LETTRE CCLIII
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LETTRE CCLIII.

 

Saint Augustin semble reprocher à un de ses collègues de proposer avec trop de hâte et trop peu de discernement un mari pour la jeune fille placée sous la tutelle de l'Eglise.

 

AUGUSTIN A MON BIENHEUREUX SEIGNEUR, A MON VÉNÉRABLE ET BIEN-AIMÉ FRÈRE BÉNÉNATUS ET AUX FRÈRES  QUI SONT AVEC VOUS, SALUT DANS LB SEIGNEUR.

 

Nous n'avons qu'à nous féliciter de la foi et du zèle religieux de celui par lequel je salue votre sainteté. Il a voulu se rendre auprès de votre bénignité avec une lettre de moi, ô mon bien-aimé Seigneur et vénérable frère ! J'entends dire que vous songez à terminer cette affaire; si cela est vrai (et j'en serais surpris), rappelez-vous tout ce que la paternité (105) épiscopale vous impose de devoirs envers l'Eglise catholique; s'il est vrai que vous vous occupiez de cela, il ne convient pas de conclure avec une famille quelle qu'elle soit, mais plutôt avec une maison catholique : il ne doit pas suffire que l'Eglise n'ait rien à. en redouter, il faut encore qu'elle puisse y trouver un fidèle appui.

 

 

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