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SABBAT. Il est établi de Dieu en mémoire de la création, pour donner au travail de l'homme un jour de relâche, et en signe du repos éternel, VII, 155 et suiv.

SABELLIUS. Son hérésie, XXIV, 334. Elle est imputée par Jurieu aux Pères des trois premiers siècles, XVI, 9.

SACERDOCE. Sa succession marque la suite de la religion, XXIV, 36. Les rois ne doivent pas entreprendre sur ses droits, XXIV, 70. Le sacerdoce et l'empire sont deux puissances indépendantes, mais unies, XXIV, 73. Différence entre l'établissement du sacerdoce et celui des empires, XXI, 192. L'institution du sacerdoce légal n'a rien changé à la puissance royale, XXI ,196 et suiv. L'institution du sacerdoce chrétien n'a rien changé dans les droits des souverains, XXI, 215 et suiv.

Excellence du sacerdoce de Jésus-Christ, VII, 231. Sa prééminence sur celui d'Aaron, VIII, 321 et suiv. ; X, 273. Comment nos corps sont appelés à la société du sacerdoce donné à tous les fidèles en Jésus-Christ, X, 154. La préparation au sacerdoce est une étude de toute la vie, XII, 645. Distinction des évêques et des prêtres, IV, 127 et suiv.

SACRAMENTAIRES (livres). Ceux de l'Eglise de Reims prouvent l'antiquité de la réserve de l'Eucharistie, XVI, 455. Sacramentaires publiés par le P. Ménard; réponse aux objections qu'en tirent les ministres, XVI, 548 et suiv. Belle préface des Sacramentaires Grégorien et Ambrosien, XVII, 15.

SACRAMENTAIRES (les) HÉRÉTIQUES unis à Bucer au moyen des équivoques, accommodaient à leur présence morale ce que Luther disait de plus fort pour la présence réelle et substantielle, XIV, 171. Ils se raillent avec raison de la Confession d'Augsbourg, que chacun peut adapter à ses sentiments, XIV, 345, 346.

 

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Dispute sacramentaire, excitée par Carlostad, XIV, 55. Soutenue par Zuingle et OEcolampade, XIX, 66. Ces paroles: Ceci est mon corps, selon Zuingle, doivent s'entendre dans un sens figuré, XIV, 73, 74. Voy. Zuingliens.

SACREMENS. Combien il y en a, V, 15 et suiv. Des sacrements en général, V, 102; en particulier, V, 103 et suiv. De quelle manière opèrent les sacrements, XXVIII, 54, 55. Efficacité des sacrements par lesquels nous sommes justifiés : doctrine du concile de Trente sur cette matière, v, 407 et suiv. Différents effets des sacrements selon qu'ils sont donnés ou différés, XII, 556.

Les sacrements sont des signes sensibles institués par Jésus-Christ pour nous donner ses grâces, et non des signes qui nous les représentent ou des sceaux qui nous les confirment : il y en a sept; leur institution paraît dans l'Ecriture sainte, XIII, 70. Il n'y a d'indispensable dans les sacrements que ce qui est de leur substance, XVI, 300. On connaît ce qui est de la substance d'un sacrement par les effets essentiels, XVI, 302. Les réformés sont forcés d'avouer ce principe, XVI, 305. Embarras où cela les a jetés, XVI, 306. La substance d'un sacrement est facilement reconnue par la pratique et les sentiments de l'Eglise, XVI, 308. Preuves de ce principe par les observances de l'Ancien Testament, XVI, 312; et par celles du Nouveau, XVI, 317, 318.

Le sacrement n'est pas détruit par la transsubstantiation. Un sacrement ou signe consiste dans ce qui paraît, et non dans le fond et dans la substance, XIV, 85. Le mot sacrement de l'Eucharistie est, pour Bucer, une source d'équivoques. Dans l'usage ordinaire, sacrement veut dire un signe sacré. Il signifie en latin un mystère, une chose haute et impénétrable. Bucer le prend en ce sens, et rejette le premier. L'Eglise reconnaît le mystère ; ce qui n'empêche pas que l'Eucharistie ne soit un signe, et le signe n'exclut pas la présence réelle, XIV, 74, 75. Les luthériens, dans la Confession d'Augsbourg, sont forcés de reconnaître avec l'Eglise que le sacrement de Baptême opère ex opere operato, ou sans aucun bon mouvement dans les enfants, XIV, 109. La Confession d'Augsbourg admet le sacrement de Pénitence, l'absolution sacramentale, et même les sept sacrements; et impute sans cesse à l'Eglise l'erreur de croire que les sacrements opèrent sans aucun bon mouvement de celui qui les reçoit, XIX, 127.

Ce que Bossuet offre aux protestants touchant les sacrements, pour opérer la réunion, XVII, 510, 562. Efficace des sacrements ex opere operato, XVII, 563 ; XVIII, 20, 21. SACREMENT (le saint). Qu'est-ce que le saint Sacrement? Jésus-Christ nous l'apprend par ces paroles : Ceci est mon corps livré pour vous; Ceci est mon sang, du Nouveau Testament, répandu pour la

 

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rémission des péchés, XXVI, 2. C'est donc ce même corps, conçu du Saint-Esprit, né de la vierge Marie, crucifié, ressuscité, élevé aux cieux, placé à la droite du Père, avec lequel Jésus-Christ viendra juger les vivants et les morts, ibid. Pourquoi est institué le divin sacrement, XXVI, 3. Dans cette nuit triste et bienheureuse tout ensemble, où Jésus-Christ fut livré pour être crucifié le lendemain, lui qui savait toute chose, qui sentoit approcher son heure dernière, ayant toujours tendrement aimé les siens, il les aime jusqu'à la mort, et assemblant en la personne de ses saints apôtres tous ceux pour qui il allait mourir, il leur dit, en leur laissant ce don précieux de son corps et de son sang : Faites ceci en mémoire de moi, XXVI, 3. Ceux qui communient indignement sont coupables du crime de Judas qui a livré son divin Maître, et du Crime des Juifs qui l'ont mis à mort et qui ont répandu son sang innocent, ibid. Le propre de la communion, c'est de nous faire aimer Jésus-Christ tout entier, sa parole, son évangile, sa doctrine céleste, ses vérités saintes, ses exemples, son obéissance, et sa charité infinie, XXVI, 13.

SACRIFICE. Ce que c'est : tranquillité d'esprit et de cœur que doit avoir celui qui l'offre, IX, 514. Excellence du sacrifice de Jésus-Christ, VII, 235. Oblation qu'il a faite de lui-même en entrant dans le monde, VII, 233. Exemple de sacrifice dans les trois personnes qui concourent au mystère de Jésus-Christ présenté au temple, XI, 246, 247 et suiv. Ce que figuraient les sacrifices sanglants de l'ancienne loi, VII, 172, 173.

Vertu du saint sacrifice ; sa valeur infinie, XII, 531. On ne connaît plus la sainte frayeur dont on était saisi autrefois à la vue du saint sacrifice, XII, 634. Voy. Eucharistie, Messe.

SADDUCÉENS. Ils tâchent d'embarrasser Jésus-Christ par rapport à la résurrection, VI, 166, 167. L'argument que Jurieu tire de la tolérance qu'on avait pour eux dans le judaïsme, prouve trop, et ne prouve rien, XVI, 194.

SADOLET (Jacques). Ce cardinal a donné dans le semi-pélagianisme, IV, 359 et suiv.  

SAGESSE. En quoi elle consiste, VIII, 480; XI, 378; XXIII, 33. Nécessité de la sagesse pour bien gouverner, XXIII, 579, 580. Elle sauve les états plutôt que la force, XXIII, 587. Elle fait craindre et respecter ceux qui la possèdent, XXIII, 588. C'est Dieu qui la donne, XXIII, 589. On doit l'étudier, XXIII, 591. Tout est sagesse dans le monde, rien n'est hasard, XXIII, 601, 602. La grande sagesse consiste à employer chacun selon ses talents, XXIV, 216. La sagesse divine enferme l'éternité dans ses desseins, XII, 573,574.

SAGESSE (la). Ce livre a été attribué à Salomon, II, l et suiv. On ignore quel en est l'auteur, et le temps auquel il a été écrit, ibid.

 

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Sa division en deux parties : ce qui y est traité, II, 1 et suiv. Autorité divine de ce livre, II, 3. Liber Sapientiœ, II, 5.

SAINCTES (Claude de), évêque d'Evreux, explique pourquoi les François s'opposaient à la formule de Florence qu'on proposait à Trente XXII, 468.

SAINT-ANDRÉ (l'abbé de), curé de Vareddes. Bossuet lui écrit sur diverses affaires de son diocèse, et loue les bons effets de son administration, XXVI, 497. Bossuet s'excuse de travailler à la vie de M. l'abbé de Rancé, XXVII, 198. Il lui écrit sur certains papiers relatifs à la vie de M. de Rancé, XXVII, 199. Sur un miracle opéré à la Trappe, par une dévote, XXVII, 204. Sur la manière dont on doit écrire la vie de M. de Rancé, ibid.

SAINT-CYRAN (Jean du Verger de Hauranne, abbé de). Ce que Bossuet pensait de ses lettres, XXVII, 575.

SAINTES (synode de) où l'on décide que la guerre civile est légitime et nécessaire, XV, 537, 538.

SAINTETÉ. En quoi consiste sa perfection, IX, 566.

