Pâques IIIe Dim. abr.
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ABRÉGÉ D'UN SERMON
POUR
LE  IIIe DIMANCHE APRÈS PÂQUES (a).

 

Mundus autem gaudebit; vos autem contristabimini. Joan., XVI, 20.

 

Tous ceux qui vivent chrétiennement souffriront persécution. L'Eglise naissante. Ne vous persuadez pas (qu'elle fût) seulement persécutée par les tyrans; chacun était soi-même son persécuteur. On affichait à tous les poteaux et dans toutes les places

 

1 De Spect., n. 28.

 

(a) L'écriture du manuscrit révèle deux dates : celle du texte principal indique à peu près l'année 1663, mais celle des additions, qui sont fort nombreuses, semble postérieure de deux ou trois années.                                

On a vu précédemment que, dans ses premières compositions, Bossuet disait neutralement, sans employer le pronom réfléchi, déguiser, masquer  on verra qu'il dit ici se déguiser, se masquer. Nouvelle preuve que notre sermon abrégé appartient à la grande époque.

 

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publiques des sentences épouvantables contre ses enfants; eux-mêmes se condamnaient, etc. On leur ôtait la vie, eux les plaisirs; leurs biens, eux tout usage immodéré. Exil de leur patrie ; tout le monde leur était un exil, ils s'ordonnaient à eux-mêmes de ne s'arrêter nulle part et de n'avoir nulle consistance en aucun pays etc. Cette persécution aliénait autant les esprits que l’autre : Encore plus dit Tertullien : Plures inventas, quos magis periculum voluptatis quàm vitœ avocet ab hâc sectà (1). On craignait les rigueurs des empereurs contre l'Eglise, mais on craignait bien plus la sévérité de sa discipline contre elle-même; et ils se fussent plus facilement exposés à perdre la vie, qu'à se voir arracher les plaisirs sans lesquels la vie semble être à charge.

Cette persécution dure encore. Les chrétiens se doivent déclarer la guerre et à toutes les joies sensuelles, parce qu'elles sont ruineuses à l'innocence; et le chrétien ne doit rien aimer que de saint parce qu'elles sont vaines et imaginaires; et le chrétien ne doit rien aimer que de véritable, parce que ce n'en est pas le temps, et que le chrétien doit s'accommoder aux ordres de la divine Providence.

 

PREMIER  POINT.

 

Quand on parle contre les plaisirs, les libertins s'élèvent, et peu s'en faut qu'ils n'appellent Dieu cruel. Car qu'y a-t-il de si criminel dans les plaisirs? C'est pourquoi, pour leur fermer la bouche le discours grave et sérieux que fait Cicéron. Je l'ai pris dans saint Augustin; il cesse d'être profane après avoir passé par ce sacré canal.                                                              

« Les voluptés corporelles peuvent-elles sembler désirables, elles que Platon a nommées l'appât et l'hameçon de tous les maux? En effet quelles maladies et de l'esprit et du corps! que épuisement et des forces et de la beauté de l’un et de l’autre ! quelle honte, quelle infamie, quel opprobre nés pas causé par les voluptés, desquelles plus le transport est violent, plus il est ennemi de toute sagesse! Cujus motus ut quisque est maximus, ita est inimicissimus philosophiœ (2). Car qui ne sait que les

 

1 De Spect., n. 2. — 2 Cicer., in Hortens.

 

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grandes émotions des sens ne laissent aucun lieu à la réflexion ni à aucune pensée sérieuse? Et qui serait l'homme assez brutal qui voulût passer toute sa vie parmi ces emportements de ses sens émus, parmi cet enivrement des plaisirs? Mais qui serait l'homme de sens rassis qui ne désirerait pas plutôt que la nature ne nous eût donné aucun de ces plaisirs corporels, qui dégradent l’âme de sa dignité et de sa grandeur naturelle? »

«Voilà, dit saint Augustin, ce qu'a dit celui qui n'a rien su de la première institution ni de la dépravation de notre nature, ni de la félicité du paradis, ni des joies éternelles qui nous sont promises, qui n'a point appris que la chair convoite contre l'esprit : » Erubescamus interim veris disputationibus impiorum, qui didicimus inverd verœ pietatis sanctàque philosophia, et contra spiritum carnem, et contra carnem concupiscere spiritum (1). — «Je vous conjure, mes Frères, que la philosophie chrétienne, qui est la seule véritable philosophie, ne soit ni moins grave, ni moins honnête, ni moins chaste, ni moins sérieuse, ni moins tempérée que la philosophie des païens : » Obsecro te, non sit honestior philosophia gentium, quàm nostra christiana, quœ una est vera philosophia; quandoquidem studium vel amor sapientiœ significatur hoc nomine.

