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SERMON SUR LA MÊME CÈNE DU SEIGNEUR.

Il nous nous a paru bon de rejeter ici avec le suivant, ce sermon  qui était rangé parmi ceux de saint Bernard édités en premier lieu, parce qu'il s'écarte du genre et du style de ce saint docteur. On ne le trouve pas dans les manuscrits les mieux notés, qui, renferment seulement les sermons qui sont véritablement de lui, ai dans les premiers qu'on a imprimés de lui.

1. « Vous qui êtes assis à la table du riche? Remarquez soigneusement la nourriture qui vous est présentée, et sachez qu'il faut que vous prépariez des aliments semblables,(Prov. XXIII, 1). » En ces paroles, l'esprit de conseil parle d'une voix suave et terrible en même temps. Cette voix est douce pour ceux qui obéissent: elle est redoutable pour ceux qui dédaignent de se soumettre. Qui l'accueille a croit à la récompense, les supplices sont destinés à ceux qui la repoussent. La vie pour les premiers, la damnation pour les seconds. «Vous vous êtes assis,» dit ce texte. Voilà quel grand caractère de tendresse présentent les ; premiers mots de ce passage. Ils sonnent suavement, ils adoucissent les sentiments affectueux de l'âme, ils l'engraissent du jus fécond qu'ils renferment. Quant à ceux qui suivent, c'est-à-dire, « sachez qu'il faut que vous prépariez des aliments semblables, plus ils exercent l'intelligence, plus ils inspirent de frayeur; par la hauteur des mystères qu'ils expriment, ils nous humilient merveilleusement, soit à cause de notre indignité, soit à cause de notre incapacité. Ce personnage riche et très-puissant, c'est le Seigneur des vertus et le roi de gloire, à qui le Prophète dit : « Que je voie votre force et votre gloire (Psal. LXII, 3). » C'est lui qui enlève l'esprit des princes, qui est terrible à l'égard des rois de la terre. «La table à laquelle se placent les fidèles pour prendre leur repas avec lui, c'est son incarnation. « Vous avez préparé, dit le Psalmiste, « une table devant moi (Psal. XXII, 4). » c'est-à-dire le remède de votre incarnation, que j'ai toujours sous les yeux et qui sollicite constamment ma pensée, « contre ceux qui me persécutent : » de peur que comme cela a eu lieu dès les temps reculés, ne prévalent contre moi ceux qui avaient coutume d'insulter le pauvre et l'exilé.

2. Or sur la table et de la table de l'incarnation du Seigneur, on trouve matière abondante à une délicieuse réfection. On s'y nourrit de mets royaux, préparés soigneusement d'après les meilleures règles, délicieux au goût, offrant des sucs grandement nourrissants et très-salutaires pour remettre le corps en bon état. Le premier de ces plats est «l'obéissance » filiale, composée de trois éléments, l'humilité dans le cœur, la patience dans la bouche, la persévérance dans les bonnes œuvres. Car le Christ s'est rendu obéissant à son Père. D'où vient. qu'il a dit lui-même : « Je ne suis pas venu faire ma volonté, mais bien celle de mon Père (Joan. V, 30). » Et dans un autre passage . « Ma nourriture c'est d'accomplir la volonté de mon père qui m'a envoyé (Joan. IV, 34). » Vous vous enquérez de l'humilité ? Le Seigneur de tous s'est revêtu de la forme d'un serviteur: Il est né d'une pauvre vierge. Et c'est pourquoi, bien qu'il fût libre à l'endroit de la loi, il a été fait sous la loi, et a vécu sans difficulté aucune sous le joug de cette loi. Il prit ses repas avec les publicains et les pécheurs, lava les pieds des disciples qu'il avait choisis: il pratiqua cette vertu depuis le début jusqu'au terme de sa vie, en sorte que comme en lanière éclate une virginité spéciale et sans exemple, de même dans le Fils brille une humilité unique et singulière. Que si on s'informe de ce qui touche la « patience,» il a été conduit à la mort comme une brebis, il a été blessé par nos iniquités et mis en société des scélérats. » Afin que l'invisible se montrât à nos yeux, afin que l'immortel mourût pour nous: «Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous. » Ce Verbe habita parmi nous revêtu de la chair qu'il nous prit pour notre utilité, Verbe dans le corps , soleil dans le nuage, miel dans la cire, lumière dans un vase, cierge dans un vase lumineux. Dans le corps qu'il avait; pris il souffrit les désagréments de la chair sans en connaître le péché, en portant en lui les iniquités, et tout cela, non pour lui, mais pour nous, afin de nous rendre d’infirmes bien portants, d'étrangers cohéritiers, d'esclaves, enfants. Si vous vous occupez de la « persévérance, » il fut obéissant jusqu'à la mort. L'obéissance est la tunique retombant jusqu'aux talons que Joseph (mot signifiant accroissement ou augmentation, c'est-à-dire toute l’âme rendue parfaite par le don plus propice d'une grâce, la grâce est la mère des croyants) revêt d'une manière à lui spéciale.

