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Table chronologique

 

L

 

LABOUREURS. Opprimer les laboureurs, c'est opprimer les nourriciers du peuple, XXVI, 35.

LA BRUYÈRE (Jean de). Amitié que Bossuet lui portait, XXIX, 1,7, 9, 41.

LACÉDÉMONIENS. Lycurgue leur donne des lois, XXIV, 278. Leur vie dure et laborieuse. Comparaison de Lacédémone et d'Athènes, XXIV, 538. Léonidas, leur roi, avec trois cents hommes, tue vingt mille hommes à Xerxès, et périt, XXIV, 296. Ils s'emparent d'Athènes, et font la guerre aux Perses, XXIV, 303.

LA CHAISE (François de), jésuite, confesseur de Louis XIV. Il recommande, au nom du roi, au cardinal de Janson, ambassadeur à Rome, les intérêts de Fénelon. Mécontentement [du roi, qui fait désavouer la lettre, XXIX, 64 et note. Il désapprouve ensuite le livre, et le dit à Bossuet, XXIX, 65. Il certifie la vérité d'un fait rapporté par Bossuet dans sa Relation sur le Quiétisme, XXIX, 570 ; XXX, 39. Sa lettre à un évêque sur la condamnation des cérémonies chinoises sollicitée à Rome, XXVII, 280.

LA COMBE (François), barnabite. Son Analysis Orationis mentalis, condamnée, XVII, 365; XVIII, 702. Sa doctrine sur l'oraison, XVIII, 441 et suiv. Ses liaisons avec Madame Guyon, XX, 148. Il est enfermé au château de Lourde; d'où il écrit à cette dame, XXVIII, 658, 659, 660 et note. Sa déclaration à l'évêque de Tarbes, sur ses écrits et sa conduite, XXIX, 340. Il est transféré à Vincennes, XXIX, 403. Lettre de ce Père à Madame Guyon, où il fait l'aveu des fautes qu'ils avoient pu commettre ensemble, et l'exhorte à la pénitence, ibid. Il était alors en état de démence : sa mort, XXIX, 404 et note. Voy. Guyon.

LACTANCE, son livre de la Mort des persécuteurs, combien utile pour l'explication de l'Apocalypse, II, 336, 443 et suiv.

LAMBERT de Schafnabourg, historien, rapporte ce qui se passa entre le pape Alexandre II et l'empereur Henri IV, XXI, 348.

LAMI (François), bénédictin, auteur d'une démonstration au sujet de

 

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la satisfaction de Jésus-Christ, soumet son ouvrage au jugement de Bossuet, XXVI, 407, 408. Sa sensibilité aux censures du prélat ; il se défend d'avoir les sentiments qu'il avait condamnés, XXVI, 418. Il s'engage à envoyer à Bossuet de nouveaux éclaircissements sur sa démonstration, XXVI, 420. Ses remarques sur les observations que le prélat avait faites sur cette démonstration, XXVI, 421 et suiv. Voy. Damnés.

LAMOIGNON (Guillaume de), premier président du Parlement de Paris. Témoignage rendu à son mérite, XII, 587.

LAMOIGNON DE BASVILLE (M. de), intendant du Languedoc, souhaitait pouvoir réformer ses idées sur celles de Bossuet, et apprendre d'un aussi grand maître ce qu'il devait faire pour remplir sa vocation, XX VII, 110. Il propose ses doutes au prélat sur les nouveaux convertis, XXVII, 116. Il n'avait rien plus à cœur que de ne point excéder les bornes du zèle qu'il devait avoir pour remplir ses fonctions; sa confiance dans les lumières de Bossuet, XXVII, 139, 140. Lettre de Bossuet à M. de Basville sur cette question, si l'on peut contraindre les protestants d'assister à la messe, XXVII, 141 et suiv. Réponse de M. de Basville et ses réflexions, XXVII, 145, 146.

LANDGRAVE DE HESSE. Voy. Hesse.

LANGERON (l'abbé de). Ses observations sur le Commentaire de Bossuet sur l'Apocalypse, XXX, 400.

LANGEY (Guillaume de Belley, seigneur de) rend les services les plus importans à la France, par son habileté dans les négociations dont il était chargé, et par la sagesse de ses conseils. ( Voy. le règne de François I). La pauvreté d'un serviteur si utile est une tache dans le règne de ce prince, XXV, 429.

LANGUE. C'est d'elle que viennent tous les péchés qui se commettent, X, 524. Ce que signifie le miracle du don des langues, X, 316 et suiv.

LANGUET (Hubert), ministre protestant, publie, sous le nom de Junius Brutus, un livre séditieux, où il entreprend de prouver que les peuples ont sur leurs rois la puissance souveraine. Cette doctrine a depuis été enseignée par Jurieu, XV, 558, 583.

LARMES. Sur le don des larmes, XXVIII, 133, 134, 148, 170, 206, 231, 283, 284,394.

LARRON (le bon) glorifie Jésus-Christ pendant que les siens l'abandonnent; imitons sa foi, X, 458 et suiv.

LA RUE (Charles de), jésuite, prêche un sermon sur saint Bernard, où il fait allusion à Fénelon et à Madame Guyon : les amis du prélat lui en savent mauvais gré, XXX, 23, 106, note. Sa lettre à Bossuet sur la conduite de l'évêque d'Alais à l'égard des Réunis de son diocèse, XXX, 556 et suiv. Il est envoyé par le roi à Montauban pour hâter le

 

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retour des protestants au sein de l'Eglise, XXVII, 104. Il enlève les cœurs avec une rapidité étonnante, et trouve le secret de gagner la confiance de tous les nouveaux convertis, ibid.

LATENAI (le P.), carme, est proposé pour examinateur du livre de Fénelon, XXIX, 295. Sa nomination est suspendue, XXIX, 301. Bossuet promet de le servir, XXIX, 312. Mémoire de ce Père sur les sentiments et la conduite d'une dévote quiétiste, XXIX, 366. Lettre de ce religieux à Bossuet, XXX, 157. Il mande à l'abbé Bossuet ce qu'on pensait à Rome des procès-verbaux des assemblées de France sur le bref contre Fénelon, XXX, 474.

LATITUDINAIRES. Voy. Tolérance.

LATOME (Jacques), docteur de Louvain, fait l'éloge d'Adrien VI, XXI, 45. Ce qu'il dit de l'infaillibilité du Pape, et du concile de Constance, XXII, 504, 503.

LATRAN (conciles de). Celui qui fut tenu sous Paschal II, condamne les Investitures, et vient au secours du Pape, XXII, 240, 241. Quatre autres conciles de Latran : ce qui s'y fit, XXII, 80 et suiv. Les conciles de Latran sous Alexandre III et Innocent III, prononcent des peines temporelles contre les hérétiques, XXI, 475 et suiv. Les princes approuvent ces décrets, ibid. Celui qui se tint sous Innocent III note les vaudois, XIV, 502. Ce concile oppose le mot de Transsubstantiation aux erreurs contre la présence réelle. Simplicité des décisions de l'Eglise. Le concile de Trente décide comme celui de Latran, XV, 146.

Le concile de Latran sous Léon X, a-t-il abrogé les décrets de Constance? XXI, 723 et suiv.; XXII, 428. On y prouve la nécessité des conciles, XXII,99. Ce concile est-il œcuménique? XXI, 724; XXII, 454, 435.

LAUREA (Laurent de), franciscain. Bossuet le remercie de l'approbation qu'il avait donnée au livre de l'Exposition, XXVI, 253.

