SAMEDI QUATRE-TEMPS

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AVENT
CHAPITRE PREMIER
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII-VIII
PROPRE DU TEMPS
Ier DIMANCHE AVENT
LUNDI I
MARDI II
MERCREDI I
JEUDI I
VENDREDI I
SAMEDI I
II° DIMANCHE AVENT
LUNDI II
MARDI II
MERCREDI II
JEUDI II
VENDREDI II
SAMEDI II
III° DIMANCHE AVENT
LUNDI III
MARDI III
MERCREDI QUATRE-TEMPS
JEUDI III
VENDREDI QUATRE-TEMPS
SAMEDI QUATRE-TEMPS
IV° DIMANCHE AVENT
LUNDI IV
MARDI IV
MERCREDI IV
JEUDI IV
VENDREDI IV
PROPRE DES SAINTS
O SAPIENTIA
O ADONAI
EXPECTATION
O RADIX
O CLAVIS
THOMAS
O ORIENS
O REX
O EMMANUEL
VIGILE DE NOËL

LE  SAMEDI DES QUATRE-TEMPS.

 

Prope est jam Dominus : venite, adoremus.

Le Seigneur est déjà proche : venez, adorons-le.

 

 

La lecture du Prophète Isaïe est encore suspendue en ce jour, et remplacée à Matines par une Homélie sur l'Evangile de la Messe. Cet Evangile se trouvant répété à la Messe du IVe Dimanche de l'Avent, qui est demain, nous ne nous en occuperons pas aujourd'hui. Nous donnerons seulement ici la raison pour laquelle le Missel n'assigne qu'un seul Evangile à ces deux Messes.

L'usage fut d'abord, dans l'Eglise Romaine, de célébrer l'Ordination dans la nuit du Samedi au Dimanche, en la même manière qu'on administrait le Baptême aux catéchumènes dans la nuit du Samedi saint au jour de Pâques. La cérémonie avait lieu vers minuit, et se prolongeait toujours d'une manière notable sur le Dimanche, en sorte que la Messe de l'Ordination comptait pour celle du Dimanche lui-même. Plus tard, la discipline s'adoucit, et ces veilles pénibles furent supprimées ; on avança la Messe de l'Ordination, comme on a avancé aussi celle du Samedi saint ; en sorte que le quatrième Dimanche de l'Avent et le deuxième de Carême n'ayant point eu jusqu'alors d'Evangile propre, puisqu'ils n'avaient pas de Messe propre, il  fut réglé, vers les X° ou

 

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XI° siècles, qu'on répéterait l'Evangile de la Messe de l'Ordination dans la Messe spéciale de ces deux Dimanches.

La Station est à Saint-Pierre, le Samedi, à cause de l'Ordination. Cette Basilique convenait mieux que toute autre pour réunir le peuple, ayant toujours été une des plus vastes de la ville de Rome.

Honorons Marie en ce jour du Samedi qui lui est consacré, en nous unissant aux cantiques de l'Eglise Orientale, toujours inépuisable dans les louanges de la Mère de Dieu.

 

HYMNE TIRÉE DE L'ANTHOLOGIE DES GRECS.

 

(Au XV Décembre.)

 

Comme un trône empourpré, vous portez le créateur; comme une couche vivante, vous entourez le roi, ô pleine de divines grâces !

 

Tige vigoureuse, vous avez produit comme un rejeton le Christ notre appui: car elle était votre figure, la Verge d'Aaron bourgeonnant autrefois sans culture; ô chaste colombe ! ô toujours vierge !

 

Chanter la manière admirable de votre étonnante et incompréhensible maternité, est chose impossible aux mortels ; car elle dépasse toute intelligence, toute pensée, toutes les conceptions de l'esprit, toute la force des paroles.

 

Isaïe voyant votre indicible, votre ineffable maternité, s'écriait dans son accent divin : L'Esprit-Saint est survenu en vous, ô Mère de Dieu ! il vous a conservée comme autrefois le buisson ardent, sans vous consumer ; c'est pourquoi nous aussi, nous crions avec les Anges : Réjouissez-vous, ô tabernacle de Dieu !

 

PRIERE DU MISSEL MOZARABE.

 

(Au  Ve Dimanche de l’Avent, Illatio.)

 

C'est une chose digne et juste que nous vous rendions grâces, Seigneur saint, Père éternel , Dieu tout-puissant, par Jésus-Christ votre Fils, notre Seigneur, dont l'Incarnation a été le salut du monde , comme sa Passion en a été la rédemption. Que celui-là donc, ô Père tout-puissant! nous fasse parvenir à la récompense, qui nous a retirés des ténèbres infernales ; qu'il purifie notre chair de ses péchés, celui qui a pris cette chair dans la Vierge ; qu'il nous fasse rentrer en grâce avec votre majesté, celui qui par son sang nous a réconciliés avec vous ; qu'il nous rende justes pour le jugement qu'il exercera au second Avènement, celui qui, dans le premier, nous a accordé le don de sa grâce ; qu'il soit pour nous un juge plein de douceur, celui qui autrefois daigna apparaître dans l'humilité; qu'il se montre envers nous clément dans sa sentence, celui qui ne se manifesta que dans le secret de ses abaissements.

 

 

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