ANNONCIATION

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QUASIMODO
ANNONCIATION

L'ANNONCIATION DE  LA  SAINTE  VIERGE.

 

Il arrive assez fréquemment que le vingt-cinq mars tombe dans la quinzaine de Pâques ; et alors la fête de l'Annonciation de la sainte Vierge, qui se rattache à ce môme jour, n'étant pas en rapport ni avec les mystères douloureux de la Semaine sainte, ni avec les splendeurs de la Résurrection, est renvoyée au Lundi qui suit le dimanche de Quasi modo. Nous croyons devoir, pour la commodité des fidèles, reproduire ici les Vêpres et la Messe de cette grande solennité qui se présente, dans ces années, dès le lendemain du jour auquel se termine notre volume. Nous laissons dans le tome du Caverne toute la doctrine que nous avons exposée sur le mystère de l'Annonciation, nous bornant à donner ici la glose courante dont nous accompagnons ordinairement le texte liturgique.

 

AUX PREMIÈRES VÊPRES.

L'Office des premières Vêpres est toujours comme l'ouverture de la fête ; et l'Eglise aujourd'hui emprunte la matière de ses chants au récit de l'Evangile qui nous a transmis le sublime dialogue de l'Ange et de la Vierge. Les Psaumes sont ceux que la tradition chrétienne a consacrés à la célébration des grandeurs de Marie, et dont nous avons ailleurs expliqué l'intention.

 

 

Ant. Missus est Gabriel Angelus ad Mariam Virginem desponsatam  Joseph. Alleluia.

 

 

Ant. L'Ange Gabriel fut envoyé à la Vierge Marie, qui était l'épouse de Joseph. Alleluia.

 

 

 

PSAUME  CIX.

 

 

Ant. Ave, Maria, gratia plena, Dominus tecum : benedicta tu in mulieribus. Alleluia.

 

 

Ant. Je vous salue, Marie, pleine de grâce; le Seigneur est avec vous ; vous êtes bénie entre les femmes. Alleluia.

 

 

PSAUME CXII.

 

 

Ant. Ne timeas,Maria ; invenisti gratiam apud Dominum : ecce concipies, et paries filium. Alleluia.

 

 

 

Ant. Ne craignez point, Marie ; car vous avez trouvé grâce devant le Seigneur ; voici que vous concevrez et enfanterez un fils. Alleluia.

 

 

PSAUME CXXI

 

 

Ant. Dabit ei Dominus sedem David patris ejus, et regnabit in aeternum. Alleluia.

 

Ant. Le Seigneur lui donnera le trône de David son père : et il régnera éternellement. Alleluia.

 

 

 

PSAUME CXXVI.

 

 

Ant. Voici la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon votre parole. Alleluia.

 

 

Ant. Ecce ancilla Domini : fiat mihi secundum verbum tuum. Alleluia.

 

 

PSAUME CXLVII.

CAPITULE.

 

Isaïe. Chap.  VII

 

Voici qu'une Vierge concevra, et elle enfantera un fils qui sera appelé Emmanuel. Il mangera le laitage et le miel, avant d'arriver à l'âge où l'enfant sait rejeter le mal et choisir le bien.

 

HYMNE

 

 

Ave maris Stella,
Dei Mater alma,
Atque semper Virgo,
Felix cœli porta.

 

Sumens illud
Ave Gabrielis ore,

Funda nos in pace,
Mutans Evae nomen.

 

Solve vincla reis,
Profer lumen concis,
Mala nostra pelle,
Bona cuncta posce.

 

Monstra  te  esse Matrem,
Sumat per te preces
Qui pro nobis natus,
Tulit esse tuus,

 

Virgo singularis,
Inter omnes mitis,
Nos culpis solutos
Mites fac et castos.

 

Vitam prœsta puram,
Iter para tutum,
Ut videntes Jesum,
Semper collaetemur.

 

Sit laus Deo Patri,
Summo  Christo  decus,
Spiritui Sancto,
Tribus honor unus. Amen.

