IV° J. Oct. EPIPHANIE

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IX JANVIER. LE QUATRIÈME JOUR DANS L'OCTAVE DE L'EPIPHANIE.

 

L'Etoile annoncée par Balaam s'étant levée sur l'Orient, les trois Mages, dont le cœur était ouvert à l'attente du Messie libérateur, ont senti tout d'abord l'impression d'amour qui les porte vers lui. Ils reçoivent la nouvelle du joyeux avènement du Roi des Juifs d'une manière mystique et silencieuse, à la différence des bergers de Bethléhem, que la voix d'un Ange convia vers la crèche. Mais le langage muet de l'Etoile était expliqué dans leurs cœurs par l'action même du Père céleste, qui leur révélait son Fils. En cela, leur vocation l'emporta en dignité sur celle des bergers qui, selon la disposition divine dans l'ancienne Loi, ne connurent rien que par le ministère des Anges.

Mais, si la grâce céleste s'adressa directement à leurs cœurs, on peut dire aussi qu'elle les trouva fidèles. Les bergers vinrent en hâte à Bethléhem, nous dit saint Luc. Les Mages parlant à Hérode expriment avec non moins de bonheur la simplicité de leur empressement : « Nous avons vu, disent-ils, son Etoile, et nous sommes venus pour l'adorer. »

Abraham, par sa fidélité à suivre l'ordre que Dieu lui donnait de sortir de la Chaldée, terre de

 

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ses aïeux, et de se rendre dans une contrée inconnue pour lui, mérita de devenir le Père des Croyants ; les Mages, par leur foi docile et non moins admirable, ont été jugés dignes d'être les ancêtres de l'Eglise des Gentils.

Eux aussi sortaient de la Chaldée, au rapport de saint Justin et de Tertullien ; du moins quelqu'un d'entre eux avait-il cette terre pour patrie. Les mêmes auteurs, dont le témoignage est fortifié par d'autres Pères, donnent l'Arabie pour lieu de naissance à l'un ou l'autre de ces pieux voyageurs. Une tradition populaire, admise depuis quelques siècles dans l'iconographie chrétienne, assigne l'Ethiopie pour patrie au troisième. On ne peut nier du moins que David et les Prophètes n'aient signalé les noirs habitants de l'Afrique parmi ceux qui devaient, de bonne heure, devenir l'objet de la prédilection divine. Par la qualité des Mages, il faut entendre la profession que faisaient ces trois hommes d'étudier le cours des astres, et l'attention qu'ils avaient de chercher au ciel l'indice du lever prochain de l'Etoile prophétique vers laquelle ils soupiraient ; car ils étaient du nombre de ces Gentils craignant Dieu, comme le centurion Corneille, qui ne s'étaient pas souillés par le contact des idoles, et conservaient, au milieu de tant de ténèbres, les pures traditions d'Abraham et des Patriarches.

L'Evangile ne dit pas qu'ils aient été rois ; mais l'Eglise ne leur applique pas sans raison les versets où David parle des Rois d'Arabie et de Saba, arrivant aux pieds du Messie avec des offrandes d'or. Cette tradition s'appuie sur le témoignage de saint Hilaire de Poitiers, de saint Jérôme, du poète Juvencus, de saint Léon et de plusieurs autres; et il serait impossible de l'attaquer par des

 

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arguments d'une valeur sérieuse. Sans doute, nous ne devons pas nous figurer les Mages comme des potentats dont l'empire pût entrer en comparaison, par l'étendue et l'importance, avec la puissance romaine ; mais nous savons que l'Ecriture attribue fréquemment le nom de roi à de petits princes, à de simples gouverneurs de provinces. Il suffit donc que les Mages aient exercé l'autorité sur les peuples ; et d'ailleurs, les ménagements qu'Hérode se croit obligé de garder envers des étrangers qui viennent, jusque dans sa cour, annoncer la naissance d'un Roi des Juifs, auquel ils se montrent si empressés de rendre hommage, témoignent suffisamment de l'importance de ces personnages, de même que le trouble dans lequel leur arrivée jette la ville de Jérusalem démontre jusqu'à l'évidence que leur présence avait été accompagnée d'un extérieur imposant.

Ces rois dociles quittent donc tout d'un coup leur patrie, leurs richesses, leur repos, pour marcher à la suite de l'Etoile ; la puissance de Dieu qui les avait appelés les réunit dans un même voyage comme dans une même foi. L'astre qui les invitait se met en marche devant eux et leur fraie le chemin ; les périls du voyage, les fatigues d'une route dont ils ignorent le terme, la crainte d'éveiller contre eux les soupçons de l'Empire romain, rien ne les fait reculer.