LAURENT (frère), carme-déchaussé, eut toujours à combattre des peines et des épreuves terribles, XIX, 311. Les mystiques ne peuvent s'autoriser de ses pieuses exagérations, XX, 399 et suiv. Lettre publiée à ce sujet, XXIX, 179.

LAZARE. Jésus-Christ le ressuscite, VI, 74 et suiv. Sa résurrection, figure du pécheur converti, VI, 78. Amitié de Jésus pour lui, modèle de la nôtre, VI, 79.

LECTURE de l'Ecriture sainte. Henri VIII, roi d'Angleterre, fait traduire la Bible en anglais, et en permet la lecture à tout le monde. Il est faux que la Réforme doive ses progrès à cette lecture, qu'on faisait avant Henri VIII, dans des versions en langues vulgaires antérieures à la sienne, XIX, 290, 291. Voy. Ecriture sainte.

LEGENDRE, intendant de Montauban. Sa lettre à Bossuet sur la

 

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conduite qu'il a tenue à l'égard des nouveaux convertis, et les fruits qu'il en a recueillis, XXVII, 103. LÉGION Thébaine (la), était-elle la même que la Fulminante? Son martyre, XXI, 272.

LEIBNIZ (Guillaume-Godefroi) entre en correspondance avec Bossuet au sujet de la réunion des protestants à l'Eglise catholique. Question qu'il propose contre l'autorité_ des conciles. Solution de Bossuet, XVII, 538, 604. Lettres de Leibniz à Bossuet, touchant la réunion des protestants à l'Eglise, et réponses du prélat au philosophe, XVIII, 139, 140 et suiv. Leibniz propose à Madame de Brinon, les moyens de concilier les esprits, XVIII, 117 et suiv. Il tâche d'excuser de schisme les protestants, XVIII, 130. Objections contre le concile de Trente, XVIII, 144 et suiv. Fausses règles pour parvenir à la réunion, XVIII, 148, 149. Condescendances dont il veut qu'on use envers les protestants, XVIII, 153. Ses observations sur le traité conclu par le concile de Bâle avec les Bohémiens, XVIII, 114, 115, 116, 161 et suiv. Caractère de ce philosophe, XVIII, 163. Ses objections contre les décisions de l'Eglise, XVIII, 172. Son peu de bonne foi, XVIII, 182. 183. Sa réponse au mémoire de l'abbé Pirot sur l'autorité du concile de Trente, XVIII, 184 et suiv. ; au mémoire de Bossuet sur le même sujet, XVIII, 218, 219. Obstacles qu'il trouvoit à la réunion, XVIII, 225. Raisons du refus qu'il fait de reconnaître que le concile de Trente soit reçu en France pour règle de foi, XVIII, 233. Il ne veut pas qu'on exige des protestants qu'ils reconnaissent l'oecuménicité de ce concile, XVIII, 239. Il nie et combat la canonicité des livres de l'Ancien Testament, XVIII, 270, 271, 278,292. Ses vaines déclamations contre les décisions de l'Eglise, XVIII, 314.

Lettres de Leibniz à Bossuet touchant l'essence des corps, XXVI, 483 et suiv. Jugement que porte le prélat des écrits du philosophe sur cette matière, XXVI, 490 et suiv.

LÉON le Grand (S.), Pape, condamne Eutychès, XXIV, 347. Il sauve Rome du pillage, XXIV, 348. Sa lettre à saint Flavien de Constantinople, approuvée par tout l'Occident, est examinée au concile de Chalcédoine, XXII, 33 et suiv. Voy. Chalcédoine, Dioscore, Ephèse, Flavien.

Ce saint, idolâtre, et chef des idolâtres, selon Jurieu, qui pourtant avoue que malgré son idolâtrie, il s'est sauvé, XV, 283. Il est critiqué témérairement par Dupin, XX, 530.

LÉON II (S.) condamne les monothélites et avec eux Honorius, XXII, 62, 63. Ses lettres à l'Empereur et aux évêques d'Espagne, XXII, 71, 75.

LÉON III (S.). Concile assemblé pour le juger : les évêques refusent

 

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d'être ses juges, XXII, 313 et note. Il ne se croyait pas supérieur aux conciles, XXII, 362.

LÉON IV ordonne de réserver dans une boite le corps de Notre-Seigneur pour les malades, XVI, 492 et suiv.

LÉON IX (S.) menace André, roi de Hongrie, d'excommunication, XXI, 344. Il dit que la foi de Pierre n'a jamais manqué, XXII, 179, 180.

LÉON X est fait Pape par la brigue des jeunes cardinaux, XXV, 307. Il se repent des conditions auxquelles il a fait la paix avec François I, XXV, 316. Il a avec ce roi une entrevue ; avantages qu'il en espère, XXV, 317. Il fait un traité avec lui contre l'empereur Charles-Quint, XXV, 323. Il cherche les occasions de le rompre, XXV, 327. Il se ligue avec les ennemis de François I, XXV, 330. Sa bulle contre Luther, XIV, 37, 38; ce qu'il y dit des appels, XXII, 334. A-t-il abrogé les décrets de Constance, XXI, 723 et suiv. Il condamne les décrets de Bâle faits après la translation, XXI, 725. Sa mort laisse les affaires de la ligue en mauvais état, XXV, 331.

LÉON l'Isaurien, empereur d'Orient, entreprend de renverser les images de Jésus-Christ et des saints, XXIV, 357. Il chasse de son siège saint Germain, patriarche de Constantinople, XXIV, 358. Il est menacé d'excommunication par Grégoire II et III, XXI, 242, 243, 307.

LE PELLETIER (Michel), évêque d'Angers. Bossuet se rappelle les exemples de vigilance et de prudence qu'il avait admirés en lui, XXV, 499, 500.

LÉPORIUS, moine des Gaules, avance des erreurs sur l'Incarnation ; il se rétracte, XXX, 387 et note.

LÈPRE (la) est une image du péché, VIII, 412, 413.

LÉPREUX. Ce que nous ligure la guérison de celui de l'Evangile, XXX, 412. A quoi il était obligé, VIII, 413.

LE ROI ( Guillaume), abbé de Haute-Fontaine. Désir que Bossuet témoigne de le connaître autrement que par ses ouvrages, XXVI, 207. Sa dispute avec l'abbé de Rancé, sur le sujet des humiliations pratiquées à la Trappe, XXVI, 204. Il est détourné par Bossuet de rendre publique sa réponse à la lettre que l'abbé de Rancé avait composée à ce sujet, XXV, 205.

LE TELLIER (Michel), chancelier. Notice sur sa vie. Son oraison funèbre XII, 573, 574. Idée qu'il avait de la magistrature, XII, 576. Combien il était attaché à son devoir, XII, 577. Services qu'il rendit à la France durant les troubles de la régence, XII, 583 et suiv. Avec quel soin il rendait la justice, XII, 689. Combien il fut utile à l'Eglise, XII,502, 593 et suiv.. Sa mort, XII, 598 et suiv.

LETELLIER (Charles-Maurice) archevêque de Reims, publie, au sujet des réguliers, une ordonnance que Bossuet n'approuve pas, XXIX, 120. Il en donne une autre contre deux thèses sur la grâce,

 

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soutenues chez les jésuites, XXIX, 180 et note. Ce qu'en disent Bossuet et son neveu, XXIX, 200, 2i3, 214, 218. Les jésuites publient une Remontrance sur cette ordonnance, XXIX, 239, 260, 261. Ce que dit M. Le Tellier de cette remontrance, XXIX, 230 et note. Le parlement est chargé de cette affaire, XXIX, 274. Le premier président l'accommode,

XXIX, 279, 280, 281, 287. M. Le Tellier affirme un fait rapporté dans la Relation sur le Quiétisme, XXIX,5-70; XXX, 39. Voy. Louvois.