 

 

V/. Ave, Maria, gratia plena. Alleluia.

R/. Dominus tecum. Alleluia.

 

 

Salut, astre des mers,
Mère de Dieu féconde,
Salut, ô toujours Vierge,
Porte heureuse du ciel !

 

Vous qui de Gabriel
Avez reçu l'Ave,
Fondez-nous dans la paix,
Changeant le nom d'Eva.

 

Délivrez les captifs,
Eclairez les aveugles ;
Chassez loin tous nos maux,
Demandez tous les biens.

 

Montrez en vous la Mère ;
Vous-même offrez nos vœux
Au Dieu qui, né pour nous,
Voulut naître de vous.

 

O Vierge incomparable,
Vierge douce entre toutes
Affranchis du péché,
Rendez-nous doux et chastes.

 

Donnez vie innocente,
Et sûr pèlerinage,
Pour qu'un jour soit Jésus
Notre liesse à tous.

 

Louange à Dieu le Père,

Gloire au Christ souverain;

Louange au  Saint-Esprit ;

Aux trois un seul hommage.

Amen.

 

V/. Salut. Marie, pleine de grâce. Alleluia.

R/. Le Seigneur est avec vous. Alleluia.

 

 

ANTIENNE DE Magnificat.

 

 

L'Esprit-Saint descendra en vous, Marie ; et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. Alleluia.

 

PRIONS.

 

O Dieu,  qui avez voulu que votre Verbe prit chair, à la parole de l’Ange, au sein de la bienheureuse Vierge Marie; accordez à la prière de vos serviteurs que nous, qui la croyons véritablement Mère de Dieu, nous soyons secourus auprès de vous par son intercession. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

 

 

Spiritus Sanctus in te descendet. Maria, et virtus Altissimi obumbrabit tibi. Alleluia.

 

OREMUS.

 

Deus,  qui  de beatae Mariae Virginis utero Verbum tuum, Angelo nuntiante, carnem suscipere voluisti : praesta supplicibus tuis, ut qui vere eam Genitricem Dei credimus, ejus apud te intercessionibus adjuvemur. Per eumdem Dominum nostrum Jesum Christum. Amen.

 

 

 

 

412

 

On fait ensuite commémoration du Dimanche de Quasimodo par l'antienne de Magnificat et par la Collecte ci-dessus, page 400.

 

A LA MESSE.

 

La sainte Eglise emprunte les paroles de l'Introït au sublime épithalame dans lequel le Roi-Prophète célèbre l'union de l'Epoux et de l'Epouse. Elle salue en Marie la Reine du genre humain, devant laquelle toute créature doit s'incliner. La virginité a préparé en Marie la Mère d'un Dieu ; cette vertu sera imitée dans l'Eglise, et chaque génération enfantera de nombreux essaims de vierges qui marcheront sur les traces de celle qui est leur mère et leur modèle.

 

INTROÏT.

 

 

Tous les puissants de la terre imploreront votre regard. A votre suite viendront des chœurs de vierges, vos compagnes ; elles seront présentées au Roi dans la joie et l'allégresse. Alleluia, alleluia.

 

Ps. Mon cœur éclate  en un cantique excellent; c'est à la gloire du  Roi que  je consacre mon œuvre. Gloire au Père. Tous les puissants.

 

Dans la Collecte, l'Eglise se glorifie de sa foi dans la Maternité divine, et réclame, à ce titre, l'intercession toute-puissante de Marie auprès de Dieu. Ce dogme fondé sur le fait que nous célébrons aujourd'hui est la base de notre croyance, le fondement du divin mystère de l'Incarnation.

 

COLLECTE.

 

O Dieu, qui avez voulu que votre Verbe prit chair, à la parole de l'Ange, dans le sein de la bienheureuse Vierge Marie; accordez à la prière de vos serviteurs que nous, qui la croyons véritablement Mère de Dieu, nous soyons secourus auprès de vous par son intercession. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

 

EPÎTRE.

