SERMON XXVII
Précédente ] Accueil ] Remonter ] Suivante ]

Accueil
Remonter
SERMON I
SERMON II
SERMON III
SERMON IV
SERMON V
SERMON VI
SERMON VII
SERMON VIII
SERMON IX
SERMON X
SERMON XI
SERMON XII
SERMON XIII
SERMON XIV
SERMON XV
SERMON XVI
SERMON XVII
SERMON XVIII
SERMON XIX
SERMON XX
SERMON XXI
SERMON XXII
SERMON XXIII
SERMON XXIV
SERMON XXV
SERMON XXVI
SERMON XXVII
SERMON XXVIII
SERMON XXIX
SERMON XXX
SERMON XXXI
SERMON XXXII
SERMON XXXIII
SERMON XXXIV
SERMON XXXV
SERMON XXXVI
SERMON XXXVII
SERMON XXXVIII
SERMON XXXIX
SERMON XL
SERMON XLI
SERMON XLII
SERMON XLIII
SERMON XLIV
SERMONS XLV-CXXV

VINGT-SEPTIÈME SERMON. Contre le vice détestable de l'ingratitude.

1. La miséricorde de notre Dieu a été bien grande, oui, mes frères, bien grande à notre égard , car il nous a arrachés, par l'ineffable vertu de son esprit, et par le don inestimable de sa grâce, à la vanité de la vie que, nous menions dans le siècle où nous étions, en quelque sorte, sans Dieu, ou même, qui pis est encore, où nous étions contre Dieu, non pas parce que nous ne le connaissions point, mais parce que nous le méprisions. Ah ! plut à Dieu que nous ayons souvent sous les yeux de notre cœur l'image affreuse de cette vie ou plutôt de cette mort, « car l'âme qui pèche mourra (Ezech. XVIII, 4 et 20) ! » En effet, quel aveuglement, quelle perversité! si nous pesions avec soin, par la pensée, le poids de notre misère, nous pourrions nous faire une idée, sinon parfaitement juste, du moins assez vive de la grandeur de la miséricorde qui nous a sauvés. Oui, si nous considérons attentivement , non-seulement d'où nous avons été tirés, mais encore où nous avons été placés, non-seulement ce à quoi nous avons échappé, mais aussi ce que nous avons reçu; non pas seulement enfin d'où, mais où nous avons été appelés, nous ne manquerons certainement point de trouver que les trésors de la seconde miséricorde l'emportent de beaucoup sur ceux de la première. Dieu n'en a point agi de la sorte envers tous les hommes, et ne leur a point à tous manifesté, non-seulement ses jugements, mais encore ses desseins. Il nous a traités bien grandement, je ne dis pas seulement en nous prenant pour ses serviteurs, mais en nous choisissant pour ses amis, car ce n'est pas nous qui l'avons choisi, c'est lui qui a fait choix de nous, et qui nous a placés ici, afin que nous avancions, et que nous portions du fruit, oui, du fruit, non pas un fruit de mort, car, n'ayant rapport qu'an jugement, c'est une connaissance qui n'est pas refusée même aux serviteurs, mais un fruit qui ne saurait périr, ce qui a rapport. au conseil, et n'est révélé qu'aux amis.

