JEUDI I

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O EMMANUEL
VIGILE DE NOËL

LE JEUDI DE LA PREMIÈRE SEMAINE DE L’AVENT.

 

Regem venturum Dominum, venite, adoremus.

Le Roi qui doit venir, le Seigneur, venez,  adorons-le.

 

Du Prophète Isaïe. Chap. IV.

 

Je chanterai à mon Bien-Aimé le Cantique de mon proche parent sur sa vigne. Mon Bien-Aimé avait une vigne plantée sur un lieu élevé et fertile. Il l'environna d'une haie; il en ôta les pierres, il I planta d'une espèce choisie ; il bâtit une tour au milieu, et il y fit un pressoir. Il s'attendait qu'elle porterait de bons fruits; et elle n'en a porté que de sauvages. Maintenant donc, vous, habitants de Jérusalem , et vous , hommes de Juda, soyez juges entre moi et ma vigne. Qu'ai-je dû faire de plus à ma vigne que je n'aie point fait? Est-ce parce que j'attendais d'elle de bons raisins, qu'elle n'en a produit que de mauvais ? Maintenant je vous montrerai ce que je vais faire à ma vigne. J'arracherai la haie qui l'entoure, et elle sera exposée au pillage : je détruirai le mur qui la défend, et elle sera foulée aux pieds. Je la rendrai déserte: elle ne sera plus ni taillée, ni labourée : les ronces et les épines pousseront dessus, et je commanderai aux nuages de ne pleuvoir plus sur elle. Or, la maison d'Israël est la  vigne  du Seigneur des armées, et la race de Juda le plant qu'il aimait. J'ai attendu qu'ils fissent des actions justes, et voilà des iniquités ; qu'ils portassent des fruits de justice, et voilà des cris.

 

Nous attendons la Naissance d'un Enfant qui doit paraître sept siècles après Isaïe ; et cet Enfant sera le Sauveur du monde. Or, les hommes le persécuteront, l'accableront de calomnies et d'in jures ; et à la veille du jour où ils le crucifieront, il leur proposera cette parabole : Il y avait un homme qui était père de famille, et il planta une vigne, l'entoura d'une haie, y creusa un pressoir, y bâtit une tour et la loua à des laboureurs ; après quoi il partit pour un pays étranger. Or, quand le temps de la vendange fut venu, il envoya ses serviteurs vers les laboureurs pour recueillir ses fruits. Et les laboureurs ayant pris ses serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l'autre, lapidèrent celui-ci. Il envoya donc de nouveaux serviteurs en plus grand nombre que la première fois ; et ils leur firent de même. En dernier lieu, il leur envoya son fils, disant : Au moins ils respecteront mon fils. Chrétiens, le voici qui vient, ce Fils. Le respecterez-vous ? Le traiterez-vous comme le Fils de Dieu, avec l'honneur et l'amour qui lui sont dus ? Voyez quelle progression dans la malice des hommes !

 

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Au temps d'Isaïe, les Juifs ont méprisé les Prophètes ; mais les Prophètes, quoique envoyés de Dieu, n'étaient que des hommes. Le Fils de Dieu est venu lui-même, et ils Font méconnu ; et c'était là un bien plus grand crime que de lapider les Prophètes. Quel serait donc le crime des chrétiens qui connaissent celui qui vient; bien plus, qui sont ses membres par le Baptême, de ne pas lui ouvrir leur cœur, quand il va venir envoyé par son Père? Quel châtiment ne mériterait pas la vigne ingrate plantée avec tant d'amour, si elle persistait à ne donner que des fruits sauvages ? 0 Sauveur ! hâtez-vous de nous fertiliser : couronnez-nous de fleurs et de fruits pour le jour prochain de votre Avènement.

 

PRIÈRE  DES  ÉGLISES DE FRANCE PENDANT  L'AVENT.

 

(Tirée du prophète Isaïe.)

 

 

Cieux, répandez votre rosée ;  et  que  les  nuées fassent pleuvoir le Juste.

Ne vous irritez plus, Seigneur, ne vous souvenez plus désormais de notre iniquité. Voilà que la cité du Saint est devenue déserte, Sion est dans la solitude, Jérusalem est désolée, cette maison consacrée à votre culte et à votre gloire, où nos pères ont chanté vos louanges.

Cieux, répandez votre rosée ; et que les nuées fassent pleuvoir le Juste.

Nous avons péché,et nous sommes devenus comme le lépreux ; et  nous sommes tous tombés comme la feuille ; et comme un vent impétueux, nos iniquités nous ont enlevés et dispersés. Vous avez caché votre face à nos regards, et vous nous avez brisés par la main de notre iniquité.

Cieux, répandez votre rosée; et que les nuées fassent pleuvoir le Juste.

Voyez, Seigneur, l'affliction de votre peuple, et envoyez Celui que vous devez envoyer. Faites sortir l'Agneau qui doit dominer sur la terre; qu'il s'élance de la pierre du désert sur la montagne de la fille de Sion, afin qu'il enlève lui-même le joug de notre captivité.

Cieux, répandez votre rosée ; et que les nuées fassent pleuvoir le Juste.

Console-toi, console-toi, ô mon peuple ! bientôt viendra ton salut: pourquoi te consumes-tu dans la tristesse? Pourquoi la douleur s'est-elle emparée de toi ? Je te sauverai, ne crains point : car je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d'Israël, ton Rédempteur.

Cieux, répandez votre rosée; et que les nuées fassent pleuvoir le Juste.

 

ORAISON TIRÉE DU BRÉVIAIRE AMBROSIEN.

 

(Au IVe Dimanche de l’Avent.)

 

DIEU tout-puissant et éternel, qui par l'avènement de votre Fils unique Jésus-Christ notre Seigneur, avez daigné faire luire les rayons d'une nouvelle lumière; accordez-nous que, de même que nous avons mérité de l'avoir participant de la forme de notre corps par l'enfantement de la Vierge, nous méritions aussi d'entrer en partage du royaume de sa grâce; lui qui vit et règne avec vous dans les siècles des siècles. Amen.

 

 

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