 

Lecture du Prophète  Isaïe. Chap. VII.

 

En ces jours-là, le Seigneur parla à Achaz, et lui dit : Demande au Seigneur ton Dieu un prodige au fond de la terre, ou au plus haut du ciel. Et Achaz dit : Je n'en demanderai point, et ne tenterai point le Seigneur. Et Isaïe dit : Ecoutez donc, maison de David: est-ce peu pour vous de lasser la patience des hommes, qu'il vous faille lasser aussi celle de mon Dieu ? C'est pourquoi le Seigneur vous donnera lui-même un signe : Voici qu'une Vierge concevra, et elle enfantera un fils qui sera appelé Emmanuel. Comme tout autre enfant, il mangera le laitage et le miel, avant d'arriver à l’âge où l'enfant sait rejeter le mal et choisir le bien.

 

 

C'est en parlant à un roi impie, qui refusait un prodige que Dieu daignait lui offrir, en signe de sa miséricordieuse protection sur Jérusalem, que le Prophète annonce à Juda la plus sublime des merveilles: Une vierge concevra et enfantera un fils. C'est dans un siècle où le genre humain semblait avoir comblé la mesure de tous ses crimes, où le polythéisme et la plus affreuse dépravation régnaient par toute la terre, que le Seigneur réalise ce projet. La plénitude des temps est arrivée; et cette antique tradition qui a fait le tour du monde: qu'une Vierge deviendrait mère, se réveille dans le souvenir des peuples. En ce jour qui nous rappelle un si profond mystère, révérons la puissance du Seigneur et sa fidélité à ses promesses. L'auteur des lois de la nature les suspend pour agir lui-même; la virginité et la maternité s'unissent dans une même créature: c'est qu'un Dieu va naître. Une vierge ne pouvait enfanter qu'un Dieu : c'est pourquoi le fils de Marie aura nom Emmanuel, Dieu avec nous.

Adorons dans son infirmité volontaire le Dieu créateur du monde visible et invisible, qui veut désormais que toute créature confesse non seulement sa grandeur infinie, mais encore la vérité de cette nature humaine qu'il daigne prendre pour nous sauver. A partir de cette heure, il est bien le Fils de l'homme; neuf mois il habitera le sein maternel, comme les autres enfants; comme eux, après sa naissance, il goûtera le lait et le miel, et sanctifiera tous les états de l'humanité; car il est l'homme nouveau qui a daigné descendre du ciel pour relever l'ancien. Sans rien perdre de sa divinité , il vient subir toutes les conditions de notre être infirme et borné, afin de nous rendre à son tour participants de la nature divine. (II Petr. I,4.)

 

Le premier Verset alleluiatique reproduit le salut de l'Ange à Marie. Inclinons-nous avec Gabriel en présence de cette auguste Vierge, chef-d'œuvre de la nature et de la grâce, préparée de toute éternité pour porter un Dieu dans ses entrailles.

 

Alleluia, alleluia. Salut, ô Marie, pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous ; vous êtes bénie entre les femmes.

 

Le second Verset célèbre, dans un langage aussi profond que magnifique, les effets du divin mystère de l'Incarnation: la paix rétablie entre Dieu et l'homme dans le sein virginal de Marie, où la nature divine et la nature humaine s'unissent en la personne de l'enfant qu'elle conçoit, au moment où elle acquiesce à la volonté du Très-Haut.

 

Alleluia. La branche de Jessé a fleuri ; la Vierge a conçu celui qui est Dieu et homme ; réunissant en lui-même ce qu'il y a de plus bas et ce qu'il y a de plus sublime, Dieu a fait la paix. Alleluia.

 

 

ÉVANGILE.

 

La suite du saint Evangile selon saint Luc. Chap, I.