Leur premier repos est à Jérusalem, parce que l'Etoile s'y arrête. C'est dans cette ville sainte, qui bientôt sera maudite, qu'ils viennent, eux Gentils, annoncer Jésus-Christ, déclarer sa venue. Avec toute l'assurance, tout le calme des Apôtres et des Martyrs, ils professent leur désir ferme d'aller l'adorer. Ils contraignent Israël, dépositaire des oracles divins, à confesser un des principaux

 

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caractères du Messie, sa naissance à Bethléhem. Le Sacerdoce juif remplit, sans en avoir l'intelligence, son sacré ministère ; Hérode s'agite sur sa couche, et médite déjà des projets de carnage. Mais il est temps pour les Mages de quitter la cité infidèle qui a déjà reçu, par leur présence, l'annonce de sa répudiation. L'Etoile reparaît au ciel, et les sollicite de reprendre leur marche ; encore quelques pas, et ils seront à Bethléhem, aux pieds du Roi qu'ils sont venus chercher.

Nous aussi, ô Emmanuel ! nous vous suivons, nous marchons à votre lumière ; car vous avez dit dans la Prophétie du Disciple bien-aimé : « Je suis l'étoile étincelante et matinale. » (XXII, 16.) L'astre qui conduit les Mages n'est que le symbole de cette Etoile immortelle. Vous êtes l’Etoile du matin ; car votre naissance annonce la fin des ténèbres, de l'erreur et du péché. Vous êtes l’Etoile du matin ; car, après avoir subi l'épreuve de la mort et du sépulcre, vous sortirez tout à coup des ombres, à l'aube matinale du jour de votre glorieuse Résurrection. Vous êtes l’Etoile du matin; car vous nous annoncez, par votre Naissance et par les mystères qui vont la suivre, le jour sans nuage de l'éternité. Oh ! que votre lumière soit toujours sur nous ! Que nous soyons toujours dociles à tout quitter, comme les Mages, pour la suivre ! Au sein de quelles ombres ne l'avez-vous pas fait luire, en ce jour où vous nous avez appelés à votre grâce ! Nous aimions les ténèbres, et vous nous avez fait aimer la lumière. Conservez en nous cet amour de la lumière, ô Christ ! Que le péché, qui n'est que ténèbres, n'approche pas de nous. Que les perfides lueurs de la fausse conscience ne viennent pas nous séduire. Eloignez de nous l'aveuglement de Jérusalem et de

 

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son roi, pour qui l'Etoile ne luit pas ; mais qu'elle nous guide toujours, qu'elle nous conduise à vous, notre Roi, notre paix et notre amour.

Nous vous saluons aussi, Marie, Etoile de la mer, qui luisez sur les vagues de ce monde pour les calmer, et pour protéger ceux qui crient vers vous dans la tempête. Vous fûtes favorable aux Mages à travers le désert ; guidez aussi nos pas, et dirigez-nous jusqu'à Celui qui repose entre vos bras et vous illumine de sa lumière éternelle.

 

Terminons cette journée par des chants de louange, dont les livres de l'antique Liturgie nous fourniront l'expression. Nous achèverons d'abord, avec Prudence, son beau cantique sur la vocation des Gentils.

 

HYMNE.

 

O BETHLEHEM ! plus grande que les plus illustres cités ! à toi l'honneur d'avoir produit l'auteur du salut, incarné par un mystère céleste.

 

Ton nourrisson est l'héritier unique du Père souverain ; il s'est fait homme .par la vertu de l'Esprit de Celui qui lance le tonnerre ; il est toujours un Dieu sous des membres humains.

 

Les Prophètes sont ses témoins ; ils le désignèrent aux siècles à venir ; son Père le proclame, et lui a donné l'ordre de prendre possession du royaume :

 

Ce royaume , qui comprend toutes choses, le ciel, la mer, la terre, qui s'étend du lever du soleil à son couchant, des abîmes de l'Enter aux sommets de l'Empirée.

 

Il est le Roi de ces antiques chefs qui régirent la race de Jacob, le Prince de l'Eglise maîtresse, et du nouveau temple et de l'ancien.

 

C'est lui qu'adorent les enfants d'Ephraïm, la maison sainte de Manassé ; lui que reconnaissent toutes les tribus, issues des douze frères, enfants de Jacob.

