I TIMOTHÉE VII

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HOMÉLIE VII. AFIN QUE NOUS MENIONS UNE VIE PAISIBLE ET TRANQUILLE, EN TOUTE PIÉTÉ ET RETENUE. CAR VOILÀ CE QUI EST BEAU ET DIGNE, AUX YEUX DE DIEU NOTRE SAUVEUR, QUI VEUT QUE TOUS LES HOMMES SOIENT SAUVÉS ET ARRIVENT A RECONNAÎTRE LA VÉRITÉ. (II, 2-4 JUSQU'À 7.)

 

Analyse

 

1. II y a trois sortes de guerres, celle que nous font les étrangers, celle que les concitoyens se font entre eux, celle que nées nous faisons à nous-même : celle-ci est la pire des trois.

 

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2. il n'y a qu'un Dieu et qu'un médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ.

3. Exhortation à l’aumône. — Néant des richesses.

 

1. Si l'apôtre veut que les guerres des nations, les combats et les troubles s'apaisent, et s'il exhorte, pour ce motif, le prêtre à faire des prières pour les rois et les princes, à bien plus forte raison les simples fidèles doivent le faire. En effet, il y a trois sortes de guerres qui sont cruellement douloureuses : la première, quand nos soldats sont combattus par les Barbares; la seconde, quand , pendant la paix , nous combattons les uns contre les autres; la troisième enfin, quand chacun combat contre lui-même; et celle-ci est la plus douloureuse de toutes. Celle des Barbares ne saurait nous nuire beaucoup. Que vous feraient-ils ? Ils égorgent, ils tuent; mais ils ne nuisent point à l'âme. La seconde même, si nous le voulons,, ne nous fera point de mal. Quand d'autres nous attaqueraient, nous pouvons demeurer en paix, car écoutez ce que dit le Prophète : « Au lieu de m'aimer, ils me calomniaient , mais moi je priais » (Ps. CVIII , 4) ; et encore : « Avec ceux qui haïssaient la paix, j'étais pacifique» (Ps. CXIX, 7) ; et: « Ils m'attaquaient gratuitement ». Mais pour la troisième, on ne peut échapper au péril. Car lorsque le corps est en lutte contre l'âme, lorsqu'il éveille de fâcheuses passions, arme les voluptés, suscite l'entraînement de la colère ou de l'envie, il est impossible, si cette guerre n'est réprimée, d'obtenir les biens promis; mais nécessairement celui qui laisse durer ce trouble, tombe, reçoit des blessures, et cette guerre enfante la mort de l'enfer. Il nous faut donc chaque jour vivre dans la sollicitude et la vigilance, afin que cette guerre ne naisse point en nous, ou, si elle naît, qu'elle ne persiste point, mais soit apaisée et assoupie. Car quel avantage auriez-vous , si , la terre jouissant d'une paix profonde, vous étiez en guerre contre vous-même? C'est la paix avec nous-même qu'il est nécessaire d'avoir; si nous la possédons, rien du dehors ne pourra nous nuire.

Mais la paix du pays y contribue notablement; c'est pourquoi le texte dit : « Afin que nous menions une vie paisible et tranquille ». Mais celui qui est troublé pendant la paix est bien malheureux. Voyez-vous que l'apôtre parle de cette sorte de paix, de la troisième? C'est pour cela qu'en disant : « Afin que nous menions une vie paisible et tranquille », il ne s'arrête pas là, mais ajoute : « En toute piété et retenue». Or, on ne peut vivre dans la piété et la retenue sans jouir de cette paix. Car lorsque des raisonnements inquiets troublent notre foi , quelle paix pouvons-nous avoir ? Lorsque nous sommes agités par le souffle du libertinage, quelle paix pouvons-nous avoir? Il veut donc prévenir la pensée qu'il parle d'une paix terrestre , quand il dit : « Afin que nous menions une vie paisible et tranquille » ; car, en ce sens, une vie paisible et tranquille peut être menée par les gentils , les gens déréglés, ceux qui se livrent à la mollesse et aux plaisirs. Sachez donc qu'il ne parle point de celle-là, mais de celle que l'on trouve dans la piété et la retenue. Car cette autre vie est pleine d'embûches et de combats , l'âme étant chaque jour atteinte par le trouble des raisonnements; ce n'est donc point d'elle qu'il parle, mais de celle qui réside en toute piété.