L'amour des plaisirs affaiblit le cœur et énerve le principe de droiture qui est en nous pour résister à tous les crimes. Les joies des sens amollissent l’âme, la rendent légère, ôtent la réflexion, le poids de l'esprit et du jugement, dissipent au dehors et ne laissent ni force ni courage pour Dieu, pour qui nous les devons uniquement réserver : (a) Fortitudinem meam ad te custodiam (2). Une espèce d'ivresse qui offusque les lumières de l'esprit et fait naître une ardeur violente qui pousse à tout crime. Cette ivresse ne se passe pas, parce qu'elle ne prend pas le cerveau par des fumées grossières, mais le cœur par une attache très-intime et très-délicate. Le cœur ne résiste plus à rien; et il suffit de ne pas user avec une sage modération de ce qui peut être permis, pour réduire l’âme insensiblement dans cet état funeste : Id

 

1 Lib. IV, contra Jul., n. 72. — 2 Psal. LVIII, 10.

 

(a) Note Marg. : Le sermon sur le mauvais riche, 1er point.

 

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quod non expediebat admisi, dùm non tempero quod licebat (1). Eviter les douceurs qui nous séduisent, les violences qui nous entraînent. Celles-là à craindre par la durée, celles-ci par la promptitude (a) de leurs mouvements; celles-là nous flattent, celles-ci nous poussent par force. On n'attend pas que l'enfant se soit blessé pour lui ôter une épée. Otez le regard avant que le cœur soit percé : ôtez la fréquentation si familière avant qu'elle devienne un engagement, ut inspiratâ gratiœ suavitate per Spiritum sanctum, faciat plusdelectare quodprœcipit quàm delectat quod impedit (2). Difficulté de revenir : Quoniam volens quo nollem perveneram (3).

— Qu'on ne m'envie pas mes plaisirs qui ne font tort à personne, ni mes divertissements qui ne me font faire aucune injustice. — « Vous ne savez, dit saint Augustin, où vous pousseront ces flatteurs. Voyez, poursuit ce grand homme, les buissons hérissés d'épines qui font horreur à la vue. La racine n'en est pas piquante ; mais c'est elle qui pousse ces pointes perçantes qui déchirent et ensanglantent les mains (4). » Ainsi l'attache aux plaisirs semble d'abord être douce; mais elle s'effarouche et devient cruelle quand elle trouve de la résistance ; mais elle se porte aisément à se remplir par des pilleries, lorsqu'elle s'est épuisée par ses excessives dépenses.

Quand j'entends parler les voluptueux dans le livre de la Sapience, je ne vois rien de plus agréable ni de plus riant. Ils ne parlent que de festins, que de danses, que de fleurs, que de passe-temps. Coronemus nos rosis antequàm marcescant,nullum pratum sit quod non pertranseat luxuria nostra (5) : « Couronnons, disent-ils, nos têtes de fleurs avant qu'elles soient flétries.» Ils invitent tout le monde à leur bonne chère, et ils veulent leur faire part de leurs plaisirs : Nemo nostrûm exors sit luxuriœ nostrœ ; ubique relinquamus signa lœtitiœ (6). Que leurs paroles sont douces! que leur humeur est enjouée! que leur compagnie est désirable! Mais si vous laissez pousser cette malheureuse racine, les épines sortiront

 

1 S Paulin ad Sever., epist. XXX, n. 3. — 2 S. August., de Spirit. et litt.. n 51. — 3 S. August., Confess., lib. VIII, cap. V. — 4 In Psal. LII, n. 3; in Psal. CXXXIX, n. 4. — 5 Sapient., II, 8. — 6 Ibid., 9.

 

(a) Var. : L'impétuosité

 

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bientôt. Car écoutez la suite de leurs discours; et vous les verrez résolus à opprimer le juste qui les contredit, à réparer par des pilleries ce qu'ils ont dissipé par leurs débauches : « Opprimons, ajoutent-ils, le juste et le pauvre; ne pardonnons point à la veuve ni à l'orphelin : » Venite, opprimamus pauperem justum (1). Quel est ce soudain changement, et qui aurait jamais attendu d'une douceur si plaisante une cruauté si impitoyable ?