SAINTS. Quel est leur pouvoir, l'efficace de leurs prières, la connaissance qu'ils ont de ce qui arrive dans l'Eglise? II, 340. Ce qu'entend saint Jean par leur première résurrection, II, 560. Leur culte n'est point une idolâtrie : il remonte jusqu'aux premiers siècles, III, 54 et suiv. Passage de Théodoret à ce sujet, III, 60.

En quoi consiste l'invocation des Saints. Différence entre la manière dont on implore Dieu et celle dont on invoque les Saints.1 Combien est grande l'erreur des protestants qui prétendent que nous leur rendons les mêmes honneurs qu'à Dieu, XIII, 55, 56 et suiv., 136. Il n'est pas permis de changer les termes de la profession de foi de Pie IV, concernant l'invocation des Saints, XXVI, 345. Elle s'accorde avec le décret du concile de Trente, ibid. et suiv.

Pourquoi on emploie l'intercession des Saints dans l'oblation du saint sacrifice, XVII, 61 et suiv. Ce que c'est que d'offrir le sacrifice à leur honneur, XVII, 63. En quel sens on peut offrir le sacrifice pour euxj XVII, 81 et suiv. La plupart ont reçu le viatique à la mort, quoique leurs vies n'en parlent pas, XVI, 557 et suiv.

De l'aveu des protestants, l'invocation des Saints n'est pas une erreur damnable, XIII, 378. Les catholiques ne les adorent pas, quoique souvent leurs antagonistes feignent de le croire, XIII, 379. Doctrine de plusieurs Pères sur sur cette matière, XIII, 467, 468.

L'apologie de la Confession d'Augsbourg calomnie l'Eglise sur le culte des Saints. Aucun de ses docteurs ne leur a attribué la divinité, et ne les a crus médiateurs de rédemption, XIV, 134. L'Eglise coupe la racine des abus sur les prières qu'on adresse aux Saints, et sur tout le culte qu'on leur rend, VII, 299. Ce culte des saints, que Jurieu

 

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qualifie d'idolâtrie, a, de son aveu, plus de douze cents ans d'antiquité, et a été pratiqué par les Pères du quatrième siècle. Ce culte était le même alors qu'il est aujourd'hui, XV, 287 et suiv. Saint Chrysostome parle magnifiquement du culte qu'on leur rendait de son temps, XV, 342. Calomnies des ministres protestants sur les prières que nous adressons aux saints, XVII, 254. Doctrine de l'Eglise catholique sur le culte qui leur est dû, XVII, 311, 3i2, 343 et suiv.; XVIII, 33. Sentiment d'un célèbre protestant, XVII, 425, 453, 480, 52t. Le concile de Trente d'accord avec lui, XVII, Voy. IMAGES, RELIQUES, TRENTE.

Instruction sur les fêtes des Saints, V, 181 et suiv. Comment on doit les prier, V, 88. Occupation des Saints dans le ciel, XI, 469. Honneur que nous leur devons, X, 634. Voy. ELUS, PRÉDESTINÉS.

Erreur de pousser trop loin, en matière de doctrine, l'autorité des Saints canonisés, XIX, 292 et suiv. Les erreurs où ils tombent de bonne foi ne sont pas un obstacle à leur sainteté, XIX, 294 et suiv. L'Eglise, en les canonisant, n'a pas intention de déclarer leur doctrine infaillible, XIX, 295 et suiv.

SALOMON est fait roi d'Israël par l'autorité de David, et non par celle du sacerdoce, XXI, 198, 199. La couronne, selon Jurieu, ne lui appartenait pas, mais à Adonias son frère aîné; et il ne devint roi légitime que par l'élection du peuple, XV, 452, 453.

Ce prince demande à Dieu la sagesse, XXIII, 381. Il le prie de lui donner un cœur docile, et la science de bien gouverner, IX, 633, 648 et suiv. Sa fermeté au commencement de son règne, XXIII, 566. Félicité du peuple sous son règne, XXIII, 383; XXIV, 200. Dieu le choisit pour lui bâtir un temple, parce qu'il était pacifique, XXIV, 164. Il profile de la paix pour fortifier ses places, XXIV, 131, 182. Sa magnificence, XXIV, 190. Il fait fleurir le commerce et la navigation, XXIV, 192, 193. Il tire des tributs des peuples soumis, XXIV, 194, 193. Il célèbre la dédicace du temple; dixième époque de l'histoire ancienne, XXIV, 275, 276, 337. Il s'égare dans sa vieillesse, XXIV, 243. Dieu l'épargne à cause de David, XXIV, 412. Voy. David.

Salomon a précédé tous ceux qui ont écrit des proverbes I, 442. Combien il l'emporte sur les autres auteurs de Sentences, I, 447. Ses amours avec la fille de Pharaon, dans le Cantique des Cantiques, figurent l'union de Jésus-Christ et de l'Eglise, I, 571. Il n'est pas l'auteur du livre de la Sagesse, qui lui a été attribué, II, 1. Pourquoi on lui a attribué l’Ecclésiastique, II, 54. Jugement que Salomon porte des plaisirs des sens, X, 244. SALOMON, roi de Hongrie, est rétabli dans son royaume par l'empereur Henri IV : Grégoire VII prétend que ce royaume appartient au saint Siège, XXI, 177.

 

 

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SALUT. Ce qu'il faut faire pour l'obtenir, V, 51 et suiv. Combien nous devons y être attentifs et y travailler sans délai, VIII, 92, 114. La promesse de notre salut est presque aussi ancienne que la sentence de notre mort, XI, 164, 347. L'ouvrage de notre salut est une suite continuelle de miséricordes, XII, 488.

Les luthériens s'expliquent mal sur la certitude du salut dans le livre de la Concorde, et semblent l'admettre au sens des calvinistes, XIV, 354. La certitude du salut semble être rejetée dans la Confession de foi anglicane, XIV, 420, 421. Calvin ajoute la certitude du salut à la certitude de la justification de Luther, et dit que la foi qui justifie est inamissible, même au milieu des plus grands désordres, XIV, 356, 357; XV, 3, 4. Qu'ainsi tout fidèle est aussi assuré de sa persévérance, que si Dieu le lui avait dit de sa propre bouche, XV, 4. Il cesse de l'être par le décret du synode de Charenton, où l'on admet à la communion les luthériens qui rejetaient ce dogme, XV, 48, 49. La réponse de Calvin aux textes de l'Ecriture, qui disent d'opérer son salut avec crainte et tremblement, est ou absurde ou désespérante. Ceux qu'il cite pour prouver que la foi justifiante ne se perd pas dans le crime, sont pris à contre-sens, XV, 7. Les calvinistes embarrassés de cette question : Si un fidèle mort dans le crime aurait été damné, ne peuvent répondre sans contredire leurs principes, XV, 7, 8. Les difficultés font revenir plusieurs calvinistes, et causent la dispute d'Arminius, ibid. Voy. Arminius. Les catholiques et les luthériens regardent comme impies les opinions calviniennes de l'inamissibilité de la justice et de la certitude du salut, XV, 15. Faux appât de la certitude du salut, que pourtant le synode de Dordrecht et les théologiens anglais donnent comme une certitude de foi, XV, 23 et suiv. Le salut, selon Jurieu, peut être acquis dans les églises les plus corrompues, et même dans celle de l'Antéchrist, XV, 290 et suiv.

Le désir qu'on a du salut n'est point un désir intéressé, XVIII, 430 et suiv. Vaut-il mieux ne point le désirer? XIX, 199, 202.

Le sacrifice du salut fait par les nouveaux mystiques, XIX, 159, 360; enseigné par M. de Cambray, XIX, 189. L’âme invinciblement persuadée de sa réprobation, XIX, 190, 191, 533, 534; XX, 15, 16, Contradictions, vaines réponses et excuses de l'auteur, XIX, 192 et suiv. On le convainc par lui-même, XIX, 327. Contradictions sur ce point, XIX, 329, 330. On le convainc par de nouvelles preuves, XIX. 527 et suiv., 538 et suiv. Erreurs sur le sacrifice absolu du bonheur, XIX 737. Doctrine de saint Chrysostome et des autres Pères, opposée à M. de Cambray, XIX, 738. Doctrine de Molinos et de madame Guyon, conforme à celle de M. de Cambray, XX, 13, 15 et suiv. Deux autres principes sur cette matière, XIX, 744. Propositions du livre des

 

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Maximes des Saints, qui commandent le sacrifice absolu, XIX, 748. Réflexions sur ces propositions, XIX, 746. Auteurs faussement allégués, XIX, 747. Passages de plusieurs saints et auteurs mystiques, XIX, 764. Réponse à ces passages, XIX, 766, 767 Absurdité manifeste des notes de M. de Cambray pour se justifier, XIX, 772. Le sacrifice du salut condamné par les articles d'Issy, que M. de Cambray cherche en vain à éluder, XX, 305 et suiv. Règle pour juger des expressions exagérées des Saints en cette matière, XX, 385. Sept principes généraux de solution, tirés de cette règle et de l'autorité des Saints, XX, 386 et suiv.; prouvés en outre par l'autorité des Pères, XX, 388 et suiv. Voy. ABANDON, ACQUIESCEMENT, DÉSESPOIR, INDIFFÉRENCE.