LETTRE. Ce que c'est dans saint Paul que la lettre qui tue, III, 565 et suiv., X, 288 et suiv.

Lettre de Bossuet à frère N., moine de l'abbaye de N., converti de la religion protestante à la religion catholique, sur l'adoration de la croix XVII, 275 et suiv.

Lettre pastorale aux nouveaux catholiques de son diocèse, sur la communion pascale, XVII, 243 et suiv.

Lettres diverses de Bossuet, XXVI et XXV. Lettres de piété et de direction, XXVII et XXVIII, Lettres sur l'affaire du Quiétisme, XXVIII, XXIX et

XXX. Voy. la table précédente.

LÉVI. Cette tribu est consacrée à Dieu, qui lui donne en partage le soin des choses sacrées, XXIV 398, 399.

LIBÈRE, pape, donne des lettres de communion aux évêques de Macédoine, XXII, 17. Chuta de ce pape, XXI, 279; XXII, 226 et suiv. Doutes à ce sujet, XXII, 226, et note, 227. Entretien de Libère avec l'empereur Constance. Basnage abuse des paroles de ce prince pour faire entendre que toute l'Eglise avait adopté les dogmes ariens, et condamné saint Athanase : deux faits également faux, XVII, 216. La chute momentanée de Libère a été causée par la violence. Son retour à son devoir, de son propre mouvement, est durable. La chute d'un pape ne serait pas la chute de l'Eglise, XVII, 217 et suiv.

LIBERTÉ. Sa définition, différence entre ce qui est permis, ce qui est volontaire, et ce qui est libre, XXIII, 426. Preuve que cette liberté est en nous, et que nous connaissons cela naturellement, XXIII, 427. Nous connaissons de même que Dieu gouverne notre liberté, et ordonne de nos actions, XXIII, 433. Difficultés pour concilier ensemble ces deux vérités, XXIII, 440 et suiv. Divers moyens pour les accorder; premier moyen : mettre dans le volontaire l'essence de la liberté, XXIII, 451, 452. Second moyen : la science moyenne ou conditionnée, XXIII, 455. Troisième moyen : la contempération et la suavité, ou la délectation victorieuse, XXIII, 456. Quatrième moyen : la prémotion et la prédétermination physique, XXIII, 459. Objections et réponses, XXIII, 466. Des principes posés, on déduit la différence des deux états de la nature innocente et corrompue, XXIII, 472.

On doit user raisonnablement de sa liberté, VIII, 382. Le nom de liberté est tout à la fois doux et trompeur, XI, 267. Trois espèces de

 

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libertés, XI, 268. Quelle est la véritable, ibid. et XI, 271. Abus qu'on en fait, ibid. et suiv. Liberté du pécheur, xî, 272. L'amour de la liberté source du premier crime, XII, 160. Liberté des enfants de Dieu, XI, 424; XII, 162. Liberté déréglée : deux sortes, XI, 376. En quoi nous la faisons consister, XI, 397. Liberté imaginaire de ceux qui errent çà et là dans le monde, XI, 399, 449. Celle qui convient à l'homme est dépendante des lois, XI, 426. Epreuve que saint Angustin avait faite de la liberté des pécheurs et de celle des enfants de Dieu, XI, 428. La multitude suit l'appât de la liberté, XII, 455. La liberté est une cause des inventions et des variétés de la vie humaine, XXIII, 232. Voy. Libre arbitre. LIBERTÉS de l'Eglise de France : en quoi elles consistent, xî, 619 et suiv.; XXII, 374, 373 à 378, 390. La discipline de France conforme à celle de l'Eglise d'Afrique, sous saint Augustin, XXII, 392 et suiv. En quel sens nos libertés sont appelées privilèges : fausse idée qu'en donne de Marca, XXII, 395 et suiv. Définitions odieuses de ces libertés, données par Charlas, XXII, 406 et suiv. Obligé de parler de nos libertés dans son discours sur l'unité de l'Eglise, Bossuet se propo-sait de le faire sans aucune diminution de la vraie grandeur du saint Siège, et de les expliquer de la manière que les entendent les évêques, et non de la manière que les entendent les magistrats, XXVI, 291.

Les libertés de l'Eglise gallicane souvent employées contre elle-même, XII, 593. Voy. Déclaration; Eglise gallicane.

LIBERTINS. Leur caractère, X, 170; XI, 631. D'où est née cette troupe de libertins qui s'élèvent si hautement contre les vérités de la religion, IX, 570. Quel est leur aveuglement, XII, 351. Combien est grande leur ignorance, XII, 552. Combien frivoles leurs raisonnements contre l'établissement de la religion, XII, 8. Ils seront décrédités, parce qu'on tiendra tout dans l'indifférence, VIII, 185. Voy. Impies.

LIBRE ARBITRE. Sa définition, XXIII, 74. Comment il s'exerce, ibid. Traité du libre arbitre, XXIII, 426 et suiv. Le libre arbitre n'est pas entièrement maître de lui-même, IV, 363 et suiv. Il n'est pas détruit par la grâce efficace, III, 314 et suiv., 334 et suiv. ; IV, 382 et suiv. 477. Cependant il est mû par elle, comme il plaît à Dieu, IV, 395 et suiv.

Luther fait un livre du Serf-arbitre, où il enseigne que les hommes et les anges n'ont point de liberté; que Dieu seul est libre; que tout arrive par nécessité ; que Dieu fait également en nous le bien et le mal, couronne des indignes, damne des innocens, XIV, 64 et suiv. Il rétracte, dans la Confession d'Augsbourg, ce qu'il avait dit sur ce sujet, XIV, 107 et suiv. Doctrine des luthériens contradictoire sur le libre arbitre, XIV, 335, 336. Ils décident que la coopération de

 

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l'homme n'a point lieu dans la conversion, mais seulement dans les bonnes œuvres faites ensuite, XIV, 348. La doctrine catholique, que l'homme ne peut rien par ses propres forces, et que sa coopération vient de la grâce, est claire et lumineuse, XIV, 349, 350. On tâche, dans le livre de la Concorde, de répondre à l'objection des libertins, qui disent que l'homme n'a rien à faire pour sa conversion, puisque Dieu y fait tout, et l'on tombe dans le semi-pélagianisme, XIV, 350 et suiv. La Confession d'Augsbourg explique le libre arbitre d'une manière qui sent le demi-pélagianisme, XIV, 107. Luther, Calvin, Bèze, et toute la Réforme, s'accordent, so.us prétexte de s'opposer au pélagianisme dont ils accusent l'Église romaine, à détruire le libre arbitre, et admettent une fatalité semblable à celle des Stoïciens, XV, 1, 2.

Comment le libre arbitre agit dans l'oraison passive, XVIII, 526 et suiv. Quels doivent être ses efforts dans l'abandon, XVIII, 626, 627, 628. Voy. Liberté.

LICENCE (la) est mère de tous les excès, IX, 184.

LICINIUS, empereur, d'abord favorable aux chrétiens, II, 522, 323 et suiv. Sa persécution légère en comparaison des autres, II, 477. Courte, II, 525. Est censée faire partie de la persécution de Dioclétien, III, 289.

