialisme et le christianisme. Non sans raison, il y voit une lutte
apocalyptique. A cause de cela, il doit quitter Graz et il revient au Tyrol. En
octobre 1938, on lui interdit d'enseigner la religion après qu'il ait dit en
chaire que l'amour du prochain doit s'exercer sans distinction de nationalité
ou de religion. En décembre, après avoir défendu le Pape contre les attaques
des nazis, il doit s'expatrier. On le retrouve à Bordeaux, puis en Espagne où
son opposition au nazisme lui vaut d'être isolé et incompris de tous. C'est alors
que deux individus, feignant de fuir la persécution anti-sémite, lui demandent
de les accompagner jusque dans la France occupée. C'était un piège de la
Gestapo qui l'avait suivi depuis son départ d'Autriche. Il est arrêté et emmené
en captivité à Berlin. En juillet 1943, il est condamné à mort, et le 13 août,
il est guillotiné. L'unique relique, son anneau de profession, est conservé au
centre de formation marianiste de Griesinghof, en Autriche.