SALLUSTE fait dire à Caton cette sentence bien véritable : C'est en veillant, c'est en agissant, c'est en avisant sérieusement aux affaires, qu'on les fait heureusement réussir. Quand on s'abandonne à l'oisiveté et à la paresse, on implore en vain le secours des dieux, on les trouve irrités et implacables, XXVI, 16, 21.

SALUTATION ANGÉLIQUE. Explication de cette prière, V, 87 et suiv.

SAMARITAINS. C'étaient des peuples d'Assyrie envoyés par Asaraddon pour habiter le pays de Samarie, XXIV, 301. Ils ne connaissent que le Pentateuque, ibid. Ils traversent les Juifs après le retour de la captivité, XXIV, 294, 301. Ils bâtissent le temple de Garizim, XXIV, 302, 305. Ils consacrent leur temple à Jupiter Hospitalier, pour plaire à Antiochus, XXIV, 316. Hyrcan renverse ce temple, XXIV, 302, 320. Ce peuple subsiste encore, XXIV, 302. Il conserve son Pentateuque écrit en anciens caractères, XXIV, 300.

Le schisme des Samaritains, quoique fort ancien, n'en était pas moins réprouvé. On les convainquait d'être une branche séparée du tronc; on leur reprochait leur origine venue de Jéroboam, XVII, 96, 97. Jésus-Christ les condamne, non à cause de leur idolâtrie, puisqu'alors ils n'avaient plus d'idoles, mais à cause de leur schisme, XVII, 497.

SAMSON. Son courage déterminé à la mort, XXIV, 167.

SAMUEL. Ce prophète agit par ordre exprès de Dieu dans l'onction de Saül et de David, XXI, 198, 199. Il n'a point déposé Saül, il déclare seulement que Dieu l'a rejeté, XXI, 203, 204. Samuel honore la dignité royale dans Saül, quoique Dieu l'eût rejeté, XXIV, 12, 13. Caractère de son gouvernement, XXIV, 218.

SANDÉRUS (Antoine), historien catholique, accusé par Rurnet d'inventer des faits atroces contre les réformateurs anglais, XIV, 257. Voy. BURNET.

SANG. Triomphe du sang de Jésus, VIII, 339. Ce sang était nécessaire pour confirmer son testament, VII, 518. Combien étonnante l'effusion de son sang; dans le jardin des Olives, VII, 519. Avec quelle profusion

 

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il versa son sang pour nous dans toute la suite de sa passion, VI, 589, 590.

SANHÉDRIN (le) ou conseil des Juifs, n'avait aucune autorité sur les juges et les rois établis de Dieu, XV, 460 et suiv.; XXI, 199, 200 et suiv.

SANTAREL (Antoine), jésuite. Son livre, contraire aux droits delà puissance royale, censuré par la Faculté de Paris, XXI, 142, 143 et suiv.

SANTÉ. Pourquoi il faut la ménager, XXVII, 512. Soin que le prince doit avoir de la sienne, XXIV, 240, 241. Voy. Corps.

SANTEUL (Jean-Baptiste), chanoine régulier de Saint-Victor. Il adresse à Bossuet une pièce de vers sur les reproches que lui avait attirés sa Pomone; éloges qu'en fait le prélat, XXVI, 453, 454 et note. Bossuet empêche la publication d'un poème fort vif contre sa Pomone, XXVI, 455. Louanges que donne Bossuet à d'autres pièces de ce poète, XXVI, 456. Il l'invite à venir chez lui, XXVI, 457.

SARDANAPALE. Sa mollesse cause la chute du premier empire des Assyriens, XXIV, 280, 281.

SARDIQUE (concile de). Ses canons, cités par le pape Zozime, sont rejetés par l'Eglise d'Afrique, XXII, 393 et noie.

SARRASINS. Commencement de leur puissance, XXV, 14. Ils pénètrent dans l'Empire et prennent Jérusalem, XXIV, 354, 355. Ils assiègent Constantinople, XXIV, 354, 355. A quelle occasion ils se répandirent en Espagne et finirent par s'en emparer, XXIV, 356; XXV, 15. Entrés en France, ils sont vaincus par Charles-Martel, XXV, 16.

SARRAZIN (Jean), dominicain. Ses propositions sur la juridiction du Pape censurées par la Faculté de Paris, XXI, 734, 735 et suiv.; XXII, 447.

SATAN et ses anges; leur portrait, VIII, 144 et suiv. Satan revêtu de tous les droits de Dieu contre les pécheurs, VIII, 146. C'est par son impulsion que le genre humain est tombé, VIII, 267. Il est très-fort contre les lâches, très-faible contre les courageux, IX, 34. Satan se déclare hautement le rival de Dieu, XI, 503. Voy. DÉMONS.

SATISFACTION. Jésus-Christ seul peut satisfaire pour nos péchés. Il nous applique sa satisfaction en deux manières : ou en nous pardonnant entièrement, comme dans le baptême, ou en commuant la peine éternelle que nous avons méritée en une moindre, comme à ceux qui tombent après le baptême. Pourquoi le Sauveur en use-t-il ainsi? XIII, 67 et suiv. Fausses assertions des protestants, qui nous accusent d'affaiblir la satisfaction de Jésus-Christ, et de croire que nous pouvons satisfaire par nous-mêmes, XIII, 69, 70. La satisfaction de Jésus-Christ ne nous exempte pas de faire pénitence. Doctrine des saints Pères sur ce sujet, XIII, 186 et suiv. La satisfaction est

 

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approuvée, quant au fond, par les protestants, XVII, 519, 572; XVIII, 31.

En quoi consiste la satisfaction dans le sacrement de pénitence, V, 114,115. De la soumission qu'on doit avoir pour la pénitence imposée, V, 121, 122 et suiv. Quelle doit être la rigueur de notre pénitence, suivant l'esprit de l'Eglise, V, 359. Raisons de cette rigueur, V, 361. La ferveur et la charité peuvent y suppléer, V, 370 et suiv. Nécessité de la satisfaction ; la pénitence en est inséparable, IX, 439, 440. Quelle doit être la satisfaction, IX, 442. Proportion qu'elle doit avoir avec les péchés, IX, 447. Elle nous doit rendre conforme à Jésus crucifié, X, 48. Voy. Pénitence.

Observations de Bossuet sur un écrit de D. François Lami, concernant la satisfaction de Jésus-Christ, XXVI, 407, 408 et suiv. Voy. Damnés, Lami.

SAUL est sacré roi par Samuel. Ses victoires, sa réprobation et sa chute, XXIV, 274, 406.

La conduite de ce prince envers David, modèle de mauvaise finesse, XXIII, 631, 632. Il consulte les devins, qu'il avait défendus : sa punition, XXIII, 638,639; XXIV, 249. Sa piété fausse et mal entendue, XXIV, 57, 60. Sa diligence pour secourir une ville assiégée. Il succombe à la tentation de la puissance, XXIV, 243.

SAUVEUR. Signes décisifs pour le reconnaître, VIII, 243. Son abaissement marque qu'il est notre Sauveur, VIII, 244. Gloire qui doit suivre ses humiliations, VIII, 131. L'autorité du Sauveur manifestée par les témoignages que Moïse et Elie lui rendent sur le Thabor, IX, 96. Nous sommes obligés de nous en rapporter à ce que nous a dit le Sauveur Jésus, IX, 28. Voy. Jésus-Christ, Messie, Sang, Vie cachée.

SAVOIR. Le désir de savoir est une des plus violentes passions de l'esprit humain, IX, 359. Voy. Science.

SAVONAROLE, célèbre prédicateur, annonce l'arrivée des François en Italie, se joint aux Florentins pour demander à Charles VIII la restitution de la ville de Pise, XXV, 259, 265. Il est pendu comme un faux prophète et un imposteur, XXV, 276.

SAXE. Pourquoi et par qui est faite la Confession de foi saxonique. Comment l'article de l'Eucharistie y est expliqué. Changements faits à cette Confession sur la volonté de Dieu touchant le péché, et sur la coopération du libre arbitre. Article considérable sur la distinction des péchés mortels et véniels, XIX, 331 et suiv.

SCANDALE. Jésus-Christ objet de scandale, aux Juifs, aux gentils, aux hérétiques, aux enfants même de l'Eglise par la dépravation de leurs mœurs, VIII, 172 et suiv.

SCAPULAIRE. Sermon pour le jour du Saint-Scapulaire, sur la dévotion de la sainte Vierge, XI, 362. Le Scapulaire est la marque par laquelle on se reconnaît enfant de Marie, XI, 363,369.

 

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SCEPTRES. Dieu les jette comme un roseau, VIII, 218.

SCHELSTRATE (Emmanuel), sous-bibliothécaire du Vatican, avance que le texte du concile de Constance a été falsifié par les Pères de Bâle, XXI, 32, 48, 49, 553. et suiv. Il dit que Martin V, après son élection, refusa d'exécuter un décret du concile, XXI, 600, 601. Solution des difficultés qu'il tire de ses manuscrits, contre la quatrième session de Constance, XXI, 642 et suiv.

SCHISME. C'est une injuste séparation, XIII, 455. La nouveauté, caractère des schismatiques, XIII, 459. Le défaut de succession, autre marque de schisme, XIII, 462. Le schisme convaincu de crime parle seul fait, XVII, 248 et suiv. L'innovation le caractérise, XXIV, 35, 36. Il faut remonter à l'origine du schisme, XXIV, 40. Elle est aisée à trouver, XXIV, 41. Conduite des empereurs pour détruire les schismes et les hérésies, XXIV, 46.