C'est en effet, chrétiens, que l’âme s'étant une fois éloignée de Dieu, fait de terribles progrès dans ce malheureux voyage. Le principe de toute droiture, c'est-à-dire la crainte de Dieu, étant affaibli, elle n'a plus de force ni de résistance ; elle s'abandonne peu à peu, et tombe d'excès en excès et de désordre en désordre. « De même qu'un espion, dit saint Grégoire de Nysse », s'il est rejeté d'abord, s'en retourne honteux et confus ; mais s'il est reçu dans la place , il gagne peu à peu les uns par les autres avec un air innocent, et enfin le parti des traîtres devient le plus fort : ainsi un vicieux amour des plaisirs ayant une fois entrée dans le cœur par une secrète intelligence, il sollicite l'un après l'autre tout ce qu'il y a en nous de mauvais désirs ; il se fait, dit ce saint évêque, une grande défection; tout se range de ce côté : la raison inconsidérée qui s'était trop facilement (a) confiée aux sens, est trahie par ces infidèles; » tout est perdu, tout.

C'est donc avec raison que l'Eglise nous détache des plaisirs du monde , même des licites. Le carême, pour cet exercice ; nous nous en servons pour une occasion de scandale. Mais quand les joies sensuelles ne seraient pas dangereuses , c'est assez qu'elles soient vaines.

 

SECOND  POINT.

 

Je vous ai fait parler un philosophe comme un auteur non suspect, pour vous faire voir les périls où la volupté mettait la vertu : je vous produirai maintenant un roi. Si un philosophe, qui a passé sa vie dans un coin de son cabinet,.... on dirait qu'il parlerait en spéculatif ; mais un roi, à qui la fortune n'avait rien

 

1 Sapient., II, 10. — 2 In Ecclesiast., hom. VIII, tom. I, p. 460, 461.

 

(a) Var. : Trop aveuglément.

 

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refusé et qui ne s'était rien refusé lui-même, promené ses sens par toute sorte d'expérience. Salomon : Deux obstacles : ou on ne peut pas par impuissance , il nous décrit son abondance ; ou on ne veut pas par retenue, il nous fait entendre qu'il avait abandonné ses sens : (a) Quœ desideraverunt oculi mei, non negavi eis, nec prohibui cor meum (1). Après cela que dit-il? Il s'éveille, il se reconnaît, et « il a trouvé, dit-il, que tout cela était vanité et affliction d'esprit (2). » Pesez ces deux mots : vanité, parce qu'il n'y a point de corps ; tout le prix vient de la faiblesse de la raison ; et c'est alors qu'il dit : Risum reputavi errorem; et gaudio dixi ; Quid frustra deciperis (3)? Preuve que tous ces grands divertissements touchent plus les enfants que tous les autres. Etre paré, courir deçà et delà, se déguiser, se masquer, etc. Nous nous rions de leurs badineries ; et les nôtres sont d'autant plus ridicules que nous y mêlons plus de sérieux ; car il n'y a rien de plus ridicule que le sérieux dans les niaiseries. L'amour de tous ces divertisse-mens, c'est donc un reste d'enfance.

Bien plus c'est une folie : qui rit avec plus d'emportement que les insensés ? Fatuus in risu exaltât vocem suam, vir autem sapiens vix tacite ridebit (4): avec crainte, parce qu'il craint toujours de se tromper, parce qu'un certain sérieux intime désavoue toutes ces fausses joies et a honte de s'y laisser emporter, parce qu'il ne sait s'il y a plus de sujet ou de tristesse ou de joie. Dégoût, appétit, encore dégoût, puis renouvellement d'ardeur : c'est ce qui arrive dans tous les plaisirs. C'est donc une disposition déraisonnable à cause du changement, et par conséquent vanité, faiblesse de raison. Le carnaval achevé, que vous reste-t-il? Le corps fatigué et l'esprit vide. O l'homme n'est que vanité, et aussi ne poursuit-il que des choses vaines : Verumtamen in imagine pertransit homo; sed et frustra conturbatur (5) : il n'est rien et il ne recherche que des riens pompeux. Tout est vanité; ajoutons, et affliction d'esprit. Nulle voie si aplanie, où il ne se trouve des embarras. Nulle

 

1 Eccle., II, 10. — 2 Ibid., 11. — 3 Ibid., 2. — 4 Eccli, XXI, 23. — 5 Psal., XXXVIII, 8.

 

(a) Note Marg. : Ne se contenter pas de quelques plaisirs, vouloir que tous ses sens et tous ses désirs soient satisfaits par quelque chose d'exquis.

