Eglises de st Imier

l'Evangile, il est thaumaturge, il commande au griffon.
De toutes les reliques de St Himier, sauvées de la fureur des vandales, en 1530, il ne nous reste qu'un morceau de son étole, conservé au couvent de Mariastein et une portion de sa chasuble et de son sudarium, dans l'église St-Marcel, à Delémont.
On a demandé si St Himier était prêtre. Il l'était certainement, puisqu'il célébrait la sainte messe tous les jours dans sa chapelle de St Martin « per sinqulos dies sacra missarum solemnia celebravit » disent les légendes d'Hauterive et de Normandie. Ce fait est, de plus, confirmé par les traditions et l'iconographie de toutes les églises placées sous son invocation et où il est toujours représenté en chasuble. Il a été fait prêtre par le patriarche de Jérusalem.
En voici la raison. D'abord, on ne trouve nulle part trace de son caractère sacerdotal avant son voyage à Jérusalem; ce n'est qu'après avoir visité Jérusalem, pendant son voyage de retour, que la légende d'Hauterive le qualifie de prêtre « venerabilis presbyter Ymerius » . Le patriarche Isaac, considérant la noble extraction de St Imier, ses hautes vertus, sa science, la connaissance de la Bible et des langues syriaque et arabe, lui conféra le sacerdoce, avant de l'envoyer prêcher et baptiser le peuple de l'île au griffon. C'est la solution qui ressort naturellement d'un examen attentif do l'ensemble de la vie de St Himier.


Les Eglises de St-Imier

St-Himier avait vu des disciples nombreux accourir et fixer leur demeure autour de lui. Bientôt il se forma auprès de l'église de St Martin, une petite communauté qui se transforma en couvent, désigné en 884 sous le nom de Cella Sancti Himerii, Celle de St Imier. L'église de ce petit monastère ou prieuré était celle de St Martin, dont la première fondation remonte à St Himier lui-même.
L'empereur Charles-le-Gros par un acte du 20 septembre 884, confirme à l'abbaye de Moutier-Grandval la concession que lui avait faite l'empereur Lothaire et ajoute trois localités à celles comprises dans cette concession. Les trois nouvelles possessions sont la Celte ou petit monastère de St Imier et ses appartenances, Péry et sa chapelle et Reconvilier.
Au Xe siècle, vois 930, la pieuse et bienfaisante reine Berthe de Bourgogne, frappée des merveilles qui s'accomplissaient au tombeau de St- limier, fit construire une église qu'elle dédia à ce saint et qui se trouvait à peu de distance de l'église de St-Martin.
Il y avait aussi à St Imier deux églises, l'une dédiée à St Martin et qui était l'église paroissiale

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