« En toute piété » , dit-il, pour que l'on ne pense pas qu'il s'agit seulement de la croyance , mais aussi de la conduite; car c'est là qu'il faut chercher la piété. Que gagnent ceux qui, pieux quant à leur foi, sont impies dans leur conduite? Et pour ne pas douter qu'il y ait aussi là de l'impiété , écoutez ce bienheureux dire autre part : « Ils avouent connaître Dieu, et ils le nient par leurs actes» (Tit. I, 16); et aussi: « Il a nié sa foi et est pire qu'un infidèle » (I Tim. V, 8); ailleurs : « Si quelqu'un est nommé frère et est impudique, ou avare, ou idolâtre » (I Cor. V, 11), celui-là n'honore pas Dieu. L'Écriture dit aussi que « Celui qui hait son frère ne connaît pas Dieu». (I Jean, II, 9.) Vous voyez combien il y a de sortes d'impiété. C'est pourquoi l'apôtre dit : « En toute piété et retenue ». Car ce n'est pas l'impudique seul qui manque de retenue ; mais l'homme cupide, l'homme sans frein méritent le même reproche; il y a là une passion non moindre que la volupté. Celui donc qui ne la réprime pas est un homme sans frein, car on appelle ainsi celui qui ne refrène pas ses passions. Je donnerai donc ce nom à l'homme colère, à l'envieux, à l'avare, au perfide, à tous ceux qui vivent dans le péché; tous sont sans retenue ni modération. « Car voilà ce qui est beau et digne aux yeux de Dieu notre Sauveur ». Et qu'est-ce? C'est (300) de prier pour tous; voilà ce que Dieu accueille, voilà ce qu'il veut, lui « qui veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à reconnaître la vérité ».

2. Imitez Dieu puisqu'il veut que tous soient sauvés, vous devez apparemment prier pour tous; s'il a souhaité que tous le fussent, souhaitez-le aussi. Et s'il en est ainsi, priez, car c'est pour de tels objets qu'il faut prier. Voyez-vous comment l'apôtre a de toutes parts fait pénétrer dans nos âmes le devoir de prier même pour les païens? Il nous montre l'avantage immense que nous en retirons, en disant « Afin que nous menions une vie paisible « et tranquille » ; il nous montre aussi ce motif bien supérieur, que cela plaît à Dieu et que nous devenons ainsi semblables à lui, en ayant le même vouloir que lui. Cela devrait suffire pour faire honte même à une bête féroce. Ne craignez donc pas de prier pour les païens, Dieu lui-même le veut; craignez seulement de maudire, car c'est là ce qu'il ne veut pas. Et s'il faut prier pour les païens, il est clair qu'il faut aussi prier pour les hérétiques, car nous devons le faire pour tous les hommes, et non les persécuter. Oui , il est beau de prier pour eux : n'ont-ils pas avec nous une même nature ? Dieu loue et agrée l'amour et la tendresse que nous avons les uns pour les autres. Mais, dira-t-on, si le Seigneur a cette volonté, qu'a-t-il besoin de nos prières? Il est fort utile aux païens et aux hérétiques que nous les fassions; elles les entraînent à nous aimer et vous empêchent vous-mêmes de vous aigrir tout cela est propre à les attirer à la foi. Car beaucoup d'hommes se sont éloignés de Dieu par animosité contre les hommes. C'est là le salut dont parle l'apôtre, quand il dit: «Notre Sauveur qui veut que tous les hommes soient sauvés » : c'est là le salut véritable; tout autre est peu de chose et n'a que le nom et le titre de salut. — « Et arrivent à reconnaître la vérité ». La vérité, c'est la foi en lui. L'apôtre, en effet, a d'abord averti Timothée d'exhorter les hommes à ne point enseigner de nouvelles doctrines. Et pour qu'il ne trouve pas en eux des ennemis , pour qu'il n'engage pas de luttes contre eux, que lui dit-il encore? Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à reconnaître la vérité. Il ajoute : « Il n'y a qu'un seul Dieu, et qu'un seul médiateur entre Dieu et les hommes (5) » . Il a dit : « Arrivent à te connaître la vérité » , montrant ainsi que terre n'en est point en possession; puis: « il n'y a qu'un seul Dieu », et non plusieurs comme le croient les gentils. Pour montre que Dieu veut que tous soient sauvés, il ajout qu'il a envoyé son Fils comme médiateur. El quoi, le Fils n'est-il pas Dieu? Oui, certes Pourquoi donc l'apôtre dit-il : Un seul? Par opposition aux idoles et non au Fils, car il parle à la fois ici de la vérité et de l'erreur. Mais le médiateur doit participer à ceux don il est le médiateur; l'essence de la médiation est de tenir et de participer à tous deux; s'il tient à l'un et est séparé de l'autre, il n'est pas médiateur. Si donc il ne participe pas à la nature du Père, il n'est point médiateur, mais séparé. Car de même qu'il participe à la nature humaine , parce qu'il est venu parmi les hommes, il participe à celle de Dieu, parce qu'il est venu de Dieu. Puisqu'il est le médiateur de deux natures, il ne peut en être isolé. Comme un lieu intermédiaire entre deux autres les a tous deux pour voisins, de même en doit-il être pour celui qui est le lien entre deux natures. S'il s'est fait homme, il n'en était pas moins Dieu. Simplement homme, il n'aurait pu être médiateur, car il fallait qu'il traitât avec Dieu même; simplement Dieu, il ne l'an. rait pu encore, car ceux pour qui il se faisait médiateur ne l'auraient pas reçu.