LIÈGE (l'église de). Lettre qu'elle écrit au pape au sujet de la déposition de l'empereur Henri IV, XXI, 411 et suiv.

LIGATURE ou suspension des puissances, dans l'oraison, mal entendue par les mystiques, XVIII, 389. Elle appartient à l'état passif, et comment, XVIII, 392 et suiv. Elle ne peut jamais être totale, XVIII, 401 et suiv. Deux dispositions de cette suspension des puissances, XVIII, 575, 576.

LIGUEURS (les) couvrent leur révolte du voile de la religion; ils se soumettent à Henri IV, après sa conversion, XXI, 471 et suiv.

LITANIES. Leur institution et leur fin, V, 269 et suiv. Comment on doit réciter les litanies du saint nom de Jésus, V, 321. Des litanies de la sainte Vierge et des titres qui lui sont donnés, V, 323, 325 et suiv. Il suffit de lire les litanies des Saints pour voir la fausseté des calomnies des protestants à ce sujet, XVII, 234 et suiv.

LITURGIE. Prière de la liturgie latine pour l'offertoire, XVII, 7, 8. De la liturgie grecque, ibid. Comment l'une et l'autre attribue au Saint-Esprit le changement du pain et du VIII, XVII, 9 et suiv. Les liturgies des diverses églises prouvent que c'est Jésus-Christ même qui est la matière de l'oblation dans la sainte Messe, XVII, II, 12, 13, il et suiv. Et sont par conséquent une preuve de sa présence réelle, XVII, 20. Pourquoi le saint sacrifice est appelé un sacrifice de pain, XVII, 22. De l'oblation préparatoire, ibid. De l'oblation parfaite, XVII, 23.

 

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Bénédiction de l'Eucharistie, preuve du changement de substance, XVII, 24, 28. Antiquité des prières de la liturgie, bien antérieures à Paschase Radbert à qui les protestants attribuent l'invention du dogme de la présence réelle, XVII, 26 et suiv. Elles ne sont qu'une explication de l'Ecriture. Elles prouvent l'adoration due à l'Eucharistie, XVII, 28 et suiv. Des bénédictions qu'on fait sur l'Eucharistie avant et après la consécration, XVII, 60. Ce que veut dire le Sursum corda et le Gratias agamus, XVII, 68. Conformité des liturgies grecques et latines, XVII, 71 et suiv. Preuve de l'ancienneté de la liturgie grecque et de la foi du changement de substance dans la consécration, XVII, 78. Eclaircissements sur différents points de la liturgie grecque de la semaine sainte, XXX, 507.

La liturgie changée en Angleterre sous Edouard VI, par l'autorité du Parlement. Tous les restes d'antiquité retenus d'abord en sont effacés, XV, 408 et suiv. On fait, sous Elisabeth, des changements essentiels dans la liturgie d'Edouard, XV, 413, 414. LIVRES SAPIENTIAUX : Préfaces et notes de Bossuet sur ces livres. Tom. 1 et 11.

LOCULEIOS (in), fable latine. Observations de l'abbé Ledieu sur cette fable, XXVI, 44, 45.

LOGIQUE (traité de). Deux sciences nécessaires à la vie humaine : la logique et la morale, XXIII, 249. Le mot Logique signifie raison ou dialectique, d'un mot grec qui signifie discourir, ibid. La morale règle les mœurs, ibid. La logique a pour objet de diriger l'entendement à la vertu, et la morale de porter la volonté à la vertu, ibid. La logique peut être définie une science pratique par laquelle nous apprenons ce qu,'il faut savoir pour être capable d'entendre la vérité, XXIII, 250. Et la morale une science pratique par laquelle nous apprenons ce qu'il faut savoir pour embrasser la vertu, ibid. Employer la logique de Platon et d'Aristote, non pour la faire servir à de vaines disputes de mots, mais pour former le jugement par un raisonnement solide, XXIII, 25.

LOIS. Elles sont nécessaires dans un bon gouvernement, XXIII, 496. Leurs principes primitifs, ibid. Ordre dans les lois, XXIII, 497. Leurs caractères, ibid. La loi punit et récompense, XXIII, 498. Son autorité inviolable, ibid. Elle est réputée venir de Dieu, XXIII, 499. On ne peut changer les lois fondamentales : combien il est dangereux de changer sans nécessité celles qui ne le sont pas, XXIII, 500. Les princes sont soumis aux lois, XXIII, 562, 563. Ils doivent les savoir, XXIII, 593. Définition de la loi, XXIV, 110. Ses effets, XXIV, 111. Les louables coutumes tiennent lieu de lois, XXIV, 112.

Lois particulières que toutes les créatures vivantes et inanimées portent en elles-mêmes : secrets rapports que ces lois ont avec la

 

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loi éternelle : concours et unité qui résultent de ces rapports, IX, 422, 423. La loi de l'équité naturelle nous est donnée avec la raison, ibid. Les lois humaines ne sont pas tenues à réprimer tous les maux, mais seulement ceux qui attaquent directement la société, XXVII, 11. On peut faire une loi pour une bonne fin, quand même on prévoit qu'il pourra en arriver quelque abus dans l'observation, XXVII, 129. Selon Bellarmin, le_Pape peut établir ou abroger les lois malgré le prince, XXI, 138. Voy. Souveraineté.

La loi ancienne donnée sur le mont Sinai, VII, 169 et suiv. Pourquoi a-t-elle été écrite sur la pierre? X, 302. Et promulguée avec plus d'appareil que l'Evangile, X, 304, 305. Union de la loi avec l'Evangile, XI, 232. Différence entre la loi ancienne et la loi nouvelle, XI, 226. La loi judaïque montrait bien ce qu'il fallait faire, mais ne subvenait pas à l'impuissance de notre nature, VIII, 401 405. Loi de crainte, loi d'amour: leurs différents effets, VIII, 406. Esprit de la loi nouvelle, VIII, 408. Son caractère, X, 168. Jésus-Christ est la fin de la loi, X, 138. Combien l'étude de la loi de Dieu est prompte et facile, VIII, 474. Paix de l'âme; effet de son observation, VIII, 484. La loi de Dieu, toujours en opposition avec le pécheur : détruite par lui, le détruit à son tour, VIII, 213. Quelle est la loi que l'Apôtre appelle une lettre qui tue, une loi de mort, X, 288. Cette question difficile est expliquée par saint Augustin, X, 289. Deux grands effets de la loi distingués par le même Père, VIII, 300. Juste proportion des lois chrétiennes, VIII, 188. Lois tyranniques que le monde nous a imposées, contre les obligations de notre baptême, X, 322.

Les lois des anciens empereurs chrétiens contre les hérétiques autorisent à les punir par des peines temporelles, XXI, 480 et suiv. Basnage dit qu'il n'y a point dans les Etats protestants de lois pénales contre les hérétiques, établies par le prince. On lui prouve le contraire, par l'exemple de l'Allemagne, de l'Angleterre, de la Suède, de la Hollande et de la Suisse, XV, 393 et suiv. Jurieu soutient, que les princes n'ont droit d'employer l'épée que contre les malfaiteurs, et non contre les mal-sentants ou hérétiques; puis, par une étrange variation, il leur redonne ce droit, XVI, 189. Voy. Hérétiques.

LOIS SALIQUES, ainsi nommées du nom des Saliens. Ce qu'elles réglaient touchant les successions, XXV, 1. Elles furent corrigées par Clovis, en ce qui était contraire à la religion chrétienne, et rédigées en un seul corps sous le règne de ses fils, XXV, 5, 6.

