Saint Antonin FANTOSATI

Nom: FANTOSATI

Prénom: Antonin (Antonio)

Nom de religion: Antonin (Antonio)

Pays: Italie  -  Chine

Naissance: 1842  à Santa-Maria-in-Valle (diocèse de Spolète)

Mort: 07.07.1900  à Heng-chow-fou (Hunan Méridional - Chine)

Etat: Évêque - Franciscain  -  Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine  2

Note: Missionnaire en Chine pendant plus de trente ans. Vicaire Apostolique du Hunan méridional en 1892. Victime de la persécution des Boxers, lapidé avec le Père Joseph-Marie Gambaro. Cf notice du groupe spécialement le §3.

Béatification: 24.11.1946  à Rome  par Pie XII

Canonisation: 01.10.2000  à Rome  par Jean Paul II

Fête: 9 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10  -  n. 40 p.1-7  -  n.41 p.7.10

Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19 p.906-908

Notice

Antonio (Antonin) Fantosati da Trevi naît en 1842 à Santa-Maria-in-Valle, au diocèse de Spolète (Ombrie - Italie). Franciscain, il est missionnaire en Chine depuis plus de 30 ans et Vicaire Apostolique du Hunan méridional depuis 8 ans. Le 4 juillet 1900, un jeune missionnaire franciscain de 27 ans, le Père Cesidio Giacomantino est tué par les Boxers à Heng-chow-fou. Lorsqu'il apprend ce qui s'est passé, Mgr Fantosati, alors en visite pastorale dans les montagnes, décide aussitôt de se rendre près de ses fidèles persécutés. A ceux qui essayent de le dissuader d'accomplir ce dangereux voyage, il répond: "Je ne le peux pas, mon devoir est de défendre mes enfants et surtout les orphelins". Et il part accompagné du Père Joseph-Marie Gambaro qui n'a que 30 ans. Ils arrivent devant Heng-chow-fou le 7 juillet. Dès que leur barque est reconnue, de nombreuses barques l'entourent et le poussent au rivage où les deux missionnaires sont accueillis par une grêle de pierres. Ils s'effondrent sans proférer une plainte, mais en répétant seulement: "Jésus, Marie". Le P. Gambaro se traîne jusqu'aux pieds de son évêque, il l'embrasse et retombe mort. Mgr Fantosati agonise encore pendant deux heures. Un païen l'achève. De nombreux païens, qui avaient assisté au terrible martyre, répétaient: "Cet étranger était vraiment un homme juste!"