 

La race dégénérée elle-même, celle qui, livrée à des rites absurdes, fondait la statue de son cruel Baal dans des fourneaux enflammés,

 

Abandonne, pour honorer le Christ, les dieux enfumés de ses pères, la pierre, le métal, le bois que sculptèrent ses mains.

 

Réjouissez-vous , ô nations ! Judée, Rome, Grèce, Egypte, Thrace, Perse, Scythie ! un Roi unique règne sur vous.

 

Célébrez votre Prince, ô vous tous, justes et pécheurs, vivants, infirmes et morts ; désormais, nul ne mourra plus.

 

 

Cette belle prière du Missel Mozarabe nous aidera à célébrer dignement le triple Mystère de l'Epiphanie :

 

ORATIO

 

O Dieu, qui, pour charmer les travaux de cette vie, avez distribué les consolations et les joies par le souvenir de vos bienfaits, dont chaque année nous célébrons le solennel anniversaire ; nous vous offrons, dans la présente fête, les vœux et les hommages de votre Eglise. Naguère nous avons honoré la Naissance de notre Seigneur et Sauveur , qui, né pour nous dans le temps, est né de vous sans le temps, qui précède tous les siècles et tous les temps, et qui les a créés. Nous avons fêté ensuite, par de solennels sacrifices, ce huitième jour de la Circoncision, tout brillant de la lumière de votre Fils unique et digne de notre culte. Aujourd'hui, nous célébrons le jour de l'Epiphanie, qui a révélé la divinité dans l'homme, et nous proclamons les trois merveilles qui manifestent l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, en ce monde : soit qu'il envoie du ciel l'étoile messagère de sa naissance, qui précède et conduit les Mages étonnés jusqu'au berceau de son enfance dans la chair; soit que, voulant sanctifier les eaux par son baptême, pour laver toutes les nations, il entre dans le lit du Jourdain, où vous avez montré qu'il est votre Fils unique et bien-aimé, par l'Esprit-Saint volant sur en forme de colombe, pendant que vous proclamez ce mystère d'une voix paternelle; soit qu'il opère son premier miracle en Cana de Galilée, en changeant les eaux en vin dans le festin nuptial, nous apprenant, par un haut et admirable mystère, que Celui qui devait s'unir à l'Eglise qu'il s'était fiancée depuis des siècles, était enfin arrivé, et que l'humble foi dans la vérité des promesses devait se changer en le vin de la sagesse, à la spirituelle saveur. Ainsi, dans ces trois merveilles qui sont l'objet mystérieux de la solennité d'aujourd'hui, notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, opère tout à la fois les prodiges de votre puissance et la préparation de notre salut. Faites donc, Seigneur, selon la forme de ces trois grands mystères, que l'intégrité de votre grâce spirituelle demeure en nous ; que la saveur du vin de votre sagesse se répande dans nos cœurs; que l'étoile de votre justice brille dans nos œuvres. Amen.

 

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L'ancien Missel de Paris de 1584 contient cette pieuse Séquence, à l'un des jours de l'Octave :

 

SÉQUENCE.

 

L'astre de la croix s'est levé ; à sa lumière, cherchons le Roi des rois.

 

Cherchons-le avec humilité : c'est alors qu'il se manifeste aux cœurs de ceux qui le cherchent.

 

Il a quitté son trône céleste ; couché dans la crèche, il y réside dans la pauvreté.

 

Pour l'exemple de ceux qui le cherchent, il apprend à mépriser la terre, à aimer les choses célestes.

 

Abandonnons Hérode, suivons en hâte les Mages; offrons nos vœux avec les leurs.

 

A la suite de l'étoile, ils courent vers ce Roi dont ils annoncent le règne éternel.

 

Offrons-lui mystiquement les dons que leur munificence lui présenta réellement :

 

De l'encens comme au Dieu suprême, de la myrrhe comme à l'homme véritable, de l'or comme à un Roi.

 

Lis de pureté ! par ces dons, rendez nous votre Fils propice, ce Fils rempli de douceur ;

 

Et qu'un jour il nous soit donné de vivre avec lui, au sein de la gloire du Paradis, dans une liberté parfaite.

Amen.

 

Nous continuons d'emprunter à saint Ephrem une partie des chants si mélodieux qu'il a consacrés à la divine Naissance :

 

HYMNE.

 

Que tu es doux, ô Enfant ; mais que la force de tes jugements est entraînante et invincible! qu'il est suave, qu'il est doux ton amour ! qui pourra te résister?

