Traduction  (suite)

de la religion chrétienne qui fleurissait surtout à Jérusalem était déjà parvenue jusqu'à eux) il envoya des légats avec une lettre adressée aux premiers citoyens de la ville de Jérusalem . Elle attestait ceci : s'ils lui envoyaient un saint homme capable de libérer leur terre du tourment qui les oppressait, lui-même, autant que ses princes et tout le peuple à lui soumis embrasseraient la foi
chrétienne. Ce qu'entendant, les hommes de Jérusalem hésitaient, se demandant qui pourrait s'attaquer à une telle bête, et ils renoncèrent. Mais le bienheureux Himier fut inspiré par une flamme venue du ciel et, sans présumer de sa propre sainteté mais en se confiant dans la force de son Créateur, il leur dit : « Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce figuier : déracine-toi et transplante-toi dans la mer et il vous obéirait ». Là-dessus il obtint du saint Patriarche un ordre de mission et sous la conduite des légats, il parvint jusqu'à l'île : il y fut accueilli avec grand honneur par le roi et le peuple.
Au jour fixé d'avance, on convoqua

Saint Imier et le griffon
Fresque du XVème siècle, dans le temple de Courtelary

Maquette de ville de Jérusalem au temps du Christ

Jérusalem au au mont de l'Ascension.

P. 1p. 2 ; p. 3 ; p. 4 ; p. 5 ; p. 6 ; p. 7 ; p. 8 ; p. 9 ; p. 10 ; p. 11 ; p. 12 ; p. 13 ; p. 14 ; p. 15 ; p. 16 ; p. 17 ; p. 18 ; p. 19 ; p. 20 ; p. 21; p. 22 ; p. 23 ; p. 24 ; p. 25 ; p. 26 ; p. 27p. 28 , p. 29 ; p. 30 ; p. 31;
p. 32 ; p. 33 ; p. 34 ; p. 35 ; p. 36 ; p. 37 ; p. 38 ; p. 39 ; p. 40 ;