Sainte Thérèse de Jésus (Teresa de los Andes)
FERNANDEZ SOLAR
Nom:
FERNANDEZ SOLAR
Prénom:
Jeanne (Juana ou Juanita)
Nom
de religion: Thérèse de Jésus (Teresa de Los Andes)
Pays: Chili
Naissance:
16.07.1900 à Santiago du Chili
Mort: 12.04.1920 à Los
Andes
Etat: Carmélite
Note: Jeune fille dynamique et sportive, dévouée au service des
pauvres, elle entra au Carmel St Joseph de Los Andes, le 07.05.1919. Elle y
mourut après avoir prononcé ses vœux in articulo mortis. La D.C. donne
13.07.1900 comme date de naissance
Béatification:
03.04.1987 à Santiago du Chili par Jean Paul II
Canonisation:
21.03.1993 à Rome par Jean Paul II
Fête: 12 avril
Réf.
dans l’Osservatore Romano: 1987 n.17 - 1993 n.14
Réf. dans la Documentation Catholique: 1987 p.492-495 - 1990 p.47 -
1993 p.404-406
Notice
Juana, ou Juanita (Jeanne, ou
Jeannette) Fernandez Solar naît en 1900 à Santiago du Chili. Dès sa plus tendre
enfance, elle fait une expérience de communion avec le Christ. Dans son foyer familial,
elle apprend à aimer Dieu par dessus tout. Et cet amour exclusif ne fait que
l'ouvrir davantage aux autres avec douceur et délicatesse. C'est une jeune
fille bien de son temps, très joyeuse, ayant des temps de loisir, aimant le
sport. Elle a amies et amis. Elle est ouverte aux pauvres, aux problèmes de son
pays et aux aspiration de l'Église. Le secret de sa perfection, c'est l'amour,
un amour profond pour le Christ dont elle ressent la fascination et qui la
porte à se consacrer à lui pour toujours, à participer au mystère de sa passion
et de sa résurrection.
Elle entre au carmel Saint-Joseph de
Los Andes le 7 mai 1919 où elle reçoit le nom de Thérèse de Jésus. Elle s'y
donne à plein: prière, notamment au pied du Saint-Sacrement, offrande de sa vie
pour les prêtres ("la carmélite est la sœur du prêtre") et pour les
pécheurs; amour du Christ et de la Vierge sans perdre l'amour de ses frères
humains: "Quand j'aime, écrit-elle, c'est pour toujours. Une carmélite
n'oublie jamais. Depuis sa petite cellule, elle accompagne les âmes qu'elle a
aimées dans le monde." Elle ne vit que onze mois au Carmel. Elle émet ses
vœux "in articulo mortis" et meurt le 2 avril 1920.
Que nous livre cette carmélite ravie
au printemps de sa vie, prémices de la sainteté du Carmel en Amérique latine? -
Dieu est la joie infinie, ou, comme elle le dit: "Jésus est notre joie
infinie". "Voilà le nouvel hymne d'amour chrétien qui jaillit
spontanément de cette jeune chrétienne, un amour qui ne détruit pas les valeurs
humaines, mais qui les élève et les transfigure" (Jean Paul II). Tel est
son message: En Dieu seul se trouve le bonheur. Teresa vit la joie de
l'Évangile et des béatitudes dans la pauvreté d'esprit, dans l'humilité,
acceptant avec amour les travaux les plus ordinaires. Elle nous laisse le
testament d'une sainteté simple et accessible, centrée sur l'essentiel de
l'Évangile: aimer, souffrir, prier, servir. La vie de Teresa crie doucement
depuis son cloître: "Dieu seul suffit!"