Car de même que dans un autre endroit l'apôtre dit: « Il n'y a qu'un Dieu le Père... et un Seigneur Jésus-Christ» (I Cor. VIII, 6), ainsi en ce passage même, il dit un Dieu et un médiateur. Il ne met pas « deux », car il parlait ici du polythéisme et ne voulait pas que personne abusât du mot « deux » pour supposer deux dieux; il a dit « un » et puis encore il dit « un ». Voyez-vous quelle précision de langage on trouve dans l'Ecriture ! Un et un sont deux, mais nous ne prononcerons pas ce mot, bien que le raisonnement nous y invite. Ici vous ne dites pas : Un et un, deux. Vous dites ce que le raisonnement ne vous suggère pas. S'il est né, il a souffert. « Il n'y a », dit-il, « qu'un seul Dieu et qu'un seul médiateur entre Dieu et les hommes, c'est Jésus-Christ, qui est homme, qui s'est donné comme rançon pour tous ». (I Tim. II, 5, 6.) Eh quoi? pour les païens aussi? Il est le Christ et il est mort pour eux, et vous, vous ne consentez pas à prier pour eux ! Comment donc, me dira-t-on, n'ont-ils pas cru ? Parce qu'ils. ne l'ont pas voulu, (301) mais, ce qu'il avait à faire, il l'a fait. Le « témoignage » dont parle l'apôtre (Ibid.), c'est sa passion. Car il est venu rendre témoignage à la vérité du Père, et il a été égorgé. En sorte que non-seulement le Père lui rend témoignage, mais lui aussi au Père. « Pour moi », dit-il, « je suis venu au nom de mon Père ». (Jean, V, 43.) Et ailleurs : « Nul n'a jamais vu Dieu ». ( I, 18.) Et encore : « Afin qu'ils vous connaissent, vous le seul Dieu véritable » (XVII, 3) ; et : « Dieu est esprit ». (IV, 24.) Il a donc rendu témoignage jusqu'à la mort « en son temps » , c'est-à-dire au temps opportun.

3. « C'est pourquoi j'ai été placé comme prédicateur et apôtre (je dis la vérité, je ne ments point); docteur des nations dans la foi et la vérité (7) ». Puis donc que le Sauveur a souffert pour les nations, et que c'est aussi pour être docteur des nations que j'ai été mis à part, pourquoi ne priez-vous pas .pour les gentils? Il réclame la confiance, comme ayant été mis à part pour être le docteur des nations; car les apôtres s'étaient montrés bien lents à cet égard. Il ajoute «docteur des nations, dans la foi et la vérité ». — « Dans la foi» ; De pensez pas que ce soit un leurre, car il dit aussi : « Dans la vérité » ; ce n'est point une fraude. Vous voyez que la grâce s'étend; chez les juifs on ne faisait point de prières pour un tel but; mais maintenant la grâce s'est étendue. « Docteur des nations dans la foi et la vérité». — «Qui s'est donné comme rançon». Comment a-t-il été livré par son Père? C'est que sa bonté l'a voulu. Qu'est-ce que cette rançon ? Il devait punir ces hommes; ils devaient périr; mais à leur place il a livré son propre fils, afin que la croix fût prêchée.