 

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passion si douce, qui ne fasse naître mille passions accablantes. L'espérance balancée par la crainte : l'amour...., il ne convient pas à la gravité de cette chaire de parler de ses douleurs ; mais nous pouvons bien parler de l'enfer de la jalousie. Nul ne fait moins ce qu'il veut que celui qui veut faire tout ce qu'il veut, parce que dans l'exécution de ses volontés, impuissant de soi-même, il dépend d'autrui. Les hommes sont contredisants, les humeurs contraires ; on se choque, on se traverse mutuellement ; il est malaisé de faire concourir avec nos desseins. Donc affliction d'esprit. Quiconque ne résiste pas à ses volontés est injuste au prochain, incommode au monde, outrageux à Dieu, pénible à soi-même. Voulez-vous faire ce que vous voulez, n'entreprenez pas de faire ce que vous voulez. Retranchez les volontés superflues qui vous rendent dépendants des autres : plus aisé de modérer ses volontés que de les satisfaire ; vous y trouverez les vrais plaisirs.

Ne soupirez donc plus après les plaisirs de ce corps mortel : ne buvez plus cette eau trouble, laquelle vous voyez sortir d'une source si corrompue. Ce qui peut nous déplaire un seul moment, jamais digne de notre amour. Et ne nous persuadons pas que nous vivions sans plaisirs, pour les vouloir transporter du corps à l'esprit, de la partie terrestre et mortelle à la partie divine et incorruptible. C'est là au contraire, dit Tertullien, qu'il se forme une volupté toute céleste du mépris des voluptés sensuelles : Car quœ major voluptas, quàm fastidium ipsius voluptatis (1)?

Qui nous donnera, chrétiens, que nous sachions goûter ce plaisir sublime : plaisir toujours égal, toujours uniforme , qui naît non du trouble de l’âme mais de sa paix, non de sa maladie mais de sa santé, non de ses passions mais de son devoir, non de la ferveur inquiète et toujours changeante de ses désirs mais de la rectitude immuable de sa conscience : plaisir par conséquent véritable, qui n'agite pas la volonté mais qui la calme, qui ne surprend pas la raison mais qui l'éclairé, qui ne chatouille pas le cœur dans sa surface mais qui l'attire tout entier à Dieu par son centre ?

Voyez les liesses, les transports, les chants de cette cité triomphante. C'est de là que Jésus-Christ nous a apporté un

 

1 De Spect., n. 29.

 

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commencement de la gloire dans le bienfait de la grâce, un essai de la vision dans la foi, une partie de la félicité dans l'espérance, enfin un plaisir intime, etc. Et si ces plaisirs ne sont pas tout à fait sensibles et satisfaisants, aussi n'en est-ce pas encore le temps.

 

TROISIÈME  POINT.

 

1° C'est le temps du voyage. 2° C'est le temps de rendre compte de ses actions. Celui qui est toujours en joie pense-t-il quelquefois aux grandes affaires qu'il a? Et combien les ris excessifs et les jeux perpétuels siéent mal à ceux qui doivent être présentés devant le tribunal de Jésus-Christ! La joie quand vous serez absous. 3° C'est le temps du combat : Sanitatis tempus est, non voluptatis (1). Appétits irréguliers qui sont causés par la maladie. Maux qui nous flattent; maux qui nous blessent, (a) Malade ne songe pas au plaisir, trop heureux de recouvrer la santé. Régime. (b) Nostrœ cœnœ, nostrœ nuptiœ nondùm sunt. Non possumus cum illis discumbere, quia nec illi nobiscum (2). Viendra le temps de notre banquet : l'Epoux viendra, et il leur sera dit : Nescio vos (3) ; et nous entrerons en la joie de Notre-Seigneur. Nous ne la connaissons que par espérance ; mais alors nous en aurons la possession véritable. Amen.

 

1 S. August., serm. LXXXVII, n. 13. — 2 Tertull., de Spect., n. 28. — 3 Matth., XXV, 12.

 

(a) Note Marg. : Voir le sermon : Mundus gaudebit, vos autem contristabimini. — (b) Il y a des maux qui nous blessent, il y a des maux qui nous flattent : ceux-là nous les devons supporter, ceux-ci nous les devons modérer ; le premier par la patience et par le courage, le second par la tempérance et par la retenue. Et les maux qui nous affligent nous servent à corriger ceux qui nous flattent, parce que la force de ces derniers est dans le plaisir, et que la pointe du plaisir s'émousse par la souffrance, le contraire : Alia quœ per patientiam sustinemus, alia quœ per continentium refrenamus (S. August., cont. Julian., lib. V, n. 22). C'est ainsi que nous faisons servir d'instrument à la justice la peine du péché ; In usus justitiœ peccati pœna conversa est (S. August, de Civit. Dei, lib. XIII, cap. IV). Un malade ne songe pas au plaisir, trop heureux de recouvrer la santé.

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