Le schisme de Jéroboam justifié par Jurieu, qui accuse l'Eglise du temps des apôtres, de schisme et d'hérésie, XV, 106 et suiv. Basnage prétend que les sept mille que Dieu sauvait dans le royaume d'Israël étaient des schismatiques ; qu'Elie, Elisée, et les autres prophètes, l'étaient également. Il approuve le schisme des dix tribus et de Samarie, XVII, 196. Les vrais Israélites, dans les dix tribus, étaient pour la religion en communion avec ceux de Juda. Basnage condamné par les discours et la conduite de Jonas, d'Osée et d'Elie prophètes dans les tribus schismatiques, XVII, 199 et suiv. Il enseigne qu'on peut être saint et schismatique, non dans un simple fait, mais dans la foi. Ses principes inouïs sur l'unité des Eglises, XXIV, 189. Voy. Union. Sa doctrine insinue le schisme, XVII, 195. L'hérétique et le schismatique se condamnent eux-mêmes comme novateurs, par cela seul qu'ils ne peuvent nommer leurs prédécesseurs, XVII, 88. On se sépare en deux manières : l'une, quand des évêques, sans quitter leurs sièges, renoncent à la foi de leurs prédécesseurs; l'autre, quand les peuples se font un nouvel ordre de pasteurs, XVII, 92, 93. Le caractère des novateurs est de quitter l'Eglise; celui des fidèles, d'y demeurer toujours, XVII, 108.

Histoire abrégée du grand schisme du quinzième siècle, XXI, 565, 566 et suiv.

SCHOLA IN TUTO, sive de notione charitatis et amore puro, XIX, 207 et suiv.

SCHOLARIUS (George), le plus enclin à la paix parmi les Grecs qui vinrent au concile de Florence, soutient l'infaillibilité des conciles, XXII, 93, 94.

SCHOLASTIQUES. Quelle est leur autorité, selon Melchior Canus, XXI, 524 et suiv.; XXII, 529 et suiv.

SCHOMAN (Georges), un des chefs des Unitaires, XV, 138.

 

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SCHOMBERG (Charles de), maréchal de France. Son éloge, XII, 407. Discours que lui adresse Bossuet, XII, 318. Il lui dédie sa Réfutation du Catéchisme du sieur Paul Ferry, XIII, 355.

SCIENCE. Sa définition, XXIII, 64. Diverses espèces de sciences, ibid. et suiv. La science la plus nécessaire est de se connaître soi-même, IX, 24 ; XI, 424. Combien la science de l'homme est petite devant Dieu, VIII, 431, 452. Combien bornée au milieu du monde, VIII, 467. La science est un présent du Ciel, la nourrice de la vertu, l’âme de la vérité, XII, 407. Usage naturel de la science, XII, 409. Ses abus, XII, 408. Toute la science du chrétien renfermée dans la croix, X, 74. Science moyenne Voy. LIBERTÉ.

SCIPION, encore jeune, fait la conquête de l'Espagne. Il passe en Afrique, et fait trembler Carthage, XXIV, 312. On lui donne le nom d'Africain, XXIV, 313.

SCIPION ÉMILIEN prend Carthage, et la réduit en cendres, XXIV, 317. Il ruine Numance en Espagne, XXIV, 320.

SCOT (Jean). Sa manière de regarder l'essence divine, XVIII, 414; d'expliquer l'excès de l'amour dans les suppositions impossibles, XVIII, 581. Son sentiment sur l'objet de la charité, XIX, 684, 760. Le sentiment de saint Thomas concilié avec le sien, XIX, 685. Confirmation de son sentiment par d'autres passages, XIX, 687, 688 et suiv.

SCRUPULES mal fondés, XXVIII, 44. Leurs remèdes, XXVIII, 68, 382.

SCUDÉRY. Lettre de Bossuet a Mlle de Scudéry, sur la mort de Polisson. Il la remercie des consolations qu'elle lui donne, XXVI, 463.

SCYTHES. Ils s'emparent de la Médie et en sont chassés, XXIV, 577.

SCYTHIE. Proposition des moines de ce pays. Voy. Hormisdas.

SÉCHERESSE. Comment on doit se conduire dans cet état de l’âme, XXVII, 526; XXVIII, 547 et suiv. Ne point s'en étonner, XXVII, 591. Les avantages de cet état montrés par une belle comparaison, XXVIII, 543. Fruits à en tirer, XXVIII, 353; XXVIII, 355, 375, 376.

SECRET. Avis pour être fidèle à garder un secret, XXVII, 609. Cas où on peut le révéler, XXVIII, 4. Le secret est l’âme des conseils, XXIII, 605, 618.

SÉCULIERS. Quand peuvent-ils entrer dans les monastères, XXVIII, 92, 115, 500, 502, 500, 521, 539.

SÉDITIEUX. Ils sont en exécration au genre humain, XXIII, 503.

SEDULIUS. (Cœlius) Son poème pascal, où il dit que Jésus-Christ n'ôte pas les royaumes de la terre, XXI, 227, et note.

SEIGNELAI. Interrogatoire des vaudois dans la bibliothèque du marquis de Seignelai, XIV, 510.

SELA. Mot qui se trouve dans certains Psaumes : on en ignore le sens, 1, 51.

SÉLIM, empereur des Turcs, attaque la chrétienté avec une terrible

 

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violence. Il perd ses généraux avec cent dix-sept galères et plus de vingt coulées à fond à la bataille de Lépante, vingt-cinq à trente mille hommes abîmés et quatre mille pris, XXV, 613. Tout l'empire ottoman trembla de cette défaite et sa puissance fut anéantie pour toujours, ibid.

SEMAINE SAINTE. Mystères de cette semaine et manière de la passer, V, 163 et suiv. Pratique pour la passer saintement, XXVII, 523, 524.

SEMI-PÉLAGIENS. On prouve contre eux que le commencement de notre salut vient de Dieu, IV, 434, 439 et suiv. Il en est de même du commencement de la prière, IV, 438 et suiv. Richard Simon est semi-pélagien, IV, 140, 357, 359, 438, 439.

SÉMIRAMIS, femme de Ninus, qui joignait à l'ambition un courage et une suite de conseils qu'on n'a pas accoutumé de trouver dans son sexe, soutint les vastes desseins de son mari, et acheva de former la monarchie assyrienne, XXIV, 596.

SENDOMIR (synode de), où les trois sectes des luthériens, des zuingliens et des bohémiens de Pologne se réunissent, XIV, 564. L'union de Sendomir n'eut son effet qu'en Pologne, XIV, 574.

SÉNÉQUE a fait un traité exprès pour défendre la cause de la Providence, où il combat ouvertement la toute-puissance de Dieu, X, 223.

SENNACHÉRIB, roi de Ninive, assiège Jérusalem. Son armée est détruite miraculeusement, XXIV, 282.

SENS. Leurs organes, XXIII, 34, 87, 88. Leurs opérations, XXIII, 34 et suiv. Leurs propriétés, XXIII, 39. Sens commun; sa définition, XXIII, 40. Division des sens extérieurs et des sens intérieurs, XXIII, 42. Comment ils donnent lieu à connaître la vérité, XXIII, 50, 247. Ils .sont beaucoup au-dessous de l'intelligence, XXIII, 72. Ils nous trompent souvent, XXIII, 132. Nous aident à entendre nos besoins et à connaître toute la nature, XXIII, 133. Comment distinguer les opérations sensitives d'avec les mouvements corporels qui en sont inséparables, XXIII, 151. En quoi les sens diffèrent de la raison, VIII, 232.

Ce que c'est que la vie des sens, IX, 205, 206, et suiv. L’âme livrée aux plaisirs des sens, éprouve de grandes difficultés pour arrêter ses résolutions, ibid. Triste fin de celui qui s'abandonne aux sens, X, 199, 200. Voy. Corps, Sensations.

Sens figuré. Embarras et contradictions de Calvin à le défendre, XIV, 379. Les calvinistes envoient à Vormes une Confession de foi qu'il est difficile d'accorder avec ce sens, XIV, 393. Les Suisses sont les plus sincères défenseurs du sens figuré, XIV, 454. Les disputes entre les défenseurs de ce sens sont de la plus grande importance, quoiqu'ils conviennent entre eux de les dissimuler, XIV, 596 et suiv.

Le sens littéral de ces paroles : Ceci est mon corps, de l'aveu même des zuingliens, mène à admettre un changement substantiel, tel

 

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qu'il arriva à l'eau changée en vin aux noces de Cana. Luther n'entendait pas la force de celte parole. Le sens catholique est visiblement le plus naturel, XIV, 82, 83. Le sens figuré ou la métonymie de Zuingle vaut bien la synecdoque de Luther, XIV, 84. SENS (concile de) tenu par le cardinai Duprat, contre les erreurs de Luther, XXI, 742.

SENSATIONS. Comment elles se font dans noire ame, XXIII, 34, et suiv. Comment distinguer les actes de l'entendement qui sont joints à des sensations, XXIII, 53. Les sensations sont attachées à des mouvements corporels, XXIII, 113, 114. De quels objets viennent ces mouvements, XXIII, 116. Preuves que les sensations sont produites par les mouvements des nerfs, XXIII, 117 et suiv. De quoi les sensations instruisent l’âme, XXIII, 127 et suivantes, 177, 178. Dessein merveilleux dans les sensations, XXIII, 187. Les sensations sont tout ce qu'on peut accorder aux animaux, XXIII, 220. Voy. CORPS, PASSIONS.

