Saint Albéric CRESCITELLI

Nom: CRESCITELLI

Prénom: Albéric

Pays: Italie - Chine

Naissance: 30.06.1863 à Altavilla Irpina (entre Benevent et Avellino)

Mort: 21.07.1900 près de Yen-Tsé-Pien, dans la Province de Suchuan (Chine)

Etat: Prêtre - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine 2

Note: Prêtre le 04.06.1887 pour les Missions étrangères de Milan. Il part en 1888 pou la Chine, dans le Shensi. Décapité par les Boxers. Cf notice du groupe spécialement le §3.

Béatification: 18.02.1951 à Rome par Pie XII

Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II

Fête: 9 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10

Réf. dans la Documentation Catholique: 1951 col.321-324 - 2000 n.19 p.906-908

Notice

Quatrième des onze enfants de Benjamin Crescitelli et de Digna Bruno, Albéric naît le 30 juin 1863 à Altavilla Irpina dans la province d'Avellino (Campanie - Italie). Son curé, l'ayant remarqué, le pousse à continuer sa scolarité. A 15 ans, il entre au Séminaire pontifical des Saints Pierre-et-Paul à Rome. Il est ordonné prêtre le 4 juin 1887 pour les Missions étrangères de Milan. Alors qu'il passe quelques jours dans sa famille, éclate une épidémie de choléra. La constance et le dévouement dont il fait preuve en cette occasion lui valent la reconnaissance de tous et une médaille du gouvernement italien. Il quitte sa mère en larmes le 31 octobre 1887. Il est reçu par le Pape Léon XIII, et partant de Rome le 2 avril 1888, il s'embarque à Marseille pour la Chine. Il y arrive le 18 août et il est désigné pour le vicariat apostolique du Shensi qu'il parcourt assidûment, sans jamais se soucier de sa fatigue, ni de l'inconfort de ses gîtes improvisés, attentif seulement à entrer le plus complètement possible dans la mentalité des populations frustres qui lui sont confiées. Quand il y a distribution de riz en ce temps de misère extrême, il ne craint pas de réclamer pour que les chrétiens reçoivent un traitement égal à celui des païens. Il étudie les problèmes que pose la culture du riz. Voyant qu'on s'intéresse à leurs problèmes vitaux, les Chinois se sentent plus facilement attirés à l'Évangile, et le Père Albéric doit construire une église à Han-yang-pin pour les nouveaux chrétiens. En 1900, le vicaire apostolique lui demande de se rendre dans la région de Ning-Kiang (Sichuan) qui n'a pas été encore évangélisée. C'est là que le surprend la révolte des Boxers. Pour ne pas compromettre ses amis, il se sauve à Yan-Pin-Kovan où il est reconnu. Frappé, torturé, traîné par les pieds sur la route, il est finalement décapité près de Yen-Tsé-Pien, le 21 juillet 1900.