2. Nous sommes donc ici pour n'être point esclaves du péché, car le péché est une œuvre de mort, non plus que du siècle, comme nous voyons que le sont ceux qui sont astreints aux soins de la terre, lors même qu'ils s'y trouvent mêlés sans péché ; impliqués dans les offices, sinon dans les vices du corps, et travaillant pour soutenir leur propre vie et la vie des leurs dans cette figure du monde qui passe. En effet, les peines qu'ils se donnent, si elles ne tendent point à les damner, ne tendent point non plus à assurer leur salut. Aussi, tout en conservant le fondement du salut , cependant ils souffrent un détriment par la perte de tout ce qu'ils édifient sur ce fondement; pour eux-mêmes, s'ils se sauvent, ce ne sera toutefois que comme en passant par le feu. Mais à nous, qu'est-il dit? Quel conseil le Seigneur donne-t-il à ses amis ? « Travaillez pour une nourriture qui ne périt pas, mais qui demeure éternellement (Joan. VI, 27). » Ne cessons point de travailler pour cette nourriture, quand bien même nous serions occupés de travaux temporels, soit à la voix de l'obéissance, soit par une pensée de charité, car notre intention est bien différente de l'intention de ceux dont nous avons dit que le travail est destiné à périr. Si notre travail est pareil au leur, comme il n'a point les mêmes racines, il ne doit pas périr de même. Or, il est enraciné dans l'éternité qui ne saurait jamais périr.

3. Mais enfin , s'il nous était arrivé, en même temps que nous ne faisions rien d'illicite, sans faire toutefois rien qui fût utile au salut, de renoncer à nos premiers désordres pour vivre dans la chasteté conjugale, sans tenir aucun compte du conseil qui nous est donné au sujet de l'abstention du mariage (Matt. XIX, 18), mais pourtant , en ayant soin de nous interdire les rapines et les fraudes, et de nous contenter de l'usage légitime de ce qui nous appartient, tout en n'atteignant point à la perfection évangélique, dont il est écrit : « Si vous voulez être parfait, allez, vendez tout ce que vous avez, puis venez et suivez-moi (Matt. XIX, 21), » quel ne serait pas notre bonheur, si pour tant de crimes dont nous sommes, pour la plupart, recouverts, nous étions sûrs qu'il n'y a que nous qui soyons voués à la mort et à la damnation ? Nous pourrions respirer du moins au dernier rang. Certainement, l'enfant prodigue n'osait espérer à se trouver placé au rang des enfants de son père , et s'estimait heureux s'il pouvait réussir à être rangé parmi les mercenaires. Mais ce p'était point assez pour la bonté de son père, tant qu'il ne lui avait pas montré une miséricorde si grande, que son fils aîné, qui ne s'était jamais éloigné de lui, en conçût de la jalousie. Ainsi, en est-il de nous, mes bien chers amis, la miséricorde de notre Dieu s'est répandue avec abondance sur nous , et d'enfants de colère et d'infidélité, il nous a non-seulement admis au rang des élus, mais encore il nous a appelés dans le collège des parfaits. En effet, si la négligence de quelques-uns d'entre nous ne s'élève point à la perfection, c'est à eux de voir quelle excuse ils peuvent en donner, car nous avons tous fait profession de la vie des apôtres, tous, nous nous sommes enrôlés sous le drapeau de la perfection apostolique. Je ne veux pas seulement parler de la gloire de sainteté qu'ils ont mérité de recevoir, non pas pour eux seuls, mais pour le monde entier. selon ce mot de l'Écriture : « Que les montagnes reçoivent la paix pour le peuple, et les collines la justice (Psal. LXXI, 3) ; » mais je parle plutôt de leur profession dont saint Pierre disait, au nom de tous les autres : « Voici que nous avons tout laissé pour vous suivre (Matt. XIX, 27). »