C'en est assez pour attirer tous les hommes et pour faire connaître la charité du Christ; carde tels bienfaits sont immenses et inénarrables. Il s'est immolé lui-même pour ses ennemis, pour ceux qui le haïssent et se détournent de lui. Ce qu'un homme ne ferait pas pour ses amis, pour ses enfants , pour ses frères, le Maître l'a fait pour ses serviteurs; et non un maître de la même espèce qu'eux, mais un Dieu pour des hommes et pour des hommes coupables. Ce qui ne se fait pas pour ses semblables, s'est fait alors, et nous, objets d'une telle charité, nous semblons nous y refuser, nous n'aimons pas le Christ. Il s'est immolé pour nous, et nous le voyons d'un oeil distrait privé de nourriture ; il est malade, il manque de vêtements et nous n'y prenons pas garde. Quelle colère, quels châtiments, quel enfer ne mérite pas une telle conduite? Quand il n'eût rien fait que daigner s'approprier les souffrances des hommes, que nous dire : J'ai faim, j'ai soif, n'était-ce pas assez pour nous entraîner tous ? Mais, ô tyrannie des richesses, ou plutôt, ô perversité de leurs esclaves volontaires, de telles pensées ont peu de pouvoir; nous sommes lâches et dissolus, abjects et terrestres, charnels et insensés; car ce ne sont pas les richesses qui ont cette puissance. Que peuvent-elles? Dites-le-moi; elles sont muettes et inanimées. Si le diable, si le mauvais génie ne peut rien sur nous, malgré toute sa malice et bien qu'il trouble tout, quelle force possèdent les richesses? Quand vous voyez de l'argent, pensez que c'est de l'étain, Mais vous ne le pensez pas? Pensez alors, ce qui est vrai, que n'est de la terre, car il fait partie de la terre. Mais ce raisonnement ne fait point impression sur vous? Pensez donc que nous mourrons, nous aussi ; que beaucoup de ceux qui l'ont possédé n'en ont tiré presque nul profit; qu'un grand nombre de ceux qui s'en sont enorgueillis sont devenus cendre et poussière, qu'ils subissent aujourd'hui les plus rigoureux châtiments, et que bien des hommes qui reposaient sur des lits d'ivoire sont maintenant beaucoup plus misérables que ceux qui avaient des vases de terre et de verre, plus dénués que ceux qui vivaient dans la fange. Mais cela réjouit la vue ? Il est bien d'autres objets qui le peuvent davantage. Les fleurs, l'air pur, le ciel, le soleil la réjouissent bien plus. L'argent se rouille au point que quelques-uns ont montré qu'il est noir, comme on le voit, puisqu'il noircit la serviette qui l'essuie : rien de semblable dans le soleil, dans le ciel et dans les étoiles. Les fleurs ont un aspect bien plus agréable que la couleur de l'argent. Ce n'est donc pas son éclat qui vous enchante, c'est la cupidité, c'est l'injustice; c'est là ce qui séduit les âmes et non l'argent lui-même.

Chassez la cupidité de votre âme, et vous verrez que ce qui vous paraît si digne d'estime, est plus méprisable que la boue. Chassez la passion : quand ceux qui ont la fièvre aperçoivent une eau bourbeuse, ils désirent s'en abreuver, comme si c'était une source; ceux dont la santé est bonne ne désirent de l'eau (302) que par intervalles. Eloignez la maladie, et vous verrez les choses comme elles sont réellement ; et pour vous prouver que je ne ments point, je puis en produire beaucoup d'exemples. Eteignez le feu qui vous brûle, et vous verrez que tout cela est moins précieux que des fleurs. L'or est beau ; oui, mais dans l'aumône, pour le soulagement des malheureux, et non pour un vain usage, non pour être enfoui dans un coffre ou dans la terre, non pour être étalé sur les mains, les pieds et la tête. S'il a été découvert, ce n'est point pour en lier l'image de Dieu, mais pour délivrer les captifs; c'est ainsi que vous en ferez vraiment usage; délivrez le captif au lieu d'en lier cette image libre de ses mouvements. Car pourquoi, s'il vous plaît, préférer à tout un objet de si peu de valeur? Si c'est de l'or, en forme-t-il moins une chaîne? est-ce donc dans le choix de la matière que consiste le lien? D'or ou de fer, c'est toujours une chaîne, si ce n'est que l'une est encore plus lourde que l'autre. Mais pourquoi vous paraît-elle légère? C'est à cause de votre cupidité, du désir d'attirer tous les regards, ce dont une femme devrait plutôt rougir. Comme preuve de cette parole, chargez-la de chaînes d'or et envoyez-la dans un désert, où elle ne trouvera personne pour la regarder : bientôt ce lien lui paraîtra pesant et insupportable. Redoutons, mes bien-aimés, d'entendre ces redoutables paroles : « Liez-lui les mains et les pieds ». (Matth. XXII, 13.) Pourquoi dès ce monde vous lier ainsi vous. mêmes? Un prisonnier n'est pas enchaîné, des mains et des pieds. Et cela ne vous suffit donc pas? Pourquoi lier votre tête, pourquoi environner votre cou de tant de liens? J'omets les soucis qui en résultent, la crainte, les tourments, les querelles avec son mari pour de pareils objets, quand on les demande, le supplice que l'on éprouve, si l'on en perd quelqu'un. C'est donc là le bonheur, dites-le-moi? Afin de plaire aux yeux d'un autre, vous subissez volontairement les liens, les soucis, les périls, les chagrins, les querelles de chaque jour, N'est-ce pas là un sort digne à tous égards de blâme et de réprobation? Je vous en conjure, n'agissons point ainsi, mais dégageons-nous de tout lien d'iniquité; rompons le pain à celui qui a faim, accomplissons toutes les oeuvres qui peuvent nous donner assurance en présence de Dieu, afin d'obtenir les biens promis, en le Christ Jésus Notre-Seigneur, avec qui soient au Père et au Saint-Esprit, gloire, puissance, honneur, à présent et toujours, et aux siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

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