 

Ton Père habite les cieux; ta mère rampe sur la terre; qui jamais pourra te comprendre? Si l'homme terrestre cherche ta nature élevée au-dessus de la portée humaine, c'est au vaste sein de la divinité qu'il la trouve, au plus haut des cieux.

 

S'il veut connaître ta nature sensible, la voici sur la terre ; issue de l'étroite demeure du sein de Marie, elle est visible à tous les yeux. L'intelligence confondue est flottante ; elle se perd à supputer les divers modes de ton être plein de richesses.

 

Ta divinité, qu'on croirait inaccessible sous des verrous redoublés, n'en est pas moins une mer immense, un océan qu'on ne saurait sonder, depuis même que tu as réduit ta grandeur à la mesure de notre petitesse Si nous cherchons à te voir, c'est un homme que nous apercevons, nous qui espérions voir un Dieu ; si en toi nous voulons contempler l'homme, tout aussitôt une éclatante splendeur de divinité vient éblouir nos regards.

 

Qui te prendrait pour l'héritier du trône de David, toi qui, au lieu du riche ameublement de ce grand roi, n'as qu'une crèche; au lieu de ses vastes palais, qu'une caverne ; qu'un âne en place de ses nombreux coursiers?

 

Mais, ô Enfant ! que tu es aimable, accessible, et gracieux pour tous ceux qui t'approchent ! Ton amour est vraiment l'amour de Celui qui désire les hommes, comme celui qui a faim désire le pain.

 

Tu ne fais point de distinction entre tes parents et les étrangers, entre ta mère et de vils esclaves, accueillant l'impure prostituée comme la vierge qui te nourrit de son lait. Quoi donc? Est-ce l'extrême facilité de ton cœur, qui te porte à cet excès d'indulgence, ou plutôt cette charité qui fait que tu ne hais rien de ce que tu as fait ?

 

Quel motif te porte à descendre ainsi vers le riche comme vers le pauvre, à courir à eux, même lorsqu'ils ne t'appellent pas? d'où te vient ce si grand amour de la nature humaine?

 

Quelle est cette charité que tu as si grande, que si l'on te blasphème, tu ne t'enflammes pas; si Fonte menace, tu n éclates pas ; si l'on agit cruellement avec toi, ton front ne s'empreint pas de colère? C'est que ta charité est au-dessus de cette loi, en vertu de laquelle l'homme poursuivait son ennemi et vengeait son injure.

 

 

Honorons la Vierge-Mère, en lui présentant ces strophes consacrées à sa gloire par saint Joseph l'Hymnographe, dans les Menées de l'Eglise Grecque :

 

IV DIE JANUARII.

 

Honorons le divin palais du Roi, dans lequel il a habité selon son désir; célébrons la Mère de Dieu, la Vierge, l'unique, par qui nous sommes élevés jusqu'à Dieu.

 

Pure avant l'enfantement, dans l'enfantement, après l'enfantement : ainsi tu as paru à nos regards, ô Vierge-Mère ! c'est toi qui as enfanté le Dieu qu'annonce le Collège Apostolique.

 

Le très heureux chœur des Prophètes, inspiré de l'Esprit-Saint, t'appela divinement, dans ses sacrés oracles, la Porte et la Montagne ombragée, ô très chaste!

 

Illumine, ô Vierge ! les yeux de mon cœur, brille sur moi par un rayon de componction; délivre-moi des ténèbres éternelles, Porte de la lumière, Refuge de tous les chrétiens qui chantent ta louange avec fidélité.

 

Je te loue, ô toi la seule digne de toute louange ; je te rends gloire, ô toi que Dieu lui-même glorifie; je te proclame heureuse, ô Vierge, de cette félicité divine que proclament les générations qui célèbrent ta béatitude.

 

O très pure ! tu es le propitiatoire de ceux qui pèchent souvent; dépassant toutes les lois de la nature, tu as enfanté le Christ, qui ôte les péchés du monde, et vers qui nous prions : Tu es béni, Seigneur, Dieu de nos pères !

 

O prodige qui surpasse tous les prodiges ! tu enfantes et tu demeures vierge, très chaste épouse de Dieu ! Tu a mis au jour le Verbe coéternel au Père, Celui que nous célébrons dans ce cantique : Œuvres du Seigneur, louez et exaltez le Seigneur dans tous les siècles.

 

La splendeur de ton enfantement a éclaté avec gloire ; elle a inondé l'univers d'une joyeuse lumière; elle a terrassé le prince des ténèbres, ô Mère de Dieu très pure, la gloire des Anges, le salut de tous les hommes qui te célèbrent, sans se lasser, par leurs concerts.

 

 

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