 

En ce temps-là, l'Ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, à une vierge mariée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la vierge était Marie. Et l'Ange étant entré où elle était, lui dit : Salut, ô pleine de grâce ! le Seigneur est avec vous ; vous êtes bénie entre les femmes. Elle, l'ayant entendu, fut troublée de ses paroles, et elle pensait en elle-même quelle pouvait être cette salutation. Et L'Ange lui dit : Ne craignez point, Marie; car vous avez trouvé grâce devant Dieu : voici que vous concevrez dans votre sein, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé le Fils du Très-Haut ; et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; et il régnera éternellement sur la maison de Jacob ; et son règne n'aura point de fin. Alors Marie dit à l'Ange : Comment cela se fera-t-il ? car je ne connais point l'homme. Et l’Ange lui répondit : L'Esprit-Saint surviendra en vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. C'est pourquoi le fruit saint qui naîtra de vous sera appelé le Fils de Dieu. Et voilà qu'Elisabeth votre parente a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse; et ce mois est le sixième de celle qui était appelée stérile; car rien n'est impossible à Dieu. Et Marie dit : Voici la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon votre parole.

 

Par ces dernières paroles, ô Marie, notre sort est fixé désormais. Vous consentez au désir du Ciel; et votre acquiescement assure notre salut. O Vierge! ô Mère! bénie entre les femmes, recevez avec les hommages des Anges les actions de grâces du genre humain. Par vous, notre ruine est réparée; en vous notre nature se relève; car vous êtes le trophée de la victoire de l'homme sur son ennemi. « Réjouis-toi, ô Adam, notre père ! s'écrie l'éloquent abbé de Clairvaux; mais triomphe surtout, toi notre mère, ô Eve ! vous qui, ancêtres de nous tous, fûtes aussi envers nous tous des auteurs de mort; meurtriers de votre race avant d'en être les pères. Consolez-vous désormais en cette noble fille qui vous est donnée; mais surtout, ô Eve! sèche tes pleurs; toi de qui le mal sortit au commencement, toi qui jusqu'aujourd'hui avais communiqué ta disgrâce à ton sexe tout entier. Voici l'heure où cet opprobre va disparaître, où l'homme va cesser d'avoir droit de se plaindre de la femme. Un jour, cherchant à excuser son propre crime, il fit tout aussitôt peser sur elle une accusation cruelle : La femme que j’ai reçue de vous, dit-il à Dieu, cette femme m'a donné du fruit; et j’en ai mangé. O Eve, cours donc à Marie; ô mère, réfugie-toi près de ta fille. C'est la fille qui va répondre pour la mère; c'est elle qui va enlever la honte de sa mère, elle qui va satisfaire pour la mère auprès du père; car si c'est par la femme que l'homme est tombe, voici qu'il ne peut plus se relever que par la femme.

« Que disais-tu donc, ô Adam ? La femme que j'ai reçue de vous m'a donne du fruit ; et j’en ai mangé? Ces paroles sont mauvaises; elles augmentent ton péché; elles ne l'effacent pas. Mais la divine Sagesse a vaincu ta malice; elle a pris dans le trésor de son inépuisable bonté le moyen de te procurer un pardon qu'elle avait essayé de te faire mériter,en te fournissant l'occasion de répondre dignement à la question qu'elle t'adressait. Tu recevras femme pour femme : une femme prudente pour une femme insensée; une femme humble pour une femme orgueilleuse; une femme qui, au lieu d'un fruit de mort, te présentera l'aliment de la vie; qui, au lieu d'une nourriture empoisonnée, enfantera pour toi le fruit des délices éternelles. Change donc en paroles d'actions de grâces ton injuste excuse, et dis maintenant : Seigneur, la femme que j'ai reçue de vous m'a donné du fruit de l'arbre de vie; et j’en ai mangé ; et ce fruit a été doux à ma bouche ; car c'est en lui que vous  m'avez rendu la vie (1). »

 

A l'Offertoire, la sainte Eglise salue encore Marie avec les paroles de l'Ange, auxquelles elle réunit celles que prononça Elisabeth, lorsque celle-ci rendit hommage à la Mère de son  Dieu.