SENTENCES choisies pour Monseigneur le Dauphin, extraites de Platon, Aristote, Xénophon et des livres Sapientiaux de la Bible, XXVI, 33 et s.

SENTIMENT (le), nous fait connaître notre liberté, XXIII, 427.

SEPTANTE. Leur version des Proverbes très-ancienne; elle s'écarte de l'Hébreu, I, 449, 450. Celle de l'Ecclésiaste, I, 523, 524.

SÉPULCRE. Pourquoi le Sauveur veut-il que le sien soit honorable, X, 21. Extrême folie d'élever de si magnifiques trophées à un peu de cendres, X, 92.

SERAPION, solitaire pénitent, ne communia dans sa dernière maladie que sous une espèce, XVI, 248. Vaines subtilités des protestants pour prouver le contraire, ibid.

SERGE et BACQUE (SS.), martyrs, reconnaissent qu'ils sont obligés de porter les armes pour l'empereur. Leurs actes altérés par Métaphraste, XXI, 272.

SERGIUS, patriarche de Constantinople, chef des monothélites, consulte le pape Honorius, XXI, 75,76. Il compose l’Ecthése sous le nom d'Héraclius, XXII, 50, 51. Il est condamné par le sixième concile, XXII, 52.

SERGIUS III, pape, réordonne les évêques et les prêtres ordonnés par Formose, XXII, 221. Il ordonne, sous peine d'anathème, des choses contre la foi, XXII, 239.

SERMENT. Avec quelle religion le prince doit garder le sien, XXIV, 79. Serment du sacre des rois de France, XXIV, 80. Dans le doute, on doit interpréter en faveur du serment, XXIV, 83. Serment de suprématie et celui d'allégeance exigés des catholiques anglais; différences de ces deux serments, XXI, 539 et suiv.

SERMONS. Si l'on n'en sort chrétien, on en sort plus coupable, XII, 541. Sermon de Jésus sur la Montagne, VI, 1, jusqu'à 69. SERMON de Jésus après la Cène, VI, 497, 498 jusqu'à 599.

 

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Sermons tom. VIII à XII. Voy. la Table précé lente.

SERVET (Michel) écrit contre la divinité de Jésus-Christ, IV, 78 et suiv. Servet et Valentin Gentil sont mis à mort à Genève, comme hérétiques, XIV, 446. Calvin, avec l'approbation expresse de tout le parti, fit prononcer l'arrêt qui condamnoit Servet au feu. Basnage l'excuse mal en disant que c'était un reste de papisme, XV, 491 ; XXVI, 369.

SERVICE DIVIN. Pourquoi on ne le fait pas en langue vulgaire. Explication que l'on donne du service divin dans l'Eglise catholique, par ordre du concile de Trente, XVII, 128, 129 et suiv.

SERVITUDE vient du mot servare ; elle tire son origine des lois d'une juste guerre, où le vainqueur se contentait de faire esclave le vaincu, auquel il avait droit d'ôter la vie. Jurieu imagine un pacte fait entre le maître et l'esclave, XV, 467, 468. Ce que c'est que la servitude du siècle, XI, 440. Le péché est la plus infâme des servitudes, XI, 447.

SERVIUS-TULLIUS, roi de Rome, établit le cens, XXIV, 285. Il projette l'établissement d'une république, XXIV, 294, 642. Sa mort, XXIV, 294.

SÉSOSTRIS, roi d'Egypte; ses conquêtes, XXIV, 593.

SEVE (la demoiselle) abandonnée par Misson son mari, obtient de l'Eglise de Genève la permission de se remarier, XVI, 184.

SÉVÈRE, empereur, égale César par ses victoires, XXIV, 331.

SEYMOUR (Jeanne) devient maîtresse de Henri VIII, qui fait périr Anne de Boulen, et l'épouse. Elle meurt, XIV, 276 et suiv.

SEYMOUR (Edouard), duc de Sommerset, oncle maternel d'Edouard VI, était zuinglien. Il est fait protecteur du royaume d'Angleterre, XIX, 297. Voy. Edouard. Ses excès et ses crimes incompatibles avec la qualité de réformateur. Il est condamné à mort, XIX, 310 et suiv.

SEYSSEL (Claude), archevêque de Turin, détaille les erreurs des vaudois, et n'en marque aucune sur l'Eucharistie. Il montre au contraire qu'ils croyaient la transsubstantiation, XIV, 508, 509.

SFONDRATE ( Célestin ), abbé de Saint-Gai, en Suisse, puis cardinal, écrit contre la Déclaration de 1682. Il dit que le sentiment de l'Ecole de Paris ne date que de l'époque des conciles de Constance et de Bâle, XXI, 26. Ce qu'il répond pour atténuer l'autorité d'Adrien VI, XXI, 42. Il accuse saint Cyprien d'avoir erré sur la foi, XXI, 88.

Son ouvrage sur la prédestination est dénoncé au pape Innocent XII par cinq évêques de France, XXVI, 519. Selon lui, tous les hommes sont destinés à la vie éternelle ou à quelque chose de meilleur, ibid. Les enfants morts sans le baptême, quoique exclus du royaume des cieux, ne sont pas privés des biens naturels, XXVI, 520. Il suppose que l'exemption du péché actuel est plus estimable que la possession du ciel, ibid. Il appelle cette exemption innocence personnelle, XXVI, 521, 522. Son opposition à la doctrine des conciles d'Orange et de Trente, etc., ibid. Il ajoute que ces enfants ne sont

 

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pas damnés, XXVI, 522. En quoi il est contraire aux conciles de Lyon et de Florence, à saint Augustin, aux cardinaux Bellarmin et Noris, etc., XXVI, 523 et suiv. Il veut que ce soit un bienfait pour les infidèles d'avoir ignoré le vrai Dieu, XXVI, 525. Par là il renouvelle l'erreur du péché philosophique, XXVI, 526. Il donne atteinte à la doctrine de saint Augustin, qui est celle de l'Eglise romaine, sur la prédestination, XXVI, 528, 529 et suiv. Bossuet avait été chargé de rédiger la lettre des évêques, XXIX, 55, 56. Louis XIV l'approuve, et ordonne au cardinal de Janson de la rendre au Pape en main propre, ibid. Le Pape nomme huit consulteurs pour examiner le livre, XXIX, 82, 83 et note. Bossuet désire qu'on mette la personne à couvert, XXIX, 83, 84. Son avis est qu'on laisse dormir cette affaire à cause de celle du quiétisme, XXIX, 231 ; XXX, 404. On continue cependant à s'en occuper à Rome, XXIX, 244, 287. Le P. Gabrieli, approbateur du livre, en fait imprimer une défense, XXX, 27. Ce que pense Bossuet d'un ouvrage du cardinal Sfondràte sur l'immaculée Conception, XXIX, 42, 84.

SHIRBURNE (le P.), supérieur des Bénédictins anglais, demande des éclaircissements sur les calomnies des protestants au sujet de l'Exposition, XIII, 110.

SICILE. Cause des grands mouvements qu'elle éprouve, XXV, 84.

SIÈGE (saint). En expliquant son autorité de manière qu'on en ôtât ce qui la fait plutôt craindre que révérer à certains esprits j elle se montre aimable à tout le monde, même aux hérétiques et à ses ennemis, XXVI, 293, 294. Pourquoi le saint Siège ne perd rien dans les explications de la France, ibid. Bossuet avait pris soin, dans son sermon d'ouverture de l'assemblée de 1682, d'en relever la majesté autant qu'il l'avait pu, XXVI ,291. Personne ne souhaitait plus que lui de voir son autorité grande et élevée, XXVI, 310. Le saint Siège ne peut oublier la France, ni la France lui manquer, XII, 527, 528. Voy. Eglise romaine, Indéfectibilité, Pape, Pierre, Primauté, etc.

SIENNE (concile de). Il désigne la ville de Baie pour y tenir le concile général, XXI, 660 et suiv.

SIGEBERT, roi de France, fils de Dagobert, recommande en mourant son fils nommé aussi Dagobert à Grimoalde, maire du palais, XXV, 10.

SIGEBERT, roi de Metz, est assassiné par l'ordre de Frédegonde, au moment où il recevoit les hommages des François, XXV, 7.

SIGISMOND, empereur. Son ordonnance pour la sûreté du concile de Constance : il y distingue les droits des deux puissances, XXI, 500 et suiv. Il se joint au concile de Bâle, XXI, 667, 668. Il travaille à mettre fin au schisme, avec le secours des rois et principalement de Charles VI, roi de France, XXV, 165.

 

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SIGISMOND, duc d'Autriche, appelle du Pape au concile, XXI, 331 et note.

SILENCE. Instruction aux religieuses Ursulines sur le silence, X, 546. Nécessité du silence dans les communautés religieuses, pour y maintenir la charité, X, 508, 523, 524, 548 ; XXVIII, 418. Ses avantages, X, 560. Il retranche beaucoup de péchés et de défauts, X, 532. Combien on doit l'aimer, XXVIII, 63, 64,434. Trois sortes de silence, X, 547. Silence de prudence, X, 551. Silence de patience, X, 557. Le silence est nécessaire pour que Dieu agisse en nous, XXVII, 559.