LOMBARDS. Ils s'établissent en Italie, et font souffrir aux Romains des maux extrêmes, XXIV, 351. Ils s'emparent de Ravenne et menacent Rome, XXIV, 338, 339. Sont battus par Pépin, roi de France, XXIV, 360. Leur royaume détruit par Charlemagne, ibid.

 

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LOMBEZ (concile de) assemblé contre les hérétiques toulousains ou albigeois, XIV, 478. Plusieurs y subissent interrogatoire. Gaucelin, évêque de Lodève, découvre toutes leurs erreurs manichéennes, ibid. Ces hérétiques appelés ariens par ce concile, à cause de leurs erreurs sur la Trinité, semblables à celles des anciens manichéens combattus par saint Augustin, XIV, 479.

LONDRES (concile de) contre Viclef. Le ministre la Roque fils lui attribue faussement une confession de foi, où la transsubstantiation est rejetée, XIV, 546. Synode tenu à Londres, où le clergé se déclare pour la suprématie d'Elisabeth, XIV, 415.

LORRAINE (Charles de), cardinal-archevêque de Reims, est employé dans diverses négociations, et occupe avec le duc de Guise les premières dignités de l'Etat. (Voy. les règnes de François II et Charles IX.) Il propose une conférence, par laquelle il espérait ramener les protestants à l'amiable, XXV, 509. Les gens sages désapprouvèrent ce dessein, ibid. Il va au concile de Trente avec des desseins dignes d'un si grand prélat, XXV, 540. Son caractère; ce qu'il dit à Trente sur la juridiction des évêques et l'autorité du Pape, XXII, 467 et suiv. Ses acclamations à la dernière session du concile de Trente, XXII, 120. Il presse la tenue du colloque de Poissy, XIV, 393, 396. Voy. Colloque.

LORRAINE (Henriette de) abbesse de Jouarre. Lettre de Bossuet à cette abbesse, sur l'obligation où elle est de rentrer dans son monastère, XXVIII, 316. Sa mort, XXVIII, 336. Voy. Jouarre.

LOTRAIRE, roi d'Austrasie, est excommunié par Nicolas I : on ne parle pas de le déposer, XXI, 336 et suiv.

LOUANGES. Leur danger, VII, 397; 580. Elles sont le secours de la vertu, IX, 146. La modestie s'oppose à l'amour désordonné des louanges, IX, 147, 574.

LOUIS le Débonnaire, empereur et roi de France, associe son fils Lothaire à l'empire, XXV, 28. Moyen qu'il prend pour entretenir la concorde entre ses enfants, XXV, 29. Poursuivi par Lothaire révolté contre lui, il entre dans un monastère, qu'il quitte bientôt pour remonter sur le trône, ibid. Il avait été déposé par ses enfants révoltés : il est faux qu'il ait fallu le consentement du Pape pour le rétablir, XXI, 332 et suiv. Il assemble les évêques à Paris, au sujet des saintes images, XXII, 80, 81. Il meurt tandis qu'il est dans la malheureuse occupation de réduire ses enfants révoltés, XX, 29, 30.

LOUIS II, dit le Bègue, empereur. Sa lettre à Basile, empereur d'Orient, où il soutient ses droits à l'empire, XXI, 385 et suiv. Il meurt empoisonné après un règne de deux ans, XXV, 35.

LOUIS de Bavière, empereur. Sa querelle avec le pape Jean XXII, XXI, 466, 467 et suiv. Il protège les Fratricelles. Voy. ce mot.

 

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LOUIS III est nommé et reconnu pour roi par les seigneurs, au détriment du véritable successeur de Louis II, XXV, 35. Il s'oppose aux Normands qu'il met en déroute. Sa mort, XX, 36.

LOUIS IV est appelé au trône par Hugues le Grand. Il tombe au pouvoir des Normands. Sa mort, XXV, 41, 42.

LOUIS V est reconnu roi par les grands de l'Etat, et meurt empoisonné après un règne fort court, XXV, 43, 44.

LOUIS VI, dit le Gros. Ses démêlés avec le roi d'Angleterre. Il soutient ses prétentions par les armes. Jugement sur ce prince. Sa mort, XXV, 50, 51.

LOUIS VII, dit le Jeune, affranchit les communes. Avantages qu'il en espère, XXV, 51. Il prend la résolution d'aller secourir les chrétiens de la Palestine, XXV, 32. Mauvais succès de son entreprise, ibid. Il répudie sa femme, ibid. Fâcheuses suites de cette répudiation. Ses qualités; sa mort, XXV, 53.

LOUIS VIII, roi de France, fils de Philippe-Auguste, soutient son droit sur l'Angleterre, sans le fonder sur la déposition de Jean-Sans-Terre, par le Pape, XXI, 449 et note. Louis VIII ordonne au roi d'Angleterre de quitter le pays qu'il possède en France. Ses conquêtes, ses belles qualités. Sa mort, XXV, 65 et suiv.

LOUIS IX (Saint) est mis sous la tutelle de Blanche, sa mère, XXV, 65. Preuve qu'il donne de son courage étant encore enfant, XXV, 66. Son horreur pour le péché. Son attention à maintenir le respect dû à la religion, et à rendre la justice, XXV, 69. Sa grande sagesse, sa douceur, sa fermeté, ibid. Il refuse l'offre qui est faite de l'empire à son frère Robert, XXI, 490, 491 ; XXV, 69. Paroles nobles qu'il prononce à ce sujet, ibid. Il reconnaît pour empereur Frédéric H, déposé par le Pape, XXI, 490. Obligé à la guerre, sa valeur inspire de la crainte à ses ennemis, et les réduit à la soumission, XXV, 71. Il fait vœu de porter les armes contre les Sarrasins, ibid. Ses premiers efforts sont couronnés des plus heureux succès. Son attention à en attribuer à Dieu toute la gloire, XXV, 73. Il se trouve réduit à la dernière extrémité par les divers fléaux qui affligent son armée, et il est obligé de se constituer prisonnier des Sarrasins, XXV, 74. Sa fermeté et sa résignation dans ses malheurs, ibid. Il retourne en France, il allie la pratique des vertus chrétiennes avec les devoirs et les convenances de la royauté, XXV, 77. Son zèle pour la religion, ibid. Franchise de sa politique, ibid. L'amour de la paix le porte à négocier avec le roi d'Angleterre, XXV, 78. Après avoir pourvu à la tranquillité de ses Etats, il porte la guerre en Afrique, ibid. Il recommande à son fils d'honorer l'Eglise, XXI, 83. Voy. Pragmatique. Sa mort, XXV, 78. Tableau des vertus de ce saint roi : préceptes admirables qu'il laisse à ses enfants. XXV, 79 et suiv.

 

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Saint Louis est le modèle d'un roi parfait, XXIII, 8, 23. Vaillant, ferme, juste, magnifique, grand dans la paix et dans la guerre, il était aussi très-habile dans le gouvernement des affaires, ibid.

LOUIS X, dit le Hutin, meurt après deux ans de règne, XXV, 94, 95.