3. Le second mets est la « pauvreté spirituelle, » que constituent trois choses: l'abdication et le mépris des biens, l'abjection et le rebut de soi-même, l’abnégation en toutes choses de la propre volonté. La pauvreté volontaire que l'on a en désir ou sans posséder de biens, offre d'autant plus de sécurité qu'elle est plus dégagée. Elle est la gardienne et la maîtresse des vertus, comme au contraire l'abondance immodérée des biens est la racine des vices. Il convient que ceux qui ont à lutter contre le démon, qui est nu, soient nus. Dépouillé de ses vêtements , l’athlète combat avec plus de force : le nageur quitte ses habits pour traverser un fleuve : le voyageur, après avoir déposé ses bagages, marche avec plus de facilité. La pratique de la pauvreté volontaire est donc chose noble, Jésus-Christ nous l'a apprise par sa parole : « Heureux les pauvres d'esprit: » il l’a consacrée par son exemple: en effet, il n’eut pas de maison à lui où il reposât sa tête, et où il mangeât la Pâque avec ses disciples : Il n'eut pas d'argent à lui pour payer le tribut. Il l'a louée aussi par la bouche du Prophète, en ces termes : « Je suis un homme voyant ma pauvreté (Thren. III, 1).» Les apôtres donnèrent les premiers après le Christ l'exemple de cette pauvreté, lorsque, dans la primitive Eglise, la multitude des croyants n'avait qu'un cœur et qu'une âme et que tout était commun entre eux (Act. IV, 32). Cette règle a été donnée aux religieux qui suivent les exemples des apôtres. Cette pauvreté qui n’a rien et ne désire rien avoir, cherche une pauvreté parallèle qui lui est unie, c'est-à-dire, la destruction de l’orgueil caché dans le cœur : En sorte que celui qui est le membre de Dieu soit pauvre d’esprit, c'est-à-dire ait de lui-même des idées et des sentiments humbles et bas. Que le religieux ne s'applaudisse pas, qu'il ne s'enfle pas de l’éminence de ses mérites, qu'il n'insulte pas les autres, conduite que Jésus-Christ a tenue et gardée par dessus tous les autres: D'où vient qu’il disait : « Quand vous avez fait tout cela, dites : nous sommes des serviteurs inutiles. » En troisième lieu, le religieux devient pauvre d'esprit lorsqu'il ne fait absolument rien par sa propre volonté, demeurant en tout et pour tout soumis au joug de l'obéissance. Ce sont là les trois marques principales de la religion véritable que nous avons indiquées d'abord, ce sont elles qui rendent l'homme semblable à Dieu et aux anges et l'inscrivent parmi les citoyens et les héritiers de la patrie céleste.