SIMÉON attend le Messie, VII, 300. Il est conduit au temple par l'Esprit-Saint, VII, 301. Il rencontre Jésus, VII, 302. Le reçoit entre ses bras, VII, 304. Et bénit Dieu, VII, 305. Son cantique, VII, 307. Ses prédictions, VII, 310 et suiv.

Ardent amour du saint vieillard pour Jésus-Christ, XI, 301 et suiv. Pourquoi il désirait la mort après avoir vu le Sauveur, XI, 250 et suiv. Comment nous 'devons l'imiter, XI, 282 et suiv.

Le cantique de Siméon respire la piété d'une âme qui se repose en Jésus-Christ, I, 403, 407, 408. Il est expliqué, ibid.

SIMON, fils d'Onias ; quel est celui dont il est parlé dans l'Ecclésiastique, II, 45, 46, 47, 48, 222 et suiv.

SIMON Machabée, frère de Jonathas, lui succède, XXIV, 317, 318. Les droits royaux lui sont accordés ainsi qu'à sa famille, XXIV, 318, 437. Comment la souveraine puissance lui fut donnée, XXIII, 561. Sa sagesse; bonheur du peuple sous son gouvernement, XXIII, 585. Il était instruit des affaires, XXIII, 594.

SIMON, comte de Montfort. Voy. Raymond.

SIMON (Richard), oratorien ; idée de son caractère, XXX, 528. Danger de ses écrits, XXX, 562. Bossuet y voit un sourd dessein de saper les fondements de la religion, XXVI, 460. On y apprend à estimer Grotius et les sociniens plus que les Pères, XXVI, 470; XXX, 549. Ce qui le faisait paraître savant n'était que nouveauté et hardiesse, XXVII, 259. Son système était de détruire l'autorité des Ecritures, XXVII, 432, 433. Il était le chef d'une cabale de faux critiques qu'il fallait abattre, XXVII, 268. Sa version du Nouveau Testament imprimée à Trévoux. Voy. Testament (Nouveau). Sa remontrance à M. de Noailles pour se justifier, III, 445 et suiv. Elle est réfutée par Bossuet, III, 446. et suiv. Son sentiment sur Estius, dont cependant il invoque le témoignage, III, 466. Il s'appuie vainement de l'autorité de Salmeron, III, 467. Trois erreurs de Richard Simon dans sa justification, III, 469, 470, et suiv. Ce n'est pas lui faire tort que de le tenir pour suspect, III, 474. Invitation des protestants à Richard Simon pour travailler avec eux à une nouvelle Bible, III, 475 et suiv. Il défend l'erreur des sociniens, qui regardaient les prophéties comme des allégories, III, 485.

 

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Il donne dans le semi-pélagianisme, et accuse saint Augustin, III, 494. Il tâche d'opposer les saints Pères les uns aux autres, m, 554, 555, 566 et suie. Ses omissions affectées sur le Saint-Esprit, III, 579. Bossuet trouve dans sa version du Nouveau Testament des vérités affaiblies, de mauvais commentaires à la place du texte, XXVII, 251. Eloges que M. de Fleury, évêque de Fréjus, donne aux Instructions de Bossuet contre cette version, XXX, 578.

Richard Simon est l'auteur de l'Histoire critique des principaux commentateurs du Nouveau Testament, IV, VIII et suiv. Il accuse saint Augustin d'être novateur sur la matière de la grâce, IV, 1,2. Il convient pourtant qu'il a été suivi de tout l'Occident dans les siècles postérieurs, IV,2, 3, 4 et suiv. Par là, son accusation retombe sur le saint Siège et sur l'Eglise, IV, 10 et suiv., 13 et suiv. Sa doctrine tend à l'indifférence des religions, IV, 14 et suiv. 42, 43, 59, 67, 68, 71 et suiv. Mépris insultant de Richard Simon envers la Tradition, IV, 16 et suiv. 33 et suiv. Son artifice qui ruine une preuve du péché originel, IV, 17. Erreur inexcusable par laquelle il accuse saint Augustin, IV, 21. Sa mauvaise foi, IV, 22. Sa témérité, IV, 31, 32. Il loue la Tradition pour affaiblir l'Ecriture, IV, 36 et suiv.; et détruit l'une par l'autre alternativement, IV, 39, 40 et suiv. 57 et suiv. Il ne veut point voir établi dans l'Ecriture le mystère de la Trinité, IV, 38, 39, 51, 55. Nouvelle tentative pour détruire l'autorité de la Tradition, IV, 43, 44, 46 et suiv. Son mépris pour les écrits de saint Basile, IV, 51, 52, 53. De saint Grégoire de Nazianze, IV, 52, 55. De saint Grégoire de Nysse, ibid. Il les traite de rhéteurs sans logique, IV, 56, 57. Il attaque l'autorité de l'Eglise, IV, 60; et ne laisse rien de certain n1 dans l'Ecriture ni dans la Tradition, IV, 69 et suiv. Il soutient et loue les sociniens, IV, 74, 81, 82 et suiv. Leur cherche un appui dans saint Augustin, IV, 76, 77. Etale avec affectation leurs blasphèmes, IV, 78, Tâche de s'en excuser, IV, 79, 80. Réfute Socin, Schlichtingius et Eniedin avec une faiblesse affectée qui leur laisse la victoire, IV, 85, 89, 90, 91. Vante les interprétations du socinien Crellius, IV, 88. Méprise la théologie des Pères contre les ariens, et renverse les fondements de la foi, IV, 95, 90. Il méprise toute théologie, IV, 103, 105 et suiv. Il la calomnie malignement, IV, 406. Il rabaisse surtout saint Thomas, IV, 103, 107. Il relève bien haut Grotius, IV, 111. Traite les prophéties de simples allégories, à l'exemple des sociniens, IV, 113. Il commet les Pères tantôt contre l'Eglise, IV, 126; tantôt contre la saine doctrine, IV, 128. Il les traite avec dédain et mépris, IV, 143 et suiv. Fausseté de sa critique sur Origène et saint Athanase, IV, 146. Il élève le luciférien Hilaire et l'hérésiarque Pelage bien au-dessus de saint Ambroise et de saint Jérôme, IV, 151. Maldonat bien au-dessus de saint Augustin, IV, 154; et frappe bientôt l'interprète

 

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jésuite comme les autres Pères, IV, 160 et suiv. Il adopte l'hérésie du luciférien Hilaire sur les enfants morts sans baptême, IV, 234 ; sur le péché originel, IV, 168; sur la grâce, IV, 169. Il cherche à tromper les simples, en alléguant à tort l'antiquité, en opposant les Grecs aux Latins, IV, 204,206, 207; et saint Augustin à lui-même, IV, 208. Il se montre ouvertement semi-pélagien, IV, 209, 337. Il intente directement procès à saint Augustin, comme à un novateur, IV, 240. Entasse force accusations sans preuves, IV, 243, 244, 247. Fait un crime aux auteurs d'avoir suivi les interprétations de saint Augustin, IV, 245. Vaines et malignes remarques sur un passage de saint Augustin, IV, 254. Causes de son acharnement contre ce Père, IV, 260. Il défend une hérésie sur le péché originel, IV, 260, 261, 263. Détruit les preuves dont l'Eglise s'est servie pour établir ce dogme, IV, 264, 268, 270. Téméraire réponse à l'autorité des conciles, IV, 287. Prodigieux égarement de Richard Simon, IV, 345. Il accuse saint Augustin de nier le libre arbitre, IV, 362; dont il se forme une idée pélagienne, IV, 365. Il lui fait un crime d'avoir admis la grâce efficace, IV, 366. Lui fait dire que Dieu est auteur du péché, IV, 368, 400. Bossuet regardait cette Histoire critique, comme un amas d'impiétés et un rempart du libertinage, XXVII, 252, 233. Richard Simon en reconnaît lui-même le danger, et s'offre de réfuter son propre ouvrage, XXVII, 254. L'Eglise aurait été ravie de lui voir tourner son esprit à quelque chose de meilleur, et se montrer savant par des recherches utiles, XXVII, 259. Voy. AUGUSTIN (S.).

SIMONIE. Combien elle est défendue, XXII, 710 et suiv. Censure de l'assemblée de 1700 sur cette matière, XXII, 758 et suiv.

SIMPLES (les) parmi les protestants, quand on les convainc d'erreur, réclament leurs ministres ; et, quand on confond leurs ministres, ils réclament l'Ecriture qu'ils croient entendre, XVII, 121.

SIMPLICE, Pape. Ce qu'il dit des décrets du saint Siège, devenus irréformables par le consentement universel, XXII, 183 et suiv.

SIMPLICITÉ. En quoi consiste cette vertu, VI, 28, 29 et suiv. Une religieuse doit toujours agir avec simplicité, XXVII, 586, 596. La simplicité, vertu de saint Joseph, XII, 136, 137 et suiv. Simplicité ecclésiastique, XII, 66.

SINUESSE (concile de). Preuves de sa supposition, ce qu'on dit y avoir été traité touchant le pape Marcellin, XXII, 223, 311.

SIRICE (S.) pape. Son jugement contre Jovinien, et sa réponse aux évêques de Macédoine, XXII, 308 et suiv.

SIRMOND (Jacques), jésuite, justifie les Pères du concile de Francfort, qui rejetaient le septième concile, XXII, 79.

SIXTE V, Pape, déclare Henri, roi rie Navarre, déchu de son royaume et inhabile à succéder à celui de France. Sa bulle et celle de

 

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Grégoire XIV sont regardées comme nulles, même à Rome, XXI, 470 et suiv.