OFFERTOIRE.

 

Je vous salue, Marie, pleine  de grâce; le Seigneur est avec vous ; vous  êtes bénie entre les femmes ; et le fruit de  vos  entrailles est béni. Alleluia. Alleluia.

 

L'Eglise rend un nouvel hommage, dans la Secrète, au dogme de l'Incarnation, en confessant la réalité des deux natures, divine et humaine, en Jésus-Christ Fils de Dieu et fils de Marie.

 

SECRÈTE.

 

Daignez, Seigneur, confirmer dans nos âmes les mystères de la vraie toi ; afin que nous, qui confessons qu'un Homme-Dieu véritable a été conçu d'une Vierge, nous méritions, par la vertu de sa résurrection salutaire, la grâce de parvenir à la félicité éternelle. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

 

La solennité particulière de la fête oblige l'Eglise à suspendre aujourd'hui la Préface pascale, et à lui substituer celle qu'elle emploie aux fêtes de la sainte Vierge.

 

PRÉFACE.

 

C'est une chose digne et juste, équitable et salutaire, Seigneur saint « Père tout-puissant, Dieu éternel, de vous rendre grâces en tout temps et en tout lieu ; spécialement de vous louer, de vous bénir, de vous célébrer en l'Annonciation de la bienheureuse Marie toujours verge. C'est elle qui a conçu  votre Fils unique par l'opération du Saint-Esprit, et qui, sans rien perdre de la gloire de sa virginité, a donné au monde Lumière éternelle, Jésus-Christ notre Seigneur : par qui les Anges louent votre Majesté, les Dominations l'adorent, les Puissances la révèrent en tremblant, les Cieux et les Vertus des Cieux, et les heureux Séraphins la célèbrent avec transport. Daignez permettre à nos voix de s'unir à leurs voix, afin que nous puissions dire dans une humble confession : Saint ! Saint ! Saint !

 

L'Antienne de la Communion reproduit les paroles de l'oracle divin que nous avons lu dans l'Epître. C'est une Vierge qui a conçu et enfanté celui qui, étant Dieu et homme, est aussi le Pain vivant descendu du ciel, et par lequel Dieu est avec nous, et en nous.

 

COMMUNION.

 

Voici qu'une Vierge concevra et enfantera un fils ; et il sera appelé Emmanuel. Alleluia.

 

Dans la Postcommunion, l'Eglise rappelle en action de grâces tous les mystères qui, pour notre salut, sont sortis de celui qui s'accomplit aujourd'hui. Après l'Incarnation qui unit le Fils de Dieu à la nature humaine, nous avons vu la Passion de ce divin Rédempteur; et sa Passion a été suivie de sa Résurrection, par laquelle il a triomphé de la mort, notre ennemie.

 

POSTCOMMUNION.

 

Répandez, s'il vous plaît, Seigneur, votre grâce dans nos âmes ; afin que nous qui avons connu par la voix de l'Ange l'Incarnation de Jésus-Christ, votre Fils, nous arrivions par sa Passion et sa Croix à la gloire de sa Résurrection. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

 

AUX SECONDES VÊPRES.

 

Les Antiennes, les Psaumes, le Capitule, l'Hymne et le Verset, sont les mêmes qu'aux premières Vêpres, pages 405-411. L'Antienne de Magnificat est seule différente.

 

ANTIENNE DE Magnificat.

 

L'Ange Gabriel parla à Marie et lui dit : Salut, ô pleine de grâce ! le Seigneur est avec vous ; vous êtes bénie entre les femmes. Alleluia.

 

ORAISON.

 

O Dieu, qui avez voulu que votre Verbe prît chair, à la parole de l'Ange, dans le sein de la bienheureuse Vierge Marie, accordez à la prière de vos serviteurs que nous, qui la croyons véritablement Mère  de Dieu, nous soyons secourus auprès de vous par son intercession. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

 

FIN DU TOME PREMIER.

 

 

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