4. Le troisième mets est la mort vénérable de Jésus-Christ, c'est le plus tendre des mystères. La bonté, en effet, y éclate davantage, la grâce y brille d'un éclat plus vif, la charité y jette des feux plus ardents. A cette mort de Jésus-Christ se rapportent principalement trois choses qui ne se doivent pas expliquer sans crainte, sans larmes et sans gémissements : les injures diverses que Jésus reçût; le percement de ses mains et de ses pieds sur la croix; la garde de son cadavre et de son tombeau par les soldats qui veillaient autour. Or, le mot «siéger » signifie deux choses : le pouvoir de juger et la sujétion volontaire. Vous avez sous la main des exemples de l'une et de l'autre. « Siège à ma droite » (Psal. CIX. 1) ; et encore : « J'ai vu le Seigneur assis» (Isa, VI. 1), et encore : «Lorsque le Fils de l'homme siègera sur le trône de sa majesté : » tous ces textes indiquent la puissance judiciaire. Du reste l'Ecriture elle-même dit : « levez-vous après que vous vous serez reposés, vous qui mangez le pain de la douleur » et encore . « sur le bord des fleuves de Babylone nous nous sommes assis et nous avons pleuré, » et ce mot de Jésus-Christ à ses disciples : « asseyez-vous là jusqu'à ce que je prie; » ces passages indiquent la soumission, qui est justement due. Jésus-Christ priant donc encore, nous ne devons point nous élever par quelque orgueil, il convient plutôt de nous humilier et de nous livrer à la pratique des bonnes œuvres : afin qu'un jour, après la fatigue des travaux qui nous accablent ici-bas, nous nous relevions pour être introduits au temps et au lieu voulu dans la gloire céleste.

5. Vous donc qui êtes assis à la table du riche, vous rendant obéissant et humble à la vue des mets qui vous sont préparés dans le sacrement de l'incarnation du Seigneur, considérez, non avec négligence, mais avec beaucoup d'attention, ce qui est sous vos yeux. Considérez-le avec soin, afin de n'être point lent ou paresseux à rendre grâce, afin d'apprendre à remercier pour chaque bienfait. Faites-y attention, pour qu'aucun présent du Seigneur, grand, médiocre ou petit, ne soit point privé de la gratitude qu'il mérite. Nous avons reçu ordre de recueillir les morceaux dans la crainte qu'ils ne se perdent, c'est-à-dire, de ne pas oublier les moindres bienfaits. Ce que Fon donne à un ingrat est toujours perdu. Ce qui est dit à la suite est terrible, parce qu’en vérité c'est chose lourde et comme impossible. Mais pour qui? Pour ceux qui sont mous, efféminés, lâches, pour ceux en qui, avec une liberté pernicieuse, rompant toute retenue, des concupiscences surexcitées et les affections violentes vont où elles veulent, courent plus grossièrement après la chair, aiment et suivent le monde plus qu'il ne faut. Mais que trouvent-ils ici de terrible? c'est cette parole : « parce qu'il faut que vous prépariez des mets semblables. » Remarquez ce «parce que, » en souffrant, en mourant, en vous ensevelissant et en faisant les actes des autres vertus indiquées. Le Seigneur a accompli tous ces actes, afin que la vie du chrétien y soit rendue conforme. Qui prétend demeurer en Jésus-Christ comme membre, de son corps, doit se comporter de la manière dont s'est comporté notre Sauveur. (Rom. VI. 4), c'est à cause de la croix qu'il a été dit aux âmes pieuses : « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié leur chair avec leurs vices et leurs concupiscences. (Gal. V. 24). À cause de la sépulture : « nous sommes ensevelis avec Jésus-Christ. »