SIXTE DE SIENNE, dominicain, fait l'éloge de Gerson, XXII, 477.

SKHENCK (Thierri), archevêque de Mayence, consulte l'Université d'Erford, au sujet de la déposition d'Eugène IV à Bâle, XXI, 707.

SLEIDAN (Jeun), historien protestant, rapporte sérieusement les folles prophéties de Luther, XIX, 45.

SMALCALDE (assemblée de) où Luther dresse de nouveaux articles. Dans celui de l'Eucharistie, il dit, ce qu'il n'avait pas fait jusqu'alors, que le pain et le vin sont le vrai corps de Jésus-Christ. Bucer signe ces articles, ainsi que Melanchthon, qui doutait alors de la présence réelle, XIV, 169, 170. On y demande un concile libre, pieux et chrétien, d'où le Pape et les évêques soient exclus comme parties, XIV, 196. Melanchthon ne souscrit que par complaisance, et met une restriction pour réserver l'autorité du Pape, XIV, 497. Le parti protestant y fait une ligue redoutable, et les ligués mettent en doute s'ils traiteraient Charles V d'empereur, XIV, 322, 323. On y résout la guerre civile pour cause de religion, XV, 555.

SOANEN, prêtre de l'oratoire, prédicateur célèbre, puis évêque de Sénez, XXVII, 99.

SOCIÉTÉ. En quoi elle consiste, X, 627, 628. Sur quels principes est fondée celle des hommes entre eux, XXIII, 479 et suiv. Causes de la violation de cette société, XXIII, 485 et suiv. Division de la société par les diverses nations qui se sont formées, XXIII, 487. Principe de correspondance et de société mutuelle, conservé au fond de nos cœurs, malgré l'esprit de division qui s'est mêlé dans le genre humain, IX, 237,238. Voy. Gouvernement, Hommes.

SOCIN (Lélio et Fauste), chefs des sociniens, XV, 137. Fauste Socin est loué par Richard Simon, IV, 81, 82 et suiv. qui s'émerveille sur les progrès de sa secte, IV, 86.

SOCINIENS (les) sont, de toutes les sectes séparées de l'Eglise romaine, les seuls qui puissent trouver une sorte de succession, en prenant pour ancêtres ceux qui, dans tous les temps, ont attaqué la divinité de Jésus-Christ, XIV, 573. Jurieu et les autres ministres rejettent les sociniens de leur communion, qu'ils accordent aux arminiens ou pélagiens, XV, 39. Jurieu est forcé de mettre les sociniens au nombre des sociétés dont il compose l'Eglise catholique. Ils sont les vrais auteurs de son système sur l'Eglise, XV, 88. On doit conclure des principes qu'il pose, qu'on peut se sauver dans la communion des sociniens, et même dans celle des Mahométans et des Juifs, XV, 108, 109. Les sociniens trouvent un grand appui dans la doctrine de ce ministre, qu'ils poussent dans une manifeste contradiction, sans lui laisser de réplique, XV, 205. Il n'ose les confondre en

 

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montrant, comme l'Eglise a toujours fait aux hérétiques, la nouveauté de leur doctrine, de peur de se confondre lui-même, XV, 220. Ses principes mènent peu à peu les protestants au socinianisme, qu'il admet dans l'Eglise universelle, comme une société dans laquelle Dieu peut se conserver des élus, XV, 228 et suiv. Les sociniens, fiers des pas que la Réforme fait vers eux, et de la tolérance qu'elle leur accorde, se vantent d'avoir porté la Réforme à sa perfection, en niant la divinité de Jésus-Christ, XV, 236, 237. Jurieu ne peut les exclure du titre d'Eglise, sans en exclure toute la Réforme. Aveu du ministre sur la succession et l'étendue de l'Eglise, XV, 321. Il nie que les sociniens fassent une société, parce qu'ils n'ont ni succession, ni étendue ; en quoi il fait le procès à toute la Réforme, XV, 322,323.

Le socianisme a commencé avec la Réforme et s'est accru avec elle. Pente de la Réforme vers le socinianisme, prouvée par Jurieu, XVI, 118, 119. Les sociniens et les anabaptistes sont sortis de la Réforme, et ont fait usage des principes établis par les premiers réformateurs, XVII, 208. Une cabale socinienne se forme en France dans la Réforme, et éclate dès que les réformés se sont réfugiés ailleurs, XVI, 119. Le socinianisme a, selon Jurieu, un grand rapport avec l'indifférence des religions, XVI, 128. Les sociniens posent pour principe qu'il faut tourner l'Ecriture au sens le plus plausible, et convainquent les calvinistes de faire la même chose, XVI, 135. Les réponses de Jurieu sont insoutenables ; de sorte que ce qui détourne les calvinistes de croire la présence réelle, est précisément ce qui détourne les sociniens de croire les mystères, XVI, 137, 140. Le principe socinien, qu'on ne doit croire que ce qu'on connaît clairement, est admis par Basnage et par la Réforme, XVI, 283.

Les sociniens détournent le sens des prophéties qui s'appliquent à Jésus-Christ, I, 413, 426. On les réfute, ibid.

SOISSONS. Histoire des manichéens qu'on y trouve, XIV, 480.

SOLIMAN II, empereur des Turcs, prince entreprenant et belliqueux se rend maître de Bellegrade en Hongrie et de l'île de Rhodes, XXV, 337. Il s'empare également des plus belles villes delà Hongrie, XXV, 383. Il assiège Vienne en Autriche, siège qu'il est contraint d'abandonner avec une perte de soixante mille hommes, ibid. Il y revient avec une armée formidable et se retire sans avoir combattu, XXV, 388. Il s'unit avec François Ier contre l'empereur, XXV, 560. Il meurt d'une attaque d'apoplexie, ibid.

SOLITAIRES. Vie angélique que menaient ceux de la Thébaïde. Caractère de ceux qui ont tout à fait quitté le monde, et de ceux qui vivent dans le monde, XII, 59,60. Les solitaires se communiaient dans leurs déserts sous ;la seule espèce du pain, qu'ils emportaient avec eux du saint sacrifice, XVI, 445 et suiv.

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SOMMAIRE de la doctrine du livre des Maximes des Saints, XIX, 453 et suiv.. 471 et suiv.

SOMMEIL. Vraie manière de le consacrer à Dieu, XXVIII, 496. Voy. CORPS. SONGES. Comment ils naissent, XXIII, 165.

SOPHRONE, moine, puis patriarche de Jérusalem, consulte le pape Honorius, XXI, 76. Il s'oppose fortement au monothélisme, XXII, 51 et suiv. Il assure que les fondements de la foi orthodoxe se trouvent dans le saint Siège, XXII, 419.

 

SORBONNE. Elle est consultée par Jacques II, roi d'Angleterre, sur une déclaration que ce prince avait donnée. Avis de ses docteurs conforme à celui de Bossuet, XXVI, 471, Voy. FACULTÉ DE PARIS, JACQUES II.

SOUFFRANCES. Elles sont le fondement du christianisme, VIII, 457. Elles sont une grâce, une récompense, VIII, 438, 459. Nécessité des souffrances, IX, 532. 598; X, 193 et suiv.; XXVIII, 44. Quelle doit être la nature et l'étendue de nos souffrances, X, 194. Usage qu'on doit en faire, XXVIII, 57,220, 233. Consolations de ceux qui souffrent patiemment, IX. 607, Le chrétien ne doit pas s'étonner des souffrances, X, 471. Endurées pour la foi, elles sont honorables à l'Eglise, X, 473.

Profondeur du mystère des souffrances de Jésus-Christ, VIII, 451, 452 et suiv. Ardeur immense du Sauveur pour les souffrances, IX, 602, 603. Nécessité de participer à ses souffrances, pour avoir part à ses grandeurs, VIII, 458. S'unir à lui dans ses souffrances, VII, 604 et suiv.; XXVIII, 66, 279, 280. Voy. AFFLICTIONS, CROIX.

SOUVERAINETÉ. Elle appartient au peuple, selon Jurieu; il avance que le peuple juif fit Saül son premier roi, et avait droit de le faire, XV, 444, 445 et suiv. Ses suppositions chimériques sur la puissance royale. Il demande ce qu'il faudrait faire d'un roi qui voudrait tuer tous ses sujets, XV, 476. La souveraineté paraît-elle mieux dans les lois qu'elle établit, que dans les dispenses qu'elle accorde, XI, 24 et suiv. Voy. PUISSANCE.

SPADA (le cardinal). Lettre de Bossuet à ce cardinal au sujet du livre de Fénelon, XIX,492, 493,494. Seconde lettre sur les motifs qui le portent à composer des ouvrages dans l'affaire du quiétisme et l'esprit dans lequel il entreprenoit ses différents écrits, XXIX, 321. L'abbé Bossuet se plaint du cardinal Spada et l'accuse de ne lui avoir pas dit la vérité, XXX, 174.

SPANHElM (Frédéric). Son ouvrage contre l'Exposition, XXVI, 273. Bossuet pensait qu'il ne fallait pas le réfuter légèrement, mais qu'on devait le faire avec force, XXVI, 280.

SPECTACLES. Celui du chrétien est l'espérance, VIII, 293. Merveilleux

 

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spectacle du ciel et de la terre; sage économie de cet univers ; inégalité entre les créatures, IX, 301. Voy. Comédie, Théâtre.