LOUIS XI, n'étant encore que Dauphin, se révolte contre son père, XXV, 179. Il rentre dans le devoir, XXV, 180. Il se retire auprès du duc de Bourgogne, XXV, 190. Commencement de son règne. Il songe à retirer les places cédées par divers traités, XXV, 196. Il excite le mécontentement de ses principaux seigneurs, XXV, 198. Moyens divers qu'il prend pour résister à ses ennemis, ibid et suiv. Obligé de consentir à des conditions peu favorables, il profite habilement des circonstances, XXV, 202 et suiv. Il est arrêté prisonnier par le duc de Bourgogne, XXV, 204. Il rachète sa liberté par un traité honteux. Déclare la guerre à ce prince, XXV, 205 et suiv. Il est accusé d'avoir empoisonné son frère. Ses différentes négociations avec ses ennemis, XXV, 209 et suiv. Ses inquiétudes, XXV, 214. Il détourne par son adresse les maux qui le menacent, XXV, 215 et suiv. Il établit dans son royaume les postes, si utiles au bien public, XXV, 227. Il songe à se rendre maître de tous les Etats de la maison de Bourgogne, XXV, 228. Moyens qu'il emploie à cet effet, XXV, 229 et suiv. Il s'occupe d'abréger les formalités dans les procès, et à établir l'uniformité des poids et mesures dans son royaume, XXV, 235. Il donne à son fils de sages conseils, XXV, 230. Il attire auprès de lui saint François de Paule, espérant recouvrer la santé par ses prières, XXV, 239. Peinture de ce monarque et de sa cour, XII, 182 et suiv. Sa crainte de la mort, XII, 201. Circonstances intéressantes qui précédèrent sa mort, XXV, 241. Jugement sur ce prince, XXV, 242.

LOUIS XII, n'étant encore que duc d'Orléans, cherche à soulever le peuple contre Charles VII, XXV, 243. Se retire en Bretagne, XXV, 244. Est fait prisonnier, XXV, 247. Obtient le commandement de la flotte dans l'expédition d'Italie. Voy. Charles VIII. La mort du Dauphin lui ouvre le chemin du trône, XXV, 271. Parole mémorable de ce prince quand il y fut parvenu, XXV, 276. Il s'occupe du soulagement de ses peuples. Moyens qu'il met en œuvre, ibid. Il songe à recouvrer le royaume de Naples par échange avec le duché de Milan, XXV, 279. Obtient le royaume de Naples par échange avec le duché d'Anjou, XXV, 282. Difficultés qu'il éprouve au sujet de l'investiture de ce royaume, avec l'empereur, ibid. Différends plus considérables avec le roi d'Espagne, XXV, 283. Il forme une ligue avec les Vénitiens, XXV, 295, Obligé à la guerre contre le Pape, il tente tous les moyens d'y mettre fin, XXV, 302. Il perd en un moment tout ce qu'il avait possédé en Italie, XXV, 305. Quelques provinces de France sont menacées, XXV, 308. Il se marie dans sa vieillesse,

 

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et meurt au milieu des pensées de guerre, XXV, 310. L'amour qu'il avait pour son peuple lui mérite le nom de Père de la Patrie, de Bon Roi et de Père du Peuple, XXVI, 289, 310.

LOUIS XIV. Son éloge, IX, 37, XII, 462, 512, 595, 624, 704; XXIV, 570; Vœux pour sa prospérité, IX, 38. Sa patience dans une maladie, XII, 632. Ce prince était né avec un amour extrême pour la justice, avec une bonté et une douceur qui ne pouvaient être assez estimées, XXVI, 183. Dieu demandait d'autant plus de lui qu'il travaillât sérieusement à soulager ses peuples, qu'il lui avait donné toutes les qualités nécessaires pour exécuter un si beau dessein, XXVI, 186. Avis que Bossuet lui donne à ce sujet, XXVI, 184 et suiv. Lettre de Bossuet à ce monarque, sur sa séparation d'avec Madame de Montespan, XXVI, 180, 181. Instruction que Bossuet lui adresse sur ses devoirs ; les obligations d'un roi réduites à celle d'aimer Dieu, XXVI, 187. En confiant à Bossuet l'éducation du Dauphin, le monarque lui recommanda de l'élever dans la crainte de Dieu, dans la révérence envers le saint Siège, et dans la foi que les rois ses ancêtres ont toujours embrassée, protégée et défendue, XXVI, 255, 257 et suiv. Sentiments profonds de religion dont ce prince était pénétré, et qu'il inculquait au Dauphin, XXIV, 99,100. Dans le haut point de gloire où le mettait la paix donnée à l'Europe, plus encore que tant de victoires, ce prince était plus touché de la religion que de toute la grandeur qui l'environnait, XXVI, 255, 258. Bref d'Innocent XII à Louis XIV, en lui envoyant le bref qui condamnait les Maximes des Saints, XX, 501, 502 et suiv. Il en remercie le souverain Pontife par une lettre de sa propre main, XX, 488, 489 et suiv. Il écrit aux métropolitains une lettre circulaire à ce sujet, XX, 490, 493. Après l'acceptation de tous les évêques, il ordonne l'exécution du bref, XX, 510, 511. Voy. Bossuet, Discours. Magnifique éloge de Louis XIV, XXIII, 9, 23.

LOUIS, dauphin, fils de Louis XIV. Soin que ce monarque prit de l'éducation du jeune prince : il veut qu'on le forme de bonne heure au travail et à la vertu, XXIII, 1, 15. Règle de ses études, XXIII, 2, 16. La religion ; quelle importance on mit à la lui inculquer ; avec quel respect il l'étudiait, XXIII, 3, 17 et suiv. La grammaire, les auteurs latins et la géographie, XXIII, 5, 19 et suiv. L'histoire, et surtout celle de France, que le prince écrit lui-même, XXIII, 7, 22 et suiv. La philosophie, XXIII, 9, 24 et suiv. la logique, la rhétorique et la morale, XXIII, 10,25. Les principes de la jurisprudence, XXIII, 10,26. La physique, ibid. Les mathématiques, XXIII, 11, 27. Ouvrages composés pour recueillir le fruit des études, ibid et suiv. Ce prince devait apprendre, paroles exemples du roi, qu'il n'y a rien de plus grand ni de plus loyal, que de servir le Roi des rois, XXVII, 255, 258.

 

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Bossuet voyait en lui des commencements de grandes grâces, une simplicité, une droiture et un principe de bonté, XXVII, 154. Il se plaint de son inapplication, XXIV, 203. Voy. Adélaïde.

LOUIS, duc d'Orléans, frère de Charles VI; veut gouverner l'Etat; se brouille avec le duc de Bourgogne, XXV, 155. Il fait la guerre en Guyenne, XXV, 156. Il est assassiné, XXV, 157. Voy. Jean dit Sans-Peur.

LOUIS de Germanie, se ligue avec Charles le Chauve contre Lothaire, XXV, 30. Causes de leur désunion, XXV, 31.

LOUISE de la Miséricorde, Madame de la Vallière; c'était le nom de religion qu'elle avait pris en se faisant carmélite. Bossuet prie le maréchal de Bellefonds de remercier Dieu des miséricordes qu'il fait si abondamment à la sœur Louise de la Miséricorde, XXVI, 177. Dans une autre lettre Bossuet dit : Ma sœur Louise de la Miséricorde a enfin achevé son sacrifice; c'est un miracle de la grâce, XXVI, 179.

LOUVAIN (la Faculté de). Son respect pour Adrien VI, XXII, 488. Elle ne croit pas] qu'on puisse censurer cette proposition : Le concile est au-dessus du Pape, XXII, 503. Articles qu'elle dressa par ordre de Charles-Quint, XXII, 517. Les Lovanistes modernes embrassent sur l'autorité du Pape un sentiment outré, XXII, 555 et suiv. Emporterons de Luther contre les docteurs de Louvain, XIV, 245, 246, 247.