6. Et afin d'être pénétrés plus profondément, afin d'être émus davantage, parcourons tous ces détails, repassons-les et faisons-en comme un lien, formons un bouquet de tout ce que l'on nous rapporte de l’humble Fils de Dieu, du Fils souverain du Père, de notre, très-doux Rédempteur, de notre Père très-aimant, qui s'offre donc spirituellement et qui s'imprime dans nos cœurs, Notre Seigneur Jésus-Christ, trahi et vendu par ion disciple, acquis par les Juifs à un bas prix comme un vil esclave, saisi, traîné et lié comme un homme sans secours: le dos labouré par vingt-cinq coups, les joues déchirées, le visage couvert de crachats, la tête piquée d'épines, le côté blessé, les mains percées, les pieds entr'ouverts : tendre victime, comme se jouant de son bourreau, il se livra sans opposition, et prépara patiemment son corps nu comme une enclume pour recevoir les coups, alors que ce jour nous transporte à travers l’océan de cette vie de l'exil à la patrie véritable, il paya aux corsaires rapaces le tribut de sa propre mort. Il ne faut pas oublier ni la myrrhe dont il fut abreuvé sur la croix, ni celle dont il fut entouré lors de sa sépulture. Par la première, il s'appliqua l’amertume de nos péchés : par la seconde il consacre la future incorruptibilité de nos corps. Voilà le banquet très-célèbre et royal où s’assient les justes, tressaillant d'allégresse, ou se réjouissant dans les joies.

7. En outre, on apporte pour réjouir les invités un doux mélange de vin de Chypre, mélange composé d'essences précieuses et étrangères, et que nous n'avions nullement goûté encore. «Mon bien est-il écrit, « est une grappe de vigne de Chypre (Cant. I, 131, « Dans le verset précédent il y avait été dit, mon bien aimé est un bouquet de myrrhe pour moi, » c’est-à-dire le Christ selon la chair ; puis la grappe de vigne de Chypre c'est le même Christ selon la divinité. Jésus eut un bouquet de myrrhe dans sa passion; il eut une grappe de vigne de Chypre en sa résurrection. Le bouquet de myrrhe, c'est la grêle et le tonnerre de l'orage de la Judée : la grappe de vigne de Chypre, c'est la destruction de toute puissance ennemie. Le bouquet de myrrhe, c'est la multitude des afflictions : la grappe de vigne de Chypre, c'est l'abondance des joies : sous le premier rapport, il est amer, sous le second, il est enivrant.