SPIRITUALITÉ de Dieu. Les anciens Pères, selon Jurieu, faisaient Dieu corporel, non par conséquences, mais en propres termes, XVI, 25, 26.

SPIRITUELS (nouveaux): leur jargon inintelligible sur l'oraison, XXVIII, 137, 142. Combien leur erreur est dangereuse, XXVIII, 285. Voy. ORAISON, QUIÉTISME.

SPON (Charles), médecin protestant, célèbre par ses ouvrages ; jugement que Bossuet porte de quelques-uns, XXVI, 261, 262. Ce prélat loue ses écrits, et lui donne quelques avis pour la suite de ses travaux, XXVI, 269, 270. Voy. Arnauld.

STAPHYLE, célèbre disciple de Luther et de Mélanchthon, frappé des divisions des luthériens, dont aucune autorité ne pouvait condamner les erreurs, revient à l'Eglise catholique, XIV, 340.

STAPLETON (Thomas), docteur de Douai, dit que la doctrine de l'infaillibilité du Pape est maintenant certaine, XXII, 537, 538.

STATUTS et Ordonnnances synodales de Bossuet, V, 474, 475, 490.

STOÏCIENS : leur doctrine opposée à la simplicité du Sauveur, X, 222.

STRASBOURG (l'Eglise protestante de) fournit un exemple mémorable de variations. Elle fut d'abord luthérienne, puis zuinglienne; ensuite souscrivit l'accord de Vitemberg, revint au luthéranisme, enfin admit l'ubiquité, XV, 139. La Confession de foi de Strasbourg contredit celle d'Augsbourg sur la justification, qu'elle explique comme l'Eglise romaine, XIV, 122.

STRIMESIUS (Samuel), professeur dans l'académie de Francfort-sur-l'Oder, enseigne la tolérance universelle et la réunion de tous les chrétiens, pourvu qu'ils souscrivent à l'Ecriture de quelque façon qu'ils l'entendent, même des sociniens, quoiqu'ils ne croient ni la Trinité, ni l'Incarnation, ni beaucoup d'autres articles principaux, XVI, 208 et suiv. Affreuse conséquence de cette doctrine, XVI, 211.

SUAREZ (François), jésuite, laisse en son entier le sentiment de l'Ecole de Paris; il détruit lui-même sa censure et falsifie les faits au sujet de la bulle de Léon X contre Luther, XII, 347 et suiv. Ses efforts inutiles pour trouver le moyen de déposer un pape hérétique, XXII, 581 et suiv.

Ce que ce théologien pense de Taulère, XVIII, 383. Son sentiment sur la contemplation de l'essence divine, XVIII, 414; sur les grâces efficaces, la persévérance, etc., XVIII, 445.

SUBSTANCE. Pourquoi ce mot est employé dans l'Eucharistie, XIV, 104, 103. Calvin s'en sert. On ne s'en sert pas sous Edouard VI et sous Elisabeth, XIV, 414. La Cène des zuingliens sans substance, XIV, 432. Voy. EUCHARISTIE.

 

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Signification étendue que Platon donnait à ce mot, XXX, 567 et suiv.

SUÈDE. La peine de mort y est ordonnée contre les catholiques. Diverses peines décernées contre eux dans d'autres Etats protestants, XV, 493.

SUFFOLK (Jeanne de), usurpatrice du trône d'Angleterre sur la reine Marie, XIV, 311.

SUGER, abbé de Saint-Denis, gouverne le royaume pendant l'expédition de Louis VU contre les Sarrasins, XXV, 32.

SUISSES (les) sont, sur l'Eucharistie, les plus sincères de tous les défenseurs du sens figuré, XIV, 434.

SUJETS. Leurs devoirs envers le prince : ils lui doivent les mêmes services qu'à la patrie, XXIV, 1. Quel amour ils doivent au prince, XXIV, 3. Un bon sujet s'expose pour sauver la vie du prince, XXIV, 7. Les sujets doivent au prince une entière obéissance, XXIV, 8; excepté quand il commande contre Dieu, XXIV, 9. Aucun prétexte ne peut dispenser de cette obéissance, XXIV, 1,12. Ils n'ont à opposer à la violence des princes que des remontrances respectueuses et des prières, XXIV, 16,17. Voy. OBÉISSANCE.

SULPICE (S.), évêque de Bourges. Son panégyrique, XII, 57,58. Il était rempli de l'esprit de Dieu, ibid. Vertus dont il montra l'exemple à la Cour, XII, 62. Sa charité, ibid. Sa modération, XII, 63. Sa frugalité, sa modestie, etc. XII, 65 et suiv.

SULPICE-SÉVÈRE, historien, montre que les décrets de Nicée tirent leur autorité du consentement commun, XXII, 15.

SUPÉRIEURS. Dieu parle par leur ministère, X, 516 et suiv. Manière de se conduire à leur égard, XXVII, 485, 486, 488, 497, 515, 519.

SUPÉRIORITÉ. Voy. Concile, Pape.

SUPERSTITION. Combien Dieu l'a en horreur. Les princes doivent l'éviter, XXIII, 636, 637 et suiv.

SUPPLENDA in Psalmos, I, 409 et suiv.

SUPRÉMATIE. Elle est décidée comme article de foi par l'Eglise anglicane, XIV, 414, 415. Les calvinistes la condamnent dans plusieurs synodes, et pourtant la souscrivent, XIV, 418, 419. Voy. Henri VIII.

SURIN (Jean-Joseph), jésuite, est l'auteur du Catéchisme spirituel approuvé par Bossuet, XIX, 307, 308. Objection tirée de cette approbation, et réponse, XIX, 309. Combien ce Père approuve les désirs du salut, ibid. Combien il est opposé aux raffinements des mystiques, XIX, 310. Sa doctrine admirable sur l'abandon, ibid. et suiv.

SUSPENSION. Voy. LIGATURE.

SYLLA s'oppose à Marius, XXIV, 645, 646. Il domine à Rome sous le nom de Dictateur, XXIV, 322, 646.

 

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SYLVESTRE (S.), Pape, préside par ses légats au concile de Nicée, XXII, 14 et note.

SYLVIUS (Aeneas). Voy. Pie II.

SYMBOLE DES APOTRES, V, 8. Explication des douze articles qu'il contient, V, 53 et suiv. Explication plus particulière de ces articles, V, 58 et suiv. Exposition de toute la doctrine du Symbole, V, 72 et suiv. Ce Symbole propose tous les attributs divins à tous les fidèles, XVIII, 415 et suiv. Les quiétistes ne le disent plus, XVIII, 393, 407.

L'addition du mot Filioque, qu'on fait dans le huitième siècle, au Symbole de Nicée, éprouve de l'opposition de la part de l'Eglise romaine, XXII, 200.

Les trois Symboles des Apôtres, de Nicée et de Constantinople, sont, de l'aveu de Jurieu, reçus de tout le monde; ce qui ne l'empêche pas d'affaiblir l'autorité de celui des Apôtres, afin de renfermer dans l'Eglise tous les hérétiques et les schismatiques, XV, 104, 105.

SYMMAQUE (S.), Pape, explique en quoi les deux puissances sont égales, XXI, 257, 258. Son apologie à l'empereur Anastase, qu'il avait excommunié, XXI, 298 et suiv. Il est accusé auprès de Théodoric, roi d'Italie; le concile convoqué à Rome refuse de le juger, XXII, 313 et suiv. Sa lettre à Avit de Vienne sur les dispenses, XXII, 405.

SYNAGOGUE. Peinture qu'en fait le prophète, IX, 64. Son autorité reconnue et recommandée par Jésus-Christ dans le temps même qu'elle conjure contre lui, VI, 199, 200 et suiv. Cette autorité cesse à la destruction du temple, VI, 201.

Le ministre Claude, prétendant que l'on doit examiner après une décision de l'Eglise, apporte en preuve l'exemple de la Synagogue qui condamna Jésus-Christ, et dont on dut cependant rejeter la sentence, XIII, 536. Réponse de Bossuet, XIII, 537, 538, 575.

La Synagogue figurée dans Elisabeth, et l'Eglise dans Marie, XI, 234.

SYNODE national des calvinistes de France, où sont condamnées les églises du parti qui voulaient changer la Confession de foi présentée à Charles IX, XIV, 574. Sa décision embrouillée; ses vains efforts pour trouver la vraie substance dans la doctrine calvinienne. Il cherche le mystère de l'Eucharistie dans d'autres paroles que celles de l'institution, XIV, 573, 576. Il décide que l'opinion qui exclut la substance est contraire à la parole de Dieu, XIV, 577, 578. Les Suisses se plaignent du décret qui les condamnait. Bèze répond, par ordre du synode, que la doctrine décidée n'est que pour la France, XIV, 577, 578. On réduit à rien la substance, en faveur des Suisses, comme on fit ensuite dans le synode de Nîmes, où l'on exposa la doctrine

 

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de façon que chaque parti pouvait, par des équivoques, y trouver son sentiment, XIX, 579, 580. Les synodes approuvent par décret les révoltes. On le prouve de celui de Lyon, qui dépose un ministre pour s'être repenti d'avoir contribué à la guerre civile, XV, 527, 528 et suiv. Des synodes des vaudois calvinisés, de Piémont, et de divers autres synodes et assemblées ecclésiastiques, XV, 531 et suiv. Lettre insolente et menaçante de l'Eglise calviniste de Paris à la reine Catherine, XV, 539, 540.

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