Lettre du recteur et de l'Université de cette ville, sur les divisions semées dans celte Université, qui dévoient nécessairement causer sa ruine, XXVII, 247, 248. Ses théologiens les plus illustres chargés d'accusations vagues, et exclus sous ce prétexte, de leur charge, ibid. Requête, qu'ils présentent au roi très-chrétien, et qu'ils prient Bossuet d'appuyer par son crédit, ibid.

LOUVOIS (François-Michel le Tellier, marquis de). Son éloge, XII, 580.

LOUYTRE (Etienne), doyen de Nantes, en vertu d'un bref du Pape, suspend l'évêque de Léon de ses fonctions: ce qui s'ensuit, XXII, 448, 449.

LUC de Bruges. Son sentiment sur la divinité de Jésus-Christ, III, 412.

LUCIFER, évoque de Cagliari, se sépare seul de l'Eglise, par un zèle outré, à cause qu'elle conservait dans leurs sièges les évêques qui se repentaient de s'être laissé surprendre à Rimini, XVII, 220. Il dit que l'empereur Constance, hérétique, doit être chassé de l'Eglise, et en même temps qu'on doit lui obéir comme empereur, XXI, 213, 280 et suiv.

LUCIUS III, Pape, condamne les vaudois, XIX, 497.

LULLI (Jean-Baptiste), musicien. Ses airs ne servent qu'à insinuer les

 

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passions les plus décevantes, en les rendant plus agréables et plus vives, XXVII, 3, 22.

LUNE (la), quand le soleil l'éclairé, est la figure de l’âme dans laquelle Dieu répand sa lumière, vit, 482 et suiv.

LUPUS (Christianus) ou Wolf, de l'ordre des Augustins, réfute Baronius au sujet de la falsification des actes du sixième concile, XXI, 77. Il maltraite les évêques d'Afrique qui écrivirent au pape saint Célestin, XXII, 393 et suiv. Ce que Bossuet pense de cet auteur, XXII, 113, 558.

LUTHER (Martin), moine Augustin, se fait religieux de bonne foi, effrayé d'un coup de tonnerre dont il avait pensé périr, XIV, 174. Il entre dans l'ordre des Augustins, XIV, 23. Il donne le branle à la nouvelle Réforme, qui le reconnaît pour chef des deux partis : ses bonnes et mauvaises qualités, ibid. La jalousie des Augustins contre les Jacobins, qui prêchaient les indulgences, le porte à prêcher contre l'abus des indulgences, et peu à peu contre les indulgences mêmes, XIV, 24. Il attaque la doctrine de l'Eglise sur la justification, par le nouveau dogme de l'imputation de la justice de Jésus-Christ, XIV, 24, 25. Selon lui, on est assuré de sa justification sans l'être de sa pénitence et de sa contrition, et l'on doit croire très-certainement qu'on est absous, quoi qu'il en soit de la contrition, ibid. Il faut croire que les péchés sont remis par la foi, sans s'inquiéter si cette foi est telle que Dieu la demande, de peur de faire dépendre la justification d'une chose qui peut être en nous, XIV, 27. Il admet ces deux propositions contradictoires : On est assuré de sa justification : La sécurité est à craindre, XIV, 29, 30. La foi spéciale enseignée par la Confession d'Augsbourg, laisse subsister toutes les difficultés, XIV, 119, 120. Luther, en adoptant l'article de cette confession sur la justification, rétracte tout ce qu'il avait dit sur ce sujet et sur la volonté de Dieu, qu'il fait auteur du péché, XIV, 108. Il détruit le libre arbitre, et fait Dieu auteur du mal comme du bien, XV, 1, 2. Voy. Libre arbitre, Péché. Jurieu le convainc de cette erreur ; et rapporte ses propres paroles, où il dit que Dieu nous fait nécessairement damnables par sa volonté. Luther établit même ces blasphèmes, qu'il n'a jamais rétractés, comme dogmes capitaux, XV, 241. Jurieu a raison de dire que cette doctrine tend au manichéisme et à la ruine de toute religion, XXI, 255.

Luther cause de grands mouvements en Allemagne, XXV, 323. Quelle en fut l'occasion, ibid. L'Allemagne se voit menacée de guerres sanglantes par sa secte, XXV, 324.

Livre de Luther, de la Captivité de Babylone, où il éclate contre l'Eglise romaine; ébranle le dogme de la transsubstantiation, et est forcé d'admettre la réalité, XIV, 50, 51. Il croit avec Viclef que le

 

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pain demeure, et que le corps est ou dans, ou avec, ou sous le pain, et rejette pourtant l'impanation et l'invination d'Osiandre, ibid. La transsubstantiation et la consubstantiation lui paraissent indifférentes. Cependant il condamne la transsubstantiation avec anathème,puis permet de la croire, XIX, 33. Ses démêlés avec Carlostad. Il retient l'élévation de l'hostie en dépit de Carlostad, ainsi que la communion sous une seule espèce, XIX, 55 et suiv. Luther et Carlostad boivent à la santé l'un de l'autre, en se promettant de se faire bonne guerre, XIX, 59. Il écrit contre les Sacramentaires, se moque de Carlostad, qu'il accuse d'approuver les visions des anabaptistes, et soutient qu'il avait eu tort d'abattre les images. Il traite OEcolampade avec assez de douceur, et s'emporte par pure jalousie contre Zuingle, qui prétendait avoir prêché la Réforme avant lui ; d'où il conclut qu'eux ou lui sont ministres de Satan, XIV, 126, 127. Il prouve très-bien la présence réelle contre les zuingliens et autres sacramentaires, et résout solidement les objections. Sa vanité, de croire avoir mieux défendu le sens littéral que tous les papistes ensemble, XIV, 77. Il affaiblit et détruit ses preuves, en rejetant la transsubstantiation, XIV, 80. Il abolit les messes privées, en conséquence d'une conférence qu'il dit avoir eue avec le diable, XIV, 153. Dans l'accord fait avec Bucer, il convient, contre ses propres principes, que la présence de Jésus-Christ dans l'Eucharistie n'est pas durable, quand on la garde dans les tabernacles, ou qu'on la porte en procession, XIV, 161. Il fixe la présence réelle, depuis le Pater, qui dans la messe luthérienne, se dit incontinent après la consécration, jusqu'à ce que tout le monde ait communié, XIV, 288. Il avoue l'élévation de l'hostie irrépréhensible, et dit que s'il l'avait ôtée, c'était en dépit de la papauté; et que s'il l'avait retenue si longtemps, c'était en dépit de Carlostad, XIV, 229. Il varie sur l'adoration de l'Eucharistie, et décide enfin qu'elle est un sacrement adorable, ibid. Il soutient toute sa vie la présence réelle, môme après avoir ôté l'élévation. Cependant il biaise souvent sur ce sujet, XIV, 225. Par complaisance pour le landgrave qui voulait engager les Suisses dans la ligue de Smalcalde, il supprime dans la messe l'élévation du saint sacrement, XIX, 218. Sur le reproche qu'on lui fait, qu'il favorisait par là les sacramentaires, il entre en fureur contre Zuingle et ses disciples, XIX, 219, 220.

Luther condamne la version de l'Ecriture faite par Léon de Juda, zuinglien, et veut qu'on n'en ait point d'autre que celle qu'il avait faite en allemand, XIV, 219, 220. Il a toujours le diable à la bouche et dans ses écrits. Sa prière, dans laquelle il dit qu'il n'a jamais offensé le diable, le pape et le turc, XIV, 221. Ce qu'il en faut penser, XIII, 356.