8. Mais il ne faut point omettre ce qui est dit : «mon bien aimé est un bouquet de myrrhe pour moi, il restera sur mon cœur. » Là en effet se trouve le cœur, et là où est le cœur, là est la dilection, et là où est la dilection: est le séjour du bien aimé. Quiconque a les sentiments du Christ sait aussi combien il est expédient pour la piété chrétienne, combien il convient et il est utile à un serviteur de Dieu, à un serviteur de la Rédemption de Jésus-Christ, au moins à quelque heure du jour, d’honorer avec plus d'attention les bienfaits de la passion et de la Rédemption du Seigneur, pour en jouir suavement dans sa conscience et les graver fidèlement dans sa mémoire : c'est là manger spirituellement le corps du Christ et boire, son sang en mémoire de lui, ce qu'il a commandé par ces paroles à tous ceux         qui croient en lui : « Faites ceci en souvenir de moi. » (Luc. XXII 19.) Si on n'est pas obéissant à cette prescription, il devient, manifeste aux yeux de tous, combien il est impie pour l'homme d'oublier un amour si excessif de Dieu : c’est un crime, en effet, de perdre le souvenir d'un ami absent, rappelé par un gage qui a été laissé. Car il est permis au peu d'hommes à qui a été confié ce saint mystère, d'en célébrer sacramentellement la mémoire sainte et vénérable, dans des lieux,dans des temps et dans des manières fixées : quant à la chose du sacrement, et à l'esprit du mystère, à toute heure, en tout lieu de l'empire du Seigneur, tous peuvent facilement les réaliser, les toucher et s'en nourrir, comme il a été expliqué, c'est-à-dire avec le sentiment de la piété nécessaire, pour leur propre salut; c’est à ces fidèles qu'il a été dit : » vous êtes une race choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple d'acquisition , pour annoncer les prodiges opérés par celui qui vous a appelés des ténèbres à l'admirable lumière de sa connaissance. » (I Petr. II, 9.) Pour ce qui est du sacrement, de même que le juste le reçoit pour la vie, de même le pécheur le mange pour sa condamnation : quant à la chose du sacrement, personne n'y participe que celui qui est digne et préparé. Le sacrement sans la choc se du sacrement, est la mort de celui qui le prend : la chose du, sacrement, même hors du sacrement, est la vie éternelle pour qui les reçoit. Si donc vous le voulez, si vous le voulez vraiment, à toutes les heures du jour et de la nuit, vous avez ce grand don de Dieu à votre disposition dans votre cellule. Toutes les fois qu'en vous rappelant celui qui a tant souffert pour vous, vous éprouverez à ce souvenir des sentiments de tendre piété, vous mangerez son corps et vous boirez son sang. Tant que par la charité vous demeurez en lui, et que lui réside en vous par l'opération de la justice et de la sainteté, vous êtes compté au nombre de ses membres. C'est pourquoi si vous aimez votre âme vous la devez perdre pour Jésus-Christ, soit en la donnant comme martyr, si la nécessité l'exige, soit en l'affligeant plus cruellement comme pénitent, bien que ce soit une sorte de martyre de mortifier par l'esprit les œuvres de la chair, martyre moins terrible que celui qui déchire les membres par le fer, mais plus redoutable à cause de sa durée. Ayons donc sans relâche dans le souvenir la pensée des opprobres que Jésus-Christ a soufferts : mais une pensée qui ne soit pas oisive, tiède, engourdie, mais grandement agréable par dessus tout, à cause de l'ardeur et de la compatissante qui l'anime, en obtenant toute chose par le privilège que lui assure l'imitation de la passion du Seigneur, qu'elle s'efforce de faire. De là vient que le Prophète adresse cette invitation : « Dilatez-vous dans le Seigneur,» afin que les délices de tons les vices du monde étant méprisés, le souvenir de cette passion se trouve par là même plus agréable : « et il vous accordera la réalisation des désirs de votre cœur,» (Psal. XXXVI. 4) et non de ceux de la chair.

9. Or, il est trois ingrédients qui composent ce plat qui est servi pour accroître la joie et la fête de ce banquet royal : la sortie triomphante des enfers, la gloire de la résurrection et la session à la droite du Père ; les mets dont nous avons parlé tout à l'heure fortifient; ces trois derniers réjouissent. Les apôtres et les martyrs sont regardés comme les convives invités de préférence aux autres dans le temps de grâce, âmes généreuses qui, fortifiées par le ciel et transportées d'une allégresse spirituelle, n'oublient pas le banquet que leur a servi Jésus, et n'étant jamais ingrats à ce souvenir, rendent et offrent dans leur personne, ce qu'elles ont reçu. En ce désir et en ce combat elles suent; elles courent et elles travaillent : Dieu les a choisies pour qu'elles se montrent comme des hosties vivantes et agréables au Seigneur. Et plaise au Christ de nous accorder, d'honorer humblement leurs exemples, par une imitation, dans nos bonnes couvres: lui qui est Dieu béni dans les siècles. Ainsi soit-il.

NOTES DE HORSTIUS ET DE MABILLON. SERMON XI. IN ULT. CAENA., col. 456, Horstius.

La myrrhe ne couvrirait pas votre visage de son écorce. Myrrhe (fille de Cynire) roi de Chypre, qui, prenant la fuite à la suite de relations criminelles avec son père, fut changée en arbre portant son nom. Ovide rapporte cette fable, au livre de ses Métamorphoses.

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