4. Je suis peu surpris, mes frères, si la clémence de Dieu semble être moins libérale maintenant à notre égard, et si elle paraît refuser aujourd'hui à nos prières, à nos supplications et à nos demandes des grâces bien moins considérables que celles qu'elle nous a accordées jadis quand nous ne les demandions point dans nos prières, lorsque, au lieu de les désirer, nous les repoussions même peut-être de toutes nos forces. Qu'en pensons-nous, mes très-chers frères? Nous figurons-nous que le bras de Dieu s'est raccourci, ou que le trésor de sa grâce est vide? A quoi, dis-je, attribuons-nous cela ? Est-ce que sa volonté a changé, ou sa puissance diminué? Il ne nous est pas permis, d'avoir, ni l'une ni l'autre de ces pensées sur lui, on ne saurait, croire aucune de ces deux alternatives, quand il s'agit de la toute puissante, et immuable majesté. D'où vient donc que, malgré nos prières, nos supplications, et nos demandes incessantes, nous ne sommes point exaucés, après que nous avons reçu de Dieu des preuves si grandes et si gratuites de miséricorde ? Si on me répond, comme à saint Paul, (II Cor. XII, 9 ), qu'il nous suffit de la grâce de Dieu, c'est une erreur complète, car toutes les prières, les supplications et les demandes que nous faisons, c'est précisément pour obtenir cette grâce de ne point nous élever dans des pensées d'orgueil, et de ne point concevoir des sentiments au-dessus de notre condition; voilà ce que nous demandons à Dieu, quand nous le prions de nous donner l'humilité qui convient, je ne dis pas à des saints, mais à de. pauvres religieux pécheurs ; voilà la grâce que nous sollicitons dans nos supplications, quand-nous prions le Seigneur de nous accorder la patience, je ne dis pas une patience pareille à celle qui s'est trouvée. dans les martyrs, mais telle qu'il convient à notre profession ; voilà ce que. nous demandons à Dieu, quand nous lui demandons la charité, non pas une charité semblable à celle des anges, mais une charité telle que celle que les Saintes Écritures nous apprennent avoir été, donnée d'en haut à nos pères, qui furent des hommes, semblables à nous , passibles comme nous, et même pécheurs comme nous le sommes nous mêmes.

5. Malheur à cette génération misérable, à cause de ses imperfections, à cette génération, dis-je, à qui une insuffisance, que dis-je, une disette si. grande semble suffire ! En effet, où est celui qu'on voit seulement aspirer à cette perfection. dont les Saintes Lettres nous parlent? Ce n'est certainement pas sans cause que nous nous trouvons faire si peu de progrès dans notre profession, quand notre conversion a commencé, comme celle de nos pères. Ils avançaient tous les jours de plus en plus, lisons-nous dans l'histoire, et ils ont atteint au terme de leur course; parmi nous, au contraire, on estime, grand (a) celui qui conserve da perfection: de, ses débuts et qui, n'est pas moins humble, ni moins timoré, pas moins vigilant. ni moins circonspect, pas moins fervent en esprit, ni moins patient et moins doux, au milieu de sa carrière qu'il ne l'était au début. Combien n'en voyons-nous pas qui semblent s'être oubliés eux-mêmes, avoir perdu le souvenir de leurs péchés, ne plus penser même ni à Dieu, ni à ses bienfaits, et je ne dis

a Il semble que l'auteur de l'Imitation de Notre-Seigneur Jésus-Christ s'est inspiré de ce passage quand il a dit dans son livre 1, chapitre XI. « Mais à présent on compte pour beaucoup d’avoir pu conserver une partie de sa première ferveur. »