 

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Humilité apparente de Luther, qui se soumet au concile et au Pape. Il condamne la séparation des Bohémiens, et demande pardon d'avoir manqué de respect au Pape, XIV, 33. Cité à Rome, il appelle au Pape mieux informé, puis au concile. Il demande au Pape d'imposer silence aux deux partis, mais ne veut se rétracter sur rien, XIV, 35. Il entre en fureur contre le Pape après sa condamnation, le traite d'Antéchrist, l'excommunie, et prenant le ton de prophète, défend de faire la guerre au Turc, jusqu'à ce que le nom du Pape soit effacé de dessous le ciel, XIV, 36, 37. Il ne veut comparaître à Rome qu'avec vingt mille hommes de pied et cinq mille chevaux; déclare qu'il approuve tout ce que le Pape condamne dans Jean Hus, et qu'il condamne tout ce qu'il approuve : qu'il n'a pas d'autre rétractation à donner. Il fait brûler les Décrétâtes à Vitemberg, et dit qu'il serait bien à propos d'en faire autant au Pape même, XIV, 37, 38. Il est longtemps retenu par l'autorité de l'Eglise, qu'il secoue enfin, XIV, 39.

Luther prétend avoir une mission extraordinaire : en conséquence, quoique simple prêtre, il fait des prêtres et un évêque, XIV, 40. il reproche à Muncer et aux anabaptistes de prêcher sans mission : leur demande des miracles pour prouver qu'ils en ont une : défend à ses disciples de prêcher sans la mission du pasteur, et donne pour preuve de sa mission son doctorat, ses miracles, qui ne sont autres que le succès de son entreprise et sa hardiesse à attaquer le Pape, XIV, 41 et suiv. Enflé de son savoir, quoique médiocre, il se vante d'être au-dessus de tous les Pères, XIV, 46. Il épouse une religieuse, et en est honteux. Son autorité est ébranlée par son mariage, et plus encore par la dispute sacramentaire, XIV, 62, 63. Son affliction de se voir méprisé dans un parti dont il voulait être le seul chef, XIV, 87. Le mariage ne le rend pas moins emporté. Bon mot d'Erasme sur la manière aigre dont le réformateur répond à son livre du franc arbitre, XIV, 64.

Luther promet de détruire, sans armes, le Pape en un moment, XIV, 44, 45. Il s'applaudit de ce que ses prédications excitent des séditions, des violences, et font répandre du sang, XIV, 48, 49. Après avoir dit qu'il détruirait la papauté sans faire de guerre et sans répandre de sang, il veut qu'on extermine les princes catholiques d'Allemagne, XIV, 90, 91. Il excite la ligue de Smalcalde à prendre les armes. Ses thèses furieuses contre le Pape, qu'il veut qu'on tue comme une bête féroce, ainsi que les rois et les empereurs qui le défendent, XIV, 322, 323. Luther et Calvin également blâmables ; l'un, d'avoir posé de faux principes; l'autre, d'en avoir tiré des conséquences erronées, XIV, 360. Luther prédit la chute prochaine de la papauté. Pour prouver que le Pape est l'Antéchrist, il cite des

 

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textes de l'Ecriture qui montrent tout le contraire, XIV, 600, 601. Il décide, dans les articles de Smalcalde, que le Pape est l'Antéchrist, ibid. Son personnage variable dans l'affaire des paysans révoltés. Il finit en disant qu'il faut les exterminer tous,  sans même épargner ceux que la violence avait entraînés dans la sédition, XIV, 59, 60. Il prêche avec ses disciples la révolte dans toute l'Allemagne, et approuve la guerre civile, XV, 554 et suiv. Comment Luther était auteur des révoltes des paysans et des anabaptistes, XV, 561 et suiv. Basnage l'en excuse mal, et défend encore plus mal son livre de la Liberté chrétienne, ibid., XV, 565 et suiv. Luther permet de massacrer quelques ecclésiastiques, parce qu'il sait par prophétie, que le massacre ne s'étendra pas à tous, et que leur tyrannie tombera par le souffle de Dieu, XV, 566, 567.

Luther et les chefs du parti permettent la polygamie au landgrave de Hesse, XIV, 213, 214. Voy. Hesse. Il permet la répudiation dans un sermon scandaleux fait à Vitemberg, XIX, 217,218. Bouffonneries plates et scandaleuses de Luther, XIV, 47. Sa lyrannie sur les siens, dans les matières de doctrine, était insupportables à Calvin, à Mélanchthon, et à tous les autres chefs de la Réforme, XIX, 185. Sur la fin de ses jours, il devient plus furieux que jamais, et écrit d'une manière bouffonne et plate contre les docteurs de Louvain et contre les zuingliens. Sa mort, XIV, 232, 233 et suiv. Papier écrit à Bucer, publié par le ministre Burnet, dans lequel Luther consent de supporter les zuingliens, XIV, 234,235. LUTHÉRIENS. Ils sont honteux des emportemens de Luther, XIV, 54. Tout le corps des luthériens se soumet, dans la Confession d'Augsbourg, à la décision d'un concile général assemblé par le Pape, XIV, 139. Les luthériens de Pologne varient sur la doctrine de la présence réelle dans l'accord de Sandomir avec les zuingliens et les Bohémiens, XIV, 159. Les luthériens refusent de recevoir la Confession de foi de l'assemblée calvinienne de Francfort, malgré les lettres où les calvinistes appelaient Luther et Mélanchthon leurs maîtres, XIV, 586. Ils tiennent [pour excommunié tout le parti sacramentaire, XV, 44. Les luthériens et les calvinistes s'accusent réciproquement, et se convainquent de faire Dieu auteur du péché et d'être devenus demi-pélagiens, XV, 255. Voy. Pélagianisme. Ils passent d'un excès à l'autre, et Jurieu le leur prouve, XV, 257,258. Avis donné à Bossuet sur le dessein qu'il avait de combattre en particulier les luthériens, la manière de le faire, et différents ouvrages propres à ce dessein, XXX, 498. Voy. Protestants.

LUXE. Ses excès, IX, 306 et suiv., 560; X, 336. Le luxe et la débauche aveuglent les hommes dans la guerre, et les font périr, XXIV, 184. Le prince doit les bannir de son Etat, XXIV, 200, 201.

 

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LUYNES (Marie-Louise de), religieuse de Jouarre, puis prieure de Torci, Ce que Bossuet pensait des dispositions de Dieu sur elle, XXVIII, 173. 174. Son éducation et celle de sa sœur à Port-Royal avoient fait mauvaise impression sur Louis XIV, XXVIII, 216, 266. Lettres que Bossuet lui écrit, XXVIII, 307 et suiv. Il l'exhorte à accepter la supériorité du monastère de Villarseaux, XXVIII, 378. Sur le désir que Dieu lui donnait de demeurer dans une vie privée, XXVIII, 379, 380. Elle va à Torci, XXVIII, 387. Bossuet la console de la mort de sa sœur, XXVIII, 399. Il l'engage à rester à Torci, XXVIII, 400. Voy. Albert.

LYON. Conciles généraux tenus dans cette ville : le premier, où Innocent IV dépose, par sa seule autorité, l'empereur Frédéric II, XXI, 491, 492 et suiv.

Le second est convoqué par Grégoire X; les Grecs y sont reçus. Décret du concile sur l'autorité du Pape, XXII, 90 et suiv. Quelen est le sens, XXI, 73. Ce concile a-t-il autorisé les dispenses sans cause? XXII, 402.

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