Saint Joseph Marie RUBIO Y PERALTA
Nom: RUBIO Y PERALTA
Prénom: Joseph Marie (José-Maria)
Nom de religion: Joseph Marie
(José-Maria)
Pays: Espagne
Naissance: 22.07.1864 à Dalias (Almeria – Andalousie)
Mort: 02.05.1929 à Aranjuez
Etat: Prêtre - Jésuite
Note: D'abord prêtre séculier
(24.09.1887), il entre en 1906 au noviciat des Jésuites. Vœux le 12.10.1908.
Prédicateur des Exercices de S. Ignace. Il œuvre parmi les pauvres. "L'apôtre
de Madrid".
Béatification: 06.10.1985 à Rome
par Jean Paul II
Canonisation: 04.05.2003 à Madrid par Jean Paul II
Fête: 2 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1985
n.41 & 42 - 2003 n.19 p.4-5
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1985 p 1107
- 2003 n.11 p.542-543
José María Rubio y Peralta naît en 1864 à Dalías en Espagne (province d’Almería, Andalousie). Son père est fermier. La famille compte six enfants. Il entre au petit séminaire en 1876, puis au grand en 1878. Il est ordonné prêtre en 1887. Il désire s’orienter vers les Jésuites mais il ne peut réaliser son vœu dans l’immédiat car il doit s’occuper d’un prêtre âgé et malade. Il est d’abord vicaire, puis curé. En 1890, appelé par l’évêque de Madrid, il est secrétaire de la curie diocésaine, professeur au grand séminaire (métaphysique, latin et théologie pastorale). Il est aussi aumônier de religieuses.
En 1906, il fait un pèlerinage en Terre sainte et, réalisant son vieux désir, après avoir attendu 19 ans, il entre au noviciat des Jésuites de Grenade. Il fait ses vœux le 12 octobre 1908. Le Père Rubio a une forte spiritualité marquée par les « Exercices spirituels » de saint Ignace de Loyola. Sa devise est : « Faire ce que Dieu veut et vouloir ce que Dieu fait ». Il vit sa vie sacerdotale et religieuse « avec un don total de soi à l’apostolat de la Parole et des Sacrements, consacrant de nombreuses heures au confessionnal. » (Jean-Paul II) Dès les premières heures du matin en effet, des fidèles viennent le trouver pour se confesser ou avoir une direction spirituelle. Il prêche de façon simple et incisive. Beaucoup se convertissent. Il soutient la vie de foi des fidèles et leur fait partager ses activités de charité car il s’occupe des pauvres de Madrid ; il les visite dans leurs quartiers et leur apporte une aide tant spirituelle que matérielle, car il est persuadé que le plus grand don qu’on puisse faire aux pauvres est le Christ. Il multiplie pour eux les exercices spirituels. Il crée aussi des écoles gratuites. Il est l’âme de toutes ces œuvres, mais il reste discret et prend soin de donner la principale responsabilité aux laïcs. Fervent adorateur du Saint-Sacrement, il promeut l’œuvre des « Marías de los Sagrarios » (Maries des Tabernacles). ‘L’apôtre de Madrid’, comme l’appelle l’évêque, meurt à Aranjuez (province de Madrid ) en 1929.
Par son activité spirituelle et caritative, « Saint José María Rubio (…) forma de nombreux chrétiens qui devaient par la suite mourir martyrs pendant la persécution religieuse en Espagne.» (Jean-Paul II)