pas ne plus racheter le temps, mais le perdreau peint que c'est à peine s'il est encore question pour eux de mœurs et de sentiments? N'est-ce pas l'état de ces religieux qui ne comptent plus pour rien-les bouffonneries et les détractions, les paroles de jactance et d'impatience; à qui il en coûte peu de contrister leur prochain, de contrister même le Saint-Esprit qui est en eux, qui se mettent peu en peine de scandaliser les faibles, qui semblent tantôt fermer les yeux avec négligence et tantôt tout embrasés des feux de la colère, quand il s'agit de reprendre les mitres, et quine se font point scrupule, après cela, de se présenter à l'Église comme s'ils n'avaient rien fait que de juste; qui chantent avec les autres, mais non point en esprit et du fond de l'âme; qui, à l'heure de l'oraison, ont l'esprit occupé de je ne sais quelles inepties, et qui ne craignent pas de participer au sacrement du corps de Notre-Seigneur qui fait trembler les anges, eux-mêmes? Ces religieux-là font-ils autre chose dans la sécurité où ils sont déjà au sujet de la grâce de leur Seigneur que de présumer dans leur confiance de son amitié qu'ils ont méritée, il y a déjà bien longtemps ? C'est bien le cas de rappeler le dicton populaire : Un maître familier nourrit un sot serviteur. Mais, ô mes très-chers frères, où donc se trouve la vérité de ces paroles qui se rencontrent si souvent dans vos chants : « Je suis devant vous, Seigneur, étranger et voyageur, ainsi que tous mes pères le furent (Psal. XXXVIII, 17). Hélas, hélas !on n’en voit pas qui reviennent sur leurs pas et rendent grâces à Dieu, si ce n'est cet étranger. « N'ont-ils pas été guéris tous les dix; où sont donc les neuf autres (Luc. XVII, 17) ? » Vous vous rappelez, je pense, que c'est en ces termes que le Sauveur se plaignait de l’ingratitude des neuf autres lépreux. Nous, lisons qu'ils surent bien prier, supplier et demander, car ils élevèrent la voix pour s'écrier : «Jésus, fils de David, ayez pitié de nous; » mais il leur a manqué la quatrième chose que réclame l’Apôtre ( I Tim. II, 1), je veux dire l’action de grâces, car ils ne revinrent point sur leurs pas et ne rendirent point grâces à Dieu.

6. Nous en voyons bien encore de nos jours un certain nombre qui demandent à Dieu, avec assez d'instance, ce qui leur manque, mais on n'en voit qu'un bien petit nombre qui semblent reconnaissants des bienfaits qu’ils ont reçus. Il n'y a pas de mal à demander avec instance, mais ce qui fait qu’il ne nous exauce point, c'est qu'il nous trouve (a) ingrats. Après tout, peut-être est-ce encore un acte de clémence de sa part de refuser aux ingrats ce qu'ils demandent, pour qu'ils ne soient pas jugés d'autant plus rigoureusement à cause de leur ingratitude, qu'ils seront convaincus de s'être montrés plus ingrats, après avoir reçu de plus nombreux bienfaits. C'est donc par miséricorde que Dieu nous refuse miséricorde, de même que c'est dans sa colère et son indignation qu'il fait preuve de cette miséricorde dont le Père

a Saint Bernard donne une autre cause de ce qu'il avance ici dans son sermon II pour la fête de saint André, n.5. Ce passage est cité dans le livre V, du chapitre VIII, des Fleurs , comme étant extrait des Sentences.

des miséricordes même parle en ces termes, par la bouche de son Prophète : « Ayons pitié de l'impie, il n'apprendra point à être juste (Isa. XXVI, 10). » En effet, combien de nos frères ne voyons-nous pas , avec chagrin, croire que tout est sauvé pour eux , tant qu'ils conservent l'habit et la tonsure. Ils ne considèrent point, les malheureux , que, semblable au ver (a) qui ronge le dedans du fruit, l'ingratitude a soin de ne point percer l'écorce qui se voit, de peur qu'ils ne s'en aperçoivent, ne rentrent en eux-mêmes, ne rougissent de leur état et que leur honte ne les sauve. Mais ce ver présume quelquefois que tout le dedans est si bien rongé dans plusieurs religieux, qu'il ne craint plus de montrer sa tête venimeuse, même dans les endroits qui paraissent au dehors, à moins que nous ne pensions que les religieux qu'on voit apostasier ouvertement, sont devenus mauvais tout à coup, au lieu de croire qu'ils se sont gâtés peu à peu, pendant que des étrangers dévoraient leur force sans qu'ils s'en aperçussent.

7. Vous voyez donc que tous ceux qui se trouvent guéris de la lèpre du monde, je veux dire des désordres manifestes, ne profitent point, pour cela, de leur guérison. Plusieurs, en effet, sont secrètement atteints d'un ulcère pire que la lèpre, d'autant plus dangereux qu'il est plus intérieur. Aussi est-ce avec bien de la raison que le Sauveur du monde demande, dans l'Évangile, où sont les neuf autres lépreux, car le salut est bien loin des pécheurs (Luc. XVII, 17). C'est ainsi qu'après son péché, il demande au premier homme où il est (Gen. III, 9), et que, au jugement dernier, il déclarera ouvertement qu'il ne connaît point les ouvriers d'iniquité (Luc. XIII, 27), puisque nous lisons dans le Psalmiste : « Le Seigneur connaît la voie des justes, la voie des impies périra (Psal. I, 6).» Mais ce n'est pas non plus sans cause que c'est au nombre de neuf que se trouvent ceux qui ne reviennent point au Sauveur, ce nombre est, en effet, composé des deux autres nombres, quatre et. cinq. Le mélange des sensualités corporelles et de la tradition évangélique, ne saurait être bon; or, il se produit, quand nous voulons allier ensemble la soumission aux quatre Évangiles, et la satisfaction des cinq sens du corps.

8. Mais heureux le Samaritain qui reconnut qu'il ne possédait rien qu'il ne l'eût reçu (Luc. XVII, 15); aussi conserva-t-il le dépôt qui lui avait été confié, et revint-il vers le Seigneur, en lui rendant grâces. Heureux celui qui, à chaque don de la grâce, revient à celui en qui se trouve la plénitude de toutes les grâces, car si nous nous montrons reconnaissants à son égard pour tout ce que nous en avons reçu, nous préparons la place en nous à la grâce, et nous nous rendons dignes de la recevoir en plus grande abondance. Il n'y a, en effet, que notre ingratitude qui arrête nos progrès après notre conversion, attendu que le donateur, regardant comme perdu tout ce que l'ingrat a reçu, se tient, par la suite, sur ses gardes, de peur de perdre, d'autant plus qu'il

a On retrouve à peu près les mêmes paroles dans le deuxième sermon pour le mercredi des cendres, n. 2.

lui donnerait davantage. Heureux donc celui qui se regarde comme un étranger, et qui rend de très-grandes actions de grâces, même pour les moindres bienfaits, dans la pensée que tout ce qui se donne à un étranger et, à un inconnu est un don purement gratuit. Que nous sommes au contraire malheureux et misérables, lorsque, après nous être regardés dès le principe, comme des étrangers, et nous être montrée d'abord assez timorés, assez humbles et assez dévots, nous oublions ensuite si facilement combien était gratuit ce que nous avons reçu, et nous présumons à tort, en quelque sorte, de l'amitié de Dieu, sans remarquer que nous nous rendons dignes de nous entendre dire que « les ennemis du Seigneur sont les gens mêmes de sa maison (Psal. LIV, 13). » Nous l'offensons plus facilement a alors, comme si nous ne savions pas que nos fautes seront bien plus sévèrement jugées, selon ce que nous lisons dans le Psalmiste : « Si ce fût mon ennemi qui m'eût. chargé de malédictions, je l'aurais certainement supporté (Psal. LIII, 13). » Je vous en prie donc, mes frères, humilions-nous de plus en plus sous la main puissante de Dieu, et faisons en sorte de nous tenir éloignés du vice si grand et si affreux de l'ingratitude. Tenons-nous avec une entière dévotion dans l'action de grâces, et nous nous concilierons la grâce de notre Dieu qui seule peut sauver nos âmes. Montrons notre reconnaissance, non pas seulement en paroles et du bout des lèvres, mais par les œuvres et en vérité, attendu que ce n'est pas le mot, mais l'acte de la reconnaissance qu'exige de nous Celui qui nous donne la grâce, le Seigneur notre Dieu qui est béni dans tous les siècles. Ainsi soit-il.

a Telle est la version de nos trois manuscrits; mais quelques éditions présentent ici une variante que voici : « Nous l'offensons d'autant plus facilement que nous savons que les fautes que nous commettons seront plus sévèrement jugées. etc...

Haut du document

Précédente Accueil Remonter Suivante